Sarlat-la-Canéda

Sarlat-la-Canéda, communément appelée Sarlat, est une commune du Sud-Ouest de la France. Sous-préfecture et bureau centralisateur de canton du département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine, elle compte 9 127 habitants en 2018 et est au centre d'une aire urbaine de 19 220 habitants. Ses habitants sont appelés les Sarladais(es).

« Sarlat » redirige ici. Pour les autres significations, voir Sarlat (homonymie).

Sarlat-la-Canéda

La vieille ville de Sarlat : la place de la Liberté et le clocher de la cathédrale Saint-Sacerdos.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
(sous-préfecture)
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Sarlat-Périgord noir
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Jacques de Peretti
2020 – 2026
Code postal 24200
Code commune 24520
Démographie
Gentilé Sarladais, Sarladaises
Population
municipale
8 793 hab. (2018 )
Densité 187 hab./km2
Population
agglomération
8 869 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 34″ nord, 1° 12′ 55″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 319 m
Superficie 47,13 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sarlat-la-Canéda
(ville isolée)
Aire d'attraction Sarlat-la-Canéda
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Sarlat-la-Canéda
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Sarlat-la-Canéda
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Sarlat-la-Canéda
Géolocalisation sur la carte : France
Sarlat-la-Canéda
Géolocalisation sur la carte : France
Sarlat-la-Canéda
Liens
Site web www.sarlat.fr

    Capitale du Périgord noir, aux confins des causses du Quercy, cette cité historique est un site touristique majeur, renommé pour sa parure monumentale datant essentiellement de la période médiévale et du début de la Renaissance (du XIIIe au XVIe siècle). Son centre-ville, d'une grande homogénéité, est ainsi composé d'un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d'hôtels particuliers aux toits de lauze, dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l'hôtel du Barry, l'hôtel de Savignac ou encore le présidial. Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix. Dans son prolongement, s'ouvrent en perspective la cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques, qui rappellent que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles.

    Possédant un ensemble urbain médiéval parmi les plus denses du monde, Sarlat a été la première ville à bénéficier de la loi Malraux, avec la création de son secteur sauvegardé en 1964. Cette petite cité périgordine, visitée par plusieurs centaines de milliers de touristes chaque année, sert également ponctuellement de cadre à des films historiques.

    Géographie

    Sarlat-la-Canéda est la capitale du Périgord noir.

    Communes limitrophes

    Carte de Sarlat-la-Canéda et des communes avoisinantes.

    Sarlat-la-Canéda est limitrophe de dix autres communes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 951 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records SARLAT (24) - alt : 203m, lat : 44°53'54"N, lon : 01°13'30"E
    Statistiques établies sur la période 1995-2010 - Records établis sur la période du 01-12-1995 au 05-01-2014
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,2 2 4,4 6,8 10,3 13,6 14,6 14,4 11,4 9,1 4,4 2 8
    Température moyenne (°C) 5,8 6,5 9,8 12,4 16,2 19,7 20,9 20,9 17,6 14,1 8,4 5,7 13,2
    Température maximale moyenne (°C) 9,5 11 15,3 18 22 25,8 27,2 27,3 23,7 19,1 12,3 9,5 18,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,7
    13.01.03
    −13,7
    09.02.12
    −11,1
    01.03.05
    −2,9
    07.04.08
    0,6
    06.05.02
    5,3
    13.06.1998
    7,4
    17.07.00
    7,8
    30.08.09
    2,2
    25.09.02
    −4,1
    25.10.03
    −8,2
    22.11.1998
    −11,4
    16.12.01
    −13,7
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    05.01.1999
    23,8
    15.02.1998
    26,2
    20.03.05
    31
    30.04.05
    33,1
    29.05.01
    39,5
    22.06.03
    38,6
    13.07.03
    41,4
    05.08.03
    36,5
    03.09.05
    31,1
    01.10.11
    23,7
    02.11.11
    18,9
    07.12.00
    41,4
    2003
    Précipitations (mm) 71,9 58,8 69 87,8 79,7 57,2 63,2 63 65,8 71,7 91,6 74,8 854,5
    Source : « Fiche 24520005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Sarlat-la-Canéda est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarlat-la-Canéda, une unité urbaine monocommunale[10] de 8 869 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,8 %), forêts (40 %), zones urbanisées (11,6 %), prairies (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), terres arables (0,1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Transports

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Sarlat e la Canedat[16]. L'étymologie du nom « Sarlat » pourrait provenir du préceltique serrulate (le mont allongé) ou du bas-latin serralatum (le mont large) ; quant à celle du suffixe « la-Canéda », elle est très incertaine et pourrait se rapprocher de la ville crétoise de La Canée en lien avec la présence d’un établissement religieux, la ville étant le siège d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[17].

