Dictature


Selon le Trésor de la langue française, une dictature est un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu'aucune loi ou institution ne les limitent[1] ; il faut préciser que même un régime autoritaire peut avoir des lois, des institutions, voire un parlement avec des députés élus, mais pas librement et ne représentant donc pas des contre-pouvoirs. Ce régime politique a fréquemment été violemment critiqué ; ainsi, Hannah Arendt affirme que les lois qu'il promulgue sont éthiquement illégitimes, et que les institutions y sont factices[2].

L'origine du terme remonte à la Rome antique, où la dictature était un état de la République romaine où un magistrat (le dictateur) se voyait confier de manière temporaire et légale les pleins pouvoirs en cas de troubles graves.

Définitions et concepts associés

Les termes de « dictature » et de « dictateur » ont plusieurs acceptions. Elles varient selon les époques et les auteurs.

Étymologie et évolution du sens

Le terme apparaît de manière obscure, pour la première fois chez Cicéron dans De Republica[d 1],[d 2],[d 3] puis dans Pour Milon[d 1], sous le terme latin de dictator, dérivé du verbe dictare[d 2], c'est-à-dire « dire en répétant souvent, ordonner, commander » avec le suffixe d’agent -tor[d 4], probablement pour désigner un magistrat par un mot au sens non-défini pour les formes spéciales de gouvernance de certaines villes du Latium[d 1], par exemple celles d'Alba, du Lanuvium[3], de Cora, de Tusculum, et de Nomentum[4], Tusculum[5],[6],[7]. À Rome, ce magistrat était appelé Magister populi[d 1].

Dictateurs romains

Dans son sens d'origine, le terme désigne un magistrat[d 5] sous la République romaine, nommé par le Sénat[d 6],[d 7] et investi par les Consuls pour les remplacer[8] pour gouverner en cas de proclamation du Justitium[d 8], une situation de crise. Il était muni des pleins pouvoirs[d 7], l'Imperium qui regroupe tous les aspects de la vie publique excepté le pouvoir financier qui demeurait sous la coupe du Sénat[8], y compris dans le pomerium[b 1],[b 2], pendant un mandat, qui ne peut, à l'origine excéder six mois[d 7], mais évoluera sous les différents dirigeants. Selon Jacques Bainville, quatre dictateurs romains se distinguent par leur conquête du pouvoir : Marius, Sylla, Pompée et César[8]. Cette première forme de dictature romaine tombe en désuétude à la fin du IIIe siècle av. J.-C., elle est abolie après la mort de Jules César.

Le terme désigne également un fonctionnaire après les réformes augustéennes dans les États latins tardifs[9].

Cette forme d'État est d'abord décrite, aussi bien chez les historiens antiques notamment chez Tite-Live[10] que chez les savants modernes comme une mesure exceptionnelle, une « magistrature républicaine extraordinaire »[10].

Dans la culture étrusque et latine, le terme ne désigne pas un statut péjoratif comme aujourd'hui[11], au contraire, il semble être valorisé par Tite-Live[10] et Cicéron[réf. souhaitée]. Il ne désigne pas, contrairement au statut de tyran, un jugement de valeur porté sur l'exercice du pouvoir mais désigne une institution[12]. Toutefois, la distinction entre tyrannie et dictature, et de ce fait tyran et dictateur, n'est pas toujours très nette, et ces questions sont ouvertes à controverses et débats chez les historiens[13]. Par exemple, l'historien Frédéric Hurlet tente notamment de qualifier le pouvoir exercé par Sylla dans son livre La dictature de Sylla : monarchie ou magistrature républicaine? Essai d'histoire constitutionnelle. mais la question reste encore ouverte en 2021, l'historien Alban Dignat emploi l'expression « dictature de caractère monarchique » dans la revue Hérodote[14].

Évolution du terme

Le mot dictateur désigne actuellement ce que l'on appelait plutôt tyran[15] dans l'Antiquité ou despote dans l'Ancien Régime. Cette acception qui s'est développée pendant la Révolution française[16] sert surtout pour la période contemporaine.

Sens moderne

Dans le Dictionnaire encyclopédique Brockhaus et Efron, publié entre 1890 et 1907 à Saint-Pétersbourg sous l'Empire russe, une dictature est définie comme « un pouvoir totalement ou presque illimité, non fondé sur le droit existant[c 1] ».

Dans la Gran Enciclopèdia Catalana, publiée à partir de 1968, un dictateur est défini comme « celui qui reçoit ou s'arroge le droit de concentrer en lui tous les pouvoirs[c 2] ».

Autres définitions :

  • Encyclopædia Universalis : « La dictature est un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, à caractère exceptionnel et illégitime. Elle surgit dans des crises sociales très graves, où elle sert soit à précipiter l'évolution en cours (dictatures révolutionnaires), soit à l'empêcher ou à la freiner (dictatures conservatrices). Il s'agit en général d'un régime très personnel ; mais l'armée ou le parti unique peuvent servir de base à des dictatures institutionnelles. »
  • Dictionnaire de la politique (Hatier) : « La dictature se définit comme un régime arbitraire et coercitif, incompatible avec la liberté politique, le gouvernement constitutionnel et le principe de l’égalité devant la loi. »
  • Dictionnaire culturel (Larousse) : une dictature est un « régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l'exercent sans contrôle, de façon autoritaire » et un dictateur est une « personne qui, à la tête d'un État, détient tous les pouvoirs, les exerçant sans contrôle et de façon autoritaire ; autocrate » ou « sous la République romaine, magistrat extraordinaire nommé en cas de crise grave par les consuls sur la demande du sénat, et possédant tous les pouvoirs en Italie pour six mois au maximum ».

