Extrême gauche

Le terme extrême gauche[1] est employé pour classer des individus, des groupes, des mouvements, des organisations et des partis politiques historiquement les plus à gauche du spectre politique même s'il n'existe pas de définition qui puisse réellement circonscrire l'extrême gauche en termes de valeurs ou d'organisations.

Affiche du NPA en faveur de la Révolution tunisienne, à Besançon (Doubs, France).

Cet article concerne un positionnement politique. Pour le groupe parlementaire français du même nom, voir Extrême gauche (groupe parlementaire).

Néanmoins, l'extrême gauche milite avant tout pour le renversement du capitalisme par la révolution pour l'instauration d'une société égalitaire. Elle regroupe donc un ensemble de mouvements de gauche comme le communisme, le marxisme, le maoïsme, le trotskisme, le léninisme ou encore l'internationalisme et l'anarchisme.

Les courants politiques désignés comme d'« extrême gauche » rejettent parfois cette appellation qui peut être interprétée comme une assimilation avec l'extrémisme[2]. Le terme se réfère à l'origine aux emplacements respectifs des partis dans les assemblées parlementaires ; or, certains courants d’extrême gauche rejettent le parlementarisme (d'autres la formation de parti elle-même). En effet, il faut distinguer d'une part l'étymologie et le sens originel du terme extrême gauche, avec d'autre part le sens actuel d'extrême gauche.

Gauche et extrême gauche

L'extrême gauche, désignée parfois comme gauche radicale par certains politologues, se situe à gauche de la gauche, des mouvements réformistes et de la gauche antilibérale. Le concept d'extrême gauche est un concept politique qui amalgame des courants divers de ce que l'on pourrait appeler la gauche anti-capitaliste.

L'extrême gauche s'oppose aussi à la « gauche gestionnaire » de gouvernement [réf. nécessaire]. On peut néanmoins relever deux critères définissant l'extrême gauche au sens contemporain du terme : d'une part l'adhésion à différents courants du socialisme historique, soit d'une part le marxisme et ses variantes, d'autre part l'anarchisme et ses différentes tendances. L'extrême gauche se caractérise également par de très grandes disparités, que ce soit de par un nombre important d'organisations parfois éphémères, dans les détails des programmes de celles-ci, ou dans leur rapport à la violence : de nombreuses organisations d'extrême gauche ont ainsi participé historiquement au processus électoral dans le cadre de la démocratie parlementaire, tandis que des petits groupes comme les Brigades rouges en Italie ou la Fraction armée rouge en Allemagne, ont pratiqué la lutte armée ou le terrorisme.

Pour le chercheur en sciences politiques Sofiane Ouaret, le terme « extrême gauche » est connoté négativement. Imposé de l'extérieur, il est utilisé historiquement comme un instrument de délégitimation. L'expression est plus polémique que scientifique. Le terme le plus approprié serait celui de « gauche radicale »[3].

Histoire

Origines

Prise de la Bastille le 14 juillet 1789 par Hoüel.

Les origines de l'extrême gauche remontent à la Révolution française[4], et plus particulièrement à Gracchus Babeuf, un révolutionnaire français qui pensa à une société sans classe et créera la « Conjuration des Égaux » en 1796, une tentative pour renverser le Directoire dans le but d'établir une « parfaite égalité ». Les idées de cette Conjuration sont présentées dans un livre de Sylvain Maréchal et de Babeuf intitulé Manifeste des Égaux, publié en 1796. On peut y lire :

« Il nous faut non pas seulement cette égalité transcrite dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, nous la voulons au milieu de nous, sous le toit de nos maisons. […] Qu'il cesse enfin, ce grand scandale que nos neveux ne voudront pas croire ! Disparaissez enfin, révoltantes distinctions de riches et de pauvre, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés. […] L'instant est venu de fonder la République des Egaux, ce grand hospice ouvert à tous les hommes. […] L'organisation de l'égalité réelle, la seule qui réponde à tous les besoins, sans faire de victimes, sans coûter de sacrifices, ne plaira peut-être point d'abord à tout le monde. L'égoïste, l'ambitieux frémira de rage. »

Le « babouvisme », cette doctrine créée par Babeuf, va inspirer dans les années 1830 et 1840 une poignée de révolutionnaires qui seront nommés les « néo-babouvistes »[5],[6]. Le babouvisme sera également une genèse pour le communisme, ce dernier étant plus tard théorisé entre autres par Friedrich Engels et Karl Marx[7], et enfin Rosa Luxemburg déclare que Babeuf est le premier précurseur des soulèvements révolutionnaires contre le capitalisme[8].

