Jacques Bainville

Jacques Pierre Bainville, né le à Vincennes et mort le à Paris, est un journaliste, historien et académicien français.

Pour les articles homonymes, voir Bainville.

Biographie

Issu d'une famille attachée aux valeurs républicaines[1], Jacques Bainville étudia au lycée Henri-IV puis une année à la Faculté de droit de Paris[2]. Il est le neveu de l’écrivain Camille Bainville[3]. Il commença son œuvre en 1900, à l'âge de 20 ans, avec Louis II de Bavière.

En 1900, à l’issue de son séjour en Bavière et après avoir été dreyfusard[4], Jacques Bainville devint monarchiste. C’est par réflexion, par comparaison, que ce fils de famille républicaine, libre penseur et voltairien, peu sensible à tout sentiment nostalgique, s’est tourné vers le royalisme. Face au rayonnement d’une Allemagne unifiée par Bismarck, en plein épanouissement économique, démographique, au pouvoir stable et fort, il jugea que la République – « la fille de Bismarck », écrira-t-il dans son Bismarck et la France – était un régime malthusien, essoufflé, livré à des gens médiocres et aux querelles intestines, incapable de faire face à cette Allemagne qui le fascinait autant qu’elle l’inquiétait.

Le Café de Flore vers 1900, lieu de réunion habituel des fondateurs de l'Action française.

« En mars 1900, il rencontre Charles Maurras au Café de Flore qui le séduit autant par la qualité de sa critique littéraire que par la cohérence de sa doctrine, son empirisme et son absence de préjugé religieux. Convaincu de la supériorité du modèle politique allemand, Bainville est déjà gagné aux idées monarchistes. Il est l'un des premiers à répondre dans la Gazette de France à l'Enquête sur la monarchie. Avec Maurras, il collabore à la revue traditionaliste Minerva, fondée en 1902 par René-Marc Ferry, et enseigne les relations internationales à l'Institut d'Action française, tout en assurant nombre de chroniques dans le journal du mouvement : vie parlementaire, diplomatie, économie, bourse et même vie théâtrale, rien n'échappe à sa plume[5]. »

 Agnès Callu et Patricia Gillet, Lettres à Charles Maurras : amitiés politiques, lettres autographes : 1898-1952

Maurras le fait entrer comme journaliste à La Gazette de France puis à L'Action française où il tint la rubrique de politique étrangère. Bainville écrivit aussi pour La Liberté, Le Petit Parisien et La Nation belge. Il assura la direction du journal La Revue universelle.

En 1912, à Marigny, il épouse Jeanne Niobey[6] (1889-1970) avec laquelle il aura un fils, Hervé (1921-2014)[7].

Grande figure du monarchisme nationaliste et de l'Action française, nationaliste, il exalta la politique de la monarchie française (Histoire de France, 1924) et s'inquiéta de la faiblesse de la démocratie face à la puissance allemande (la Troisième République, ). Il est élu le membre de l'Académie française, en même temps qu'André Bellessort et Claude Farrère. Il obtient vingt voix sur vingt-sept votants pour succéder à Raymond Poincaré au 34e fauteuil.

Il y décrit le nationalisme français comme l'inspirateur du nationalisme allemand, donc la cause profonde des catastrophes de 1870 et de 1914-1918. Il l’explique en 1915 dans son Histoire de deux peuples puis en 1918 dans son Histoire de trois générations, où il martèle cette idée que la plus grande erreur de la France, qui a abouti à la Première Guerre mondiale, est d’avoir contribué à l’unification allemande :

« Au nom de la gloire et des nationalités, au nom de l’émancipation des races et des principes de la Révolution, Napoléon III mettait sur le pied de guerre une armée française pour sauver la Prusse et permettre aux héritiers de Frédéric de jeter un jour sur la France des millions d’Allemands unis sous le même drapeau. »