    Histoire

    Origine de Sarlat, une abbaye

    L'origine de l'abbaye se perd dans les légendes. Jean Maubourguet a admis qu'elle a été créée dans la première moitié du IXe siècle par Pépin[18], roi d'Aquitaine de 817 à 832 puis de 834 à 838. Elle est contemporaine de l'abbaye de Paunat et de l'abbaye de Terrasson.

    L'abbaye fait partie des six grandes abbayes du Périgord (avec Paunat, Belvès, Saint-Front de Périgueux, Brantôme et Terrasson). Elle est la seule à avoir été épargnée par les Vikings car située à l'écart de la Dordogne et de ses affluents.

    D'après une charte de l'abbaye de Sarlat dont l'original a été perdu, en 886, Charles le Gros, empereur des Romains, roi de France, fait réparer l'église abbatiale édifiée en l'honneur du Sauveur du Monde, située dans le vicus de Sarlat, et la prend sous sa protection[19].

    Le chartrier de l'abbaye contient aussi une charte de Bernard, comte de Périgord, donnant l'abbaye Saint-Sauveur de Sarlat à Odon, abbé de Cluny, et à Adacius, son co-abbé, pour qu'ils y rétablissent la discipline monastique[20]. La charte cite Ludovico imperante qui ne peut être que Louis IV d'Outremer, rappelé d'Angleterre pour régner en Francie occidentale en juillet 936. Odon de Cluny est mort en 942. On peut en déduire que cette charte a été rédigée entre 937 et 942. Adacius a été abbé du monastère de Sarlat[21], de celui de Tulle et de Saint-Sour de Genouilliac, et vivait encore en 947. Cette charte a été considérée comme un faux car l'abbaye n'a jamais dépendu de l'abbaye de Cluny. Les deux premiers actes connus datent de 954 et 1094.

    Le pape Léon VII aurait donné un bref de privilège prononçant anathème contre toute personne qui oserait s'arroger la possession de l'abbaye sans avoir été légitimement élue par les moines.

    La date du transfert des reliques de saint Sacerdos à Sarlat est inconnue, comme l'écrit Jean Tarde dans sa Chronique, en 1624. Pour certains, le transfert des reliques à Sarlat aurait été provoqué par les attaques des Vikings à partir de 848[22]. Pour d'autres, les reliques de saint Sacerdos situées à Calabrum ont été translatées au monastère de Sarlat peu avant qu'Hubert, avec l'aide du comte de Périgord Guillaume II Talleyrand ou Taillefer, fils de Bernard de Périgord[23], s'empare du monastère, vers 962. C'est au moment de cette translation que l'église de Sarlat s'est appelée église de Saint-Sauveur et de Saint-Sacerdos. Cette translation a dû se produire entre 945 et 962. La translation du corps de saint Pardoux dans l'église de Sarlat s'est effectuée après celle de saint Sacerdos. Le culte de saint Pardoux étant devenu à la mode, les moines ont décidé de placer ses reliques dans l'église Saint-Jean située hors les murs du monastère. Cette translation montre qu'il existait alors près du monastère une agglomération suffisamment nombreuse pour justifier la construction d'une église. Dans les premières années du XIe siècle, les reliques de saint Pardoux sont enlevées de l'église par un moine de Sarlat pour être données à un seigneur du Limousin, Gui de Lastours, et déposées dans l'église d'Arnac[24].

    D'après Jean Maubourguet, le culte de saint Sacerdos a pris la place de celui du Salvator en 1122. Il suppose que la charte liant l'abbaye à Odon de Cluny et le culte de saint Sacerdos avait pour but d'éviter l'annexion de l'abbaye par Saint-Martial de Limoges et de lui conserver son indépendance.

    Saint Bernard est passé à Sarlat en 1147 ; il y aurait accompli le miracle des pains.

    L'abbaye a su demeurer indépendante et s'est placée en 1153 sous la protection directe du Saint-Siège à Rome. Les possessions de l'abbaye sont confirmées en 1153 et 1170 par les papes Eugène III et Alexandre III. Elle est reconstruite à l'époque romane entre 1125 et 1160. De l'abbaye romane, il subsiste le clocher-porche, la chapelle Saint-Benoît et la façade de la salle capitulaire dans la cour du cloître, et la lanterne des morts.

    L'abbaye de Sarlat a atteint son apogée à la fin du XIIe siècle.

    Cité de Sarlat

    La maison natale d'Étienne de La Boétie.

    Sarlat est une cité médiévale qui s'est développée autour de l'abbaye bénédictine d'origine carolingienne. Seigneurie monastique, elle atteint son apogée au XIIe siècle.

