Mareuil (Dordogne)
Mareuil (nom officiel), appelée localement Mareuil-sur-Belle, est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Mareuil.
Mareuil-sur-Belle redirige ici.
Mareuil | |
Le château de Mareuil. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Nontron |
Intercommunalité | Communauté de communes Dronne et Belle |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué | Bernadette van den Driessche 2020-2026 |
Code postal | 24340 |
Code commune | 24253 |
Démographie | |
Gentilé | Mareuillais |
Population | 1 042 hab. (2015 ) |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 27′ 05″ nord, 0° 27′ 11″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 207 m |
Superficie | 25,13 km2 |
Élections | |
Départementales | Brantôme en Périgord |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Mareuil en Périgord |
Localisation | |
C'est le siège de l'une des quatre anciennes baronnies du Périgord. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Mareuil.
Au , elle fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
Géographie
Généralités
Au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de Mareuil forme la partie sud-ouest de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
Situé sur la route départementale 939 (l'ancienne route nationale 139), à environ trente-cinq kilomètres au nord-ouest de Périgueux et autant au sud-est d'Angoulême, le bourg de Mareuil est arrosé par la Belle.
Après avoir fait partie dès 1998 du Parc naturel régional Périgord-Limousin, Mareuil n'a pas adhéré à sa charte lors du renouvellement de celle-ci, par décret n° 2011-998 du [1].
Communes limitrophes
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, Mareuil était limitrophe de six autres communes, dont Saint-Sulpice-de-Mareuil au nord-est sur une centaine de mètres.
Milieux naturels et biodiversité
En tant qu'affluent de la Nizonne, la vallée de la Belle est protégée au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[2],[3].
Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :
- vingt mammifères, dont la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola) et dix-huit espèces de chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), l'Oreillard gris (Plecotus austriacus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), le Petit murin (Myotis blythii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- sept insectes dont quatre papillons : l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), et trois libellules : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- deux amphibiens, la Rainette verte (Hyla arborea) et le Triton marbré (Triturus marmoratus) ;
- un reptile : la Cistude d'Europe (Emys orbicularis).
Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
Sous-ensemble de la ZNIEFF précédente, la vallée de la Belle est une ZNIEFF de type I[4],[5]. Deux espèces déterminantes y ont été identifiées, un mammifère : le Vison d'Europe, et une plante : la Fritillaire pintade.
Une autre ZNIEFF de type I « Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle » présente des pelouses calcaires[6],[7] où s'épanouissent plus de 160 espèces de plantes dont plusieurs sont considérées comme déterminantes : la Cardoncelle (Carduncellus mitissimus), l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana), le Fumana à tiges retombantes (Fumana procumbens), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), la Laîche humble (Carex humilis), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa) et le Thésium couché (Thesium humifusum), et dix-huit espèces d'orchidées terrestres : la Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra, l'Homme-pendu (Orchis anthropophora), le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), la Listère à feuilles ovales (Neottia ovata), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Orchis bouffon (Anacamptis morio), l'Orchis brûlé (Neotinea ustulata), l'Orchis guerrier (Orchis militaris), l'Orchis mâle (Orchis mascula), l'Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), l'Orchis pourpre (Orchis purpurea), l'Ophrys abeille (Ophrys apifera), l'Ophrys araignée (Ophrys sphegodes), l'Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), l'Ophrys brun (Ophrys fusca), l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera) et la Platanthère à fleurs verdâtres (Platanthera chlorantha). Sur Beaussac, l'ensemble des coteaux de la Nizonne et du ruisseau de Beaussac concernés par cette ZNIEFF s'étend sur environ deux kilomètres carrés d'un seul tenant, à leur confluence.
