Guyana
Le Guyana (/gɥi.ja.na/[n 1] ; en anglais : /ɡaɪˈɑː.nə/ ou /ɡaɪˈæ.nə/[n 2]), en forme longue la république coopérative du Guyana (en anglais : Co-Operative Republic of Guyana), anciennement Guyane britannique, est le seul État du Commonwealth situé en Amérique du Sud. De plus, il s'agit également du seul État d'Amérique du Sud, où la langue officielle est l'anglais[3].
République coopérative du Guyana
(en) Co-operative Republic of Guyana
Drapeau du Guyana. |
Armoiries du Guyana. |
Devise | en anglais : One People, One Nation, One Destiny (« Un Peuple, Une Nation, Un Destin ») |
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Hymne |
en anglais : Dear Land of Guyana, of Rivers and Plains (« Chère terre du Guyana, de rivières et de plaines ») |
Fête nationale | 23 février |
· Événement commémoré | Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni () et Proclamation de la République () |
Forme de l'État | République |
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Président de la République | Irfaan Ali |
Premier ministre | Mark Phillips |
Parlement | Assemblée nationale |
Langues officielles | Anglais |
Capitale |
Georgetown 6° 46′ N, 58° 10′ O |
Plus grande ville | Georgetown |
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Superficie totale |
214 970 km2 (classé 81e) |
Superficie en eau | 8,4 % |
Fuseau horaire | UTC - 4 |
Indépendance | Du Royaume-Uni |
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Date |
Gentilé | Guyanien |
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Population totale (2020[1]) |
750 204 hab. (classé 166e) |
Densité | 3 hab./km2 |
IDH (2017) | 0,654[2] (moyen ; 125e) |
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Monnaie |
Dollar du Guyana (GYD ) |
Code ISO 3166-1 |
GUY, GY |
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Domaine Internet | .gy |
Indicatif téléphonique | +592 |
Organisations internationales | ONU (), CaricomCIRGGGIG33 |
Localisé au nord de l'équateur, mais dans les tropiques, il dispose de côtes sur l'océan Atlantique. Le Guyana est entouré au sud-est par le Suriname, au sud et au sud-ouest par le Brésil et au nord-ouest par le Venezuela. C'est, en superficie, l'antépénultième pays d'Amérique du Sud et il fait partie des plus pauvres. Le Guyana est l'un des deux derniers pays sur le continent américain, où la conduite se fait du côté gauche, l'autre étant son voisin, le Suriname.
Guyana signifie « terre d'eaux abondantes », dans la langue arawak. Le pays est caractérisé par ses vastes forêts tropicales disséquées par les nombreux fleuves, criques et chutes d'eau, notamment les chutes de Kaieteur sur le fleuve Potaro. Les tepuys du Guyana sont célèbres pour avoir inspiré le roman d'Arthur Conan Doyle Le Monde perdu, en 1912.
La capitale du Guyana, Georgetown, est située sur la côte atlantique et compte environ 245 000 habitants.
Étymologie
Le nom est dérivé de « Guyane », qui signifie « terre de nombreuses eaux » en arawak — une langue autochtone —, en références aux nombreux cours d'eau de la région[4].
Histoire
Lorsque les premiers Européens sont arrivés dans la région autour de 1500, le Guyana était habité par les Arawaks et les Kalinago. Bien que le Guyana ait été aperçu pour la première fois par Christophe Colomb pendant son troisième voyage (en 1498), il n'a pas été colonisé par les Européens avant que les Néerlandais n'y établissent en 1616 trois colonies séparées ; Essequibo (1616), Berbice (1627), et Demerara (1752). Le commandement fut assumé par les Britanniques vers la fin du XVIIIe siècle et les Néerlandais ont formellement cédé le territoire en 1814. En 1831, les trois territoires sont devenus une seule et même colonie britannique connue sous le nom de Guyane britannique.
Pendant plus de deux siècles, les traites négrières fournissent en main-d’œuvre les plantations européennes du Guyana. À la suite de l’abolition de l’esclavage, en 1838, les affranchis quittent en masse les plantations de canne à sucre, en dépit des restrictions visant à enrayer ces départs. Les planteurs substituent alors aux anciens esclaves des travailleurs soumis à des contrats asservissants, en provenance pour la plupart d'Inde[5]. L’arrivée de ces dizaines de milliers de travailleurs indiens restreint les capacités de négociation salariale des anciens esclaves noirs et pose les bases d’un antagonisme entre les deux principales composantes ethniques de la population du Guyana[5].