    Dès 1204, les bourgeois de Sarlat s'opposent aux moines de l'abbaye. En 1223, l'administration civile de Sarlat par un consulat est créée. Au cours du XIIIe siècle, la ville s'agrandit et atteint environ 5 000 habitants. En 1263, les bourgeois de Sarlat s'allient avec les consuls de Figeac, Périgueux et de Brive pour obtenir des privilèges royaux.

    Une épidémie de peste noire, en 1279-1280, fait en six mois 2 500 morts. Ils sont d'abord enterrés loin de la ville, à Roc-Laumier, puis plus près, au champ de Saint-Nicolas. Il existait dans la ville le cimetière Sainte-Marie qui s'étendait depuis l'église Sainte-Marie jusqu'à l'enceinte de la Bouquerie. Il semble désaffecté au moment de la construction de la nouvelle église Sainte-Marie, en 1365. Il est remplacé au XVe siècle par le cimetière se trouvant dans l'enclos des moines, derrière la cathédrale. Ce cimetière est abandonné en 1819 car il se trouve au-dessus de la nappe qui alimentait la fontaine des Chanoines[25].

    En 1298 est conclu entre les bourgeois de Sarlat et l'abbé le Livre de la paix par lequel l'abbé, seigneur de la ville, reconnaît aux bourgeois le droit de consulat, le droit de sceau et une maison commune pour se réunir. Les consuls peuvent alors administrer la ville et assurer sa défense. Le Livre de la paix est ratifié par Philippe IV en 1299. Il y a quatre consuls, représentant chacun un quartier de la ville, Lendrevie, la Bouquerie, la Mallougane et la Rigoudie. Ils sont assistés par vingt-quatre conseillers ou jurats. La ville s'enferme dans des remparts à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle.

    En 1318, l'abbaye est le siège du nouvel évêché créé par le pape Jean XXII. L'église abbatiale devient la cathédrale du diocèse de Sarlat. Les évêques, remplaçant les abbés, commencent sa transformation architecturale, qui sera achevée seulement à la fin du XVIIe siècle.

    À partir du XIVe siècle, évêques et consuls se partagent le pouvoir jusqu'à la Révolution. Devenue cité épiscopale, Sarlat joue un rôle prééminent lors de la guerre de Cent Ans. Réserve d'hommes d'armes, de munitions et de vivres, la ville fortifiée est également défendue par les châteaux situés aux alentours, tels que Beynac et Castelnaud, et peut porter secours à d'autres villes assiégées par les Anglais : Belvès, Domme, Montignac. Elle devient cependant anglaise par le traité de Brétigny en 1360. Elle se rallie au roi de France dix ans plus tard, lorsque le connétable Bertrand du Guesclin repousse les Anglais. La ville, tout en jouant le même rôle que précédemment, doit se rendre deux fois et souffre des exactions du capitaine de Vivans et du vicomte de Turenne.

    La Fronde

    Les troubles qui agitèrent la France, pendant la minorité de Louis XIV, eurent, en Périgord, des répercussions importantes.

    Si la Fronde parlementaire et la vieille Fronde n'y eurent qu‘un faible écho, il n'en fut pas de même pendant la dernière période, la Fronde des Princes. La province se partagea en deux camps : l’un, le plus nombreux, s’attacha aux drapeaux de Condé, l'autre resta fidèle au Roi. Périgueux et Bergerac suivirent jusqu'à la fin la fortune de Condé ; Sarlat par contre, s’en sépara et soutint la cause de l'autorité légitime.

    Les événements saillants de la Fronde à Sarlat sont le siège de la ville le , sa prise par le comte de Marchin le , l'occupation par les Frondeurs, alors qu'Antoine Gabriel de Costes de la Calprenède (1605-1689) est Premier Consul de la ville[26] sous les ordres de François de Chavagnac, et sa reprise par les bourgeois, assistés d‘un détachement des troupes royales le suivant[27].

    Après la Révolution

    En 1793, la commune de Temniac est rattachée à Sarlat. En 1807, Lacipière, maire de Sarlat de 1800 à 1812, prend un arrêté défendant d'étendre le linge et de fumer la pipe sur les promenades publiques[28].

    Sarlat est décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[29].

    La qualité architecturale de ses monuments et de ses immeubles atteste de son dynamisme et de sa capacité à se maintenir dans les grands courants économiques. La disparition du diocèse (rattaché à celui de Périgueux) à la Révolution lui retire sa prééminence. Devenue chef-lieu de district puis sous-préfecture, elle s'endort, pendant près de cent-cinquante ans, pour se revivifier seulement depuis le milieu des années 1960, avec la création du secteur sauvegardé en 1964.

