Armistice du 22 juin 1940

L’armistice du est une convention signée en forêt de Compiègne entre le représentant du Troisième Reich allemand et la Troisième République représentée par le maréchal Philippe Pétain afin de suspendre les hostilités ouvertes par la déclaration de guerre de la France envers l'Allemagne le , marquées notamment par la bataille de France déclenchée le , et terminée avec la fuite de l'armée anglaise et son rembarquement à Dunkerque à partir du sans prévenir l'État-Major français.

Cet article concerne l’armistice entre Français et Allemands à l’été 1940. Pour l’armistice entre Français et Italiens, voir armistice du 24 juin 1940.

Le , après avoir abattu un mur du musée abritant le wagon de l'Armistice depuis 1927, les soldats allemands extraient la voiture pour l'amener à son emplacement du , en prévision du passage de Hitler.
Hitler (la main au côté), accompagné de hauts dignitaires nazis et de ses généraux, regardant la statue du maréchal Foch avant d’entrer dans la voiture pour le début des négociations de l'armistice, signé le lendemain en son absence.
Le , Ribbentrop, Keitel (de profil), Göring, Hess, Hitler, Raeder (caché par Hitler) et Brauchitsch, devant le wagon de l'Armistice.
Keitel (à gauche) devant le wagon de l'Armistice.
Signature de l'armistice. À gauche le général Keitel, à droite, la délégation française avec le général Huntziger entouré du général d'aviation Bergeret et du vice-amiral Le Luc (de profil, à droite).
Le général Huntziger signe l'armistice pour la France.
Le correspondant de guerre de CBS, William L. Shirer (à gauche sur le banc), frappant le texte d'un reportage sur la négociation ou la signature de l’armistice. Le bâtiment à l'arrière-plan est le musée dans lequel se trouvait le wagon de 1918, avant que sa sortie en plein air n’en soit demandée par Hitler pour abriter les négociations et la signature du nouvel armistice.

L'engagement interallié du qui avait été pris de ne pas conclure de paix séparée avec l'ennemi[1] n'empêche pas la signature d'un armistice qui suspend les combats et l'avancée de l'armée allemande, établit les conditions de l'occupation partielle de la France par l'Allemagne, le sort des personnes capturées, déplacées ou occupées, la neutralisation des forces françaises, et le paiement de compensations économiques à l'Allemagne. Du point de vue territorial, il résulte de la convention (en particulier en ses articles 2 et 3)[2] que la France métropolitaine est divisée en deux parties par une ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande et la zone dite « libre »[3]. Un nouveau régime sera instauré en juillet 1940 en France : le Régime de Vichy. En France d'outre-mer, si une majorité des territoires l'acceptent, l'armistice ne sera en revanche jamais reconnu par Félix Éboué qui choisit de continuer le combat et place directement le Territoire du Tchad sous le contrôle de la France libre donnant à celle-ci les attributs légaux d'un État souverain.

La souveraineté française est reconnue sur l'ensemble du territoire, y compris dans l'Empire colonial[3],[2],[3]. Dans la zone occupée, on distingue deux types de territoire dans la zone interdite : la zone du Nord-Est, comprenant notamment le Nord (deux départements, le Nord et le Pas-de-Calais) rattaché au gouvernorat militaire allemand en Belgique, la « zone réservée » de l'est, ou encore les territoires annexés de l'Alsace et de la Moselle, ainsi que la zone côtière le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique[3]. Dans le Sud de la France, l'Italie reçoit également une petite zone d'occupation.

L'entrée en application de cet armistice ne doit se faire qu'après la signature de celui entre l'Italie et la France, signé le à 18 h 35. Le cessez-le-feu entre en vigueur six heures après, soit à 0 h 35 le [4].

Annonce de l'armistice

Après l'enfoncement de plusieurs lignes de défense françaises vers le , la défaite française dans la bataille de France apparaît inéluctable. Dans ces conditions, le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, s'exprime dans un discours radiophonique à 12 h 30 le depuis Bordeaux[5] où il annonce qu'il faut cesser le combat : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat » ; il indique également qu'il recherche avec l'adversaire « les moyens de mettre un terme aux hostilités ». Immédiatement, cet appel est largement relayé par les Allemands pour que les troupes françaises déposent les armes sans combattre.

