Kazakhstan

Le Kazakhstan, en forme longue la république du Kazakhstan (en kazakh : Qazaqstan, Қазақстан, /qɑzɑqˈstɑn/ et Qazaqstan Respýblıkasy, Қазақстан Республикасы, en russe : Казахстан, Kazakhstán, /kɐzəxˈstɐn/ et Республика Казахстан, Respoublika Kazakhstán), est un pays situé majoritairement dans le nord de l'Asie centrale et en partie en Europe de l'Est (à l'ouest du fleuve Oural). Sa capitale est Noursoultan.

République du Kazakhstan

(kk-Cyrl) Қазақстан Республикасы

(kk-Latn) Qazaqstan Respýblıkasy

(ru) Республика Казахстан


Drapeau du Kazakhstan.

Emblème du Kazakhstan.
Hymne en kazakh : Менің Қазақстаным (Meniń Qazaqstanym, « Mon Kazakhstan »)
Fête nationale 16 décembre
· Événement commémoré Indépendance vis-à-vis de l'URSS ()
Administration
Forme de l'État République
Président de la République Kassym-Jomart Tokaïev
Premier ministre Askar Mamine
Parlement Parlement
Chambre haute
Chambre basse
Sénat
Majilis
Langues officielles Kazakh et russe
Capitale Noursoultan
Géographie
Plus grande ville Almaty
Superficie totale 2 724 900 km2
(classé 9e)
Superficie en eau Négligeable
Fuseau horaire UTC +5 (ouest) et +6 (centre et est)
Histoire
Indépendance de l'URSS
Date
Démographie
Gentilé Kazakh, Kazakhstanais
Groupes ethniques Kazakhs, Russes, Tatars, Bachkirs, Azéris, Turcs Meshkètes, Ouïghours, Doungans, Kirghizes, Ouzbeks, Ukrainiens, Biélorusses, Arméniens, Géorgiens, Coréens, Allemands, Grecs, Polonais, Karakalpaks, Tadjiks, Turkmènes, Tchouvaches, Mordves, Lituaniens, Lettons, Moldaves.
Population totale (2020[1]) 19 091 949 hab.
(classé 64e)
Densité 7 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) 212,260 milliards de $
- 8,46 % (49e)
PIB (PPA) (2014) 418,473 milliards de $
+ 5,82 % (42e)
PIB nominal par hab. (2014) 12 183,513 $
- 9,81 % (60e)
PIB (PPA) par hab. (2014) 24 019,950 $
+ 4,26 % (52e)
Taux de chômage (2014) 5,225 % de la pop.active
+ 0 %
Dette publique brute (2014) Nominale :
5 751,545 milliards de
+ 26,78 %
Relative :
15,122 % du PIB
+ 17,58 %
IDH (2018) 0,817 ; 50e)
Monnaie Tenge kazakh (KZT​)
Divers
Code ISO 3166-1 KAZ, KZ​
Domaine Internet .kz, .қаз
Indicatif téléphonique +7
Organisations internationales ONU
AIIB
FPEG (observateur)
Conseil turcique
ECO

Pays de steppes peuplé autrefois de cavaliers nomades turcophones, il fit partie de l'Empire russe puis devient la République socialiste soviétique kazakhe de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Il est indépendant depuis 1991 sous le président Noursoultan Nazarbaïev qui dirige le pays en tant que dictateur jusqu'à sa démission en 2019. Depuis, Kassym-Jomart Tokaïev sert comme président du pays. Nazarbaïev conserve toutefois une influence en tant que président à vie du Conseil de sécurité nationale.

Ses habitants sont appelés les Kazakhstanais. Le terme Kazakhs ne s'applique qu'à l'ethnie majoritaire du pays.

Étymologie

Le nom « Kazakh » vient de l'ancien mot turc qaz, « vagabonder », qui reflète la culture nomade des Kazakhs. Le terme « Cosaque » a la même origine[2]. Le suffixe persan -stan signifie « terre », « pays » ou « lieu de », de sorte que le Kazakhstan peut être traduit littéralement comme « pays des vagabonds ».

Histoire

Préhistoire

Le Kazakhstan, région de vastes steppes, est longtemps parcouru et peuplé par des populations nomades.

La confédération des Kiptchaks-Coumans, en Eurasie, vers 1200.

Il est habité depuis l'âge de la pierre par des pasteurs nomades[3]. Les cultures de l'âge du bronze qui se sont étendues sur ce territoire comprennent la culture de Sroubna, la culture d'Afanasievo, la culture d'Andronovo et la culture de Begazy-Dandybai (en).

Antiquité

Entre -500 et 500, le Kazakhstan abrite les cultures nomades guerrières des Scythes puis des Huns.

Territoire de l'empire monghol

Au IXe siècle le territoire kazakh est partiellement islamisé. La religion traditionnelle étant le tengrisme.

Les Mongols envahissent le territoire au XIIIe siècle, pendant l'expansion de l'Empire mongol.