    Vieille ville de Sarlat

    Il est permis de penser qu'en France de nombreuses villes ont possédé d'aussi curieuses et pittoresques ruelles, d'aussi beaux monuments, mais le modernisme a détruit progressivement ces trésors du passé. Sarlat a été miraculeusement sauvée grâce à la loi promulguée le , dite loi Malraux. Cette loi sur la restauration des secteurs sauvegardés fut appliquée pour la première fois en France à Sarlat en 1964. Le centre de la petite cité médiévale avec ses soixante-cinq monuments et immeubles protégés servit d'opération pilote pour la mise au point des financements et des critères de restauration[30].

    Le , les communes de Sarlat et de La Canéda fusionnent sous le nom de « Sarlat-la-Canéda »[31].

    Depuis quelques années, le Sarladais  comme plus généralement le Périgord  devient une région très prisée des Anglais.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Sarlat est le chef-lieu du canton de Sarlat qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[32].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste attachée au même canton dont elle devient le bureau centralisateur aux élections départementales de mars 2015[33].

    Intercommunalité

    Fin 1999, Sarlat-la-Canéda intègre dès sa création la communauté de communes du Sarladais, dont elle est le siège. En 2011, l'intercommunalité fusionne avec la communauté de communes du Périgord noir qui conserve temporairement ce nom avant de devenir la communauté de communes Sarlat-Périgord noir en mai 2011, dont Sarlat-la-Canéda est le siège.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[34],[35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Sarlat, puis de Sarlat-la-Canéda
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1783   Louis Bertrand de Vernet de Marqueyssac   Écuyer, chevalier, seigneur de Marqueyssac[36]
    1789 (1 an et 6 mois) Joseph-Anne-Luc Falcombelle de Ponte d'Albaret   Évêque de Sarlat
    1790 (3 ans et 4 mois) Borie de Cambord    
    1793 (4 mois) Saint Rome    
    1794 (2 ans) Borie Lavalade    
    1796 (1 an) Loys    
    1797 (3 ans) Gillet    
    1800 (12 ans) Jacques Lacipière    
    1812 (4 ans) Joseph Lascoux    
    1816 (9 ans) Henri Victor de Ravilhon    
    1825 (4 ans et 10 mois) Marmier    
    1830 (6 ans et 2 mois) Vaussanges    
    1837 (7 ans et 11 mois) Gouzot    
    1845 (3 ans) Félix Vialard-Vergne    
    1848 (9 mois) Landry    
    1849 (2 ans et 7 mois) Sepières    
    1852 (1 an et 9 mois) Loosbergh    
    1854 (14 ans et 6 mois) Roux    
    1869 (1 an) Michelot    
    7 septembre 1870[37] (1 an et 8 mois) Pierre Marie Ernest de Selves[38]   Avocat au barreau de Sarlat, maire de Sarlat 1870-1872[39]
    1872 (2 ans et 2 mois) Landry    
    1874 (1 an et 9 mois) Gardette    
    1876 (8 mois) Pierre Marie Ernest de Selves[40]   Avocat au barreau de Sarlat, maire de Sarlat 1876-1877,
    conseiller général de la Dordogne
    1877 (1 an et 9 mois) Firmin Gardette    
    1878 (1 an) Charles Chauchat    
    1878 (2 ans) Landry    
    1879 (1 an et 3 mois) Joseph Lafarge    
    1881 (7 ans et 8 mois) Jean Clerjounie   Avocat et député
    1889 (34 ans et 9 mois) Pierre Sarrazin   Médecin puis député de 1896 à 1919
    1924 (4 ans et 11 mois) Delmas   Docteur
    1929 (11 ans et 9 mois) Arlet    
    1941 (3 ans) Lachaud    
    1944 (7 mois) Delpeyrat    
    1944 (6 mois) Arlet    
    20 mai 1945   Louis Arlet SFIO Conseiller général (1945-1959)
    03 novembre 1947   Jean-Bernard Delpeyrat    
    09 mai 1953   Louis Arlet SFIO  
    20 mars 1959   Jean Leclaire SFIO/PS Chirurgien, Premier maire de Sarlat-la-Canéda en 1965
    15 octobre 1971   Guy Fournier    
    26 mars 1977 mars 1989 Louis Delmon PCF Conseiller général (1973-1992)
    mars 1989[41]
    (réélu en juillet 2020[42])
    En cours Jean-Jacques de Peretti RPR
    puis UMP[43]
    puis LR
    puis SE[44]
    Conseiller d'État

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Sarlat-la-Canéda relève[45] :

    Population et société

    Démographie

    Jusqu'en 1965, les communes de La Canéda et de Sarlat étaient indépendantes.

    Démographie de Sarlat, puis de Sarlat-la-Canéda

    En 1965, La Canéda fusionne avec Sarlat, formant la nouvelle commune de Sarlat-la-Canéda.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].