Urbanisme
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Mareuil proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[8] :
- l'Age
- Beauclaveau
- Beaugarie
- Beaulieu
- Beauregard
- la Becquerie
- Bois Chatains
- Bois de Chez Picou
- Bois de Gabardeau
- Bois de Piovit
- Bois de Quissaud
- la Bregère
- les Brègnes
- les Brénaudies
- les Brenières
- le Breuil
- chez Buisson
- Champeyroux
- la Chataigneraie
- le Chavan
- chez Ciermont
- Colombières
- Combe de l'Autel
- les Courades
- l'Epéronias
- Font-Grand
- Gabardeau
- la Gare
- la Gauterie
- chez Gayet
- la Grange du Moreau
- les Justices
- la Laiterie
- Lespinasse
- chez Maillé
- le Maine Rangé
- les Maines
- Malignac
- le Mandagat
- chez Marot
- la Maurelie
- Montbreton
- Pareillas
- le Petit Breuil
- la Picherie
- les Pichonnes
- Piovit
- les Plagnes
- chez Prougnac
- le Repaire
- Ringaud
- Rocfiat
- Saint-Laurent
- Saint-Pardoux de Mareuil
- Saint-Priest
- les Tanneries
- les Terrières
- le Thévou
- Tivoli
- la Valade
- Villard.
Toponymie
Le nom officiel de la commune, puis de la commune déléguée, est « Mareuil »[9], même si localement, elle est connue sous le nom de « Mareuil-sur-Belle »[10].
Histoire
Moyen Âge
Les vieux seigneurs de Mareuil, toujours barons, sont mentionnés pour la première fois au XIe siècle, dans une chronique en latin, qui cite Guillaume Ier de Mareuil ; il était témoin en 1099 pour un charte de Raimond, évêque de Périgueux. Un peu plus tard, on trouve un Hélie de Mareuil, diacre de Périgueux. Le grand livre de l'historien Richard[12] fait mention de Hervé de Mareuil, un grand personnage dans l'histoire du Poitou, ami du prince anglais qui deviendra le futur roi, au temps de Vulgrin Taillefer. Hervé est désigné comme « un des plus importants barons de Poitou », et témoin pour Eléanor en Angleterre. En , il était témoin pour le traité de paix entre Jean sans Terre et le comte de Thouars.
Un autre haut personnage fut Raymond de Mareuil, évêque de Bordeaux en 1142. Il s'agit de Raymond III, fils d'Aldebert III, donc six générations plus tard.
À la bataille de Bouvines, en 1214, on retrouve Hugues et Jean de Mareuil qui capturent le Comte de Flandres. Hugues et Jean avec une bannière de 10 chevaux, reçoivent de Philippe Auguste la baronnie de Villebois, et la famille devient alors baron de Villebois-Mareuil. Plus tard, un Raymond de Mareuil est mentionné dans les chroniques de Froissart, Seigneur de Mareuil, de Villebois et de Montmoreau (1356-1393), marié à Jovide de Montchaude, Dame de Vibrac et d'Angeac.
Puis un autre grand seigneur fut Guy II de Mareuil (1466-1519), seigneur de Mareuil, baron de Villebois, seigneur d'Angeac, Vibrac, Bourzac et Pranzac, de Dompierre, Longayves et Saint-Christophe, sénéchal d'Angoumois. Marié à
- Philippe Paynel de Hombie, Dame d'Olonde-sur-mer (1473), et
- Catherine de Clermont (1513).
Il est mentionné comme un des ancêtres du Prince Charles d'Angleterre[13]. Pendant longtemps, ils préféraient être désignés seulement par le vieux nom de Mareuil.
Cette famille, avec depuis 1518 ses deux branches de Mareuil et de Villebois, doit être éteinte en France ; plus tard le nom fut formellement rétabli comme "De Villebois-Mareuil" avec titre de comte (barons d'empire 1810, et arrêt du ). Un descendant des Villebois, Maître Louis de Villebois à Paris, receveur et payeur général des Présidiaux de Champagne (1611), se retrouve aux Pays-Bas espagnols, au château des Comtes d'Egmonts, de qui descend la branche hollandaise. Un descendant, le Dr. Pierre Joseph, après l'armée du Rhin, se marie avec une héritière d'une vieille famille de noblesse hollandaise, Van der Does, et plus tard le nom devint Van der Does de Willebois (nl).