Au début des années 1950, le mouvement pour l'indépendance a réussi à unir la classe ouvrière guyanienne autour du rejet du colonialisme britannique. En 1953, une nouvelle constitution établit le suffrage universel. Les élections d' donnent une majorité au Parti populaire progressiste, jugé trop à gauche par le Bureau des Colonies. Parmi les premières lois du nouveau gouvernement figure l'obligation pour les entreprises de reconnaître le droit syndical. Des troupes sont envoyées et la Constitution est suspendue. Le Colonial Office justifie cette décision en déclarant que « le gouvernement britannique a décidé que la Constitution du Guyana devait être suspendue pour prévenir la subversion communiste du gouvernement et une crise dangereuses dans l'ordre public et les affaires économiques »[6].
En 1963, le gouvernement progressiste du « ministre en chef » Cheddi Jagan résiste à une tentative de coup d’État qui laisse 170 morts[7]. La Guyane britannique accède finalement à l'indépendance en 1966 sous le nom de Guyana. En 1974 est créée la communauté Jonestown, à une dizaine de kilomètres de Port-Kaituma par le révérend Jim Jones. Cette communauté de la secte du Temple du Peuple rentre dans l'histoire le par le suicide collectif de 914 personnes dont 276 enfants.
Politique
Comme le pays est membre du Commonwealth, cela signifie qu'en tant que territoire issu de l'Empire britannique, il s’intègre à un ensemble composé d'États qui, comme lui, par leurs histoires sont rattachés à l'Empire britannique. Cet ensemble, le Commonwealth, établit des règles et une solidarité partagées par ses membres. En somme, les pays membres comme le Guyana jouissent d'un réseau politique composé de 80 organisations intergouvernementales, culturelles, professionnelles et de sociétés civiles. Le « chef » (au sens premier, la « Tête » (« Head »), sans aucun pouvoir factuel) du Commonwealth est de droit le roi ou la reine du Royaume-Uni, actuellement Élisabeth II.
L'Assemblée nationale de la République coopérative du Guyana pour sa part est le parlement du pays depuis 1980. Elle est composée de 65 membres. La Constitution de Guyana dispose que le président de la République de Guyana fait partie de l’assemblée.
Dans les années 1980, une commission internationale relève que les élections sont grossièrement truquées en faveur du Congrès national du peuple[8]. Dans un contexte de guerre froide, ce dernier dispose du soutien des États-Unis[5].
Les élections de 1992, qui portent au pouvoir le Parti progressiste du peuple, sont les premières élections libres du pays depuis son indépendance[5].
Subdivisions
Le Guyana est divisé en dix régions. La région comptant le plus d'habitants est le Berbice oriental-Courantyne (109 431 habitants) et la plus grande est le Haut-Takutu-Haut-Essequibo (57 750 km2).
Géographie
Le paysage du Guyana peut être approximativement divisé en trois régions :
- une étroite plaine marécageuse le long de la côte atlantique ;
- une ceinture de sable blanc à l'intérieur du pays avec la forêt vierge et la plupart des gisements de minerai ;
- la plus large partie du pays constituée de montagnes et de savane. Le point le plus élevé est le mont Roraima culminant à 2 772 mètres dans sa partie guyanienne[9].
Les fleuves principaux sont l'Essequibo, le Demerara, le Corentyne et le Berbice.
Le climat est tropical, presque équatorial, c'est-à-dire chaud et humide, mais cependant modéré par les alizés du nord-est le long de la côte. Il y a deux saisons des pluies, la première de mai à la mi-août, la seconde de mi-novembre à mi-janvier.
Frontières terrestres
Revendications territoriales
Le Guyana est confronté à deux revendications territoriales par ses voisins :
- par le Venezuela : la Guayana Esequiba, zone comprise entre la frontière des deux pays et le fleuve Essequibo à l'est. Revendication très ancienne (avant l'indépendance du Guyana), la Guayana Esequiba faisant initialement partie de la Grande Colombie ; cette zone représente 62 % du territoire du Guyana ;
- par le Suriname : une zone dans l'angle sud-est du Guyana, le triangle de la New (du nom de la rivière éponyme) ou région de Tigri (en).
Environnement
Politique environnementale : déforestation[10],[11]
Pendant des années, pour avoir un accès facilité aux mines d’or, on pratiquait la déforestation dans la forêt amazonienne. Maintenant, une des principales causes de déforestation de la zone est la production de papier.