Le khanat Kazakh

En 1723, les Dzoungars enlèvent au Khanat kazakh les villes de Sayram, Tachkent et Turkestan. Les trois hordes, dissociées par la défaite, se séparent en trois jüzes.

Époque moderne

Au début de l'époque moderne, il est peuplé de nomades turcophones, les Kazakhs, chasseurs et éleveurs, dont les traditions sociales sont basées sur une structure clanique qui perdure jusqu'à nos jours. Ces territoires, âprement disputés entre la Russie et la Chine, finissent par des jeux d'alliances et des pressions militaires, par passer sous tutelle, puis sous domination directe, de l'Empire russe.

Les pressions de la Russie pour imposer son système provoquèrent le ressentiment des Kazakhs. Dans les années 1860, la plupart des Kazakhs résistèrent à l’annexion par la Russie en partie à cause de l’influence que cela avait sur leur style de vie nomade traditionnel et leur économie largement basée sur l’élevage et à cause de la famine associée qui se répandit rapidement, décimant des tribus kazakhes entières.

La période soviétique

Après la Révolution d'Octobre de 1917, une république soviétique autonome (initialement « des Kirghizes », avec des frontières plus large que le Kazakhstan contemporain) est proclamée en 1920. La république socialiste soviétique kazakhe est incorporée à l'Union soviétique lors de sa création en 1936. À la suite de tentatives de sédentarisation des populations nomades qui peuplaient historiquement la région et de la politique de collectivisation, une famine décime la population durant les années 1929-1933. Environ un tiers de la population kazakhe, soit près d'1,3 million de personnes, périt des suites de ces événements. Dans les années suivantes du régime stalinien, le Kazakhstan, en partie dans le cadre du complexe correctionnel du « steplag » et du « karlag », est une destination pour de nombreuses déportations (et évacuations de guerre), et en particulier, pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale, de groupes ethniques parfois entiers : Tatars de Crimée, Polonais, Tchétchènes, Allemands de la Volga et de la Mer Noire, Coréens et autres. Plus tard, le Kazakhstan devient le site de plusieurs ambitieux projets soviétiques : le polygone nucléaire de Semipalatinsk et ses laboratoires nucléaires, le cosmodrome de Baïkonour et la campagne des terres vierges. Les frontières du Kazakhstan actuel sont établies sous Staline, entre 1930 et 1935. Au nord, l'Oblast de Pavlodar, initialement région russe, et peuplée de russophones, est intégré au Kazakhstan, car il était très industriel, et minier, avec de grandes mines de charbon, ce qui relève l'économie en retard de la république, sert de modèle, et développe le secteur industriel et minier en d'autres lieux du Kazakhstan.

La fin de l'URSS

Dinmoukhammed Kounaïev, premier secrétaire du PC du Kazakhstan de 1964 à 1986.

Lors de la dislocation de l'URSS, le Kazakhstan est la dernière des quinze républiques soviétiques à déclarer son indépendance le [4]. Les années suivantes voient une émigration importante, notamment de nombreux non-Kazakhs qui se sentent écartés des responsabilités ; mais progressivement la situation économique se stabilise ces dernières années, avec une croissance sensible, et un solde migratoire tendant à redevenir positif.

Depuis l'indépendance

Le chef d'État Noursoultan Nazarbaïev, reste au pouvoir de 1990 à 2019, remportant cinq élections présidentielles consécutives. Il démissionne le pour laisser la place au président du Sénat, Kassym-Jomart Tokaïev, qui est élu président le .

Le Kazakhstan adhère à l'ONU le et au partenariat pour la paix de l'OTAN le . Il est aussi membre de l’UNESCO depuis

Le , une nouvelle Constitution est adoptée et des élections législatives ont lieu en avec la création d'un Parlement à deux chambres.

En 1997, la capitale du Kazakhstan est déplacée d'Almaty (ancienne Alma-Ata), au sud-est du pays, à Akmola (Akmolinsk, Tselinograd), rebaptisée Astana capitale » en kazakh) à cette occasion. Cette ville située dans les steppes du nord du pays (plus près de son centre géographique), s'est développée comme centre urbain principal pour la campagne des terres vierges.

Un cavalier nomade Kazakh avec un aigle.

En janvier 2010, le Kazakhstan assure pour une année la présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la plus grande organisation de sécurité régionale, regroupant 56 pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Le Kazakhstan devint le premier État post-soviétique à prédominance asiatique et musulmane à diriger cette organisation.

Le , le gouvernement décide de renommer sa capitale Noursoultan, en hommage à l'ancien président Nazarbaïev, resté trente ans à la tête du pays. Ce dernier quitte le pouvoir le même jour[5].

Élections législatives de 2021

Les élections législatives de 2021 sont remportées par le parti Nour-Otan dans un contexte de boycott de l’opposition. Le député français Jérôme Lambert, présent lors de l’élection, soutient qu’elle s’est déroulée « dans la norme occidentale »[6].

