Grignols (Dordogne)

Grignols est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Cet article possède un paronyme, voir Brignoles.

Pour les articles homonymes, voir Grignols.

Grignols

Le château de Grignols.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Patrick Gueysset
2020-2026
Code postal 24110
Code commune 24205
Démographie
Gentilé Grignolais
Population
municipale
671 hab. (2018 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 00″ nord, 0° 32′ 22″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 207 m
Superficie 20,41 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Grignols
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Grignols
Géolocalisation sur la carte : France
Grignols
Géolocalisation sur la carte : France
Grignols
Liens
Site web mairiedegrignols.com

    De 1790 à 1829, la commune a été chef-lieu du canton de Grignols.

    Géographie

    Généralités

    Le Vern au pont de Bruc.

    Dans la partie orientale du Landais, la commune de Grignols s'étend sur 20,41 km2. Elle est traversée d'est en ouest par le Vern, et bordée au sud et au sud-ouest par son affluent, le Jaures.

    L'altitude minimale, avec 68 ou 69 mètres[Note 1], se trouve à l'extrême ouest, au confluent du Jaures et du Vern, là où celui-ci quitte la commune et sert ensuite de limite entre celles de Neuvic et de Vallereuil. L'altitude maximale avec 207 mètres est localisée en deux endroits : au nord-est, au lieu-dit la Combe[1], et à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit les Assalets, en limite de Saint-Jean-d'Estissac[2]. Au niveau géologique, le sol se compose principalement de sables, d'argiles ou de graviers éocènes, ainsi que de calcaires crétacés, sauf en vallée du Vern, où celui-ci a déposé des alluvions holocènes[3].

    Arrosé par le Vern et traversé par la route départementale (RD) 107, le bourg de Grignols se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'est de Neuvic, sept kilomètres au sud de Saint-Astier et dix-huit kilomètres au sud-ouest de Périgueux.

    Le territoire communal est desservi par la RD 44 qui suit la vallée du Vern et la RD 107, axe nord-sud menant à Villamblard.

    Entre les communes de Saint-Astier et Jaure, le sentier de grande randonnée GR 654 traverse le territoire communal du nord au sud, sur plus de six kilomètres, longeant le château de Grignols, et disposant d'un embranchement de 2,5 km menant au château de Chaulnes.

    Communes limitrophes

    Carte de Grignols et des communes avoisinantes.

    Grignols est limitrophe de neuf autres communes dont celle de Villamblard au sud sur environ 500 mètres. Au sud-ouest, le territoire de Saint-Séverin-d'Estissac est éloigné d'environ 800 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 883 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[10] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 26 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Grignols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (20,9 %), terres arables (3,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Grignols proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[23] :

    • les Assalets
    • Bellet
    • Bingue
    • la Brousse
    • Bruc
    • le Buguet
    • Burel
    • la Chapelle
    • le Château de Chaulnes
    • Chatenudel
    • Chaumont
    • la Clotte
    • la Combe
    • Combens
    • Courbebaisse
    • les Eyssards
    • les Ferrandies
    • Fombelisse
    • Font de la Lande
    • Fourcaud
    • les Gateys
    • Gaussens
    • les Gauteries
    • la Genèbre
    • la Grange du Bost
    • Jaly
    • la Jembertie
    • la Lande
    • les Landes
    • Leymarie
    • Maison-Neuve
    • Martel
    • le Mas
    • Mayac
    • Mondy
    • la Mothe
    • Moulin d'Acquit
    • le Moulin de Burel
    • le Moulin Marty
    • le Moulin de la Mothe
    • les Paqueries
    • le Perrier
    • la Petite Jembertie
    • Peyretou
    • Peyrignolle
    • Polignac
    • le Pont de Bruc
    • Pontout
    • les Ponts Rouges
    • les Poulichoux
    • le Puy de Lagarde
    • Puychérifels
    • Puyloupat
    • le Rapt
    • la Rebière
    • Reillac-Bas
    • Reillac-Haut
    • le Reyne
    • le Seyrat
    • le Soutenac
    • Toupy
    • Varenas
    • le Vignaud.

    Toponymie

    Les premières mentions écrites connues du lieu datent du XIe siècle sous les formes Granol en 1072 puis Grainol en 1099[24]. Du XIIe au XVIIe siècle, de nombreuses variantes se succèdent : Granolium (1135) et Granolhium (1245) en latin, Granolh (fin du XIIe siècle), Greniols (1310), Grignaux (1450), Grouignoulx (1503), Grignoulx (1675) [25]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Grignol[26]. La graphie actuelle, Grignols, ne date que du XIXe siècle[25]. À cette époque, le vicomte Alexis de Gourgues propose une étymologie basée sur « Gri-Neuf », qui signifierait Château-Neuf[27],[25], mais dénuée de réalité historique[28]. Deux autres hypothèses paraissent plus plausibles : soit à partir d'un nom de personnage gaulois, Grannus, avec suffixe °-ialo (signifiant alors « champ (ou clairière) de Grannus »), soit un dérivé du latin granum (grain), en rapport avec un bâtiment agricole[25].