Néanmoins, dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères Paul Baudouin atténue les mots du maréchal et indique :

« […] Voilà pourquoi le gouvernement présidé par le maréchal Pétain a dû demander à l'ennemi quelles seraient ses conditions de paix. Mais il n'a pas pour autant abandonné la lutte, ni déposé les armes. Comme l'a dit ce matin le maréchal Pétain, le pays est prêt à rechercher dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. II n'est pas prêt, et ne sera jamais prêt à accepter des conditions déshonorantes, à abandonner la liberté spirituelle de notre peuple, à trahir l'âme de la France[5]. […] »

Dès le lendemain depuis Londres, le sous-secrétaire d'État à la Défense et à la Guerre, le général de Gaulle lance son appel du 18 Juin sur les ondes de le BBC, reprochant à Pétain le principe même de l'armistice[alpha 1] et invitant les Français à résister à l'ennemi, mais il n'est que peu entendu dans la Métropole :

« […] Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des États-Unis. […] »

Néanmoins, les négociations s'engagent et une rencontre formelle est organisée à partir du 21 juin dans la forêt de Compiègne, à l'endroit imposé par Hitler.

Les délégations

Adolf Hitler exige que l'armistice soit signé au même endroit que l'armistice de 1918, dans la clairière de Rethondes, près de Compiègne dans le département de l'Oise. Il fait sortir le wagon de l'Armistice, qui avait servi à signer celui de 1918, du bâtiment qui l'abrite, et le fait placer à une centaine de mètres de là, à l'emplacement exact où il se trouvait le , afin d'y organiser la cérémonie de revanche sur la Première Guerre mondiale[6] (le wagon va ensuite être convoyé à Berlin). Le , lors de la journée inaugurale des négociations, les Allemands sont représentés par Adolf Hitler en personne et le général Wilhelm Keitel, chargé des négociations[3] en tant que chef du Haut Commandement de l'armée allemande[alpha 2],[6].

Plusieurs hauts dignitaires de l'Armée allemande et du régime nazi assistent à la cérémonie : Rudolf Hess, Hermann Göring, Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich, l'amiral Raeder, commandant en chef de la Kriegsmarine et le général von Brauchitsch, commandant en chef de la Heer, l'Armée de terre allemande[7],[6].

La délégation française est présidée par le général Huntziger et comprend le général d'aviation Bergeret, le vice-amiral Le Luc et l'ambassadeur Léon Noël[6].

Après la cérémonie militaire, les délégations prennent place dans la voiture et Hitler donne la parole à Keitel qui prononce un discours[6]. Puis le texte des conditions d'armistice est remis aux Français et les Allemands, à l'exception de Keitel et de l'interprète Schmidt, quittent les lieux[6]. Le général Jodl rejoint alors les délégués avec quelques officiers[6].

La discussion des clauses

Avant son départ pour Rethondes, le général Huntziger, chef de la délégation française, est reçu par Pétain en présence de membres du gouvernement : le nouveau ministre de la Défense, le général Weygand et le ministre des Affaires étrangères, Paul Baudouin[8] ; au cours de cet entretien, le chef du Gouvernement fait part de ses « instructions formelles » qui sont de « […] rompre immédiatement la négociation si l'Allemagne exige premièrement la remise totale ou partielle de la flotte, deuxièmement l'occupation de la métropole, ou troisièmement l'occupation d'une partie quelconque de l'empire colonial[8]. »
Parallèlement, les services du ministère des Affaires étrangères rédigent une note : « Liste succincte des concessions qui ne pourraient être faites sans porter atteinte à l'honneur[8] » ; aux trois points indiqués par Pétain, s'ajoutent la livraison de l'aviation et la sauvegarde des institutions de la France et sur l'intégrité du territoire il est précisé que cela concerne particulièrement l'Alsace-Lorraine et la Corse[8].

Ayant pris connaissance des conditions d'armistice édictées par les Allemands, Huntziger en rend compte à Weygand, le à 20 h, au cours d'un long entretien téléphonique  conversation écoutée par les Allemands  où il dicte le texte intégral de la convention, aussitôt transmise au Conseil de ministres réuni à Bordeaux[9].