Selon Hannah Arendt la différence entre une dictature et un régime totalitaire ne se situe pas dans l'ampleur de l'arbitraire, de la répression et des crimes, mais dans le degré de contrôle du pouvoir sur la société : une dictature devient « totalitaire » lorsqu'elle investit la totalité des sphères sociales, s'immisçant jusqu'au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle)[17].

Juan Linz propose de réserver l'usage du terme de dictature aux « gouvernements de crise intérimaires qui ne se sont pas institutionnalisés et qui introduisent une coupure provisoire avec les règles du régime précédent en matière d'accession au pouvoir et d'exercice de celui-ci ; et cela, quelle que soit la nature des contextes politiques — démocratique, traditionnelle ou autoritaire — dans lesquels ils constituent une parenthèse. » Cette suspension temporaire des règles du régime antérieur serait, selon lui, « le propre des gouvernements justifiant l'appellation de dictatures constitutionnelles. »[18]


Typologie des régimes politiques

Premières typologies : tyran, despote

Classification des constitutions d'Aristote.

La typologie des régimes politiques est une démarche méthodique des sciences politiques qui consiste à définir et classer l'ensemble des régimes politiques. Une des premières typologies des régimes est celle d'Aristote dans sa Politique[réf. souhaitée], elle se divise en trois principaux groupes en fonction du nombre de gouvernant et de la finalité de la constitution[réf. souhaitée]. Il décrit les formes politiques gouvernées par une seule personne (royauté, tyrannie), d'un petit nombre (aristocratie, oligarchie) et par plusieurs individus (gouvernement constitutionnel, démocratie)[réf. souhaitée]. Aristote fait de la tyrannie une forme corrompue de gouvernement par un seul, la monarchie. Dans De l'esprit des lois, propose une typologie fondée sur les gouvernés : le despotisme est alors un gouvernement qui ne respecte pas les libertés des individus et dont le principe est la crainte.

Du XIXe au XXe siècle

Dans le domaine de la politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne (dictateur), ou un groupe de personnes, disposant d'un pouvoir absolu, s'y maintient de manière autoritaire et l'exerce de façon arbitraire.

Le caractère absolu du pouvoir se caractérise notamment par l'absence de séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire). Cette confusion des pouvoirs peut l'être au profit de l'exécutif (cas le plus courant) ou au profit du pouvoir législatif (régime d'assemblée). Il résulte aussi de l'absence de contrôle démocratique et d'élections libres (répression politique des opposants, le non-respect de la liberté de la presse).

Le caractère arbitraire du pouvoir se traduit par le non-respect de l'État de droit (violation de la Constitution, établissement de lois d'exceptions).

Si beaucoup de dictateurs arrivent au pouvoir à la suite d'un coup d'État (en Afrique, en Asie en Amérique latine et en Europe centrale et orientale, longtemps sous l'influence du Bloc de l'Est), d'une guerre civile (Francisco Franco) ou d'une guerre internationale (Kim Il-sung), il arrive qu'un dirigeant parvienne au pouvoir légalement avant de devenir un dictateur (ce fut le cas d'Adolf Hitler ou d'António de Oliveira Salazar) ou bien accède au pouvoir dans un régime de parti unique (ce fut le cas de Lénine, de Staline et de Mao).

[réf. nécessaire]

Au XXIe siècle

En 2006, Brian Lai et Dan Slater proposent une nouvelle typologie des régimes autoritaires qui comprend quatre catégories : « machine (en) » (parti oligarchique), « bossisme (en) » (autocratie avec partis), « homme fort » (autocratie particulière) et les juntes (oligarchie)[b 3]. Aucune catégorie ne comprend la dictature, bien que certaines aient des formes dictatoriales[b 3].

D'après Gustav Lidén, les typologies sur les dictatures ont augmenté ces dernières années et les récentes recherches révèlent que les « liens établis avec les dictatures sont vagues ou presque des alternatives arbitraires[c 3] ». Il rappelle que les dictatures sont en général classifiées à partir de caractéristiques telles que l'accès au pouvoir, la gouvernance par une seule personne, la forme militarisée du pouvoir et le fait qu'il y ait parti unique[b 4]. Il soutient l'idée que classifier une dictature seulement à partir de sa forme de gouvernance par un seul individu n'est pas pertinente car la royauté traditionnelle, elle aussi, est une forme de gouvernance par un seul individu[b 5] ; de fait, la classification sur ce seul critère « réflète les idées stéréotypées [que l'on se fait] d'un dictateur[c 4] ».