    En 2018, la commune comptait 8 793 habitants[Note 5], en diminution de 5,03 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 8775 9245 2635 5296 0565 6695 9416 1195 800
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 2236 3316 8226 2556 5546 4576 0696 6157 225
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 5356 1956 4816 4696 4976 5416 9827 1087 073
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    7 1508 8019 7659 6709 9099 7079 4329 3819 331
    2013 2018 - - - - - - -
    9 2598 793-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'agglomération et l'aire urbaine

    En 2010, l'unité urbaine de Sarlat-la-Canéda (l'agglomération) se limite à cette seule commune[49]. Avec 8 869 habitants en 2017[50], c'est la quatrième agglomération de Dordogne après celles de Périgueux, Bergerac et Montpon-Ménestérol.

    L'aire urbaine, étendue à seize autres communes[51], regroupe 19 220 habitants en 2017[52]. C'est la troisième plus importante de Dordogne après celles de Périgueux et de Bergerac.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête de la truffe & académie culinaire du foie gras et de la truffe. Tous les ans, à la mi-janvier, tout au long d'un week-end, sont proposées de nombreuses animations autour de ce champignon emblématique[53], à l'initiative du groupement des producteurs de truffes du Périgord noir et de la ville de Sarlat.
    • Depuis 2009, Fest'Oie (la fête de l'oie) début mars, dont c'est la 11e édition en 2019[54].
    • Les journées du terroir, tous les ans, les jeudi et vendredi de l'Ascension, sont l'occasion de découvrir ou de redécouvrir les produits du Périgord noir.
    • La Ringueta, fête des jeux traditionnels d’antan (tir à la corde, mât de cocagne, etc.), a lieu le dimanche de Pentecôte, les années paires uniquement (17e édition en 2016)[55].
    • En été, le Festival des jeux du théâtre propose chaque jour, pendant trois semaines, une pièce de théâtre différente (68e édition en juillet et août 2019)[56],[57].
    • Tous les deux ans en été se déroule la Rétrospective automobile avec défilé de véhicules anciens (14e édition en 2017)[58].
    • Les journées du goût et de la gastronomie. Chaque année, la ville de Sarlat se joint au rendez-vous national de la gastronomie et propose, au mois de septembre, de mettre le terroir à l'honneur en organisant une manifestation autour de l'agneau pastoral du Sarladais et de la pomme de terre sarladaise.
    • Le festival du film, en novembre, est l'un des festivals majeurs du paysage cinématographique français. Il est reconnu d'intérêt national et soutenu par toutes les institutions, locales, départementales, régionales et nationales.
    • Le marché de Noël colore et anime la ville pendant trois semaines. Un village de Noël ouvre ses portes au public en décembre, composé de plus de quarante chalets, organisés autour d'une patinoire.

    Sarlat et le cinéma

    Source[59] :

    Outre la présence d'un festival du film annuel, le patrimoine architectural du centre de Sarlat et de ses environs font de cette ville une des plus filmées de France. Elle est un lieu très prisé lorsqu'une reconstitution historique est nécessaire. Plus de 80 tournages se sont succédé dans la ville depuis 1945.

    Parmi les films tournés à Sarlat, on note :

    Sports

    Clubs de sports :

    Économie

    Le marché de Sarlat.
    • Tourisme :
    – l'architecture de Sarlat en fait le site touristique le plus fréquenté de Dordogne et le quatorzième en France, avec quelque 1 500 000 visiteurs chaque année ;
    – le festival des jeux du théâtre de Sarlat, créé en 1951 par Jacques Boissarie, attire beaucoup de voyageurs[60] ;
    – un festival du film s'y tient tous les ans au mois de novembre, depuis 1991.
    • Agriculture et élevage :
    – le tabac, exploité depuis 1857 en Dordogne ;
    – le foie gras. Quelques grands fabricants ou importateurs et beaucoup de petits producteurs artisanaux gavent des oies et des canards pour l'élaboration du foie gras et d'autres produits (confits, pâté, etc.) ;
    – la truffe, un produit très rare, est aussi le produit phare du Périgord noir. Les marchés aux truffes de Sarlat-la-Canéda sont ouverts de mi-novembre à fin février. Le marché de gros aux truffes du mercredi après-midi à partir de 14h30 est réservé aux trufficulteurs et aux professionnels (négociants, entreprises de l’agroalimentaire, restaurateurs, etc.) ; il est par ailleurs référencé par la Société nationale des marchés. Le marché contrôlé, réservé aux particuliers, est organisé par le Groupement des trufficulteurs du Périgord noir qui propose à la vente, tous les samedis matin, truffes fraîches, brossées, lavées et ressuyées. Chaque année, à la mi-janvier, est également organisée la Fête de la truffe et académie culinaire du foie gras et de la truffe, avec des démonstrations de cavage deux fois par jour. L’Académie propose également des démonstrations de cuisine autour du foie gras et de la truffe, par de grands chefs étoilés.