Mais plusieurs acteurs veulent réduire le taux de déforestation, qui demeure cependant plus faible que le taux moyen des autres pays frontaliers (5 à 10 fois).
Économie
En 2017, 41 % des habitants du Guyana vivent sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 5,50 dollars par jour[5].
Les cultures principales sont le riz, la canne à sucre, le café et les agrumes, alors que les ressources minérales sont principalement la bauxite, le manganèse, l'or et les diamants.
Le pays exporte surtout de la bauxite, du manganèse, des pierres précieuses et du rhum, et importe des denrées alimentaires et du pétrole.
Le pays détient d’énormes réserves de pétrole, longtemps restées inconnues et inexploitées, au large de ses côtes maritimes. Les experts estiment le gisement découvert à 8 milliards de barils. Les États-Unis se rapprochent du Guyana à la suite de ces découvertes, ce qui conduit en 2020 à la signature d'un accord-cadre visant à renforcer la coopération entre les deux États notamment sur les hydrocarbures et d’autres secteurs de l’économie guyanienne[13].
Démographie
La population du Guyana est de 747 884 habitants lors du dernier recensement de 2012[14] et estimée à 737 718 habitants[1] en 2017. Les habitants du Guyana sont appelés les Guyaniens et Guyaniennes. Ne pas confondre avec les Guyanais et les Guyanaises qui sont les habitants de la Guyane.
Origine | Proportion |
---|---|
Inde | 39,93 % |
Afrique | 29,25 % |
mélange d'Européens et d'Indiens | 19,88 % |
Amérindiens autochtones | 10,51 % |
autres | 0,5 % |
Religion
Religion | Proportion |
---|---|
Protestantisme | 30,5 % |
Hindouisme | 28,4 % |
Catholicisme | 8,1 % |
Islam | 7,2 % |
Autres chrétiens | 17,7 % |
Sans religion | 5,3 % |
Les évêques de Guyana sont membres de la Conférence des évêques catholiques des Antilles qui se charge en conséquence de représenter les catholiques de Guyana. De plus le diocèse catholique de Georgetown, la capitale de Guyana, regroupe et représente les catholiques de cette région[15]. Enfin les anglicans (qui sont des protestants conservateurs) sont pour leurs part représentés par le diocèse anglican du Guyana[16]. La cathédrale anglicane St.-Georges située à Georgetown est un des plus gros édifice en bois de la planète[17].
Culture
Il s'agit du seul État en Amérique, avec le Suriname, où on conduit à gauche comme au Royaume-Uni[18].
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l'an | New Year's Day | |
23 février | Mashramani | Mashramani-Republic Day | |
Mars/avril | Holî | Phagwah | |
Mars/avril | Youman Nabi | ||
Mars/avril | Vendredi saint | Good Friday | |
Mars/avril | Lundi de Pâques | Easter Monday | |
1er mai | Fête du Travail | Labour Day | |
5 mai | Indian Arrival Day | ||
26 mai | Jour de l'indépendance | Independence Day | |
1er lundi de juillet | CARICOM Day | ||
1er août | Emancipation Day | ||
(date changeante) | Aïd el-Fitr | Eid-ul-Fitr | |
Octobre/novembre | Divālī | Diwali | |
25 décembre | Noël | Christmas | |
26 décembre | Boxing Day | Boxing Day |
Principales fêtes
Les principales fêtes de la Guyana se décrivent comme suit[19],[20] :
- la fête de la République : depuis 1966 cette journée du 23 février est le jour qui marque l'accession du territoire à l'indépendance face au Royaume-Uni ;
- la fête du Caricom le 3 juillet : elle célèbre les liens de cette communauté anglophone caribéenne dont Guyana fait partie ;
- la fête de la liberté le 14 août : depuis 1833 cette journée célèbre la loi du Parlement du Royaume-Uni qui abolit en 1833 l'esclavage dans la plus grande partie de l'Empire britannique ;
- Noël : en cette journée du 25 décembre, la maison est généralement gardée propre et réparée si elle est endommagée. Il y a beaucoup de lumières de Noël pour décorer. Le menu est composé de poulet, de dinde, de farce, de porc à l'ail et d’oignons marinés. Le dessert est surtout le fameux gâteau noir local et la boisson privilégiée pour Noël en Guyana est la bière de gingembre.