Géographie

Le Kazakhstan est souvent qualifié de « pays d'Asie centrale » en raison des liens historiques, linguistiques, culturels et politiques qui le lient aux quatre autres ex-républiques soviétiques d'Asie. Cependant, au Kazakhstan, l'ensemble géopolitique formé par le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan est fréquemment appelé « Asie centrale et Kazakhstan ». Cette position rejoint la définition soviétique d'« Asie médiane et Kazakhstan » (russe : Средняя Азия и Казахстан), l'Asie médiane pouvant inclure également le sud et le centre du Kazakhstan. En 1992, le président Noursoultan Nazarbaïev, lors du sommet des États d'Asie centrale, proposa de renoncer à cette expression pour « Asie centrale ». Le terme est depuis largement employé, même s'il peut inclure également la Mongolie et l'Ouest de la Chine.

L'Extrême-Ouest du pays n'est généralement pas considéré comme faisant géographiquement partie de l'Asie centrale mais de l'Europe (selon une convention généralement admise, le continent européen s'arrête aux monts Oural puis au fleuve du même nom) : le Kazakhstan est ainsi situé sur deux continents (bien que la partie européenne soit désertique et très peu peuplée).

Données géographiques

Politique

Noursoultan Nazarbaïev, président de la République du Kazakhstan de 1990 à 2019.

Le Kazakhstan a un régime présidentiel considéré comme autoritaire. L'actuelle Constitution du Kazakhstan a été adoptée par référendum national le . Elle a remplacé la première Constitution du .

Le chef de l'État est actuellement le président Kassym-Jomart Tokaïev ; il a succédé en 2019 à Noursoultan Nazarbaïev, qui était à la tête du pays depuis 1990. Le chef du gouvernement est le Premier ministre Askar Mamine.

Le Parlement du Kazakhstan est composé d'une chambre basse, le Majilis, et d'une chambre haute, le Sénat.

  • Le Majilis est composé de 107 députés élus au suffrage universel, le scrutin est partiellement proportionnel.
  • Le Sénat comporte 47 sièges. Quinze sénateurs sont directement nommés par le président de la République. Les autres sont élus par les grands électeurs des 14 oblystar et des deux villes à statut particulier (Noursoultan et Almaty). Ces grands électeurs sont eux-mêmes nommés par le président de la République.

Par ailleurs, le Kazakhstan est membre de l'Organisation de Coopération de Shanghaï.

Droits de l'homme

Selon Amnesty International, les brutalités policières seraient monnaie courante au Kazakhstan[7]. La torture serait généralisée au sein du système judiciaire, et ce dans la plus grande impunité. Le , à Jañaözen, des émeutes ont été réprimées dans le sang[8] (voir Massacre de Jañaözen).

Reporters sans frontières considère la liberté de la presse dans une « situation difficile » au Kazakhstan. Fin 2012, les principaux médias d'opposition sont interdits de publication par un tribunal[9],[10]. En 2012, RSF considère Nazarbaïev comme un « prédateur » de la liberté de la presse[11].

À partir du , le gouvernement impose l'installation d'un certificat électronique pour accéder à Internet. Ce certificat permet aux autorités, via une technique de type attaque de l'homme du milieu, de déchiffrer toutes les communications passant par Internet[12].

Divisions administratives

Les numéros des Oblystar sur la carte correspondent à ceux du tableau ci-contre.

À quelques modifications près, le découpage administratif de la République du Kazakhstan correspond à celui de la République socialiste soviétique kazakhe. Le système de division administrative du territoire est resté celui de l'Union soviétique.

La plus grande unité administrative est l'oblys (en kazakh, pluriel : oblystar) ou oblast (en russe) que l'on peut traduire par « région » ou « province ». Le Kazakhstan est divisé en quatorze régions ou provinces et trois villes à statut spécial.

NoOblys (ou Oblast)Centre administratifSuperficiePopulation (2017)[13]
1Oblys de KaragandaKaraganda428 000 km21 381 501
2Oblys du Kazakhstan-OrientalÖskemen283 300 km21 386 208
3Oblys d'AlmatyTaldykourgan224 000 km22 003 063
4Oblys de JambılTaraz144 000 km21 116 384
5Oblys de TurkestanChimkent118 600 km22 899 853
6Oblys de QızılordaKyzylorda226 000 km20777 730
7Oblys d'AqtöbeAktioubé300 600 km20851 339
8Oblys de KostanaïKostanaï196 000 km20876 833
9Oblys du Kazakhstan-SeptentrionalPetropavl123 200 km20560 553
10Oblys d'AqmolaKökşetaw121 400 km20737 443
11Oblys de PavlodarPavlodar124 800 km20755 847
12Oblys du Kazakhstan-OccidentalOural151 300 km20643 874
13Oblys d'AtyrawAtyraou118 600 km20613 880
14Oblys de MañğıstawAqtaw118 600 km20650 509

Les trois villes à statut spécial sont :

Économie

Croissance du PIB du Kazakhstan
AnnéeTaux
200009,8 %
200113,5 %
200209,8 %
200309,3 %
200409,6 %
200509,7 %
200610,7 %
200708,9 %
2008[14]03,2 %
200901,2 %
201007,0 %
201107,5 %
201205,0 %
201306,0 %
201404,4 %
201501,1 %
201601,2 %
Noursoultan, la capitale économique et politique.