    En occitan, la commune porte le nom de Granhòu[29].

    Histoire

    Plaque du monument aux morts de Grignols.

    Le territoire communal a connu une occupation humaine au Néolithique puis à l'époque gallo-romaine (trois restes de villas découverts à Pérignol, à la Rebière et face au bourg, en rive droite du Vern)[28].

    Un premier château en bois[28], le Château-Vieux (Chastel Vieilh attesté en 1258)[30], est implanté au Ve ou VIe siècle à l'emplacement où subsistent trois mottes castrales[28] et les vestiges d'une tour du Xe siècle)[30], entre le Soutenac et le Puy de Lagarde.

    À la suite des invasions normandes, un nouveau château est bâti (Castrum novum de Granolhio, cité en 1278)[28], à partir du XIIe siècle, à proximité de la route Bordeaux-Périgueux qu'il pouvait surveiller [31].

    La seigneurie de Grignols est acquise par les comtes de Périgord, par le mariage vers 1060 d'Aldebert II de Périgord avec Asceline de Salignac de Grignols, fille de Boson de Grignols (seigneur de Grignols et de Neuvic).[réf. nécessaire]. Au XIIIe siècle, Archambaud II, comte de Périgord, fait don de la seigneurie à « Boson de Grignols, également dit Boson Talleyrand »[32]. C'est cette famille de Talleyrand qui conservera alors le titre de seigneur, puis comte, de Grignols jusqu'à la fin du XIXe siècle.

    Au XIVe siècle, Grignols est le siège d'une châtellenie composée de dix paroisses : Bourrou, Bruc, Grun, Jaure, Manzac, Neuvic, Saint-Léon, Saint Paul de Serre, Vallereuil et Villamblard[27]. Sous tutelle anglaise en 1303, le château est assiégé pendant la guerre de Cent Ans, et pris par le maréchal Louis de Sancerre en 1376[32]. Il fait encore l'objet d'un siège en 1594, lors de la jacquerie des croquants[31]. En 1613, la seigneurie de Grignols est érigée en comté. En 1652, durant la Fronde, les éléments défensifs du château sont démolis par les troupes du Grand Condé[31].

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Bruc (Bruc était le siège de la paroisse, à quelques centaines de mètres de Grignols) dépend encore de la châtellenie de Grignols[33].

    Dans les premières années de la Révolution française, la commune de Bruc de Grignol(s) prend le nom de Grignol(s)[Note 7].

    Liste des seigneurs puis comtes de Grignols

    • 1225-v.1238 Hélie Ier de Talleyrand (+v.1238), fils cadet du comte Hélie V de Périgord ;
    • 1238-v.1255 Boson Ier de Talleyrand (+v.1255), son fils ;
    • v.1255-1328 Hélie II de Talleyrand (+1328), son fils ;
    • 1328-v.1341 Raymond de Talleyrand (+v.1341), son fils ;
    • v.1341-ap.1375 Boson II de Talleyrand (+ap.1375), son fils ;
    • ap.1375-ap.1401 Hélie III de Talleyrand (+ap.1401), son fils ;
    • ap.1401-1452 François Ier de Talleyrand (+1452), son fils ;
    • 1452-v.1468 Charles Ier de Talleyrand (+v.1468), son fils ;
    • v.1468-1474 Pierre de Talleyrand (+1474), son fils ;
    • 1474-1535 Jean Ier de Talleyrand (+1535), son frère ;
    • 1535-1556 François II de Talleyrand (+1556), son fils ;
    • 1556-ap.1574 Julien de Talleyrand (+ap.1574), son fils ;
    • 1564-1618 Daniel Ier de Talleyrand (+1618), 1er comte de Grignols, 1er marquis d'Excideuil, son fils ;
    • 1618-1636 Charles II de Talleyrand (v.1596-1644), 2e comte de Grignols, son fils ;
    • 1636-1663 André de Talleyrand (1620-1663), 3e comte de Grignols, son frère ;
    • 1663-1736 Adrien de Talleyrand (1649-1736), comte de Grignols, son fils ;
    • 1736-1737 Gabriel Ier de Talleyrand (1676-1737), comte de Grignols, son fils ;
    • 1737-1745 Daniel II de Talleyrand (1706-1745), comte de Grignols, son fils ;
    • 1745-1795 Gabriel II de Talleyrand-Périgord (1726-1795), comte de Grignols, comte de Périgord en 1768, son fils ;
    • 1795-1829 Hélie-Charles Ier de Talleyrand-Périgord (1754-1829), comte de Grignols, 1er duc de Périgord en 1816, son fils ;
    • 1829-1879 Hélie-Charles II de Talleyrand-Périgord (1788-1879), comte de Grignols, 2e duc de Périgord, son fils ;
    • 1879-1883 Hélie-Roger de Talleyrand-Périgord (1809-1883), comte de Grignols, 3e et dernier duc de Périgord, son fils ;
    • 1883-1890 Cécile de Talleyrand-Périgord (1854-1890), dame de Grignols et d'Excideuil, sa nièce.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Grignols est le chef-lieu du canton de Grignols qui dépend du district de Périgueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[34], dont la population lors du recensement précédent de 1821 était près du double de celle de Grignols.

    Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[35].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Grignols intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle, Vern, Salembre en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[36],[37].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1er messidor an II 21 brumaire an IV Lavergne    
    an VIII   Courtois Desgranges    
    10 floréal an XI   Antoine Desvignes Lajambertie    
    1814   Pierre Lespinasse    
    1815   Georges de la Bastide    
        Pierre Cherifel    
      1826 Georges de la Bastide    
        Urgel Lavergne    
    octobre 1830 1837 Pierre Lespinasse    
    1837 1840 Féréol Delesme    
    novembre 1840 décembre 1856 Barthelemy (Louis) Lespinasse (Dubarail)[Note 8]    
    février 1857 août 1860 Pierre Guichard    
    août 1860 1863 Léonard Barrière    
    1863 mai 1866 Lavergne[Note 9]    
    mai 1866 1868 ou 1869 Paul Émile Bosredon   Notaire
    janvier 1869 1874 Georges Labat   Notaire
    juillet 1874 1876 Pierre Gauchou    
    octobre 1876 mai 1884 Georges Labat   Notaire
    mai 1884 mai 1888 François Eyssalet    
    mai 1888 janvier 1898 Jean Urgel    
    janvier 1898 août 1901 Eugène Bisson[Note 8]   Officier en retraite
    septembre 1901 1904 Ludovic Léger    
    mai 1904 1906 Paul Faure POF  
    novembre 1906 mai 1925 Eugène Lagorce    
    mai 1925 mars 1965 Charles Mirabel SFIO  
    mars 1965 juin 1995 Camille Guy Mirabel PS Boulanger
    juin 1995 mars 2008 Gérard Ribaud    
    mars 2008 mars 2014 Jean-Jacques Murat PS[39] Retraité de la SNCF
    mars 2014[40]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Patrick Gueysset DVG Agent Enedis

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Grignols relève[41] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Grignols se nomment les Grignolais[42].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

    En 2018, la commune comptait 671 habitants[Note 10], en augmentation de 14,31 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1351 0141 0231 3121 0151 2521 2131 2631 200
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2741 1771 1501 0801 078977966907914
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    820808741662655657636590569
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    484485487456526543633584648
    2018 - - - - - - - -
    671--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2016, la commune de Grignols est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Jaure et Manzac-sur-Vern[46] au niveau des classes de primaire[47].

    Jaure n'a plus d'école ; Grignols s'occupe de la grande section de maternelle, du cours préparatoire et du cours élémentaire (CE1 et CE2) ; Manzac-sur-Vern accueille les enfants en petite et moyenne sections et en cours moyen (CM1 et CM2)[48].

    Économie

    Emploi

    En 2015[49], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 309 personnes, soit 47,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (51) a très fortement augmenté par rapport à 2010 (20) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-sept établissements[50], dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, sept dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Le Vern au pont de Bruc.

    La commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, tout le long de la vallée du Vern, qu'elle partage avec six autres communes, depuis Saint-Mayme-de-Péreyrol jusqu'à Neuvic, pour une surface totale de 506 hectares. Le milieu humide que représente le fond de la vallée est propice à certaines espèces de plantes, dont deux sont rares : nasturtium asperum et pulicaria vulgaris[59],[60].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à trois lions d'or, couronnés, armés et lampassés d'azur ; à la bordure écartelée d'or et d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux données contradictoires selon le Géoportail : 69 mètres sur la carte et 68 pour la boîte « Communes ».
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Au niveau de l'état-civil de la commune, le nom de Bruc de Grignol(s) disparaît des registres en 1793-1794, au profit de Grignol(s).
    8. Décédé en fonctions.
    9. Démissionnaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « la Combe 207 Bne » sur Géoportail (consulté le 5 mars 2016)..
    2. « Bne 207 » sur Géoportail (consulté le 5 mars 2016)..
    3. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
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