Une date importante pour l'extrême gauche est la révolution russe, survenue en 1917, qui aboutit en février à la chute du régime tsariste de Russie. Lénine instaure un régime qui se réclame des idées socialistes mais est également inspiré du terrorisme pratiqué par certains révolutionnaires russes contre l'Empire russe[9]. Il dirige le pays jusqu'en 1922 et à sa mort en 1924, le léninisme va se diviser en trois courants : le stalinisme, le trotskisme et le bordiguisme (nommé également la gauche communiste italienne), mais il est fortement critiqué par les adeptes du marxisme[réf. nécessaire].

Division du communisme

Léon Trotski, personnage important dans le développement de l'extrême gauche.

Au cours des années suivant 1924, le stalinisme se développe en Union soviétique, une dictature basée sur la terreur et le culte de la personnalité. Le communisme se divise en plusieurs courants opposés. Les antistaliniens sont progressivement exclus des Partis communistes, et créent leurs propres organisations. En France, c'est le cas du groupe La Révolution prolétarienne, de la Ligue communiste (trotskiste), ou encore du Cercle communiste démocratique.

Un courant d'extrême gauche se développe également au sein de la Section française de l'Internationale ouvrière, la Gauche révolutionnaire. Exclue du parti en 1938, cette tendance crée alors le Parti socialiste ouvrier et paysan.

En 1938, les partisans de Trotski proclament la création de la Quatrième Internationale. Dès 1922, une autre « Quatrième Internationale ouvrière » avait été proclamée : l'Internationale communiste ouvrière. D'autres courants se retrouvent dans l'Opposition communiste internationale ou le Centre marxiste révolutionnaire international.

Mai 1968

Un nouvel évènement français va accentuer le poids de l'extrême gauche en France : Mai 1968, d'abord un mouvement de révolte étudiante qui critique le fonctionnement au sein de l'université française et débouche sur des grèves et une crise sociale spectaculaire[10], contestant la société de consommation, le capitalisme et le gaullisme, cette révolte gagnant le monde ouvrier et pratiquement toutes les classes sociales du pays. Cette grève devient la plus importante de la Ve République, dépassant celle survenue en juin 1936 lors du Front populaire[11]. Elle paralyse entièrement le pays pendant plusieurs semaines et s'accompagne d'une recherche importante de la prise de parole, des discussions, de débats, d'assemblées générales, de réunions informelles partout.

Mai 68 apparaît comme un moment d'illusion révolutionnaire, de bouillonnement pour l'extrême-gauche et de possibilités inabouties d'une transformation radicale de la société. Ce que refléta notamment une prolifération de graffitis et de slogans imaginatifs : « Sous les pavés, la plage », « Il est interdit d'interdire », « Jouissez sans entraves », « Cours camarade, le vieux monde est derrière toi », « La vie est ailleurs », « Soyez réalistes, demandez l'impossible », « Marx est mort, Dieu aussi, et moi-même je ne me sens pas très bien », « Élections, piège à cons »[12], etc.

Parfois qualifiée de « révolution manquée », et malgré le large recours aux symboles des anciennes révolutions françaises — barricades, drapeaux rouge et noir —, Mai 68 ne vit en réalité aucune guerre civile, bien que plusieurs organisations et mouvances révolutionnaires, communistes et anarchistes, aient lutté activement dans le mouvement et participé à son organisation.

Le 12 juin 1968, onze mouvements jugés extrémistes sont dissous :

Années de plomb

Au lendemain des événements de Mai 68, l'extrême gauche est apparue au grand jour au sein de la scène politique européenne. Elle est marquée par exemple par Action directe : un groupe terroriste anarcho-communiste[13], issu du mouvement autonome en France et anti-franquiste[13],[14], la Fraction armée rouge en Allemagne, un groupe Anti-impérialiste dissout en 1998[15] et le groupe Marxisme-léninisme Brigades rouges en Italie ; ces périodes particulièrement violentes marquées par des groupes terroristes extrémistes sont nommées les années de plomb.

