Jean Simonin

Jean Simonin, né le à Nancy et mort le à Verrières-le-Buisson, était un homme politique français dont la carrière s’est construite à partir de ses mandats d’élu local à Verrières-le-Buisson dans le département français de l’Essonne. Membre du Rassemblement pour la République, il était maire de Verrières-le-Buisson, conseiller général du canton de Bièvres, président du conseil général de l'Essonne et sénateur de l’Essonne.

Pour les articles homonymes, voir Simonin.

Jean Simonin
Fonctions
Sénateur de l’Essonne

(7 ans, 1 mois et 11 jours)
Président du Conseil général de l'Essonne

(6 ans, 6 mois et 11 jours)
Prédécesseur Robert Lakota (PCF)
Successeur Xavier Dugoin (RPR)
Conseiller général de l'Essonne
élu dans le canton de Bièvres

(21 ans et 1 jour)
Prédécesseur Création du canton
Successeur Bernard Mantienne (RPR)
Maire de Verrières-le-Buisson

(11 ans, 11 mois et 27 jours)
Prédécesseur Aimé Ferré (SE)
Successeur Gabriel Michalet (SE)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nancy
Date de décès
Lieu de décès Verrières-le-Buisson
Nationalité Française
Parti politique RPR
Profession Ingénieur

Biographie

Origines et vie familiale

Jean Simonin est né le à Nancy et décédé le à Verrières-le-Buisson[1].

Carrière professionnelle

Ancien militaire, Jean Simonin fut ensuite ingénieur.

Carrière politique

En 1959 il fut élu conseiller municipal de la commune de Verrières-le-Buisson, située alors en Seine-et-Oise, puis au nord du département de l'Essonne. Comme tous ses colistiers il fut élu sous une étiquette apolitique de défense des intérêts locaux. Lors des élections municipales suivantes, en mars 1965, le maire sortant de cette petite ville en proie à l'urbanisation fut mis en minorité par les électeurs, alors que l'ensemble de ses colistiers voyaient leur mandat renouvelé. Jean Simonin fut alors élu maire. Réélu dès le premier tour du scrutin avec l'ensemble de sa liste, lors de la consultation municipale de 1971, Jean Simonin subit en 1977 le même sort que son prédécesseur. Dans le cadre d'un ballotage général après le premier tour, il était le seul candidat de sa liste à être battu au second tour de scrutin. Mais il détenait depuis plusieurs années un autre mandat d'élu local, celui de conseiller général.

Lors de la mise en place des conseils généraux des nouveaux départements de la Région parisienne, à l'automne 1967, Jean Simonin fut élu conseiller général du canton de Bièvres, battant au second tour de scrutin son concurrent communiste Jean-Paul Comiti avec 3 615 voix pour l'un contre 2 584 voix pour l'autre. Au conseil général de l'Essonne, Jean Simonin s'inscrivait dans la majorité départementale qui unissait les gaullistes de l'UDR dont il faisait partie, et les centristes. Il fut réélu dès le premier tour lors du renouvellement de 1970, puis plus laborieusement en mars 1976 : un écart de dix suffrages le séparait de son outsider socialiste. La majorité départementale changeait lors de ces élections et un élu communiste Robert Lakota présidat durant six années aux destinées du département.

Mais le balancier politique ramena en 1982 une majorité de droite. Jean Simonin, réélu aisément (56,2 % des suffrages au second tour) dans le canton de Bièvres, fut alors élu président du conseil général de l'Essonne. Il le resta jusqu'en 1988, date à laquelle il renonçait à solliciter le renouvellement de son mandat d'élu cantonal, laissant son successeur à la mairie de Verrières, Bernard Mantienne, quérir le siège d'élu du canton de Bièvres.

Fort de sa position à la présidence du conseil général de l'Essonne, Jean Simonin fut élu sénateur de l'Essonne lors des élections du 28 septembre 1986. La liste qu'il conduisait obtenait, dans le cadre de multiples dissidences politiques à droite, l'un des cinq sièges à pourvoir. Pour 2 014 « grands électeurs » inscrits, et 1 978 suffrages exprimés Jean Simonin recueillit 261 voix, tandis que les socialistes (522 voix) obtenaient deux élus (Jean-Luc Mélenchon et Paul Loridant), qu'une coalition centristes-RPR (509 voix) conduite par Jean Colin et que la liste communiste (319 voix) menée par Robert Vizet obtenaient chacune un siège.

Jean Simonin mourut au cours de son mandat, en 1993. Une allée de Verrières-le-Buisson porte son nom.

Synthèse des fonctions politiques

Sénateur de l’Essonne

Jean Simonin fut élu sénateur de l'Essonne le , il était membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Il mourut en cours de mandat le [2].

Fonctions partisanes

En 1992, il fit partie de la commission du Rassemblement pour la République pour le « Non » au traité sur l'Union européenne[3].

Président du conseil général de l’Essonne

Jean Simonin fut élu président du conseil général de l'Essonne le à la faveur de la victoire de la droite lors des élections cantonales. Il conserva son poste jusqu'en 1988, date à laquelle il ne se représenta pas dans le canton de Bièvres. Il fut à l'origine de l'achat d'un terrain à Bièvres pour l'établissement du Musée français de la photographie[4].

Conseiller général du canton de Bièvres

Jean Simonin fut élu conseiller général du canton de Bièvres le dans ce qui était appelé à devenir le nouveau département de l'Essonne au . Il conserva son poste jusqu'au , date à laquelle il le céda à son successeur Bernard Mantienne.

Maire de Verrières-le-Buisson

Élu conseiller municipal dès 1959, Jean Simonin fut élu maire de Verrières-le-Buisson en 1965 et conserva son poste durant deux mandats jusqu'en 1977[5].

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Sources

  • Archives municipales de la commune de Verrières-le-Buisson. ( élections municipales de 1959 et 1977 )
  • Bulletin municipal officiel de Verrières-le-Buisson, pour les résultats électoraux locaux de 1960 à 1977.
  • Notice nécrologique parue dans Le Monde, en : Sénat, mort de Jean Simonin ( RPR ).
  • Portail de la politique française
  • Portail de l’Essonne
  • Portail de la Ve République
  • Portail du gaullisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.