    Monnaie locale

    Une monnaie locale, l'Aqui[61], a été lancée en avril 2018[62].

    Emploi

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Sarlat-la-Canéda ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

    L'emploi des habitants

    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 3 980 personnes, soit 44,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (762) a fortement augmenté par rapport à 2010 (490) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,1 %.

    L'emploi dans la commune

    En 2015, la commune offre 6 437 emplois pour une population de 9 030 habitants[64]. Le secteur tertiaire prédomine avec 46,3 % des emplois mais le secteur comprenant l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale est également très présent avec 32,6 %.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

      Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Nombre d'emplois 46 680 633 2 978 2 101
    Pourcentage 0,7 % 10,6 % 9,8 % 46,3 % 32,6 %
    Source des données[64].

    Établissements

    Au , la commune compte 1 641 établissements[65], dont 1 178 au niveau des commerces, transports ou services, 217 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 123 dans la construction, 91 dans l'industrie, et 32 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[66].

    Entreprises

    Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Coloplast manufacturing France SAS » (fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire) située à Sarlat-la-Canéda se classe 9e en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 49 370 k€[67].

    Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve implantées à Sarlat-la-Canéda :

    • dans l'industrie, Coloplast manufacturing France SAS se classe 3e[68] ;
    • dans le commerce, Grand garage de la Dordogne (commerce de voitures et de véhicules automobiles légers), 33e avec 19 499 k€[69] ;
    • dans le BTP, quatre entreprises[70],
      • TPL systèmes (travaux d'installation électrique) classée 3e avec 18 086 k€ ;
      • Société sarladaise de construction Vaunac (travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment), 18e avec 5 065 k€ ;
      • Périgord travaux publics – Egire (construction de réseaux électriques et de télécommunications) 24e avec 4 250 k€ ;
      • Établissements Brel (travaux de revêtement des sols et des murs), 38e avec 3 039 k€ ;
    • dans les services, quatre entreprises[71],
      • Biocentre laboratoires d'analyses (laboratoire d'analyses médicales) 16e avec 6 231 k€ ;
      • Expert conseil entreprise (activités comptables), 19e avec 5 732 k€ ;
      • TPL Boutiques (hôtels et hébergement similaire), 33e avec 3 867 k€ ;
      • Fulgator (recherche-développement en biotechnologie), 34e avec 3 854 k€ ;
    • dans l'agroalimentaire, six entreprises[72],
      • Toques et distillerie du Périgord (production de boissons alcooliques distillées), 22e avec 5 182 k€ ;
      • Société coopérative agricole Sarlat Périgord foie gras (transformation et conservation de la viande de volaille), 29e avec 2 736 k€ ;
      • SAS Yvette et Michel de Carsac (préparation industrielle de produits à base de viande), 37e avec 2 028 k€ ;
      • La Table périgourdine (préparation industrielle de produits à base de viande), 42e avec 1 658 k€ ;
      • Lou Cocal (fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation), 46e avec 1 291 k€ ;
      • Delpeyrat Périgord (préparation industrielle de produits à base de viande), 50e avec 1 086 k€.

    Tous secteurs confondus, cinq entreprises de Sarlat-la-Canéda figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, en termes de chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016[73],

    • Coloplast manufacturing France SAS, 9e avec 14 857 k€ ;
    • Gautier-Sarlat (commerce de gros interentreprises de fruits et légumes), 20e avec 3 273 k€ ;
    • Toques et distillerie du Périgord, 34e avec 1 391 k€ ;
    • TPL systèmes, 37e avec 1 102 k€ ;
    • Agronégoce (commerce de gros interentreprises de produits à base de viande), 49e avec 767 k€.

    L'entreprise Suturex, implantée sur la ZAE Sarlat-Carsac et dépendant du groupe allemand B. Braun, emploie 170 personnes ; elle est une des principales entreprises mondiales dans le domaine des aiguilles chirurgicales, avec une production annuelle de cent millions d'aiguilles[74].

    Sarlat-la-Canéda possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Dordogne.

    Culture locale et patrimoine

    Associations

    • Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, association fondée en 1973 ayant pour but d'assurer la recherche et la sauvegarde des vestiges du passé dans toute l'étendue de l'arrondissement de Sarlat[75].

    Lieux et monuments

    La ville est classée ville d'art et d'histoire. Elle est réputée pour avoir la plus forte densité de monuments historiques classés ou inscrits au monde. Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Détours de France[76].