Manifestation anti-capitaliste au Mexique

Aujourd'hui, les partis d'extrême gauche militent pour le renversement du capitalisme, selon les militants de Lutte ouvrière et du porte-parole de ce parti, les capitalistes sont « libres d’exploiter des ouvriers et de les jeter à la rue quand cela les arrange, de ruiner des régions entières, de ne pas répondre aux besoins de l’humanité, d’investir dans les secteurs les plus nuisibles, de polluer et de détruire… »[16].

Bien que les mouvements d'extrême gauche soient nombreux et hétérogènes (trotskisme, anarchisme, gauche communiste, etc., et regroupent eux-mêmes diverses sensibilités), on peut considérer qu'ils ont pour point commun d'être à la gauche du Parti socialiste et du Parti communiste[17]. Bien qu'elle ait parfois intégré d'autres idéologie comme le féminisme et l'écologie politique.

L'extrême gauche contemporaine est représentée en France particulièrement par le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) (créé après la dissolution de la LCR) et Lutte ouvrière, ainsi que par des groupes anarchistes (Fédération anarchiste et Alternative libertaire en tête), et par ce qu'on a pu désigner sous le nom de mouvement autonome.

Fondements idéologiques

Si les mouvements ou partis d'extrême gauche sont divers, leurs socles idéologiques comportent des points communs : l'anticapitalisme, l'internationalisme, l'antinationalisme (à l'exception des nationalismes perçus comme « anti-impérialistes » qui sont un point de discordes parmi eux), l'écosocialisme et le féminisme encore plus poussés qu'à gauche, un fort attachement à des valeurs de fraternité/sororité, de progrès et d'insoumission dont le discours se voulant plus proche des milieux populaires que celui de la gauche traditionnelle.

L'autogestion fait aussi partie de ce socle commun[18] puisque l'intérêt de l'extrême gauche est de renverser le capitalisme pour aboutir à une nouvelle société et un autre mode de production. Des courants socialistes (PSU, Objectif socialiste, CERES) ou issus du trotskysme (AMR) se réclament également de l'autogestion. L'autogestion est surtout défendue par les courants politiques se réclamant de l'anarchisme, du conseillisme, du communisme libertaire, le trotskisme ou du syndicalisme révolutionnaire.

Le terme d'extrême gauche regroupe des courants très différents, aux conceptions souvent radicalement opposées :

  • Le courant léniniste au pouvoir en URSS a réprimé l’ensemble des courants d’extrême gauche[19].
  • Pour Serge Cosseron, il existe plusieurs stratégies parmi les mouvements d’extrême gauche actuels : « Les uns ont une politique léniniste classique (renforcement du parti), et d'autres ont une politique plus « mouvementiste » tentant de s'articuler à des mouvements sociaux »[20]. Les deux n'étant pas incompatibles.

Les voies et les moyens

Les moyens mis en œuvre par les partis ou organisations d'extrême gauche sont divers :

Caractéristiques générales

La qualification de l'extrême gauche est complexe car le thème distingue un mouvement hétérogène aux idéologies divers. Mais les principales caractéristiques communes restent :

Les arguments donnés sont :

Étymologie contemporaine

L'extrême gauche est composée de divers courants (convergents ou antagonistes) parmi lesquels :

Extrême gauche en Europe et dans le monde

Partis et mouvements par pays

Selon les pays et les contextes, le terme « extrême gauche » est, de fait, utilisé pour trois types de visions ou de mouvances :

Le mouvement trotskiste en France se distingue par une présence visible dans la vie politique française et les luttes sociales. Deux figures sont particulièrement populaires en raison de leurs fréquentes apparitions télévisées et de leur score électoraux élevés à l’échelle de l’extrême gauche mondiale : Olivier Besancenot et Arlette Laguiller.

