Sainte-Nathalène

Sainte-Nathalène est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Sainte-Nathalène

L'église Saint-Martial de Sainte-Nathalène.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Sarlat-Périgord noir
Maire
Mandat
Jean-Michel Pérusin
2020-2026
Code postal 24200
Code commune 24471
Démographie
Population
municipale
610 hab. (2018 )
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 20″ nord, 1° 17′ 12″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 274 m
Superficie 13,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sarlat-la-Canéda
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarlat-la-Canéda
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Sainte-Nathalène
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Sainte-Nathalène
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Nathalène
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Nathalène
Liens
Site web saintenathalene.fr

    Géographie

    Généralités

    L'Énéa au pont de la RD 47.

    Comprise dans l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de Sainte-Nathalène se trouve en Périgord noir, dans le quart sud-est du département de la Dordogne. Elle est arrosée par l'Énéa, un court affluent de la Dordogne.

    L'altitude minimale, 108 mètres, se situe à l'extrême sud, là où l'Énéa quitte le territoire communal pour servir de limites entre Prats-de-Carlux et Saint-Vincent-le-Paluel. Le point culminant avec 274 mètres se trouve au nord-est de la commune, à l'ouest du lieu-dit la Tour[1].

    Traversé par la route départementale 47, le village de Sainte-Nathalène est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'est-nord-est de Sarlat-la-Canéda et quinze kilomètres à l'ouest de Souillac.

    Communes limitrophes

    Carte de Sainte-Nathalène et des communes avoisinantes.

    Sainte-Nathalène est limitrophe de sept autres communes dont Simeyrols à l'est sur environ 220 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 933 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Nathalène est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,9 %), forêts (45,2 %), terres arables (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), prairies (0,9 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à une martyre du IVe siècle[21], « Nathalène » ou « Lène », dont les reliques furent séparées, en Auvergne et « dans une paroisse voisine de Sarlat »[22].

    En occitan, la commune porte le nom de Senta Nalena[23].

    Histoire

    La première mention écrite connue du nom de l'église du village, Sancta Magdalena (qui pourrait être une erreur de copiste), remonte à la fin du XIIIe siècle avant qu'apparaissent en 1365 Sancta Natalitia et Nadalena[21].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Sainte Natalene.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[24],[25].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    avant 1981  ? Yvon Dalix PS  
             
    1989 mars 2008 Michel Soulhie    
    mars 2008 mars 2014 Michel Duclos SE[26] Retraité
    mars 2014[27]
    (rélu en mai 2020)
    En cours Jean-Michel Pérusin    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Sainte-Nathalène relève[28] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

    En 2018, la commune comptait 610 habitants[Note 6], en augmentation de 5,54 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    645475526540653639651674731
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    717689657682642607580558562
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    530547519454422400356338320
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    303310297346364471495568575
    2018 - - - - - - - -
    610--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[33], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 321 personnes, soit 55,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-quatre) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 7,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante établissements[34], dont vingt-six au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Sainte-Nathalène comporte trois zones de protection environnementale.

    ZNIEFF

    La commune fait partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II qui s'étend également sur cinq autres communes, pour une superficie totale de plus de 25 km2.

    Les coteaux calcaires du nord-est comme du sud-ouest du territoire communal sont peuplés de chênes verts et d'espèces botaniques plus fréquentes en milieu sub-montagnard ou méditerranéen[39],[40].

    Natura 2000

    Une partie de ces coteaux calcaires où s'épanouissent les chênes verts est préservée comme zone Natura 2000[41].

    Site inscrit

    Sur le territoire communal, la totalité de la vallée de l'Énéa fait partie d'un site inscrit depuis 1974[42],[43].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN n° 2036 ET
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Prats de Carlux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Sainte-Nathalène et Prats-de-Carlux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Prats de Carlux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Sainte-Nathalène et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord,éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 380.
    22. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 88-89.
    23. Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 3 avril 2014.
    24. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 13 septembre 2020.
    25. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.
    26. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 24.
    27. « On ne baisse pas les bras », Sud Ouest édition Périgueux du 15 avril 2014, p. 21.
    28. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. Dossier complet - Commune de Sainte-Nathalène (24471) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 janvier 2019.
    34. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    35. Dossier complet - Commune de Sainte-Nathalène (24471) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 janvier 2019.
    36. « Manoir de la Tour », notice no PA00082880, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 22 avril 2010.
    37. Site du moulin de la Tour. Consulté le 22 avril 2010.
    38. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 88.
    39. DIREN Aquitaine - Coteaux à chênes verts du Sarladais - IV - Secteur de Proissans-Sainte-Nathalène. Consulté le 1er mai 2010.
    40. Carte de la ZNIEFF 2620 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 1er mai 2010.
    41. Coteaux calcaires de Proissans, Sainte-Nathalène et Saint-Vincent-le-Paluel sur le réseau Natura 2000. Consulté le 1er mai 2010.
    42. DIREN Aquitaine - Vallée de l'Enéa. Consulté le 1er mai 2010.
    43. Carte du site inscrit 0000039 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 1er mai 2010.
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