Époque contemporaine
En 1827, les anciennes communes de Saint-Pardoux-de-Mareuil et Saint-Priest-de-Mareuil ont fusionné avec Mareuil[14].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il faut attendre 1942 pour que la résistance s'organise sous l'impulsion de Dominique Vives, Mareuillais de souche. C'est à partir du hameau du Repaire, qu'il commande à un groupe d'une quarantaine de volontaires. La rue des Martyrs, et une stèle qui s'y trouve, commémorent ces hommes, des Mareuillais.
Au , Mareuil fusionne avec huit autres communes pour former la commune nouvelle de Mareuil en Périgord dont la création a été entérinée par l'arrêté du , entraînant la transformation des neuf anciennes communes en « communes déléguées »[15].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Mareuil est le chef-lieu du canton de Mareuil qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[14].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[16]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Intercommunalité
Fin 1995, Mareuil intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Mareuil-en-Périgord. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Dronne et Belle.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[17],[18]. Seuls quatorze d'entre eux siégeront au conseil municipal de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[15].
Liste des maires puis des maires délégués
Population et société
Démographie
Les habitants de Mareuil se nomment les Mareuillais[23].
Démographies de Saint-Pardoux-de-Mareuil et de Saint-Priest-de-Mareuil
Jusqu'en 1827, les communes de Saint-Pardoux-de-Mareuil et de Saint-Priest-de-Mareuil étaient indépendantes, avant de fusionner avec Mareuil.
Démographie de Mareuil
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 1 042 habitants, en diminution de −7,38 % par rapport à 2010 (Dordogne : 1,03 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (38,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (30,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 45,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 12,5 %, 15 à 29 ans = 11,4 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 23,7 %, plus de 60 ans = 34,9 %) ;
- 54,8 % de femmes (0 à 14 ans = 12,1 %, 15 à 29 ans = 9,5 %, 30 à 44 ans = 14,5 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 41,3 %).
Enseignement
La commune dispose d'une école maternelle, d'une école primaire et d'un collège, le « collège Arnault de Mareuil »[29].
Santé
Sur le site de l'ancienne gendarmerie est inaugurée en une maison de santé pluridisciplinaire intercommunale qui comptera à terme « trois médecins généralistes, une infirmière, un médecin consultant externe, un dentiste, une kinésithérapeute et un orthophoniste »[30].
Associations
- Espérance mareuillaise: Depuis 1921, l'Espérance mareuillaise œuvre au niveau de l'ancien canton. Elle a des sections judo (loisir et compétition), danse, gymnastique volontaire (pour les moins de 6 ans et les séniors) et musique (orchestre d'harmonie, école de musique).
- Les Amis de Saint Pardoux : entretien du patrimoine et animation du site de Saint-Pardoux-de-Mareuil.
- Coup de Pouce : amélioration du cadre de vie des écoles primaires et maternelles de Mareuil. Goûters, sorties et achat de matériel.
- Comité de jumelage Mareuil et Saint-Frédéric : échanges, organisations de manifestations, découverte de produits québécois.
- Football-club du Pays de Mareuil : « FC Les Chardons », entraînements et compétitions.
- Club de gym tonic : entretien tout public adulte.
- Les Randonneurs de la Belle : randonnées pédestre tout public, sur l'ancien canton ou sur les anciens cantons voisins. Sorties mensuelles.
- École de tennis de Mareuil : cours et compétition, accès libre aux cours pour les adhérents.
- Amicalement note : chorale tous répertoires.
- Conservatoire de la Dordogne - Antenne Périgord vert : école de musique.
- Club Belle et Nizonne : club du 3e âge du canton de Mareuil. Rencontres les jeudis avec jeux divers, une à deux sorties par an, repas de fin d'année et repas de l'amitié.
- Amicale des chasseurs de Mareuil Nord : chasse, battue du gros gibier, sur les communes de Mareuil et Puyrenier.
- Cyclisme organisation Mareuil - Verteillac - Ribérac : challenge national espoir « La France cycliste » ouvert aux trois anciens cantons.
- Pétanque club Mareuil.