Le PIB du Kazakhstan est estimé pour 2012 à 231 milliards de dollars américains[1].

L'économie du Kazakhstan repose essentiellement sur les exportations de pétrole, qui représentent 56 % de la valeur des exportations et 55 % du budget de l'État. Selon certaines estimations, le pays a des ressources pétrolières équivalentes à celles de l'Irak mais présentes dans des nappes plus profondes, dans et autour de la mer Caspienne, ce qui explique le début relativement récent de son exploitation. Selon l’Agence américaine de l’énergie (EIA), le Kazakhstan a produit environ 1,54 million de barils de pétrole par jour en 2009[15]. Le pays détient 75 % des réserves de pétrole de la mer Caspienne (soit 3 % des réserves mondiales) et espère entrer d'ici à 2020 dans le club des cinq premiers pays exportateurs (il en est le seizième en 2011).

Le Kazakhstan est la première république ex-soviétique à rembourser toute sa dette au Fonds monétaire international (FMI), en 2000, sept ans avant l'échéance.

Le gisement pétrolier du Tengiz, entre les villes d'Atyraou et Aqtaw, est exploité par le consortium TCO regroupant Chevron, ExxonMobil, KazMunayGas. Un oléoduc part directement du Tengiz pour la Mer Noire.

Le projet d'exploitation du gisement du Kachagan, le plus grand champ pétrolifère découvert au monde depuis trente ans, avec des réserves estimées à 36 milliards de barils, est situé dans la mer Caspienne, au large de la ville d'Atyraou. C'est actuellement le plus grand projet industriel du monde avec un budget de 150 milliards de dollars. Il est mené par le consortium North Caspian Operating Company B.V. dont les participants sont l'ENI, Shell, Exxon, Total, Conoco Philips, Inpex et KazMunayGas et produira plus de 1,5 million de barils par jour. Plusieurs pipelines ou gazoducs au départ du Kazakhstan relient la Russie, la Chine et l'Europe.

Le Kazakhstan est un pays satellite de l'empire russe puis de l'URSS. Il a connu un développement axé sur l'approvisionnement de la Russie (comme les colonies d'Afrique pour les pays européens). Un approvisionnement très riche et diversifié par la multitude des richesses de ses sols. Le Kazakhstan est un eldorado minier ferreux avec 16,6 milliards de tonnes soit 8 % des réserves mondiales, dont 2/3 sont considérées comme facile d'accès. Il se place au second rang mondial des réserves en manganèse (600 millions de tonnes), et au huitième rang des réserves de fer avec 12,5 milliards de tonnes. Il regroupe par ailleurs le tiers des gisements de chrome du monde et est neuvième producteur mondial de charbon. Ces ressources métallurgiques constituent 35 % du total des exportations, 16 % du PIB et 19 % des emplois industriels en 2008.

Le Kazakhstan est devenu le premier producteur d'uranium avec 33 % (soit 17 803 tonnes en 2010) de la production mondiale[16]. Il dispose de réserves importantes d'uranium (17 % des réserves mondiales) et selon l'OCDE, l'intensification de la production de ce pays a permis une augmentation de plus de 25 % de la production mondiale de 2008 à 2010[17].

Le Kazakhstan est également un des plus gros exportateurs mondiaux de potassium.

Agriculture

Le Kazakhstan a des cultures importantes de céréales, notamment de blé dur, mais aussi des cultures à destination animale et des cultures industrielles, comme le tournesol, le coton ou le lin. L'élevage est surtout composé d'ovins (viande et laine) et de bovins (viande et lait) ; on retrouve également des élevages camelins et équins.

L'agriculture représente 5 % du PIB du Kazakhstan[1]. Le pays est caractérisé par une grande disponibilité de terres arables par habitant (seconde place au classement mondial de 2013[18]).

Les exportations majeures du Kazakhstan incluent le blé, les textiles et le bétail[19].

Démographie

Cinq fois plus grand que la France et 1,6 fois plus grand que le Québec mais peuplé d'environ 18 millions d'habitants, le Kazakhstan a l'une des densités de population les plus faibles du monde.

Données démographiques

Estivants sur une plage du lac Jasybay.

Le recensement de 2009 fait état d’une population de 16 009 600 d’habitants au Kazakhstan en , dont 54,1 % d’urbains et 45,9 % de ruraux[20]. Il souligne une croissance de la population de 6,9 % par rapport au recensement de 1999[20]. La population du Kazakhstan est à 51,8 % composée de femmes et 48,2 % d’hommes[20].