Typologie comparative des dictatures par Gustav Lidén[b 6]
Caractéristique Geddes (1999) Hadenius & Teorell (2007) Wahman et al. (2013) Kailitz (2013) Cheibub et al. (2010)
Monarchie  Non  Oui  Oui  Oui  Oui
Gouvernance d'un seul individu  Oui  Non  Non  Non  Non
Militaire  Oui  Oui  Oui  Oui  Oui
Parti unique  Oui  Non  Non  Non  Non
Système électoral  Non  Oui  Oui  Oui  Non
Absence de parti  Non  Oui  Oui  Non  Non
Parti unique  Non  Oui  Oui  Non  Non
Plusieurs partis limités  Non  Oui  Oui  Non  Non
Parti unique autocratique  Non  Non  Non  Oui  Non
Communisme  Non  Non  Non  Oui  Non
Dictature civile (en)  Non  Oui  Oui  Non  Non

Certains critères peuvent mettre au jour le caractère dictatorial d'un chef d'État dans un pays, sans pour autant tous les réunir :
[réf. nécessaire]

Classements des régimes

Régimes autoritaires

Il reste encore aujourd'hui des régimes autoritaires ou dictatoriaux, la plupart situés sur les continents africains et asiatiques. En Europe, la Biélorussie et l'Azerbaïdjan[réf. nécessaire]sont considérées comme des dictatures. Entre l'Europe et l'Asie, la Turquie est vue comme un régime où la démocratie se dégrade, à la limite un régime autoritaire.

Les dictatures sont fréquemment des régimes à parti unique, quelquefois fermés au reste du monde (Corée du Nord ou Birmanie avant 2011[19]). Mais la règle n'est pas absolue car l'histoire admet certaines dictatures pluralistes[C'est-à-dire ?] (exemple : la France de Vichy, le Maroc sous le règne d'Hassan II), auquel cas il est plus approprié d'employer l'expression "régime autoritaire" que celle de "dictature".

La montée en puissance des politiques anti-terroristes dans les démocraties occidentales ont par ailleurs remis au goût du jour la théorie de la dictature constitutionnelle, pensée initialement par des juristes allemands sous la République de Weimar[20] et illustrée par exemple, en France, par les pouvoirs exceptionnels que tient le Président de la République de l'article 16 de la Constitution.

Indice de démocratie

Carte de l'indice de démocratie par l'Economist Intelligence Unit de 2020 : plus le pays est vert, plus il est considéré démocratique[21].
Démocraties pleines
  • 9–10
  • 8–9
Démocraties imparfaites
  • 7–8
  • 6–7
Régimes hybrides
  • 5–6
  • 4–5
Régimes autoritaires
  • 3–4
  • 2–3
  • 0-2
  • Non déterminé

Le groupe de presse britannique The Economist Group a créé l'indice de démocratie. Il a publié son premier rapport en 2006 et publie depuis une version annuelle. Celui-ci classe les pays en quatre catégories en fonction de leur régime politique : démocratie à part entière, démocratie imparfaite, régime hybride et régime autoritaire. Cette dernière catégorie ne regroupe pas stricto sensu les dictatures, mais les rapports annuels, à l'instar de celui de 2020, précisent[22] que « dans cette catégorie de nombreux pays sont incontestablement des dictatures[c 5] ».

Agence intergouvernementale

L'Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, fondé en 1997, publie son premier rapport en 2017 sur l'état des régimes politiques dans le monde, en créant les indices Global State of Democracy à partir d'indices, notamment de l' indice de démocratie : « Democracy Barometer, the World Governance Indicators, the Economist Intelligence Unit (EIU) Democracy Index, and the World Justice Project (WJP) Rule of Law Index[23] ». Elle héberge une carte de 1975 à 2021 qui catégorise les pays en fonction de ces indices[24].

Classements des dictatures

L'indice Démocratie-Dictature (Democracy-Dictatorship Index, abrégé DD) est un indice binaire qui classe chaque pays en fonction de son régime politique en deux types : démocratie ou dictature et en trois sous-types chacun : civil, militaire et royal. L'indice a initialement été proposé par Adam Przeworski et al. en 2010 et utilisé par Cheibub et al.[b 7] en 2010[25].

Les auteurs de ce classement revendiquent une approche minimaliste de la démocratie[b 7],[26], c'est-à-dire qu'elle doit correspondre au concept de démocratie de Karl Popper et Joseph Schumpeter ; Przeworkski précise cette approche en citant Popper : « le seul système dans lequel les citoyens peuvent retourner le gouvernement sans bain de sang[c 6] ».

Pour Cheibub et al.[b 8], un régime est considéré comme démocratique s'il satisfait : « l'ensemble des critères des quatre règles suivantes :

  1. Le chef de l'exécutif doit être choisi par élection populaire ou par un organe lui-même élu par le peuple ;
  2. La législature doit être élue par le peuple ;
  3. Il doit y avoir plus d'un parti en lice aux élections ;
  4. Une alternance au pouvoir selon des règles électorales identiques à celles qui ont porté le président sortant doit avoir eu lieu[c 7] ».

Les auteurs reconnaissent que leur classification peut entraîner des faux-positifs par manques d'informations, c'est-à-dire que certains régimes peuvent être classés par erreur comme dictatures ou démocraties, mais précisent qu'ils ne peuvent pas distinguer les cas, les erreurs n'impliquent aucun jugement subjectif lors de l'analyse des données et ne compromet pas la reproductivité de la classification[b 9].