Dans un ouvrage remarqué, Les Conséquences politiques de la paix[8], publié en , Jacques Bainville critique le « laisser aller » pacifiste de Clemenceau et d'autres sur la question allemande. Selon lui, le pacifisme a conduit la France à ne pas demander de lourdes sanctions à l'Allemagne ne respectant pas le traité de Versailles, à ne pas la démanteler et faire venir les troupes françaises en Allemagne pour montrer la victoire française[réf. nécessaire]. Bainville y annonce, 15 à 20 ans à l'avance, le processus de déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, à savoir l'annexion de l'Autriche par le Reich, la crise des Sudètes avec la Tchécoslovaquie et un pacte germano-soviétique contre la Pologne. Profondément anti-communiste, il écrivait : « il s'agit d'une paix trop douce pour ce qu'elle a de dur, et trop dure pour ce qu'elle a de doux[9]. »

Plaque apposée au no 31 de la rue de Bellechasse, dans le 7e arrondissement de Paris, où mourut Jacques Bainville en 1936.

Lors de ses funérailles, le , le cortège funéraire a provoqué un embouteillage dû à la vitesse peu élevée à laquelle il avançait. Malgré lui, Léon Blum, dans une voiture à cocarde, se trouva à proximité du cortège funéraire. Reconnu par des militants d'extrême droite, Blum - alors âgé de 63 ans - fut violemment frappé par nombre d'entre eux : d'anciens Camelots, séparés officiellement de l'Action française[10], cassèrent la vitre arrière de la voiture de Blum, ce qui le blessa au cou et à la tempe d'où une profusion importante de sang[11]. L'intervention d'ouvriers travaillant sur un chantier voisin évita que le chef socialiste ne fût lynché[12]. L'enquête montrera que « la plupart des agresseurs portaient des brassards et insignes d’Action française », et le chapeau de Blum sera retrouvé dans ses locaux[13]. Cette violente agression suscita une importante émotion. En signe de protestation, une manifestation se déroula du Panthéon à la Bastille et fut marquée par quelques affrontements[14].

François Mauriac, louant les talents d'analyste de Bainville, écrira en 1956 : « D'une science conjecturale, Bainville a fait une science exacte[15]. »

Il est chevalier de la Légion d'honneur[16].

Postérité

Il existe depuis 1977 un « Cercle Jacques Bainville » (CJB), regroupant les étudiants de l'Action française à l'université d'Assas. Tombé progressivement en désuétude, il a été reformé à la rentrée 2010, à l'instigation d'un groupe d'étudiants et de jeunes professionnels. Des conférences sont organisées avec des intervenants de renom[Qui ?][réf. nécessaire], s'assignant comme finalité d'instruire leurs auditeurs sur les analyses de Bainville et comme horizon de dégager une méthode permettant d'éclairer les enjeux contemporains internationaux.

À l'occasion du 70e anniversaire de sa mort, une « Journée Jacques Bainville » eut lieu le samedi à Paris. Différentes conférences furent données :

  • celle de Christophe Dickès, docteur en histoire, journaliste à Canal Académie, radio des cinq Académies (Institut de France), intitulée « Jacques Bainville et l'Europe » ;
  • celle de Pierre Hillard, docteur en science politique, professeur d'histoire, spécialiste de l’Allemagne et des affaires européennes, auteur de Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions et de La Décomposition des nations européennes, intitulée « Jacques Bainville, un modèle pour comprendre l'avenir » ;
  • celle de Pierre Pujo, journaliste, directeur du journal Action française 2000, auteur de Un demi-siècle d'Action française et L'autre Résistance, l'Action française sous l'Occupation, intitulée « Jacques Bainville et l'Action française ».

Des artères ont été nommées en son honneur dans quelques villes de France comme Paris (place Jacques-Bainville dans le 7e arrondissement), Marseille (avenue Jacques-Bainville dans le 9e arrondissement), Marigny (rue Jacques-Bainville), Vincennes et Tourcoing (allée Jacques-Bainville).