Depuis 2003 il existe un désaccord entre deux sources, pourtant réputées sûres, sur la population du Kazakhstan : le gouvernement américain dénombre actuellement 16 736 795 habitants alors que l'ONU et la Banque internationale donnent une estimation de 14 794 830 habitants. Cette différence plutôt importante est probablement due aux difficultés des mesures causées par les grandes migrations de populations et à la faible densité démographique.

Pour une surface aussi grande que l'Europe de l'Est, la population est relativement faible, la densité n'étant que de 5,5 hab./km². La plus grande part de la population parle le russe ; seule la moitié de la population parle le kazakh, langue qui connaît actuellement un renouveau. Ce sont les deux langues officielles.

Après la chute de l'Union soviétique, la population allemande du Kazakhstan commença à émigrer en masse, principalement vers l'Allemagne.

Groupes ethniques

La population totale est estimée à 68,5 % de Kazakhs, 18,8 % de Russes, 3,2 % d’Ouzbeks, 1,4 % d’Ukrainiens, 1,4 % d’Ouïghours, 1,1 % de Tatars, 1,0 % d'Allemands et 4,5 % d'autres groupes (Biélorusses, Azéris, Polonais et Lituaniens)[20],[21]. Certaines minorités telles que les Allemands, installés initialement en Russie (en particulier ceux de la Volga, du Caucase, de la mer Noire, etc), les Ukrainiens, les Kurdes, les Tchétchènes, les Meskhètes et des opposants politiques russes du régime soviétique ont été déportées au Kazakhstan dans les années 1930 et 1940 par Staline. Certains des plus grands camps de travail forcé (goulags) se situaient au Kazakhstan[22],[23].

Avec Nikita Khrouchtchev au pouvoir, une importante immigration russe est la conséquence de la campagne des terres vierges et du programme spatial de la Russie[24]. En 1989, les Russes formaient 37,8 % de la population et les Kazakhs n'étaient plus majoritaires que dans sept des vingt régions du Kazakhstan. Avant 1991 il y avait un million d'Allemands du Kazakhstan dont la plupart émigre à la chute de l'Union soviétique[25]. La plupart des membres de la communauté des Grecs pontiques ont émigré vers la Grèce. À la fin des années 1930 des milliers de Koryo-saram de l'URSS ont subi la déportation des Coréens de l'Union soviétique (en) en Asie centrale.

Les années 1990 ont vu l'émigration de nombreux Russes et Allemands de la Volga. Les Kazakhs sont redevenus le groupe ethnique majoritaire, ce qui est soutenu par son taux de natalité élevée et par l'immigration des Oralmans de Chine, de Mongolie et de Russie.

En 2020, les ethnies principales du Kazakhstan sont:

Principaux groupes ethniques en 2020[26]
EthnieKazakhsRussesOuzbeksUkrainiensOuïghoursTatarsAllemandsautres
Taux68,5 %18,8 %3,2 %1,4 %1,4 %1,1 %1,0 %4,5 %

Gentilé du Kazakhstan

Alexandre Vinokourov est un Russe kazakhstanais.

Officiellement, les habitants du Kazakhstan s'appellent en français des Kazakhs. Ce gentilé recouvre en fait deux termes distincts au Kazakhstan : celui de « Kazakh(e) » et celui de « Kazakhstanais(e) », auxquels correspondent deux réalités différentes.

  • Le terme de Kazakh (e) désigne exclusivement les membres de l'ethnie kazakhe.
  • Le terme de Kazakhstanais désigne tous les citoyens du Kazakhstan, quelle que soit leur appartenance ethnique.

Selon une distinction héritée de l'administration soviétique, l'État du Kazakhstan reconnaît en effet la « nationalité » de ses citoyens (leur appartenance ethnique), notion distincte de celle de citoyenneté. Ainsi, le cycliste Alexandre Vinokourov n'est-il pas considéré dans son pays d'origine comme un Kazakh mais comme un Russe kazakhstanais.

Le gentilé « Kazakhstanais » n'est pas reconnu officiellement en français[réf. souhaitée] mais utilisé par les diplomates ou les géographes.

Langues

Le kazakh est parlé par 64,4 % de la population et est la langue d'État. Le russe est parlé par 95 % de la population et est la langue officielle[1]. Il faut savoir parler et lire le kazakh pour être député ou accéder à un emploi dans l'administration, mais l'interdiction est théorique, et rarement appliquée[réf. nécessaire]. Le russe est la langue la plus utilisée dans les villes, notamment dans le nord, où est concentrée l'essentiel de la population slave. L'alphabet latin sera adopté à l'horizon 2025 pour écrire le kazakh, en remplacement de l'alphabet cyrillique[27].