Pays ayant un régime dictatorial selon l'indice Democracy-Dictatorship (en) en 2008[27]
Code du pays Type de dictature Règle non respectée,[27]
AFG Dictature civile 4
DZA Dictature civile 4
AGO Dictature civile 1
AZE Dictature civile 4
BHR Dictature royale 1 ; 2
BGD Dictature civile 1 ; 2 ; 3
BLR Dictature civile 4
BIH Dictature civile 1
BWA Dictature militaire 4
BRN Dictature royale 1 ; 2 ; 3
BFA Dictature militaire 4
KHM Dictature royale 1 ; 2
CMR Dictature civile 4
CAF Dictature militaire 4
TCD Dictature militaire 4
CHN Dictature civile 3
COG Dictature militaire 4
CIV Dictature civile
CUB Dictature militaire 4
COD Dictature civile 4
DJI Dictature civile 3
EGY Dictature militaire 4
GNQ Dictature militaire 4
ERI Dictature civile 1 ; 2 ; 3 ; 4
ETH Dictature civile 3 ; 4
FJI Dictature militaire 1 ; 2 ; 3
GAB Dictature civile 4
GMB Dictature militaire 4
GIN Dictature militaire 1
GUY Dictature civile 4
HTI Dictature civile 4
IRN Dictature civile
IRQ Dictature militaire
JOR Dictature royale 1
KAZ Dictature civile 4
KWT Dictature royale 1 ; 3
LAO Dictature militaire 3
LBN Dictature militaire
LSO Dictature civile 4
LBY Dictature militaire 1 ; 2 ; 3
MYS Dictature civile 4
MRT Dictature militaire 1 ; 2 ; 3 ; 4
MAR Dictature royale 1
MOZ Dictature civile 4
MMR Dictature militaire 1 ; 2 ; 3
NAM Dictature civile 4
PRK Dictature civile 1
OMN Dictature royale 1 ; 2 ; 3
QAT Dictature royale 1 ; 2 ; 3
RUS Dictature civile 4
RWA Dictature militaire 4
SAM Dictature royale 4
SAU Dictature royale 1 ; 2 ; 3
SYC Dictature civile 4
SGP Dictature civile 4
SOM Dictature civile 2 ; 3
ZAF Dictature civile 4
SDN Dictature militaire 1 ; 2
Swaziland Dictature royale 1 ; 3
SYR Dictature militaire 3
TJK Dictature civile 4
TZA Dictature militaire 4
TGO Dictature civile 4
TON Dictature royale 1 ; 2 ; 3 ; 4
TUN Dictature militaire 4
TKM Dictature civile 3
UGA Dictature civile 4
ARE Dictature royale 1 ; 2 ; 3
UZB Dictature civile 3 ; 4
VNM Dictature civile 1 ; 3
YEM Dictature militaire 4
ZMB Dictature civile 4
ZWE Dictature civile 4
Notes 1 : Exécutif non élu

2 : Absence de pouvoir législatif, de pluralité de partis ou législatif non élu

3 : Un seul parti (légalement ou non) ou absence de partis législatifs

4 : Aucune alternation des pouvoirs

Classements des dictateurs

Pour le média Planetrulers, un dictateur est « un dirigeant d'un pays classé "non libre" par Freedom House dans leur rapport annuel de la liberté[c 8] ». En juillet 2021, il dénombre 50 dictatures ou régimes autoritaires dans le monde dont 19 en Afrique sub-saharienne, 12 dans le Moyen-Orient et le Nord de l'Afrique, 7 en Eurasie, 3 en Amérique et 1 en Europe[28]. Entre 2015 et 2021, il dénombre 5 retraits, 8 ajouts et 4 pays « Free » devenant « Not free »[28], selon l'année la liste varie de 49 à 52 pays.

Pays ayant un régime dictatorial ou un régime autoritaire selon Planetrulers en 2020[29].
Code du pays Type de dictature
Afghanistan Ashraf Ghani
Angola João Lourenço
Azerbaïdjan Ilham Aliyev
Biélorussie Alexandre Loukachenko
Burundi Pierre Nkurunziza
Cameroun Paul Biya
Tchad Idriss Déby
République démocratique du Congo Joseph Kabila
Cuba Miguel Díaz-Canel
Égypte Abdel Fattah al-Sissi
Érythrée Isaias Afwerki
Gabon Omar Bongo
Irak Barham Salih
Laos Boungnang Vorachit
Libye Nouri Bousahmein
Birmanie Win Myint
Mauritanie Mohamed Ould Abd Aziz
Nicaragua Daniel Ortega
Oman Qaboos bin Said Al-Said
Russie Vladimir Poutine
Arabie saoudite Fahd ben Abdelaziz Al Saoud
Somalie Hassan Sheikh Mohamoud
Soudan Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan
Syrie Bachar el-Assad
Thaïlande Prayut Chan-o-cha
Turquie Recep Tayyip Erdoğan
Ouganda Yoweri Museveni
Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev
Viêt Nam Nguyễn Phú Trọng
Yémen Ali Abdallah Saleh

En 2012, le magazine Slate dresse une liste de 148 dictateurs modernes, en précisant que « la définition de ce qu'est un dictateur n'étant pas scientifique, toute liste est forcément subjective » et que les années au pouvoir sont calculés à partir du [30].

