Annesse-et-Beaulieu

Annesse-et-Beaulieu est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Beaulieu.

Annesse-et-Beaulieu

Le canal d'Annesse.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Philippe Perperot
2020-2026
Code postal 24430
Code commune 24010
Démographie
Gentilé Annessois
Population
municipale
1 425 hab. (2018 )
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 30″ nord, 0° 35′ 31″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 169 m
Superficie 12,12 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Razac-sur-l'Isle (banlieue)
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Annesse-et-Beaulieu
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Annesse-et-Beaulieu
Géolocalisation sur la carte : France
Annesse-et-Beaulieu
Géolocalisation sur la carte : France
Annesse-et-Beaulieu
Liens
Site web www.annesse-et-beaulieu.fr

    Géographie

    L'Isle entre Annesse-et-Beaulieu (à gauche) et Razac-sur-l'Isle.

    Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune d'Annesse-et-Beaulieu se situe treize kilomètres à l'ouest de Périgueux, la préfecture de la Dordogne. Elle est délimitée à l’est, au sud et au sud-ouest par l'Isle, qui sert de limite avec les communes de Marsac-sur-l'Isle, Razac-sur-l'Isle, Montrem (Montanceix) et Saint-Astier ; au nord-ouest elle touche Léguillac-de-l'Auche et Mensignac ; enfin au nord, on trouve La Chapelle-Gonaguet et Chancelade au nord-est.

    Deux grandes voies de communication la traversent : la route départementale 710, ancienne route nationale 710 dite « route de Ribérac », et la RD 3 qui relie Périgueux à Coutras.

    Son bourg principal, Gravelle, est sis au centre de la commune. Dans leur « Histoire de la commune d'Annesse-et-Beaulieu », Raymonde Larue et François Labrue écrivent à ce propos : « C'est notre particularité : généralement au cœur de la commune, on trouve l'église, le presbytère, la mairie, les écoles... Chez nous, c'est aux extrémités de la commune que se trouvent les églises et leur cimetière, entre les deux sont la mairie, les écoles et les commerces ».

    La commune compte également un canal, le canal d’Annesse, réalisé en 1830. Long de 1,5 km[2], celui-ci a nécessité des travaux considérables pour l’époque, avec quelque 42 000 m3 de terre remués. Aujourd'hui, le canal ne connaît plus de navigation fluviale mais la digue qui le longe est devenue un lieu de promenade.

    Au nord, un tronçon commun des sentiers de grande randonnée GR 646 et GR 654 parcourt le territoire communal entre La Chapelle-Gonaguet et Léguillac-de-l'Auche.

    Communes limitrophes

    Carte d'Annesse-et-Beaulieu et des communes avoisinantes.

    Annesse-et-Beaulieu est limitrophe de huit autres communes, dont Saint-Astier au sud-ouest sur environ 250 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 875 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[9] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 37 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Annesse-et-Beaulieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Razac-sur-l'Isle, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 3 831 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), terres arables (15,5 %), zones urbanisées (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), prairies (11,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2000 pour l'Isle  qui délimite la commune au sud  à Annesse-et-Beaulieu, impactant ses rives, jusqu'à une largeur pouvant atteindre un kilomètre dans le méandre des Granges[25],[26]. Ce PPRI a été révisé et intégré en 2014 dans le territoire à risques importants d'inondation (TRI) de la vallée de l'Isle autour de Périgueux[27],[28].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Gravelle où est située la mairie, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[29] :

    • Annesse
    • les Basses Vérinas
    • Beaulieu
    • Charbonnière
    • Chignac
    • les Clausaux
    • les Clèdes
    • les Combes
    • la Croix Charles
    • l'Écluse de Siorac
    • les Fieux
    • la Forêt de la Faye
    • les Fosses
    • la Gare de Beaulieu
    • les Giroux
    • les Granges
    • la Grèzerie
    • le Lac des Fieux
    • Lachenal
    • Lalande
    • Langlade
    • Leypalou
    • les Mailloques
    • les Menades
    • les Plantes
    • Au Point Noir
    • Poperdu
    • Pracoulier
    • le Ruisseau de Gravelle
    • Siorac
    • Taillepetit
    • les Terres Plates
    • Aux Terrières
    • les Traverses.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté dans les écrits, dans une phrase latine Eclessia Sanctae Mariae quoe dicitur Anessa en 1076.