Ce courant se caractérise par la stabilité de trois courants majeurs depuis les années 1953-1956, malgré les changements de noms : la Ligue communiste révolutionnaire (section française de la IVe Internationale), Lutte ouvrière (ou Union communiste (trotskyste), membre de l'UCI (Union communiste internationaliste), et le Courant communiste internationaliste (CCI), courant majoritaire du Parti des travailleurs, qui se réclame du trotskisme. Ces trois organisations disposent d’une présence effective dans les luttes sociales, d’une bonne implantation syndicale et associative, de quelques élus locaux, et bénéficient de financements publics en raison de leurs scores électoraux.

Par son fonctionnement propice aux discussions internes, la Ligue communiste révolutionnaire a attiré de nombreuses petites organisations trotskistes, qui estiment qu’il est plus intéressant de militer en son sein que de poursuivre une existence autonome. C’est le cas notamment de l’Alliance marxiste révolutionnaire, Voix des travailleurs, Pouvoir ouvrier, Socialisme international, Socialisme par en bas et d’une partie de la Gauche révolutionnaire. Le groupe subsistant de la Gauche révolutionnaire et le Groupe communiste révolutionnaire internationaliste ont fait de même en intégrant le Nouveau Parti anticapitaliste, initié par la LCR.

À l’inverse, les nombreuses scissions des organisations trotskistes ont entraîné la création d’un nombre considérable de groupes d’influence limitée, même s’ils disposent le plus souvent de quelques cadres syndicaux bien implantés localement. C’est le Courant lambertiste (nom donné au courant trotskiste à l'intérieur du Parti des Travailleurs, par référence à son fondateur, Pierre Lambert) qui a le plus de branches, avec La Commune, Toute la vérité, Carré rouge, et les rameaux issus de la scission de Stéphane Just, dont proviennent le Comité communiste internationaliste (trotskiste), le Comité pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire, l’Abeille rouge… Il reste peu de scissions subsistantes de la Ligue communiste révolutionnaire, les plus notable étant la Ligue trotskiste de France et sa propre scission, le Groupe internationaliste.

Enfin, plusieurs courants trotskistes internationaux essaient de s’implanter en France en suscitant des organisations sœurs. Outre celles qui militent au sein de la Ligue communiste révolutionnaire, on peut citer le groupe La Riposte, qui a la particularité de militer dans le Parti communiste français, mais aussi des groupes plus restreints comme Le Militant, issu de la tendance trotskiste internationale Militant de Ted Grant, Stratégie internationale d'origine Argentine, ou encore le Parti communiste révolutionnaire trotskiste (PCR/T) affilié à la Quatrième internationale posadiste et issu des thèses de Juan Posadas.

Bibliographie

Bibliographie générale

Bibliographie socialisme

  • Michel Winock, Le Socialisme en France et en Europe : XIXe-XXe siècle, Seuil, , 426 p. (ISBN 978-2-02-014658-6)
  • Gilles Candar, Le Socialisme, Milan, coll. « Les essentiels », (ISBN 978-2-84113-462-5)
  • Jacques Droz (directeur), Histoire générale du socialisme, tome 1 : des origines à 1875, Presses universitaires de France, , 658 p. (ISBN 978-2-13-036150-3)
  • Jacques Droz (directeur), Histoire générale du socialisme, tome 2 : de 1875 à 1918, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-036369-9)
  • Jacques Droz (directeur), Histoire générale du socialisme, tome 3 : de 1918 à 1945, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-034875-7)
  • Jacques Droz (directeur), Histoire générale du socialisme, tome 4 : de 1945 à nos jours, Presses universitaires de France, , 705 p. (ISBN 978-2-13-035368-3)
  • Michel Dreyfus, L'Europe des socialistes, Complexe, , 349 p. (ISBN 978-2-87027-405-7, lire en ligne)

Bibliographie communisme

(all) Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti Communiste, Flammarion, , 201 p. (ISBN 978-2-08-071002-4)