La liste des dictateurs modernes selon Slate le [30]
Pays Nom Continent Moustache Années au pouvoir
Algérie Abdelaziz Bouteflika Afrique oui 13
Allemagne Adolf Hitler Europe oui 12
Guinée Ahmed Sékou Touré Afrique non 26
Pérou Alberto Fujimori Amérique du Sud non 10
Biélorussie Alexandre Loukachenko Europe oui 18
Paraguay Alfredo Stroessner Amérique du sud oui 35
Yémen Ali Abdallah Saleh Asie oui 34
Iran Ali Khamenei Asie barbe 30
Nicaragua Anastasio "Tachito" Somoza Debayle Amérique centrale oui 12
Nicaragua Anastasio "Tacho" Somoza García Amérique centrale non 16
Nicaragua Anastasio Somoza García Amérique centrale non 19
Égypte Anouar el-Sadate Afrique oui 11
Lituanie Antanas Smetona Europe oui 14
Croatie Ante Pavelic Europe non 4
Chili Augusto Pinochet Amérique du Sud oui 17
Syrie Bachar Al-Assad Asie oui 12
Italie Benito Mussolini Europe non 22
Burkina Faso Blaise Compaoré Afrique non 25
Guatemala Carlos Castillo Armas Amérique centrale oui 3
Liberia Charles Ghankay Taylor Afrique barbe 6
Corée du Sud Chun Doo-hwan Asie non 8
Venezuela Cipriano Castro Amérique du Sud barbe 9
Kenya Daniel Arap Moi Afrique non 24
République du Congo Denis Sassou Nguesso Afrique oui 15
Guatemala Efraín Ríos Montt Amérique centrale oui 1
Autriche Engelbert Dollfuss Europe oui 2
Albanie Enver Hoxha Europe non 10
Côte d'Ivoire Félix Houphouët-Boigny Afrique non 33
Philippines Ferdinand Marcos Asie non 21
Guatemala Fernando Romeo Lucas García Amérique du Sud oui 4
Cuba Fidel Castro Caraïbes barbe 49
Seychelles France-Albert René Afrique non 27
Espagne Francisco Franco Europe oui 36
Guinée équatoriale Francisco Macías Nguema Afrique non 11
République centrafricaine François Bozizé Afrique oui 9
Haïti François Duvalier (Papa Doc) Caraïbes non 14
Tchad François Tombalbaye Afrique non 15
Cuba Fulgencio Batista Caraïbes non 10
Soudan Gaafar Muhammad an-Nimeiry Afrique oui 16
Grèce Georgios Papadopoulos Europe oui 7
Togo Gnassingbé Eyadéma Afrique non 38
Turkménistan Gurbanguly Berdimuhamedow Asie non 6
Colombie Gustavo Rojas Pinilla Amérique du Sud non 4
Syrie Hafez el-Assad Asie oui 30
Malawi Hastings Kamuzu Banda Afrique non 31
Paraguay Higinio Morinigo Martinez Amérique du Sud non 8
Tchad Hissène Habré Afrique barbe 8
Viêt Nam Ho Chi Minh Asie oui 15
Mongolie Horloogiyn Choybalsan Asie non 16
Égypte Hosni Moubarak Afrique non 30
Algérie Houari Boumediene Afrique oui 13
Bolivie Hugo Banzer Amérique du Sud oui 7
Bangladesh Hussain Muhammad Ershad Asie oui 7
Zimbabwe Ian Smith Afrique non 14
Ouganda Idi Amin Dada Afrique non 8
Tchad Idriss Déby Afrique non 22
Azerbaïdjan Ilham Aliev Asie oui 9
Grèce Ioannis Metaxas Europe oui 4
Roumanie Ion Antonescu Europe non 4
Ouzbékistan Islam Karimov Asie non 22
Djibouti Ismaïl Omar Guelleh Afrique barbe 13
Érythrée Issayas Afewerki Afrique oui 21
Burundi Jean-Baptiste Bagaza Afrique non 11
République centrafricaine Jean-Bédel Bokassa Afrique oui 13
Haïti Jean-Claude Duvalier (Baby Doc) Caraïbes non 15
Argentine Jorge Rafael Videla Amérique du Sud oui 5
Guatemala Jorge Ubico Amérique centrale non 13
Nicaragua José Santos Zelaya Amérique centrale oui 16
Union soviétique Joseph Staline Europe oui 29
Yougoslavie Josip Broz Tito Europe non 56
Tchécoslovaquie Jozef Tiso Europe oui 7
Uruguay Juan Maria Bordaberry Amérique du Sud non 3
Venezuela Juan Vicente Gomez Amérique du Sud oui 27
Lettonie Karlis Ulmanis Europe non 4
Zambie Kenneth Kaunda Afrique non 27
Corée du Nord Kim Il-sung Asie non 46
Corée du Nord Kim Jong-il Asie non 17
Corée du Nord Kim Jong-un Asie non 1
Bulgarie Kimon Georgiev Europe non 3
Guatemala Kjell Eugenio Laugerud García Amérique centrale oui 4
Autriche Kurt von Schuschnigg Europe oui 4
Ghana Kwame Nkrumah Afrique non 9
République démocratique du Congo Laurent-Désiré Kabila Afrique non 4
Le Duan Asie non 11
Guyane Linden Forbes Sampson Burnham Amérique du sud oui 21
Bolivie Luis Garcia Meza Amérique du Sud non 1
Mauritanie Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya Afrique oui 21
Guatemala Manuel Estrada Cabrera Amérique centrale oui 22
Panama Manuel Noriega Amérique centrale non 6
Chine Mao Zedong Asie non 27
Bénin Mathieu Kérékou Afrique non 16
Hongrie Matyas Rakosi Europe non 11
Maldives Maumoon Abdul Gayoom Asie non 30
Salvador Maximiliano Hernández Martínez Amérique centrale non 12
Éthiopie Meles Zenawi Afrique oui 21
Éthiopie Mengistu Haile Mariam Afrique oui 17
Espagne Miguel Primo de Rivera Europe oui 7
Ouganda Milton Obote Afrique non 8
Zaïre Mobutu Sese Seko Afrique non 32
Mali Modibo Keïta Afrique non 8
Afghanistan Mohammed Daoud Khan Asie non 5
Afghanistan Mohammed Omar Asie barbe 5
Moise Tshombe Afrique non 2
Libye Mouammar Kadhafi Afrique oui 42
Mali Moussa Traoré Afrique oui 23
Swaziland Mswati III Afrique oui 26
Pakistan Muhammad Ayub Khan Asie oui 11
Pakistan Muhammad Zia-ul-Haq Asie oui 10
Birmanie Ne Win Asie non 26
 République du Viêt Nam Ngi Dinh Diem Asie non 9
Roumanie Nicolae Ceausescu Europe non 24
Nigeria Olusegun Obasanjo Afrique non 3
Gabon Omar Bongo Afrique oui 42
Soudan Omar Hassan Ahmad el-Bechir Afrique oui 23
Panama Omar Torrijos Amérique centrale non 13
Honduras Oswaldo López Arellano Amérique centrale oui 11
Corée du Sud Park Chung-hee Asie non 17
Cameroun Paul Biya Afrique oui 30
Rwanda Paul Kagame Afrique oui 12
Pakistan Pervez Musharraf Asie oui 7
Burundi Pierre Nkurunziza Afrique oui 7
Cambodge Pol Pot Asie non 4
République dominicaine Rafael Trujillo Caraïbes oui 28
Bolivie René Barrientos Amérique du Sud non 5
Zimbabwe Robert Mugabe Afrique oui 32
Iran Rouhollah Mousavi Khomeini Asie barbe 10
Irak Saddam Hussein Asie oui 24
Portugal Antonio de Oliveira Salazar Europe non 36
Nigeria Sani Abacha Afrique non 5
Turkménistan Saparmourat Niazov Asie non 16
Somalie Siad Barre Afrique oui 22
Yougoslavie ( Serbie Slobodan Milosevic Europe non 11
Indonésie Suharto Asie non 30
Indonésie Sukarno Asie non 19
Corée du Sud Syngman Rhee Asie non 12
Chine et Taïwan Tchang Kaï-chek Asie oui 48
Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo Afrique non 33
Birmanie Than Shwe Asie non 19
Thaïlande Thanom Kittikachorn Asie non 10
Honduras Tiburcio Carías Andino Amérique centrale oui 16
Mexique Victoriano Huerta Amérique du Nord oui 1,5
Norvège Vidkun Quisling Europe non 3
Gambie Yahya Jammeh Afrique non 18
Pakistan Yahya Khan Asie non 2
Ouganda Yoweri Kaguta Museveni Afrique oui 26
Chine Yuan Shikai Asie oui 4
Tunisie Zine el-Abidine Ben Ali Afrique non 24