Le russe est resté la langue véhiculaire entre les différentes ethnies, et cette langue est toujours présente dans les médias. D'un point de vue migratoire, le russe est très important pour circuler dans la communauté des États indépendants.

Il y a d'autres langues minoritaires, comme l'ouzbek, le turkmène, le kirghize, le tatar et l'ukrainien. Les citoyens d'origine allemande, qui constituent 1,1 % de la population, et qui furent déportés sous Staline dès 1941 et après 1944, parlent le russe, l'allemand étant très rarement pratiqué. D'autres petits groupes ethniques, isolés de leurs pays d'origines, comme les Biélorusses, les Coréens, les Koryo-sarams, les Moldaves et les Baltes parlent le russe.

Dans les grandes villes, l'anglais devient une langue enseignée très importante d'un point de vue universitaire, et dans une moindre mesure, le chinois (mandarin).

Culture

Littérature

La figure d’Abaï Kounanbaïouly (1845-1904) est aussi méconnue en Europe qu’elle est incontournable au Kazakhstan. Poète, philosophe, linguiste et musicien, il est au peuple Kazakh ce que serait un Pouchkine aux Russes ou un Shakespeare aux Britanniques : d’aucuns iront même jusqu’à le présenter comme le père de la Nation Kazakhe.

Les fêtes au Kazakhstan

Costumes traditionnels kazakhs pendant la fête de Nauryz.
Date Nom français Nom local
Jour de l'an Жаңа жыл
0 Noël orthodoxe Рождество Христово
0 Journée internationale des femmes Халықаралық әйелдер күні
Nauryz Наурыз мейрамы
0 Journée de l'Unité des peuples du Kazakhstan Қазақстан халқының бірлігі күні
0 Jour de la défense de la Patrie Отан Қорғаушы күні (Otan Qorgaushy kuny)
0 Jour de la Victoire (Seconde Guerre mondiale) Жеңіс күні
0 (en 2019) Jour de la république Ҏеспублика куні
0 Jour de la Capitale Астана күні (Astana küni)
Jour de la Constitution (ru) Конституция күні
Jour du premier Président Тұңғыш Президент күні (Tungysh President kuny)
16 et Jour de l'Indépendance Тәуелсіздік күні
Mariage dans une mosquée de Semeï.

Un certain nombre de fêtes sont héritées de l'époque soviétique : le (Journée internationale des femmes) était déjà férié en URSS (et l'est également toujours en Russie) ; le (et non le 8 comme en Europe) célèbre la victoire alliée de 1945 ; le , fête de toute première importance aux temps soviétiques a été conservé mais s'est vu octroyer une autre signification (Journée de l'Unité des peuples du Kazakhstan). Les autres fêtes soviétiques (Journée de l'Armée rouge, etc.) n'ont plus d'existence officielle mais continuent cependant parfois d'être célébrées, par habitude, de manière informelle et privée.

Les jours de fêtes religieuses, aussi bien chrétiennes que musulmanes, n'étaient pas officiellement fériés. Cependant, la fête musulmane de l'Aïd et le Noël orthodoxe ont été officiellement fériés fin 2007-début 2008, sans que cette innovation paraisse entérinée.

La fête de Nauryz (ou Norouz) est célébrée le premier jour du mois lunaire kazakh du même nom qui correspond à l'équinoxe de printemps. C'est une fête qui remonte à l'histoire mythique de l'Iran et qui est célébrée dans toute l'Asie centrale, l'Iran et les peuples d'influence culturelle iranienne.

Religions du Kazakhstan

Religions du Kazakhstan (2009)[28]

D'après le recensement de 2009, les religions du Kazakhstan, qui est depuis la Constitution du une république laïque[29] sont l'islam (70,2 %), principalement sunnite, et le christianisme (26,2 %) principalement orthodoxe, le bouddhisme (0,1 %), le judaïsme avec 5 300 personnes et d'autres (0,2 %)[20]. Les sans religion sont 2,8 % et ceux qui n'ont pas désiré répondre, 0,5 %[20].

L'islam principalement sunnite, avec 70,2 % de la population, est pratiqué par les Kazakhs ainsi que des minorités telles que les Tatars, les Bachkirs, les Ouzbeks ou les Ouïghours. Les premiers contacts avec l'islam ont lieu à partir de 714[30],[31]. Au XIIe siècle, le soufi Ahmed Yasavi joua un rôle majeur dans le développement de l'islam dans la région. Le tengrisme a disparu en laissant quelques traits, comme l’appellation Tengri concurrente d'Allah pour Dieu. L'orthodoxie est pratiqué par les Russes, et certains Ukrainiens et Biélorusses.

La religion catholique est pratiquée dans quelques régions (principalement au nord du pays) mais le nombre de fidèles, d'origine polonaise ou allemande, tend à se réduire, ces derniers quittant progressivement le Kazakhstan pour rejoindre leur pays d'origine (le pape Jean-Paul II a effectué une visite à Noursoultan du 22 au ). Il en va de même pour le judaïsme : même si une synagogue, a été récemment[Quand ?] bâtie à Noursoultan, les citoyens de confession juive ont en majorité émigré en Israël.