Un buste de lui a été exécuté par le statuaire Philippe Besnard[17].

Œuvres

  •  : Louis II de Bavière [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : Bismarck et la France [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : Le Coup d'Agadir et la guerre d'Orient [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : Histoire de deux peuples [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : La Guerre et l'Italie [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : Petit Musée germanique [détail des éditions]
Comment est née la révolution russe [détail des éditions]
Filiations [détail des éditions]
  •  : Heur et malheur des Français [détail des éditions] [lire en ligne]
Histoire de France [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : Le Dix-huit brumaire [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : Le Salon d'Aliénor [détail des éditions]
Nouveau Dialogue dans le salon d'Aliénor [détail des éditions]
Polioute [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : L'Allemagne romantique et réaliste [détail des éditions]
Le Critique mort jeune [détail des éditions] [(extrait) lire en ligne]
Au seuil du siècle [détail des éditions]
Jaco et Lori [détail des éditions]
Le Vieil Utopiste [détail des éditions]
  •  : Petite Histoire de France [détail des éditions] [lire en ligne]
Couleurs du temps [détail des éditions]
La Tasse de Saxe [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : Le Jardin des lettres [détail des éditions]
Une saison chez Thespis [détail des éditions]
Une histoire d'amour
Maximes et Réflexions [détail des éditions]
Les Sept Portes de Thèbes [détail des éditions]
  •  : Bismarck [détail des éditions] [lire en ligne]
  • 1933 : Histoire de deux peuples, continuée jusqu'à Hitler
  •  : Les Étonnements de Michou [détail des éditions]
  •  : La Troisième République [détail des éditions]
Les Dictateurs [détail des éditions] [lire en ligne]

Autres textes

  • Herbert Van Leisen, « Préface », dans Mirabeau ou la révolution royale, B. Grasset,
  • Xavier de Courville, « Préface », dans Jomini ou le devin de Napoléon, Plon,

Œuvres posthumes

  •  : Bonaparte en Égypte [détail des éditions]
  •  : Lectures [détail des éditions]
La Fortune de la France [détail des éditions] [lire en ligne]
La Russie et la barrière de l'Est [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : L'Angleterre et l'empire britannique [détail des éditions] [lire en ligne]
Chroniques [détail des éditions]
  •  : Doit-on le dire ? [détail des éditions]
L'Allemagne : tome I [détail des éditions]
  •  : L'Allemagne : tome II [détail des éditions]
  •  : Comment s'est faite la Restauration de 1814 [détail des éditions] [lire en ligne]
  •  : Esquisses et Portraits [détail des éditions]
  •  : La France : tome I [détail des éditions]
La France : tome II [détail des éditions]
  •  : Journal : 1901-1918 [détail des éditions]
  •  : Journal : 1919-1926 [détail des éditions]
Journal : 1927-1935 [détail des éditions]
  •  : Journal inédit (1914) [détail des éditions]

Traduction de ses œuvres

  • (en) Italy and the war [« La guerre et l'Italie »] (trad. Bernard Miall), Hodder and Stoughton,
  • (en) Two histories face to face, France versus Germany [« Histoire de deux peuples : la France et l'Empire allemand »], Nouvelle Librairie nationale, (lire en ligne) — ASIN : B00086X8SC
  • (en) Napoleon [« Napoléon »] (trad. Hamish Miles), Little, Brown, and company, — Réédition, Simon Publications Inc., 2002, (ISBN 978-1-931541-79-4)
  • (en) The French Republic 1870-1935 [« La troisième République : 1870-1935 »], Cape, — ASIN : B000L5ZF68
  • (en) Dictators [« Les dictateurs »] (trad. J. Lewis May), Londres, Jonathan, (lire en ligne) — Réédition, Cape Kennikat Press, 1967
  • (en) History of France [« Histoire de France »], D. Appleton-Century, — ASIN : B00089JCE8
  • (de) Frankreichs Kriegsziel [« Les Conséquences politiques de la paix »], Hambourg, Hanseatische Verlagsanstalt, — Réédition, Struckum Verl. für Ganzheitl., 1989, (ISBN 978-3-922314-87-5)
  • (pl) Dzieje Francji [« Histoire de France »] (trad. T. Stryjenski), Wydawnictwo J. Przeworskiego,
  • (es) La tercera República Francesa [« La troisième République »], Doncel, (ISBN 978-84-325-0522-5)
  • (es) Napoleón [« Napoléon »] (trad. Ralph Waldo Emerson), Porrúa, , 382 p. (ISBN 978-968-452-756-0)