En 2021, pour le journal Le Télégramme, il y a 7 dictateurs modernes : Kim Jong-un (Corée du Nord), Xi Jinping (Chine), Vladimir Poutine (Russie), Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Jair Bolsonaro (Brésil), Rodrigo Duterte (Philippines) et Carrie Lam (Hong Kong)[31].

Galerie

Représentations culturelles

Cinéma

Littérature

Jeux vidéo

  • La série de jeux vidéo Tropico permet d'incarner un dictateur.

Notes et références

Notes

    Citations

    1. Voir ESBE, fin de page : В настоящее время под именем диктатуры разумеется вполне или почти неограниченная власть, не основанная на существующем законе.
    2. Voir GEC, haut de page : En els estats moderns, el qui rep o s’arroga el dret de concentrar en ell tots els poders.
    3. Voir Lidén, p.50 : « Moreover, scrutinising the typologies of dictatorships and their variants provided by previous research reveals some loosely connected or almost arbitrary alternatives. »
    4. Voir Lidén, p.54 : « In many ways, the latter category reflects the stereotypical idea of a dictator. »
    5. Voir EIU, p.57 : « Many countries in this category are outright dictatorships. »
    6. Voir Przeworkski, p.12 : « the only system in which citizens can get rid of governments without bloodshed »
    7. Voir Cheibub, p.70 :
      « A regime is classified as a democracy if it meets the requirements stipulated in all of the following four rules:
      1. The chief executive must be chosen by popular election or by a body that was itself popularly elected.
      2. The legislature must be popularly elected.
      3. There must be more than one party competing in the elections.
      4. Alternation in power under electoral rules identical to the ones that brought the incumbent to the office must have taken place.
       »
    8. Voir Planetrulers.com, en haut de la page : We define a dictator as the ruler of a land rated “Not Free” by the Freedom House in their annual survey of freedom.