Depuis l'indépendance du pays, une relative renaissance des religions a vu le jour. Un nombre important de mosquées mais aussi d'églises ont été bâties. Les religions tendent pour certains à combler le vide idéologique laissé par la disparition du dogme communiste ; elles sont aussi un moyen d'affirmer son appartenance culturelle : le retour à l'islam constitue un élément de l'affirmation de l'identité kazakhe et la pratique du christianisme (orthodoxe ou catholique) offre un point de regroupement aux populations slaves dont le nombre ne cesse de diminuer en raison de l'émigration.

Il existe de petits groupes de 3000 à 5000 Zoroastriens présents dans le sud-ouest du pays.

Patrimoine mondial

Trois sites du Kazakhstan se trouvent sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco :

Chaînes de télévision

Corporation de radio et de télévision du Kazakhstan (télévision d'État) :

Khabar Agency :

Kanal 31

Stations de radio

Corporation de radio et de télévision du Kazakhstan (radio d'État) :

Stations privées :

Presse

Transports

Transport aérien

Le Kazakhstan dispose de 18 aéroports dont 17 pouvant accueillir des vols internationaux. Le premier aéroport du pays en termes de trafic de passagers est celui d'Almaty, avec 4,9 millions de personnes transportées en 2015, suivi par celui de Noursoultan (ex Astana) avec 3,4 millions de personnes transportées. Le Kazakhstan possède sept compagnies aériennes nationales dont Air Astana, réalisant à elle seule 60 % du trafic intérieur. En , une liaison aérienne directe entre Paris et Noursoultan a été inaugurée, assurant trois liaisons hebdomadaires en été et deux en hiver.

En 2016, environ 6 millions de personnes ont voyagé sur les compagnies aériennes nationales du Kazakhstan, dont un tiers pour des vols internationaux. De même, en , la commission européenne a retiré les compagnies originaires du Kazakhstan de sa liste noire, les autorisant ainsi à réaliser des vols à destination et au départ de l'Union européenne[32].

Transport ferroviaire

Le Kazakhstan compte 15 000 km de voies ferrées dont le tiers est électrifié. Le transport ferroviaire possède une place importante dans la vie économique du pays, près des deux tiers du trafic des passagers et des marchandises se faisant par le chemin de fer. En 2015, près de 20 millions de passagers ont voyagé au Kazakhstan en train.

Le réseau ferroviaire du Kazakhstan est exploité par la compagnie nationale Kazakhstan Temir Zholy (KTZ), générant plus de 80 % de son chiffre d'affaires grâce au transport de fret, contre seulement 10 % pour le transport de passagers. Le Kazakhstan est équipé de locomotives diesels ou électriques de différentes générations et constructeurs. On y trouve des locomotives russes, américaines (General Electric), chinoises[réf. nécessaire] et dernièrement françaises (Alstom), ainsi que des rames voyageurs espagnoles (Talgo)[33]. La fourniture d'appareils de changement d'écartement de voie et de matériel roulant à écartement variable par la firme Talgo, très présente dans l'ex-Union soviétique, est également envisagée par le Kazakhstan et la Chine afin d'éliminer la rupture de charge entre les deux réseaux, dont l'écartement est différent, mais elle n'est pas décidée à l'heure actuelle, en raison du coût élevé de l'importante flotte de wagons de marchandises spécialisés nécessaire pour ce projet[34]. D'autres solutions envisagées sont le prolongement de la ligne chinoise à écartement standard sur le territoire kazakh ou la conversion à double écartement des lignes kazakhes vouées au transport transcontinental[34]. Le transfert d'un réseau à l'autre en gare frontière de Khorgos se fait actuellement par transbordement des conteneurs entre les wagons kazakhs à écartement russe de 1,524 mm et les wagons chinois à écartement standard de 1,435 mm à l'aide de grues-portiques, « processus laborieux »[35] qui provoque une perte de temps et de capacité importante dans l'acheminement du fret. En outre, le pays fait face à un problème de vétusté de son matériel roulant. En 2016, 68,6 % des locomotives et 27,9 % des wagons en circulation au Kazakhstan avaient plus de 20 ans.

Transport routier

Le Kazakhstan dispose d'un réseau routier étendu, couvrant 97 000 km. La route est le premier moyen de transports des marchandises, 85% du fret du pays étant transporté par camion[réf. nécessaire], contre seulement 9% transporté par le train. Construit en grande partie durant la période soviétique, le réseau routier du Kazakhstan est très dégradé dans son ensemble. Le pays n'occupe en effet que la 115e place sur 137 pays au sein du classement international de qualité des routes.