Bibliographie anticapitalisme

Histoire de l'anarchisme

  • Alain Sergent, Les anarchistes, Amiot-Dumont, coll. « Visages », 1951
  • Daniel Guérin, Ni Dieu, Ni Maître - Anthologie de l'anarchisme, 1965 (Éditions Maspero, puis La Découverte), (ISBN 978-2-7071-0390-1 et 978-2-7071-3136-2)
  • Arthur Lehning, De Buonarroti à Bakounine, éditions Champ libre, 1977
  • Claude Harmel, Histoire de l'anarchie, des origines à 1880, illustrations, éditions Champ libre, 1984
  • Alexandre Skirda, Autonomie individuelle et force collective, Les anarchistes et l'organisation de Proudhon à nos jours, Alexandre Skirda, 1987 (ISBN 978-2-9502130-0-6)
  • Michel Ragon, La Mémoire des vaincus, Albin Michel, 1989 (ISBN 978-2-226-03914-9)
  • Gaetano Manfredonia (Dir.), Les anarchistes et la révolution française, Paris,  éd. du ML, 1990, 314  p.
  • Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France, Gallimard, coll. « Tel », 1992 (ISBN 978-2-07-072498-7)
  • Jean Maitron, Le Mouvement anarchiste en France, tome 2 : de 1914 à nos jours, Gallimard, coll. « Tel », 1992 (ISBN 978-2-07-072499-4)
  • Jean Maitron, Ravachol et les anarchistes, Gallimard, coll. « Folio-Histoire », 1992 (ISBN 978-2-07-032675-4)
  • Gaetano Manfredonia, La Chanson anarchiste en France des origines à 1914 : dansons la Ravachole !, Paris; Montréal, L'Harmattan, 1997, 445 p. 
  • Jean-Victor Verlinde, L'Ordre mon cul ! La liberté m'habite. , L'esprit frappeur (no 89), 2000 (ISBN 978-2-84405-209-4)
  • Gaetano Manfredonia, L'anarchisme en Europe, Paris, PUF, 2001 (Que sais-je no 3613), 127  p.
  • Daniel Colson, Petit lexique anarchiste de Proudhon à Deleuze, Le Livre de poche, coll. « Le Livre de poche », 2001 (ISBN 978-2-253-94315-0)
  • Claude Faber, L'anarchie, une histoire de révoltes, Milan, coll. « Les essentiels Milan », 2002 (ISBN 978-2-7459-0580-2)
  • Pierre Miquel, Les @narchistes, Albin Michel, 2003 (ISBN 978-2-226-13619-0)
  • Sylvain Boulouque, Les anarchistes français face aux guerres coloniales (1945 - 1962), 2003, 120  p. (ISBN 978-2-905691-82-8)
  • Normand Baillargeon, L'ordre moins le pouvoir : histoire et actualité de l'anarchisme, Agone, coll. « Mémoires Sociales », 2004 (ISBN 978-2-910846-29-9)
  • Collectif, Et pourtant ils existent ! : 1954-2004, Le Monde libertaire a 50 ans, Le cherche midi, coll. « Documents », 2004 (ISBN 978-2-7491-0295-5)
  • Jean Préposiet, Histoire de l'anarchisme, Tallandier, coll. « APPROCHES », 2005 (ISBN 978-2-84734-190-4)
  • Martin Breaugh, L'expérience plébéienne. Une histoire discontinue de la liberté politique, Paris, Éditions Payot-Rivages, 2007
  • Gaetano Manfredonia, Anarchisme et changement social: insurectionnalisme, syndicalisme, éducationnisme-réalisateur, Lyon, Atelier de création libertaire, 2007, 347  p.
  • Victor Basch, L'Individualisme anarchiste, reed. Archives Kareline, 2008
  • René Schérer, Nourritures anarchistes. L'anarchisme explosé, Hermann, 2009
  • Vivien Bouhey (préf. Philippe Levillain), Les anarchistes contre la République : contribution à l'histoire des réseaux (1880-1914), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 491 p. (ISBN 978-2-7535-0727-2, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • Édouard Jourdain, L'anarchisme, Paris, La Découverte, coll. Repères, 2013[25],[26], 125 pages, présentation en ligne.
Textes anciens
Textes contemporains

Sources historiques

Voir aussi

Articles connexes

Histoire :

Concepts :

Courants :

Opposition :

Géographie :