    Patrimoine civil

    • Le château de Loubejac, ancienne propriété de Justin de Selves, homme politique, qui en a fait le siège de la fondation de Selves, Institut médico-éducatif (IME).
    • L'hôtel de Gisson (ou hôtel de Chassaing), place des Oies, XVIe siècle, classé monument historique depuis 1969[77], ouvert au public depuis 2011 en tant que musée et sous le nom de manoir de Gisson[78] sur le thème : « Entrez dans la bourgeoisie sarladaise du XVIIe siècle ».
    • De nombreux hôtels particuliers, parmi lesquels :
    • La tour du Bourreau et les restes partiels des anciens remparts.
    • Hôtel de ville
    • Maison du Présidial
    • Lavoir au Roc Bayard.
    • Lavoir rue Fontaine de l'Amour.
    • La fontaine Sainte-Marie, dans la rue des Consuls, face à l’hôtel Plamon (le fond de la grotte est orné d’une statue de la Vierge Marie[79]).
    • L'espace artistique Gorodka.
    • Le château de Campagnac, XIVe siècle XVIe siècle.

    Patrimoine religieux

    • La cathédrale Saint-Sacerdos (XIIe siècle au XIVe siècle), édifiée au milieu du premier cimetière de Sarlat.
    • L'église Sainte-Marie désaffectée en 1794, reconvertie en marché couvert par l'architecte Jean Nouvel. Depuis 2012, le clocher abrite également un ascenseur panoramique offrant une vue sur toute la ville. Ouvert d'avril à décembre (et ouvertures exceptionnelles l'hiver).
    • L'église du monastère des Récollets (XVIIe siècle) devenue la chapelle des Pénitents blancs (XIXe siècle). Le portail de l'église est le seul ornement qui subsiste de l'église. Depuis 1970, elle abrite un musée d'art sacré.
    • La chapelle Saint-Benoît ou chapelle des Pénitents bleus.
    • La chapelle Saint-Joseph dans le collège Saint-Joseph.
    • L'ancien évêché qui abrite l'office de tourisme et des salles d'expositions.
    • Le jardin des Enfeus (XIVe siècle au XVIe siècle).
    • La lanterne des morts[80] ou tour Saint-Bernard (XIIe siècle) de près de dix mètres de haut, assez rare en France. Elle a servi occasionnellement de chapelle funéraire. Elle fut érigée en commémoration du passage de saint Bernard, lors de son retour de croisade, à Sarlat en 1147.
    • Le couvent Sainte-Claire.
    • Le couvent Notre-Dame.
    • Le château épiscopal de Temniac (ruines), XVe siècle, visitable.
    • L'église Notre-Dame de la Nativité de Temniac.
    • L'église Saint-Jean-Baptiste de La Canéda.

    Ils y sont nés / y ont grandi

    Autres

    • Hugues de Rouffignac, mort en 1460 à Sarlat, prélat français et évêque de Limoges et de Rieux au XVe siècle.
    • Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon (vers 1577-1639), ecclésiastique qui fut évêque de Sarlat de 1602 à 1639, mort à Sarlat.
    • François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1607-1688), ecclésiastique qui fut évêque de Sarlat de 1658 à 1688, mort à Sarlat.
    • Guillaume-Antoine Delfaud, (1733-1792), religieux jésuite français, professeur au séminaire de Sarlat.
    • Jean Deltheil (1795-1871), homme politique, décédé à Sarlat.
    • Jean-Émile Roger, (1831-1907), homme politique, étudia le droit et s'inscrivit au barreau de Sarlat.
    • Pierre Sarrazin (1854-1931), est un médecin et homme politique, maire de Sarlat de 1889 à 1924, député de la première circonscription de Sarlat de 1896 à 1919, décédé à Sarlat.
    • Lucien Lacaze (1860-1955), amiral et homme politique. Il rentre en France métropolitaine pour poursuivre ses études chez les jésuites de Sarlat.
    • Denis Peyrony (1869-1954), préhistorien, décédé à Sarlat.
    • Lucien de Maleville (1881-1964), peintre impressionniste périgourdin.
    • Édouard Kauffmann (1895-1944), résistant, membre du réseau Alliance. Chef du secteur de la Dordogne qu’il constitua, installant son PC à Sarlat avec le pseudonyme « Criquet ».
    • Victor Nessmann (1900-1944), installé à Sarlat en 1940 où il officie comme médecin, il dirige l'Armée secrète dans le Sarladais.
    • André Malraux (1901-1976). Une place et une galerie de peintures portent le nom de l'ancien ministre de la Culture. Cela s'explique par le fait qu'il est considéré par beaucoup de Sarladais comme le sauveur du quartier historique de la ville. En visite à Sarlat, il s'aperçoit que la ville est en danger de ruines dans certains quartiers et que certains monuments étaient en train d'être détruits. La loi relative aux secteurs sauvegardés a été créée pour protéger du délabrement les centres historiques.
    • Max Favalelli (1905-1989), journaliste français, verbicruciste, et animateur de jeux télévisés, mort à Sarlat-la-Canéda.
    • Henri Debidour, dit Monrad, médecin et député (1907-1990).
    • François Ceyrac (1912-2010), chef d'entreprise, administrateur de sociétés et syndicaliste, ancien élève du collège Saint-Joseph de Sarlat.
    • Pierre Ceyrac (1914-2012), jésuite français missionnaire en Inde du Sud, écrivain, ancien élève du collège Saint-Joseph de Sarlat.
    • Hubert Faure (1914-2021), militaire français membre des commandos Kieffer, ancien élève du lycée Saint-Joseph de Sarlat.
    • Xavier de Chérade de Montbron (1916-1955), usuellement appelé Xavier de Montbron, pilote de chasse, obtient son bac en 1938 à Sarlat.
    • Jean-Pierre Bouyssonnie (1920-), industriel, président du groupe Thomson jusqu'en 1982.
    • Philippe Loiseleur des Longchamps Deville (1923-2003), historien, ancien élève du collège Saint-Joseph de Sarlat.
    • Édouard Valéry (1924-2010), résistant de la Résistance intérieure française, mort à Sarlat-la-Canéda.
    • Jean-Jacques de Peretti (1946-), homme politique, maire de Sarlat-la-Canéda depuis 1989, ex ministre de l'Outre-mer (1995 – 1997).
    • Noël Mamère (1948-), ancien journaliste et homme politique, obtient son bac en 1968 à Sarlat.