La délégation française considère que les conditions qui sont imposées à la France par l'Allemagne, bien que dures, sont toutefois acceptables car elle garde sa flotte[9] et ses colonies  conformément aux souhaits de Pétain  et n'est pas entièrement occupée[10]. En fait, au moment de la signature de l'armistice, les Allemands n'exigent aucune des trois conditions qui, selon les instructions de Pétain, auraient été susceptibles de provoquer la rupture des négociations[11] : « En effet, le territoire ne serait pas occupé dans sa totalité puisqu'une ligne de démarcation définirait la délimitation de la zone sous contrôle allemand […]. Mais au cours des négociations, cette ligne ne fut pas présentée comme intangible […][11]. ». La flotte serait simplement désarmée et la question de l'Empire ne fut pas l'objet de ces négociations[11].

Lors des pourparlers qui se déroulent toute la journée du 22, entrecoupés de nouvelles communications téléphoniques entre Huntziger et Weygand, la délégation française obtient néanmoins[12] deux modifications : l'article 5 sur la livraison des avions militaires et l'article 17 sur les transferts de valeurs et de stocks, sont amendés[12]. Les Allemands refusent toute autre concession, en dépit des protestations françaises, en particulier sur l'article 19 concernant le droit d'asile et sur l'Italie (la France n'ayant pas été vaincue dans les Alpes)[13]. À la suite de l'ultimatum du général Keitel, chef de la délégation allemande, Huntziger reçoit l'ordre depuis Bordeaux de signer l'armistice[13].

Après ces deux jours de discussion, l'armistice est donc signé le à 18 h 36[2] par les généraux Keitel et Huntziger[7],[9].

Les motivations de Hitler

Les conditions de l'armistice sont motivées par les préoccupations d'Adolf Hitler à cette époque : il faut bien sûr empêcher de façon durable que la France ne redevienne une grande puissance militaire, mais à court terme, il faut veiller à ce que sa flotte et l'aviation ne rejoignent pas le Royaume-Uni[3], qui reste le dernier pays à vaincre ou à séduire, car un accord de paix avec le Royaume-Uni reste souhaité en cette fin du mois de juin. Enfin, il ne faut froisser ni l'allié italien[3], ni le potentiel allié espagnol. Hitler a rencontré Mussolini le à Munich[14] pour le convaincre de s'en tenir à ses vues[14] : le Duce voulait s'emparer de la flotte et de l'aviation françaises, occuper la France jusqu'au Rhône, annexer Nice, la Savoie, la Corse, la Tunisie, la Côte française des Somalis, les villes d'Alger, d'Oran et de Casablanca, ce qui n'entrait pas dans les plans de Hitler qui considérait ces prétentions démesurées et de nature à compromettre la signature de l'armistice[14],[3]. Ce sont toutes ces considérations complexes qui vont déterminer le contenu de la convention d’armistice.

Les conditions

La France coupée en différentes zones : zone libre, zone occupée, départements de l'Est annexés au Reich et départements du Nord rattachés au commandement militaire de Bruxelles.

La convention est un texte bref de vingt-quatre articles, qui contient notamment les clauses suivantes[2] :

  • les prisonniers de guerre (plus de 1,5 million d'hommes) restent en captivité jusqu'à la signature d'un accord de paix ;
  • la moitié nord, ainsi que la côte atlantique, passent sous occupation allemande : c'est la zone occupée, qui couvre à peu près les trois cinquièmes du territoire. Le reste constitue la « zone libre », c'est-à-dire non occupée, regroupée essentiellement au sud de la Loire. Les deux zones sont séparées par la ligne de démarcation ;
  • la France doit pourvoir à l'entretien de l'armée d'occupation. Il s'avéra que le montant de ces indemnités allait être fixé de façon quasi-discrétionnaire par les Allemands, et leur montant s'élèvera, en moyenne, à 400 millions de francs par jour ;
  • dans la zone libre, l'Armée française est limitée à 100 000 hommes et les troupes sont désarmées ;
  • la souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire, y compris la zone occupée, l'Alsace et le département de la Moselle, mais dans la zone occupée, il est stipulé que l'Allemagne exerce « les droits de la puissance occupante[2] », ce qui implique que l'administration collabore avec elle d'une « manière correcte[2] » ;
  • l'Empire colonial français reste également sous l'autorité du Gouvernement français ;
  • les bâtiments de guerre rejoignent leur port d'attache du temps de paix, comme Cherbourg, Brest et Lorient qui se trouvaient en zone occupée (« La désignation de ces ports sera faite d'après les ports d'attache des navires en temps de paix ») ;
  • la France doit livrer les réfugiés politiques allemands ou autrichiens présents sur son sol.