Notes et références

  1. Réponse au discours de réception de Jacques Bainville à l'Académie française.
  2. Olivier Dard et Michel Grunewald, Jacques Bainville Profils et réceptions : Études réunies par Olivier Dard et Michel Grunewald, vol. 57, Berne, Peter Lang, , 276 p. (ISBN 978-3-0343-0364-4, lire en ligne), p. 17.
  3. « Le Monde & la Ville », Le Figaro, no 308, , p. 2 (lire en ligne).
  4. Voir sa notice du Dictionnaire biographique et géographique de l'affaire Dreyfus {https://dicoaffairedreyfus.com/index.php/2020/05/18/jacques-bainville/}.
  5. Agnès Callu et Patricia Gillet, Lettres à Charles Maurras : amitiés politiques, lettres autographes : 1898-1952, Presses Univ. Septentrion, , 256 p., p. 29.
  6. Jacques Bainville, La Guerre démocratique : journal 1914-1915, Bartillat, , 396 p. (ISBN 978-2-84100-240-5, lire en ligne), p. 66
  7. « Carnet du jour », sur LeFigaro.fr, (consulté le ), p. 11.
  8. Les Conséquences politiques de la paix, ouvrage de Jacques Bainville.
  9. Jacques Bainville, Les conséquences politiques de la paix, Chapitre 2, .
  10. Eugen Weber, op. cit., p. 402.
  11. Cédric Gruat, « 1936 : l’agression filmée de Léon Blum ».
  12. Eugen Weber, L'Action française, Fayard, coll. « Grandes études historiques », 1985, p. 401. Voir les références dans l'article Action française.
  13. Frédéric Monier, Léon Blum : la morale et le pouvoir, Paris, Armand Colin, coll. « Nouvelles biographies historiques », , 285 p. (ISBN 978-2-200-35589-0, présentation en ligne), p. 118-121.
  14. Dominique Borne & Henri Dubief, La crise des années 30 (1929-1938), Éditions du Seuil, collection « Points histoire », 1989, p. 138.
  15. La Revue des deux Mondes, janvier/février 1956, p. 497.
  16. « Dossier de l'ordre de la Légion d'honneur de Jacques Pierre Bainville », base Léonore, ministère français de la Culture.
  17. L'Atelier, Bulletin de l'association Le temps d'Albert Besnard, no 4 - 2008, ISSN 1956-2462.