Le pays est connecté à l'international principalement par les routes E127, la A300 et la A310 (ru). Les routes européennes traversant le Kazakhstan sont les suivantes : E004, E011, E012, E013, E014, E015, E016, E018, E019, E38, E40, E121, E123, E125.

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

  • L. Blanchard, « Le Kazakhstan », Economie et Statistique, 1961 16-5, p. 403-486 (lire en ligne)
  • Catherine Poujol, Le Kazakhstan, PUF, .
  • Nicholas V. Riasanovsky, Histoire de la Russie, Robert Laffont, .
  • Olivier Roy, L'Asie centrale contemporaine, PUF,
  • Isabelle Ohayon, La sédentarisation des Kazakhs dans l'URSS de Staline. Collectivisation et changement social (1928-1945), Maisonneuve et Larose, .
  • Laurence Deonna, Kazakhstan, bourlinguer en Asie centrale postsoviétique, éditions Zoé,

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « The World Factbook », Central Intelligence Agency, .
  2. (en) « Online Etymology Dictionary », sur web.archive.org, (consulté le )
  3. Glenn E.Curtis, « Early Tribal Movements », GPO for the Library of Congress (consulté le ).
  4. Pierre Breteau, « De la Lituanie au Kazakhstan, visualisez la dislocation progressive de l’Union soviétique », sur Le Monde, (consulté le ).
  5. « Le Kazakhstan renomme sa capitale « Noursoultan », du prénom de l’ancien président Nazarbaïev », lemonde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Élections législatives au Kazakhstan : les observateurs européens unanimes », sur Affaires internationales, (consulté le )
  7. « Pas de justice pour les victimes de torture au Kazakhstan », Amnesty International, .
  8. (en) « Deadly riots spread in Kazakhstan oil region », Aljazeera, (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Le Kazakhstan poursuit ses interdictions des journaux d'opposition », Le Monde et Agence France-Presse, .
  10. « En un mois, les principaux médias d’opposition nationaux réduits au silence », Reporters sans frontières, .
  11. « Noursoultan Nazarbaïev », Reporters sans frontières.
  12. Catalin Cimpanu, « Le Kazakhstan intercepte tout le trafic HTTPS », sur ZDNet.fr, (consulté le ).
  13. (ru) « Численность населения Республики Казахстан по полу в разрезе областей, городов, районов и районных центров и поселков на 1 июля 2017 года », КазСтат, .
  14. (en) « GDP growth (annual %) », sur data.worldbank.org (consulté le )
  15. « US Energy Information Administration », sur doe.gov (consulté le ).
  16. (en) « World Uranium Mining », sur www.world-nuclear.org (consulté le )
  17. Communiqué OCDE, Des approvisionnements mondiaux en Uranium assurés à long terme ; Press Room NEA/COM(2012)5 Paris/Vienne, le 26 juillet 2012
  18. (en) « Arable land (hectares per person) », sur The World Bank, (consulté le ).
  19. « Kazatomprom »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  20. (en) Agency of Kazakhstan of Statistics, « The results of the national population census in 2009 », (consulté le ).
  21. Collins, Cheryl, « Kazakhstan's `forgotten Poles' long to return » [archive du ], Cdi.org, (consulté le ).
  22. Remembering Stalin's deportations, BBC News, 23 February 2004
  23. Christopher Clarey, « Politics, economics and time bury memories of the Kazakh gulag », International Herald Tribune, (consulté le ).
  24. Robert Greenall, « Russians left behind in Central Asia », BBC News, (lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) « Kazakhstan: Special report on ethnic Germans », IRIN Asia, (consulté le ).
  26. « Итоги переписи населения Республики Казахстан 2020 года (Les résultats du recensement national de la République du Kazakhstan, 2020) »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur stat.kz, (consulté le ).
  27. « Kazakh language to be converted to Latin alphabet – MCS RK », sur www.inform.kz (consulté le ).
  28. « The results of the national population census in 2009 », Agence des Statistiques de la République du Kazakhstan, Astana, (consulté le ).
  29. Erlends Calabuig, « Fragilités d'une « autocratie éclairée » au Kazakhstan », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  30. Anne-Marie Vuillemenot, « L’islam populaire kazakh et ouzbek : enracinements locaux et mondialisations », © Recherches sociologiques et anthropologiques (consulté le ).
  31. Talgat ABDRAKHMANOV, « L’islam au Kazakhstan, Les rapports Etats-religion (XVIIIe – XXe siècles) », Bordeaux 3, Université Michel de Montaigne, (consulté le ).
  32. « Les transports au Kazakhstan », sur www.tresor.economie.gouv.fr (consulté le ).
  33. (en) « Talgo and KTZ breathe new life into Kazakhstan's railway », sur https://www.talgo.com/.
  34. (en) Shang-su Wu, « China’s one-track mind in Kazakhstan », ASIA & THE PACIFIC POLICY SOCIETY, POLICY FORUM., .
  35. (en) « Khorgos: the biggest dry port in the world », South China Morning Post..
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