Autres données statistiques
Répartition de la population selon les classes d'âge : 0-14 ans : 28,19 % ; 15-64 ans : 66,89 % ; + 65 ans : 4,92 %
Littoral : 459 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 2 835 m
Espérance de vie des hommes : 64 ans (en 2011)
Espérance de vie des femmes : 70 ans (en 2011[21])
Taux de croissance de la population : 0,07 % (en 2001)
Taux de natalité : 17,92 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité : 8,87 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité infantile : 38,72 ‰ (en 2001)
Taux de fécondité : 2,1 enfants/femme (en 2001)
Taux de migration : - 8,38 ‰ (en 2001)
Lignes de téléphone : 154 200 (en 2012)[1]
Téléphones mobiles : 547 000 (en 2012)[1]
Postes de radio : 420 000 (en 1997)
Postes de télévision : 46 000 (en 1997)
Utilisateurs d'Internet : 189 600 (en 2009)[1]
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 3 (en 2000)
Routes : 7 970 km (dont 590 km goudronnés) (en 2000)[1]
Voies ferrées : 187 km
Voies navigables : 5 900 km
Nombre d'aéroports : 117 (dont 11 avec des pistes goudronnées) (en 2013)
Codes
Guyana a pour codes :
- GUY, selon la norme ISO 3166-1 code alpha-3 (liste des codes pays),
- GUY, selon la liste des codes pays du CIO,
- GUY, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- GUY, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- GY, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- GY, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
Notes et références
Notes
- Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- Prononciation en anglais britannique standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
Références
- (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le ).
- (en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le ).
- « Guyana - Guide de voyage - Tourisme », sur www.linternaute.com (consulté le ).
- (en) Department of public information, Celebrating 50 years of Guyana — Brazil relations (lire en ligne), p. 3.
- Hélène Ferrarini, « Walter Rodney oublié au Guyana », sur Le Monde diplomatique, .
- Saïd Bouamama, Figures de la révolution africaine, La Découverte, , p. 127.
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 44.
- Bernard Cassen, « Vers un regain d’autoritarisme en Guyana », Monde diplomatique, (lire en ligne).
- (en) « Mount Roraima-Guyana High Point, Guyana/Venezuela », Peakbagger (consulté le ).
- (en) Ministry of Climate and Environment, « Guyana keeps deforestation low », sur Government.no, (consulté le ).
- (en) « Guyana deforestation rate hits 7-year low, officials say », sur Mongabay Environmental News, (consulté le ).
- (en) H. S. Grantham, A. Duncan, T. D. Evans, K. R. Jones, H. L. Beyer, R. Schuster, J. Walston, J. C. Ray, J. G. Robinson, M. Callow, T. Clements, H. M. Costa, A. DeGemmis, P. R. Elsen, J. Ervin, P. Franco, E. Goldman, S. Goetz, A. Hansen, E. Hofsvang, P. Jantz, S. Jupiter, A. Kang, P. Langhammer, W. F. Laurance, S. Lieberman, M. Linkie, Y. Malhi, S. Maxwell, M. Mendez, R. Mittermeier, N. J. Murray, H. Possingham, J. Radachowsky, S. Saatchi, C. Samper, J. Silverman, A. Shapiro, B. Strassburg, T. Stevens, E. Stokes, R. Taylor, T. Tear, R. Tizard, O. Venter, P. Visconti, S. Wang et J. E. M. Watson, « Anthropogenic modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity - Supplementary material », Nature Communications, vol. 11, no 1, (ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19493-3).
- Lauric Sophie, « L'Oncle Sam au Suriname et au Guyana : les nouveaux visages de la doctrine Monroe », sur Le Vent Se Lève, .
- (en) « 2012 population & housing censusfinal results », sur statisticsguyana.gov.gy, (consulté le ).
- (en) « Diocese of Georgetown », sur www.rcdiocesegy.org.
- (en) « Diocese - West Indies - Guyana », sur www.anglicancommunion.org.
- (en) « Welcome to St. George's Cathedral, Georgetown, Guyana », sur archive.org, .
- « Guyana - Guide de voyage - Tourisme », sur www.linternaute.com (consulté le ).
- « Liste des Jours Fériés - Guyana », sur www.dniwolne.eu.
- (en) « Christmas in Guyana: Christmas Celebrations in Guyana », sur 1234christmas.com.
- (en) « Guyana », sur Organisation mondiale de la Santé.
Liens externes
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- (en) Site officiel de la Présidence de la République du Guyana.
- (en) Parlement du Guyana, site officiel.
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