Saint-Vincent-le-Paluel

Saint-Vincent-le-Paluel est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Vincent.

Saint-Vincent-le-Paluel

La mairie et l'église de Saint-Vincent-le-Paluel.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Sarlat-Périgord noir
Maire
Mandat
Étienne Rouquié
2020-2026
Code postal 24200
Code commune 24512
Démographie
Population
municipale
279 hab. (2018 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 34″ nord, 1° 17′ 12″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 247 m
Superficie 6,86 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sarlat-la-Canéda
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarlat-la-Canéda
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Vincent-le-Paluel
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Vincent-le-Paluel
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vincent-le-Paluel
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vincent-le-Paluel
Liens
Site web paluel.pagesperso-orange.fr

    Géographie

    Généralités

    Comprise dans l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de Saint-Vincent-le-Paluel se trouve en Périgord noir, dans le quart sud-est du département de la Dordogne. C'est une commune rurale limitrophe de Sarlat-la-Canéda.

    Elle est traversée par l’Énéa, dont la vallée est un site inscrit[1].

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Vincent-le-Paluel et des communes avoisinantes.

    Saint-Vincent-le-Paluel est limitrophe de cinq autres communes dont Calviac-en-Périgord au sud-est sur environ 600 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 909 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 19 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vincent-le-Paluel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,7 %), zones agricoles hétérogènes (30,5 %), prairies (4,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Vincenç de Palüèl[21].

    Histoire

    L'occupation humaine est très ancienne et Le Bulletin archéologique du Périgord Tome IX page 313 mentionne des fouilles faites en 1878 avec la découverte d'objets préhistoriques (flèches) au voisinage de l'église. M. Jouannet signale la découverte d'une cuve en marbre prise pour un bain romain, alors que d'autres estiment qu'il pourrait s'agir d'une cuve servant au baptême par immersion.

    Le bourg de Saint-Vincent-le-Paluel comporte une église du XIIe siècle qui figure parmi celles données en 1142 à saint Cybard, évêque d'Angoulême, par Geoffroy, évêque de Périgueux.

    Le manoir du XIIIe siècle a été construit par Marguerite de Turenne, veuve de Renaud de Pons. Lors de l'attaque du château par les Anglais en 1369, l'église a été incendiée.

    Le château de Paluel du XIVe siècle, situé deux kilomètres en aval sur un promontoire, fut brûlé par les nazis en . Il servit toutefois de cadre au tournage du film Le Tatoué avec Jean Gabin et Louis de Funès  sous le nom de château de Montignac[22] , ainsi qu'à d'autres extraits de longs métrages.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[23],[24].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    15 mai 1892 30 novembre 1919 Louis de Croÿ    
             
    avant 1988 1989 Marc Gossart    
    1989 juin 2008 Édouard Meyssignac[Note 6] SE[25] Retraité
    août 2008[26] mai 2020 Jeannine Nicolas SE  
    mai 2020 En cours Étienne Rouquié    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Vincent-le-Paluel relève[27] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

    En 2018, la commune comptait 279 habitants[Note 7], en augmentation de 3,72 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    266268277289321331368373388
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    402381301293332327355313312
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    266228216186187193174151132
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    123114109121151207246251262
    2017 2018 - - - - - - -
    276279-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements

    De par son appartenance à la communauté de communes du Sarladais et de sa proximité immédiate avec Sarlat, Saint-Vincent-le-Paluel bénéficie des infrastructures d’une ville de 10 000 habitants.

    Économie

    Emploi

    En 2015[32], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 144 personnes, soit 53,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatorze) a augmenté par rapport à 2010 (douze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quinze établissements[33], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, deux dans la construction, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, un dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans l'industrie[34].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Paluel, XVe siècle, inscrit en 1927 au titre des monuments historiques[35]. Propriété du Prince de Croÿ, puis du Pr Lassner. En 1944, le château a été brûlé par les Allemands et laissé à la ruine. En 2010, le château est racheté et en 2011 des travaux de rénovation débutent[36].
    • L'église Saint-Vincent, du XIIe siècle est une église romane à clocher-mur, inscrite depuis 1946 au titre des monuments historiques[37].. Elle a la forme d'une croix latine et mesure 18 mètres sur 5, non compris les chapelles dont l'une est effondrée, l'ouverture sur la nef étant fermée par une maçonnerie faite avec les pierres d'origine. L'inscription sur la cloche de 1815 donne saint Barthélemy comme patron de l'église, alors que le titulaire est saint Vincent, martyr (fêté le ). Ils sont tous les deux représentés sur le retable en bois sculpté de l'autel.
    • Le manoir de Saint Vincent, édifice du XVe siècle au sud de l'église qui remplaça un château du XIIIe siècle construit par Marguerite de Turenne, veuve de Renaud de Pons, et qui fut détruit par les Anglais. En 2015, il appartient à un propriétaire privé et est en restauration.
    • La cabane en pierre sèche de Malevergne est également inscrite depuis 1991 au titre des monuments historiques[38].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Lassner, (1913-2007), médecin français d'origine autrichienne pionnier de l’anesthésie.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Décédé en fonctions.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Vallée de l'Énéa sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 17 mars 2011.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Prats de Carlux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Vincent-le-Paluel et Prats-de-Carlux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Prats de Carlux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Vincent-le-Paluel et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 9 avril 2014.
    22. Photographies du château de Paluel
    23. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 13 septembre 2020.
    24. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 25 novembre 2020.
    25. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 24.
    26. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 1er septembre 2014.
    27. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Dossier complet - Commune de Saint-Vincent-le-Paluel (24512) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 27 janvier 2019.
    33. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    34. Dossier complet - Commune de Saint-Vincent-le-Paluel (24512) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 27 janvier 2019.
    35. « Château de Paluel », notice no PA00082908, base Mérimée, ministère français de la Culture consultée le 12 août 2014.
    36. (en) Kevin Cartledge, propriétaire supposé du château, « Château le Paluel », sur wikiwix.com, (consulté le ).
    37. « Église Saint-Vincent », notice no PA00082909, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 12 août 2014.
    38. « Cabane en pierre sèche de Malevergne », notice no PA00083094, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 12 août 2014.
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