Guillaume-Antoine Delfaud
Guillaume-Antoine Delfaud ou Guillaume Delfaud ou Delfau (né en 1733 à L'Étang-de-Lol, Daglan, (Dordogne) - mort le à Paris) était un religieux jésuite français. Élu député du clergé aux États généraux de 1789, d'abord favorable au début de la Révolution, il s'oppose ensuite à la constitution civile du clergé. Arrêté, il est tué en prison. Il est reconnu martyr et bienheureux par l'Église catholique.
Guillaume-Antoine Delfaud | |
![]() Escalier des martyrs | |
Bienheureux | |
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Décès | 2 septembre 1792 (59 ans) Prison des Carmes, Paris |
Ordre religieux | compagnie de Jésus |
Béatification | 17 octobre 1926 par Pie XI |
Fête | 2 septembre |
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Biographie
Guillaume-Antoine Delfaud étudia la théologie avant son ordination, lorsque la Compagnie de Jésus fut supprimée (1773). Il acheva sa formation et devint professeur au séminaire de Sarlat.
Archiprêtre de Daglan (Dordogne), Guillaume-Antoine Delfaud fut élu en 1789 député du clergé aux États généraux. Il vota avec le tiers état, contre les privilèges[réf. souhaitée]. Selon Robert et Cougny, il se montra peu favorable aux changements et participa peu aux débats[1]. Il refusa la constitution civile du clergé, restant fidèle à Rome, geste mal vu. Il écrivit une lettre ouverte dénonçant le mouvement anti-catholique, et se tint dès lors dans une attitude d'opposition à la Révolution. Dénoncé, puis arrêté, il fut enfermé dans la prison des Carmes, où il périt, avec 116 autres prêtres réfractaires lors des massacres de Septembre. Reconnu comme martyr par l'Église, il a été béatifié le , par le pape Pie XI, en même temps que ses compagnons.
Notes et références
Sources
- « Guillaume Delfau », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
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