    Dictionnaires et encyclopédies

    1. (en) Perseus, A Dictionary of Greek and Roman Antiquities (1890) (lire en ligne), définition : dictator
    2. Le Gaffiot, (lire en ligne), définition : dictator, oris, m.
    3. A.Ernout et A.Meille, A.Ernout, A.Meillet - Dictionnaire étymologique de la langue latine. Histoire des mots - (1985), (lire en ligne)
    4. Le Gaffiot, (lire en ligne), définition : dicto, avi, atum, are
    5. Le Robert (lire en ligne), définition : dictateur
    6. (en) Britannica, « Merriam webster », sur www.merriam-webster.com (consulté le ), définition : dictator
    7. Éditions Larousse, « dictateur »
    8. (en) Perseus, A Dictionary of Greek and Roman Antiquities (1890) (lire en ligne), définition : justitium

    Bibliographie

    Références

    1. (fr) « Le Trésor de la Langue française - Dictature », Le Trésor de la Langue française (consulté le )
    2. Hannah Arendt, La nature du totalitarisme, trad. Michelle-Irène Brudny de Launay, Paris, Payot, 1990
    3. CIL X, 3913, CIL XII, 1428, CIL XII, 2121, CIL XIV, 2097, CIL XIV, 2110, CIL XIV, 2112 et CIL XIV, 2121
    4. CIL XIV, 3941 et CIL XIV, 3955
    5. CIL XIV, 212
    6. Tite-Live, I, 23, 4 ; III, 18 ,2 ; et VI, 28, 4.
    7. Denys d'Halicarnasse, V, 74, 4.
    8. Jacques Bainville, « Rome », dans Les Dictateurs, Denoël et Steele, (lire en ligne), p. 35–57
    9. « Art & Architecture Thesaurus Full Record Display (Getty Research) », sur www.getty.edu (consulté le )
    10. Pierré-Caps Alexandra, L’État d’exception dans la Rome antique, Civitas Europa, (lire en ligne), chap. 37 (« 1 »), §10
    11. Le Glay, Marcel., A history of Rome, Wiley-Blackwell, (ISBN 978-1-4051-8327-7, OCLC 760889060, lire en ligne)
    12. « Petit lexique de l’autoritarisme », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
    13. Pierre Salmon, « Hurlet (Frédéric). La dictature de Sylla: monarchie ou magistrature républicaine? Essai d'histoire constitutionnelle. », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 74, no 1, , p. 224–224 (lire en ligne, consulté le )
    14. « 1er novembre 82 av. J.-C. - Sylla seul maître à Rome - Herodote.net », sur www.herodote.net (consulté le )
    15. Du grec ὁ τύραννος, littéralement « celui qui a usurpé le pouvoir », sans connotation nécessaire de brutalité. Œdipe est ainsi un « tyran »
    16. Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française
    17. Hannah Arendt, La nature du totalitarisme, trad. Michelle-Irène Brudny de Launay, Paris, Payot, 1990
    18. Juan Linz (trad. Mohammad-Saïd Darviche, William Genieys, Guy Hermet), Régimes totalitaires et autoritaires, Introduction, Paris, Armand Colin, , 416 p. (ISBN 978-2200351380)
    19. La Birmanie était une dictature militaire avant son renversement entre 2010 et 2011.
    20. (fr) « Mathieu Carpentier, "État d’exception et dictature", Tracés n°20 (2011) »
    21. (en) « Democracy Index 2020 »,
    22. (en) The Economist Intelligence Unit, « Democracy Index 2020: In sickness and in health? »,
    23. (en) IDEA, The Global State of Democracy Indices Methodology : Conceptualization and Measurement Framework, Version 3, 82 p. (lire en ligne), p. 25
    24. Voir la carte de l'IDEA
    25. (en) Stephan Haggard et Robert R. Kaufman, « Inequality and Regime Change: Democratic Transitions and the Stability of Democratic Rule », American Political Science Review, vol. 106, no 3, , p. 495–516 (ISSN 1537-5943 et 0003-0554, DOI 10.1017/S0003055412000287, lire en ligne, consulté le )
    26. William R. Keech, Economic Politics in the United States, Cambridge University Press, , 17 p. (ISBN 978-1-107-00414-6, lire en ligne)
    27. Données accessibles : « DD - José Antonio Cheibub », sur sites.google.co
    28. PlanetRulers, av. la carte.
    29. PlanetRulers, ap. la carte.
    30. Slate.fr, « La liste des dictateurs modernes », sur Slate.fr, (consulté le )
    31. « Qui sont les dictateurs modernes ? La réponse en sept portraits », sur Le Telegramme, (consulté le )
    32. Olivier Delcroix, « Sacha Baron Cohen, Dictator d'opérette », Le Figaro’, mardi 19 juin 2012, page 38.