    La légende

    Les récits ancestraux font traditionnellement remonter l'origine d'Annesse au passage de saint Hilaire, évêque de Poitiers, qui se rendit à Périgueux vers 360 pour honorer saint Front, l'évangélisateur du Périgord. La légende veut ainsi que l’âne du saint homme se soit enfui après avoir été pris en chasse par un loup. Dépité, l’homme d'église se mit à prier en ce lieu. Ses prières furent entendues : à cet endroit jaillit une source, et l'âne  qui était une ânesse  revint le lendemain. En souvenir de ces miracles, saint Hilaire proposa d'élever une chapelle à cet endroit, que nous connaissons maintenant sous le nom d’Annesse. Voilà pour l’origine « mythique ». Toujours est-il que l'église d'Annesse est dédiée à saint Blaise.

    L'étymologie

    Selon des spécialistes de la toponymie, une autre version parait plus plausible. Selon eux, la première mention historique de la commune, Anessa, n’a rien à voir avec l'ânesse évoquée dans la légende. Le nom, vraisemblablement d'origine gauloise, est construit à partir de « ana », signifiant marais ou marécage, suivi d'un suffixe gallo-roman de sens collectif : « -icia » ou « -itia »[30], correspondant à des « terres humides »[31]. De son côté, Beaulieu fait référence à sa situation bien exposée[31].

    En occitan, la commune porte le nom d'Anessa e Beuluòc[31].

    Histoire

    La première mention écrite connue du lieu apparait en 1076 sous la forme, Anessa[30].

    La commune d'Annesse-et-Beaulieu est née en 1794 à la Révolution de la réunion des deux communes issues des paroisses d'Anesse (selon la graphie ancienne que l'on retrouve sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789[32]) et de Beaulieu, auxquelles ont également été rattachés les hameaux de la Roche, Siorac et Langlade qui dépendaient de la commune de Razac.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Dès 1790, la commune d'Annesse a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Elle fusionne presque aussitôt avec celle de Beaulieu et prend le nom d'Annesse-et-Beaulieu. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[33].

    Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[34].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Annesse-et-Beaulieu intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern qu'elle quitte au , pour rejoindre la communauté d'agglomération périgourdine[35].

    La communauté d'agglomération périgourdine disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[36],[37].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    An 4   Reymond    
    An 6   Rainaud    
    An 11   De Vaugay    
    1803   Pachot    
    1804   Debord (fils)    
    1808   Dominique Desveaux    
    1813   François Gintrac    
    1816   Devaux    
    1820   Gintrac    
    1830   Antoine Rapnouil    
    1831   Pierre Rapnouil (fils)    
    1834   Brachet    
    1836   Lacoste    
    1839   Sollier    
    1840   Élie Mathieu    
    1843   Augusthin Raynau(d)    
    1852   François Joseph Gallay    
    1854   Linard    
    1865   Sicaire Poumeyrol    
    1870   Sicaire Moillard    
    1872   Baron de Montesquiou    
    1873   Sicaire Moillard    
    1892   Gaston Lafont-Rapnouil    
    1902   Gaston Moillard    
    1923   Jean Raymond    
    1936 1942 Joseph Lacrousille[Note 6]    
    1942 1944 Louis Savart    
    1944 mai 1945 Lucien Béroud    
    mai 1945 mars 1989 François Labrue SE Directeur de société retraité
    mars 1989 mars 1995 René Coudenne   Employé de l'armée de l'air
    mars 1995 mars 2001 Philippe Broquart   Chef d'entreprise
    mars 2001 mars 2014 Jean-Louis Simon PS[38] Directeur d'école retraité
    mars 2014[39] mai 2020 Michel Buisson PS Cadre EDF retraité
    mai 2020 En cours Philippe Perperot Génération.s[40] Fonctionnaire d'État[40]

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Annesse-et-Beaulieu relève[41] :

    Démographie

    Les habitants d'Annesse-et-Beaulieu se nomment les Annessois[42].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

    En 2018, la commune comptait 1 425 habitants[Note 7], en diminution de 4,55 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    716344364697666712634647711
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    746710687642641679675662661
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    593577532523537501494526547
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5315536318261 0991 2461 4181 4421 488
    2017 2018 - - - - - - -
    1 4361 425-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[46], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 644 personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (63) a légèrement augmenté par rapport à 2010 (62) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 103 établissements[47], dont 51 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-deux dans la construction, dix-neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, huit dans l'industrie, et trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[48].