- Un temps pour soi : tai-chi-chuan, qi gong, tao gym, brain gym.
- Mareuil volley ball : équipes de différents niveaux.
- Amical des sapeurs pompiers : activités pour les pompiers, concours de pétanque.
- La Croix rouge - Antenne de Mareuil : braderie, dons, distribution.
- Le Ruban vert : espace socioculturel.
Économie
Au début du XXIe siècle la vie économique du chef-lieu de canton a beaucoup changé. Dans les années 1950, des journées commerciales de quatre jours sont organisées avec le soutien des édiles du moment. Les 28 de chaque mois sont des rendez-vous à ne pas manquer. Ce dynamisme local entraîne un commerce florissant, un artisanat de proximité et le fonctionnement de plusieurs manufactures, dans lesquelles la population locale peut se projeter. En 1962, La SELP (Société Européennes des Laminées Plastiques) se crée à l'initiative d'un enfant du pays audacieux, courageux et ayant un sens aigu de l'intérêt collectif de la commune. Il nous raconte ses convictions exemplaires pour les jeunes dans un recueil de souvenirs intitulé "Max...une fantastique odyssée dans le plastique" paru en .
Emploi et établissements
Les données économiques de Mareuil sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.
Tourisme
À compter du et pour une durée de cinq ans, Mareuil est déclarée commune touristique, en même temps que cinq autres communes de la communauté de communes Dronne et Belle : Bourdeilles, Brantôme en Périgord, La Chapelle-Faucher, Saint-Crépin-de-Richemont et Villars[31].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Château de Beaulieu, XVe et XVIIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 1948[32].
- À côté du château de Beaulieu, un obélisque se dresse en pleins champs, création artistique d'un occupant du château.
- Château de Beauregard, XVe, XVIe et XVIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 1948[33].
- Château de la Gauterie du XIXe siècle, au sud du bourg[34], avec des éléments du XVIe siècle mais qui s'inscrit dans les traces d'un édifice bien plus ancien.
- Château de Mareuil, XVIe siècle, classé au titre des monuments historiques en 1862[35], visitable. Il fut le siège d'une des quatre baronnies du Périgord.
- Castel de Montbreton, construit au XIXe siècle sur l'emplacement d'un ancien logis[36]. La demeure actuelle se compose d'un corps de logis rectangulaire à cinq travées.
- Les cluzeaux de Saint-Pardoux-de-Mareuil, sont des grottes naturelles aménagées par l'homme dès le haut Moyen Âge.
- Les sarcophages de Saint-Pardoux-de-Mareuil.
- La fontaine dans la falaise de Saint-Pardoux-de-Mareuil.
- Les lavoirs de Saint-Pardoux-de-Mareuil.
Le château de Beaulieu. Le château de Beauregard. Le château de Mareuil.
Patrimoine religieux
- Église romane de Saint-Pardoux, classée au titre des monuments historiques en 1912[37].
- Ruines de l'église de Saint-Priest, XIIe siècle, inscrites au titre des monuments historiques en 1948[38].
- Au bourg, l'église Saint-Laurent, du XIIe siècle, agrandie aux XVe et XVIe siècles, de style gothique avec portail de style Renaissance.
L'église Saint-Pardoux. Vestiges de l'église de Saint-Priest-de-Mareuil. L'église Saint-Laurent. La nef de l'église Saint-Laurent.
Personnalités liées à la commune
- barons de Mareuil (voir Histoire)
- Mary Cliquet (né en 1844, mort à Nouméa en 1892), notaire et maire de Mareuil. Connu également comme auteur dramatique, il fut condamné en 1883 aux travaux forcés à perpétuité et à la relégation en Nouvelle-Calédonie pour faux et usage de faux, abus de confiance, détournement de fonds et escroquerie à l'issue d'un retentissant procès aux assises de Périgueux.
- Jean, Baptiste, Dominique Vives (1897-1993). Dit l'Amiral. Beau-père du résistant Raymond
- Max Marchaps né le à Mareuil, issu d'une famille modeste d'origine paysanne[39]. De 1946 à 1962, il est commerçant à Mareuil. En 1962, il crée la SELP (Société européenne des laminés plastiques).