    Annexes

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Dictionnaires et encyclopédies

    Ouvrages

    • Jean Rougé, Les institutions romaines : de la Rome royale à la Rome chrétienne, Paris, Armand Collin, coll. « U2 / Histoire ancienne », (1re éd. 1971), 251 p. (ISBN 2-200-32201-1)
    • Guez Olivier, Le Siècle des dictateurs, Perrin, coll. « « Hors collection » », , 464 p. (ISBN 9782262077105, DOI 10.3917/perri.guez.2019.01, lire en ligne)
    • (en) Ezrow, Natasha M. et Erica Frantz, Dictators and dictatorships: understanding authoritarian regimes and their leaders., New York, NY ; London, Continuum,
    • Collectif, Le Guide Suprême, petit dictionnaire des dictateurs, Ginkgo éditeur, 2008 (ISBN 978-2846790611)
    • Jean-Claude Rolinat, Hommes à poigne et dictateurs oubliés de l'Amérique exotique, Pardès, 2007 (ISBN 978-2867143779)
    • Sophie Chautard, Les dictateurs du XXe siècle, Levallois-Perret, Studyrama, coll. « Perspectives », , 223 p. (ISBN 2-84472-785-9, lire en ligne)
    • Marina Anca, Quand la chenille devient papillon ou La dictature roumaine vue par une adolescente libre, Éditions auteurs d'aujourd'hui, 2013
    • Maurice Duverger, Dictatures et légitimité, PUF, 1982.
    • Franck Pavlov, Matin Brun, Cheyne, 1998.
    • Mireille Cébeillac-Gervasoni, « La royauté et la République », dans Mireille Cébeillac-Gervasoni, Alain Chauvot et Jean-Pierre Martin, Histoire romaine, Paris, Armand Colin, (ISBN 2200265875)
    • (en) Svolik Milan, The Politics of Authoritarian Rule, New York, Cambridge University Press, , 258 p.
    • (en) Croissant Aurel, Kailitz Steffen, Koellner Patrick et Wurster Stefan, Comparing Autocracies in the Early Twenty-First Century, vol. 1: Unpacking Autocracies – Explaining Similarity and Difference, Abingdon/New York, Routledge, , 209 p p.
    • (en) Ginsburg Tom et Simpser Alberto, Constitutions in Authoritarian Regimes, New York, Cambridge University Press, , 282 p p. (ISBN 1107663946)

    Articles

    • (en) Adam Przeworkski, « Minimalist Conception of Democraty : A Defense », dans The Democracy Sourcebook, Robert Alan Dahl, Ian Shapiro& José Antônio Cheibub, coll. « MIT Press », , 12-18 p. (ISBN 978-0-262-54147-3, lire en ligne), « Minimalist Conception of Democracy: A Defense ». 
    • (en) Gustav Lidén, « Theories of Dictatorships: Sub-Types and Explanations », Studies of Transition States and Societies, no 6, , p. 50-67 (lire en ligne). 
    • (en) José Antonio Cheibub, Jennifer Gandhi et James Raymond Vreeland, « Democracy and dictatorship revisited », Public Choice, vol. 143, nos 1–2, , p. 67–101 (DOI 10.1007/s11127-009-9491-2, JSTOR 40661005, S2CID 45234838). 
    • (en) The Economist Intelligence Unit, « Democracy Index 2020: In sickness and in health? », The Economist, (lire en ligne). 
    • (en) Brian Lai et Dan Slater, « Institutions of the Offensive: Domestic Sources of Dispute Initiation in Authoritarian Regimes, 1950-1992 », American Journal of Political Science, vol. 50, no 1, , p. 113–126 (DOI 10.1111/j.1540-5907.2006.00173.x, JSTOR 3694260). 
    • (en) Daniel P. Ritter, « Dictatorships and Authoritarian Regimes, Insurrections against », dans Encyclopedia of Violence, Peace, & Conflict (Second Edition), Lester Kurtz, coll. « Academic Press », , 565-573 p. (ISBN 9780123739858, DOI 10.1016/B978-012373985-8.00049-0)
    • (en) Olessia Kirtchik et Mariana Heredia, « Social and Behavioral Sciences under Dictatorship », dans International Encyclopedia of the Social & Behavioral Sciences (Second Edition), James D. Wright, coll. « Elsevier », , 139-146 p. (ISBN 9780080970875, DOI 10.1016/B978-0-08-097086-8.03207-4)
    • (en) Vicente Fenoll, « The representation of the dictatorship in the argentine animation cinema », Vivat Academia. Revista de Comunicación, no 149, , p. 45-66 (DOI http://doi.org/10.15178/va.2019.149.45-66)
    • Panel Sophie, « Comment survivent et meurent les dictatures : conflits et stratégies de stabilisation en régime non-démocratique », Revue internationale de politique comparée, vol. 23, , p. 249-260 (DOI 10.3917/ripc.232.0249, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Portail de la politique
    • Portail de l’histoire
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.