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes de Sarlat-la-Canéda se blasonnent ainsi : « De gueules à une salamandre couronnée d'or dans sa patience du même, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. »
    La devise de la ville est : Fidelis deo et regi, ce qui signifie en latin : « Fidèle à Dieu et au Roi. ».
    La salamandre est l'emblème de la ville

    Voir aussi

    Bibliographie

    Par ordre chronologique de publication :

    • Chroniques de Jean Tarde (lire en ligne)
    • Gaston Marmier, « Le chartrier du monastère de Sarlat », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. XI, 1884, p. 450-481 (lire en ligne)
    • Vicomte Gaston de Gérard, « La peste à Sarlat (1629-1634) », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1900, tome 27 p. 281-294, p. 368-380
    • Vicomte Gaston de Gérard, « La Fronde à Sarlat », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1900, tome 37, p. 58-82, 138-157, 209-231, 277-298, 457-510(lire en ligne)
    • Jean-Joseph Escande, Histoire de Sarlat, imprimerie Lafaysse, Sarlat, 1903, p. 558
    • Jean-Joseph Escande, « Sarlat sous la réaction thermidorienne et le Directoire. - Complots anarchistes et royalistes », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1910, tome 37, p. 240-253 (lire en ligne)
    • Jean Maubourguet, Le Périgord méridional des origines à 1370. Étude d'histoire politique et religieuse, imprimerie Coueslant, Cahors, 1926, 434 p. 
    • Jean Maubourguet, Sarlat et le Périgord méridional, t. II, 1370-1453. Histoire politique et religieuse, éditions Le Livre Libre, Paris, 1930, 160 p. 
    • François Bart, « Sarlat », dans Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest européen, 1974, tome 45, fascicule 2, p. 165-181 (lire en ligne)
    • Anne-Marie Cocula, « Trois siècles de carnaval à Sarlat », dans Annales du Midi, 1981, tome 93, no 151, p. 5-16 (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Capdeville, Jean-Philippe Rigaud, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Sarlat-la-Canéda, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1987 (lire en ligne)
    • Christian Corvisier, « Sarlat : Secteur sauvegardé », in Congrès archéologique de France, 1998, p. 380-383, (lire en ligne).
    • Hippolyte Brugière (préface d'Anne-Marie Cocula-Vaillières, avant-propos de Claude Lacombe), Le canton de Sarlat à la fin du XIXe siècle d'après le manuscrit L'ancien et le nouveau Périgord, Art et Histoire du Périgord Noir, Hors-série no 5, Société d'art et d'histoire de Sarlat et du Périgord Noir, Sarlat-la-Canéda, 2012, p. 135-218, (ISBN 978-2-9520117-4-7)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Sarlat-la-Canéda », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil départemental de la Dordogne, consulté le 12 avril 2014.
    17. Patrick Epron, Origine des noms de lieux en Gironde et en Aquitaine, Éditions PPC, 1979, p. 185.
    18. G. Marmier, De l'origine du monastère de Sarlat, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1882, tome IX, p. 542-546 (lire en ligne)
    19. « Chartrier du monastère de Sarlat, IXe, Xe, XIe et XIIe siècles », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, année 1884, tome XI, p. 450 (Texte).
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