La dernière condition (L’article 19 : « Le gouvernement français est tenu de livrer sur demande tous les ressortissants allemands désignés par le gouvernement du Reich qui se trouveront en France ou dans les possessions françaises. »[15]) est généralement considérée comme « contraire à l'honneur[3] », en tout premier lieu par la délégation française à Rethondes[3].

La question de la flotte française

Désormais aux couleurs du IIIe Reich, le « monument aux Alsaciens-Lorrains » à la gloire des libérateurs de 1918, détruit comme l'ensemble du site (sauf la statue de Foch) peu après la signature de l’armistice.

Le choix de Hitler de laisser à la France vaincue sa souveraineté et son empire[14],[3] peut paraître aujourd'hui surprenant. À l'époque, dans une lettre au Duce et lors de la réunion du à Munich, Hitler a justifié ce choix (ainsi que celui de maintenir une zone non occupée) par le souci de ne pas pousser la France et sa puissante flotte à continuer la guerre à partir de ses colonies[14],[3],[16]. La Marine allemande n'était pas en mesure de conquérir le vaste empire colonial outre-Méditerranée, et l'envoi de troupes dans des contrées éloignées n'entrait pas dans la stratégie de Hitler[14]. Dans les faits, à l'exception de l'Afrique-Équatoriale française et de la Nouvelle-Calédonie, les colonies françaises ne se rallient ni à de Gaulle ni aux Alliés dans les mois qui suivent l'armistice, malgré la bataille de Dakar.

De son côté, Churchill, face au risque insupportable de voir la flotte française rejoindre ses ports d'attache maintenant occupés par l'ennemi conformément aux conventions d'armistice, envoie le une force navale britannique, commandée par l'amiral Somerville, sommer l'escadre française de Mers el-Kébir de se joindre à elle, de se saborder, ou de rejoindre les Antilles françaises. L'amiral français Gensoul, en l'absence de tout moyen d’établir le contact avec le gouvernement français, est contraint pour l'honneur de sa patrie de rejeter l'ultimatum. Il s'ensuit un combat naval, au cours duquel le courage de la flotte française qui se bat dans une position bien délicate permet à quelques navires de s’échapper malgré de grosses pertes : le cuirassé Bretagne est coulé ; un second, la Provence, ainsi que le croiseur de bataille Dunkerque et le contre-torpilleur Mogador, sont mis hors de combat ; le tout cause la mort de 1 297 marins français.

L'amiral Darlan avait, par avance, refusé de diriger vers les ports occupés les unités qui y avaient leur base. Il ordonna à la totalité de la flotte de se replier en Afrique du Nord. L'attaque de Mers el-Kébir l'incita à la baser à Toulon dès la fin de l'année 1940.

Les enregistrements sonores des discussions

Dans l'incertitude de leur issue, les conversations et discussions entre les membres des deux délégations, et celles entre les membres de la délégation française et le gouvernement Philippe Pétain, furent enregistrées par les Allemands à l'insu des Français. À l'occasion de la découverte par le collectionneur Bruno Ledoux de la copie qui fut, à la suite de la signature de l'Armistice et du début de la Collaboration, remise au maréchal Pétain, connue des historiens sous le nom de « malle Pétain » mais perdue jusqu'en 2015, France Télévision en diffuse de larges parties en [17].De courts extraits provenant de la copie des enregistrements originaux allemands sur bandes magnétiques, détenue aux Archives fédérales, en avaient auparavant été diffusés par Philippe Alfonsi sur Europe 1 dans les années 70 puis sur France Inter en 1990[18]. Le document sonore retrouvé par Bruno Ledoux, comprenant, sous la forme de 45 disques 78 tours en aluminium une face, de plus de 3 heures, à en tête Présidence du Conseil, Administration de la Radiodiffusion nationale, Centre des enregistrements, et comportant les inscriptions manuscrites allemandes 22 juin 1940, Tag.2, Verhandlüng, Compiègne, contenant l'intégralité des discussions qui se sont tenues dans le wagon le , sera offert par Bruno Ledoux à la France pour être conservé aux Archives Nationales[19].