Liens externes

Notes et références

  1. extrême gauche wiktionary.org
  2. Nelly Haudegand, Pierre Lefébure, Dictionnaire des questions politiques, éditions de l'Atelier, 2000, pages 101-103
  3. Sofiane Ouaret, The construction and the management of a "transnational extreme left-wing network" in Europe, European and International Studies, King's College de Londres, 15 juin 2012, page 2.
  4. Christine Pina, L’extrême gauche en Europe, Paris, Les études de la Documentation française, 2005.
  5. Varda Furman et Francis Démier (dir.), Louis Blanc, un socialiste en république, Creaphis éditions, , 224 p. (lire en ligne), « Association et organisation du travail. Points de rencontre entre les néo-babouvistes français et belges et Louis Blanc », p. 197-
  6. Alain Maillard, Présence de Babeuf : lumières, révolution, communisme : actes du colloque international Babeuf, Amiens, les 7, 8 et 9 décembre 1989, Publications de la Sorbonne, , 334 p. (lire en ligne), « De Babeuf au babouvisme  : Réceptions et appropriations de Babeuf aux XIXe et XXe siècles », p. 261-280
  7. Karl Marx, Sur la Révolution française, Paris, Éditions sociales, , « La critique moralisante et la morale critique... », p. 91
  8. Michèle Ressi, L'Histoire de France en 1 000 citations : Des origines à nos jours, Éditions Eyrolles, , 519 p. (lire en ligne), p. 258.
  9. Dictionnaire du communisme, Larousse à présent, p. 557. Voir par exemple la Narodnaïa Volia.
  10. « Événements de mai 1968 », sur larousse.fr
  11. Ross 2010.
  12. Bernard Lachaise et Sabrina Tricaud, Georges Pompidou et mai 1968, Bruxelles, Peter Lang, , 203 p. (ISBN 978-90-5201-468-5, lire en ligne), p. 34
  13. Jean-Guillaume Lanuque, « Action Directe. Anatomie d’un météore politique », sur dissidences.net, Dissidences, (consulté le )
  14. Michaël Prazan, Une histoire du terrorisme, Flammarion, 2012, p. 330
  15. Pourquoi nous arrêtons (RAF, 1998) - Communiqué Fraction Armée Rouge, mars 1998 (voir archive)
  16. Renverser le capitalisme
  17. Les partis politiques français Pierre Bréchon, Études de la documentation française, ISSN 1763-6191, Nº. 5208-5209, 2005
  18. « La gauche, l'extrême-gauche et l'autogestion », sur fmsoares.pt
  19. Voline écrit ainsi dans La révolution inconnue : « D'autre part, le pouvoir bolchéviste dut soutenir une lutte, longue et difficile : 1° contre ses ex-partenaires, les socialistes-révolutionnaires de gauche ; 2° contre les tendances et le mouvement anarchistes. Naturellement, ces mouvements de gauche combattirent les bolchéviks, non pas du côté contre-révolutionnaire, mais, au contraire, au nom de la "véritable Révolution sociale" trahie, à leur sens, par le parti bolchéviste au pouvoir. »
  20. « Un rassemblement à gauche reste impossible » », débat avec Serge Cosseron, auteur du Dictionnaire de l'extrême gauche, lemonde.fr, .
  21. (fr)Serge Cosseron, Dictionnaire de l'extrême gauche, Larousse, collection À présent, 2007 (ISBN 978-2-03-582620-6) p. 61
  22. Christophe Bourseiller, Les maoïstes, la folle histoire des gardes rouges français, 2007 Points, chap. 7
  23. Jean-Yves Camus, « La montée de l'extrême droite en Europe », Universalia 2003, Encyclopædia Universalis, 2003, p. 219-222.
  24. Karl Popper, La société ouverte et ses ennemis tome un (page 86 de l'édition?)
  25. Poulet, Célia, « Édouard Jourdain, L’anarchisme », Lectures, Liens Socio, (ISSN 2116-5289, lire en ligne, consulté le ).
  26. Irène Pereira, L'anarchisme : une introduction, Nonfiction, 24 mars 2013, notice.
  27. Increvables anarchistes, 10 volumes, lire en ligne.
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