    Entreprises

    Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, trois sociétés situées à Annesse-et-Beaulieu se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :

    • dans les services[49] :
      • Périgord rééducation - Centre la Lande (activités hospitalières) : 8e, avec 9 345 k€ ;
      • Le verger des Balans (hébergement médicalisé pour personnes âgées) : 27e, avec 4 856 k€;
    • dans le BTP, la Société d'électro-mécanique et d'électro-technique SEMET (travaux d'installation électrique) : 48e, avec 2 473 k€[50].

    Début 2017, le centre de la Lande, ouvert en 1977, emploie 120 personnes en CDI[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Trois châteaux :

    • Château de Lalande, XVIIIe siècle, aujourd'hui hôtel-restaurant[52]. En 1915, il fut réquisitionné pour héberger des prisonniers allemands[53].
    • Château de la Roche, XIXe siècle. Admirablement situé, le château domine l'Isle et contemple au loin Chancelade, Marsac et Périgueux. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le château a accueilli un hospice de vieillards juifs réfugiés[54]. De 1943 à 1975, il servit de centre de fabrication de vaccins pour l'Institut Pasteur, d'abord contre le typhus, puis contre la grippe à partir de 1950[55].
    • Château de Siorac, XVIe siècle. Juché sur un tertre, le château domine la plaine de Siorac qui s'étend jusqu'à la rivière. Sa partie la plus ancienne a été édifiée en 1550 sur une ancienne cave. Le château a été restauré et surélevé en 1857. Il possédait alors, de l'autre côté de la route, une chapelle familiale, dédiée à Sainte-Anne, dont seule témoigne une croix (près de la fontaine). Le château est désormais reconverti en chambres d'hôtes[56].
    • Église Saint-Blaise d’Annesse : église romane du XIIe siècle, typique de la région, construite en pierre avec portail Renaissance du XVIe siècle. Des blasons extérieurs sont encore visibles sur ses murs. L'édifice est construit près de la source de Beaulieu, non loin de la rivière et du canal. À l'intérieur, l'autel, datant du XVIIe siècle, comprend deux panneaux représentant la Nativité et la Résurrection. Tous deux sont inscrits à l'Inventaire des monuments historiques.
    • Prieuré / ancien presbytère : accolé à l'église, on peut voir, en arrivant du canal et de la digue, un prieuré. Ce dernier daterait du IXe siècle. Les documents d’archives attestent qu'il a abrité deux prieurs au XIIIe siècle. Par la suite, nous disent Mme Larue et M. Labrue (opus cité), « le prieuré servit de presbytère jusqu'à la Révolution avant d'être vendu comme biens nationaux, le , pour la somme de 550 livres ».
    • Chapelle Saint-Mandé de Beaulieu : ancienne église romane datant du XIIe siècle dédiée à l’origine à Sainte Élisabeth puis, à partir de 1791, à Saint Louis. L’édifice a pour particularité de comporter un clocher-mur : la façade ouest est ainsi surmontée d’un clocher[57].
    L'Isle au barrage du moulin de Taillepetit.

    Enfin, le patrimoine bâti de la commune est riche de :

    • Deux maisons fortes (Belle-Isle, Beaulieu),
    • Trois moulins (moulins de La Roche, Siorac, Taillepetit)
    • Fontaines et lavoirs.

    Patrimoine naturel

    Plusieurs zones de protection sont délimitées sur le territoire communal.

    Natura 2000

    La zone située entre le canal d'Annesse et l'Isle, ainsi que d'une manière générale, toute la vallée de l'Isle en aval de Gravelle, sont parties intégrantes d'un site Natura 2000 : la vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne. Ce site, composé d'un ensemble de prairies et de cultures, est très important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[58].

    ZNIEFF

    Près de la moitié du territoire communal correspond à deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 :

    • la zone de bocage et de prairies humides ou inondables de la vallée de l'Isle, correspondant à la zone Natura 2000 précédemment décrite[59],[60].

    Site inscrit

    Aux deux extrémités de la commune, les bourgs d'Annesse et de Beaulieu sont, sur 34 hectares, deux sites inscrits[63],[64].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Raymonde Larue et François Labrue, Annesse et Beaulieu, Deux paroisses, une commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. démissionnaire.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
    2. Fiche du cours d'eau P6461032 sur le site du Sandre, consulté le 17 avril 2012.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Martin Rib. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Annesse-et-Beaulieu et Saint-Martin-de-Ribérac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Martin Rib. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Annesse-et-Beaulieu et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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