L'armistice du 24 juin avec l'Italie

Le règlement du conflit avec l'Italie fasciste fait l'objet d'un autre armistice signé le .

L'Italie, bien que revendiquant, entre autres, l'ancien comté de Nice et la Savoie, dont elle n'est pas parvenue à s'emparer, doit se contenter de la zone d'occupation de Menton (Alpes-Maritimes). Les autres territoires revendiqués, depuis la frontière franco-italienne jusqu'au Rhône ainsi que la Corse, ne seront occupés par l'Armée italienne qu'ultérieurement, le , lors de l'invasion de la zone antérieurement non occupée.

Notes et références

Notes

  1. Le début du texte initial du général de Gaulle, modifié pour la radiodiffusion, est ensuite rétabli à l'écrit : « […] Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. […] »
  2. Keitel occupe le poste de Chef des Oberkommandos der Wehrmacht (OKW) depuis 1938. Au cours du mois qui suit la campagne de France, le , il est nommé Generalfeldmarschall, comme onze autres généraux, dont Brauchitsch, également présent à Rethondes.

Références

  1. Ministère des Affaires étrangères – Commission de publication des documents diplomatiques français, Documents diplomatiques français – 1940 – Les armistices de juin 1940, vol. 3 de Documents diplomatiques français – 1939-1944, Bruxelles, P.I.E.-Peter Lang, , 199 p. (ISBN 978-90-5201-181-3, présentation en ligne).
  2. Convention d'armistice.
  3. Miquel 1986, p. 153-154.
  4. Mary et al., p. 221.
  5. Appel de Pétain du 17 juin.
  6. Jäckel 1968, p. 60-63.
  7. Musée de la clairière de l'Armistice.
  8. Ferro 1987, p. 97-98.
  9. Jäckel 1968, p. 63-65.
  10. Ferro 2013, p. 99.
  11. Ferro 1987, p. 99.
  12. Jäckel 1968, p. 64.
  13. Jäckel 1968, p. 64-65.
  14. Jäckel 1968, p. 55-58.
  15. Gilbert Badia, « 1940-1944, quand Vichy livrait à Hitler les étrangers réfugiés en France », Hommes & Migrations, (lire en ligne).
  16. (de) Christoph Raichle, Hitler als Symbolpolitiker, Stuttgart, Kohlhammer Verlag, , 473 p. (ISBN 978-3-17-025193-9, présentation en ligne), p. 361.
  17. « France 5 diffuse des enregistrements secrets de l’armistice de 1940 », sur timesofisrael, (consulté le )
  18. Cédric Mathiot, « Non, l'enregistrement des négociations de l'armistice de 1940 diffusé ce soir sur France 5 n'est pas inédit », sur Libération, (consulté le )
  19. Marion Bothorel, « VIDEO. Après 70 ans de silence, des enregistrements secrets font revivre la signature de l'armistice de 1940 », sur francetvinfo.fr, (consulté le )

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages historiques

  • Marc Ferro, Pétain, Paris, librairie Arthème Fayard, (réimpr. 2008), 789 p. (ISBN 978-2-213-01833-1).
  • Marc Ferro (avec la participation de Serge de Sampigny), Pétain en vérité, Paris, éditions Tallandier, , 302 p. (ISBN 979-10-210-0130-5, notice BnF no FRBNF43680883).
  • Eberhard Jäckel (trad. de l'allemand par Denise Meunier, préf. Alfred Grosser), La France dans l'Europe de Hitler [« Frankreich in Hitlers Europa – Die deutsche Frankreichpolitik im Zweiten Weltkrieg »], Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », (1re éd. Deutsche Verlag-Anstalg GmbH, Stuttgart, 1966), 554 p. (ASIN B0045C48VG).
  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel et Jacques Sicard, Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. III : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L’Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 246 p. (ISBN 978-2-913903-88-3, notice BnF no FRBNF39020876)
  • Pierre Miquel, La Seconde Guerre mondiale, Paris, Fayard, (réimpr. Paris, Club France Loisirs, 1987), 651 p. (ISBN 978-2-213-01822-5, 978-2213018225 et 2-7242-3370-0).

Article

  • Françoise Berger, « L'armistice de 1940 : négociations et conséquences », Revue de la société des amis du musée de l'Armée, no 140, , p. 57-65 (lire en ligne [PDF]).

Document en ligne

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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