Voir aussi

Bibliographie

  • André Rousseaux, Littérature du XXe siècle, t. 1 : 16e mille, (lire en ligne), « Trois inscriptions pour une stèle à Jacques Bainville », p. 122-140
  • Lazare de Gérin-Ricard, L'Histoire de France de Jacques Bainville, Malfère,
  • (de) Joachim Wieder, Jacques Bainville. Nationalismus und Klassisismus in Frankreich, Wrocław, Priebatschs,
  • Charles Maurras, Poésie et vérité, Wrocław, Lardanchet, (lire en ligne), « Entre Bainville et Baudelaire », p. 136-152
  • (en) Edward R. Tannenbaum, « Jacques Bainville », The Journal of Modern History, vol. 22, no 4, , p. 340-345
  • (en) Hilah F. Thomas, The Thought of Jacques Bainville on Germany : A Study in the Loyalties of Integral Nationalism, Smith College, Northampton, Mass.,
  • (en) Lyle E. Linville, Jacques Bainville : His political life and thought in the era of the great war, Kent State University, , 410 p.
  • (en) Naomi R. Schwiesow, France in Europe : the political writings of Jacques Bainville, Johns Hopkins University, , 394 p.
  • William R. Keylor, « Clio et le roi : Jacques Bainville et la doctrine historique de l'Action Française », Études Maurrassiennes, vol. 3, , p. 97-106
  • (en) William R. Keylor, Jacques Bainville and the Renaissance of Royalist History in Twentieth-Century France, Baton Rouge/London, Louisiana State University Press, , 349 p. (ISBN 0-8071-0465-5)
  • Jean Montador, Jacques Bainville, historien de l'avenir, Éditions France-Empire,
  • Igor Mitrofanoff, Pour connaître Jacques Bainville, Édition Royaliste, — (Mémoire de maîtrise)
  • Bernard Cazes, « Jacques Bainville. Les conséquences politiques de la paix », Politique étrangère, vol. 60, no 3, , p. 805-806 (lire en ligne)
  • Christophe Dickès, Jacques Bainville, l'Europe d'entre-deux-guerres, 1919-1936, Paris, Godefroy de Bouillon, , 214 p. (ISBN 2-84191-014-8)
  • Eric Morain, La Tradition chez Jacques Bainville, Université Panthéon-Assas, — (Mémoire de DEA)
  • Charles Saint-Prot, « Jacques Bainville, l'intelligence de l'histoire », Une certaine idée, vol. 60, no 9 « Particulier, particularismes »,
  • Dominique Decherf, Bainville, l'intelligence de l'histoire, Paris, Bartillat, , 429 p. (ISBN 2-84100-239-X)
  • Guillaume Bourgeade, « Jacques Bainville ou l'intelligence des causes secondes », Revue des deux Mondes,
  • Patrice Gueniffey, « Jacques Bainville historien », dans Jacques Bainville, Napoléon, Gallimard, coll. « Tel », , p. I-LXIX — (Préface)
  • Christophe Dickès, Jacques Bainville, Les lois de la politique étrangère, Bernard Giovanangeli, 2008, rééd. 2021
    Thèse de doctorat soutenue à l'université Paris IV-Sorbonne en janvier 2004 sous le titre Jacques Bainville et les relations internationales 1908-1936.
  • Olivier Dard (dir.) et Michel Grunewald (dir.), Jacques Bainville. Profils et réceptions, Peter Lang, coll. « Convergences » (no 57), (présentation en ligne, lire en ligne)
    Actes du colloque organisé les 13 et 14 mai 2009 à l'Université Paul Verlaine de Metz.
  • Guillaume Bourgeade, « Les Idées historiques de M. Jacques Bainville », Études sur les doctrines de l'Action française, Paris, no 3,
  • Aristide Leucate, « Les Conséquences politiques de la paix », dans Pierre Pujo (dir.), Le Trésor de l'Action française, Paris-Lausanne, Éditions L'Âge d'Homme, (ISBN 2-8251-3712-X)
  • Matthieu Boisdron, « Jacques Bainville et la Roumanie d’entre-deux-guerres : regards croisés », dans Olivier Dard (dir.) et Michel Grunewald (dir.), Jacques Bainville. Profils et réceptions, Peter Lang, coll. « Convergences » (no 57), (lire en ligne)
  • Christophe Dickès, Bainville, la monarchie des Lettres, Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
    Anthologie des grands textes de Bainville : Histoire de Trois générations, Histoire de deux peuples, Les conséquences politiques de la paix. Des récits de voyages, un choix de correspondances mais aussi une centaine d'article de presse tirés de La Revue universelle, La Liberté, L'Action française, Candide, Le Capital. Introductions et notes de C. Dickès.

Liens externes

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