- Michel Brun, né le à Mareuil. Coureur cycliste, professionnel de 1951 à 1953.
- Janine Mitaud (1921-2011), poétesse, y est née.
- Dominique Brun[40] née le à Périgueux, est une périgourdine devenue championne du monde de judo en poids mi-léger (52 kg) en 1986 à Maastricht aux Pays-Bas. Elle est aussi médaille d'argent de judo aux Jeux olympiques de Séoul en 1988 (en démonstration, car le judo féminin n'apparait en compétition officielle qu'aux Jeux olympiques en 1992 à Barcelone).
Héraldique
Blason | ||
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Détails | Ces armes ne sont pas fautives, elles répondent à l'exception liée à la conception puisque la charge broche sur une partition comportant au moins un métal et un émail (règle de contrariété des couleurs). |
Voir aussi
Bibliographie
- C. Prieur, « La chapelle des Trois Marie à Mareuil-sur-Belle », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1941, tome 68, p. 186-194 (lire en ligne)
- actes de la Bibliothèque Nationale
- Archives de France
- Histoire généalogique de la Maison De Villebois-Mareuil, Angers 1909, de Godefroy, baron de Villebois-Mareuil, et sa traduction hollandaise, corrigée et augmentée, de 2003.
Articles connexes
Liens externes
- Mareuil sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Mareuil, site de la commune.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Décret n° 2011-998 du 24 août 2011 sur Legifrance, consulté le 27 août 2011.
- [PDF] Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 7 novembre 2019.
- Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 7 novembre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] Vallée de la Belle, INPN, consulté le 7 novembre 2019.
- Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008183, INPN, consulté le 7 novembre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] Coteaux calcaires des bords de la Nizonne et de la Belle, INPN, consulté le octobre 2019.
- Carte de localisation de la ZNIEFF 720020065, INPN, consulté le octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».
- Mareuil, Géoportail, consulté le 15 novembre 2016.
- Commune de Mareuil (24253), Insee, consulté le 24 avril 2017.
- Bienvenue à Mareuil sur Belle en Dordogne, site de la commune, consulté le 24 avril 2017.
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 10 mars 2014.
- Alfred Richard, Histoire des Comtes de Poitou, 1903, tome II
- Lineage and Ancestry of HRH Prince Charles, Prince of Wales
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord », sur Préfecture de la Dordogne (recueil des actes administratifs), (consulté le ), p. 124-128
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 3 décembre 2016.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 3 décembre 2016.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 21 août 2014.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 13.
- Mareuil en Périgord, Communauté de communes Dronne-et-Belle, consulté le 21 août 2020.
- Patricia Négrier, Le jumelage est désormais officiel, Sud Ouest édition Périgueux du 21 novembre 2012.
- Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 22 novembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
- « Évolution et structure de la population à Mareuil en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Dordogne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Site du Collège Arnault de Mareuil, consulté le 24 mai 2011.
- Patricia Négrier, La maison de santé a été inaugurée, Sud Ouest édition Périgueux du 19 février 2015, p. 19.
- Préfecture de la Dordogne, « Arrêté no 2016-0159 du prononçant dénomination commune touristique 6 communes membres CC Dronne Belle », Recueil des actes administratifs de la Dordogne normal no 3, août 2016, p. 272-274.
- « Château de Beaulieu », notice no PA00082627, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
- « Château de Beauregard », notice no PA00082628, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 128.
- « Château de Mareuil », notice no PA00082629, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 185.
- « Eglise de Saint-Pardoux », notice no PA00082630, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
- « Ruines de l'église de Saint-Priest-de-Mareuil », notice no PA00082631, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 septembre 2016.
- Max Marchaps, Max... une véritable odyssée dans le plastique, 2009, (ISBN 978-2-9524117-9-0)
- Dominique Brun sur JudoInside.com, consulté le 15 septembre 2016.
- 24 253 - MAREUIL, L'Armorial des villes et des villages de France, consulté le 5 octobre 2020.
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