10e arrondissement de Paris

Le 10e arrondissement de Paris est un des vingt arrondissements de Paris, situé sur la rive droite de la Seine.

Pour les articles homonymes, voir 10e arrondissement.

10e arrondissement de Paris
« arrondissement de l'Entrepôt »

La façade de la gare de Paris-Nord.
Administration
Pays France
Ville Paris
Quartiers
administratifs
Saint-Vincent-de-Paul (37)
Porte Saint-Denis (38)
Porte Saint-Martin (39)
Hôpital Saint-Louis (40)
Maire
Mandat
Alexandra Cordebard
depuis 2017
Code postal 75010
Code Insee 75110
Démographie
Population 90 836 hab. (2017[1])
Densité 31 431 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 19″ nord, 2° 21′ 27″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 60 m
Superficie 2,89 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Paris
10e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : France
10e arrondissement de Paris

    Aux termes de l'article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), il porte également le nom d'« arrondissement de l'Entrepôt », mais les appellations d'arrondissement sont très rarement employées dans la vie courante.

    Géographie

    Le 10e arrondissement est situé dans le centre-est de la ville.

    Bordé au nord par le 18e, à l'est par le 19e, au sud par les 2e, 3e et 11e, et à l'ouest par le 9e arrondissement, le territoire du 10e arrondissement est délimité par les boulevards de la Chapelle et de la Villette, la rue du Faubourg-du-Temple, les boulevards Saint-Martin, Saint-Denis et de Bonne-Nouvelle, la rue du Faubourg-Poissonnière, et la partie la plus au nord du boulevard de Magenta. Il comprend sur son territoire une partie des places de la Bataille-de-Stalingrad, du Colonel-Fabien et de la République.

    Sa superficie totale atteint 2,89 km2, ce qui le classe en 8e position des plus petits arrondissements de Paris.

    Plan du 10e arrondissement.

    Quartiers administratifs

    Comme tous les arrondissements parisiens, le 10e arrondissement est découpé en quatre quartiers administratifs :

    1. Quartier Saint-Vincent-de-Paul (37e quartier de Paris) ;
    2. Quartier de la Porte-Saint-Denis (38e quartier de Paris) ;
    3. Quartier de la Porte-Saint-Martin (39e quartier de Paris) ;
    4. Quartier de l'Hôpital-Saint-Louis (40e quartier de Paris).
    Plan des quartiers.

    Le 10e arrondissement compte également six conseils de quartier :

    1. Saint-Vincent-de-Paul - Lariboisière
    2. Louis Blanc - Aqueduc
    3. Porte Saint-Denis - Paradis
    4. Château d'Eau - Lancry
    5. Grange-aux-Belles - Terrage
    6. Faubourg du Temple - Hôpital Saint-Louis

    Histoire

    Antiquité

    Territoire marécageux et impropre à l'habitat, les Romains y établissent deux voies menant hors de Lutèce : celle qui menait vers l'actuelle Beauvais (Caesasoromagus) et qui deviendra la rue du Faubourg-Saint-Denis, et celle qui conduisait vers l'actuelle Saint-Denis (Catolacus), qui deviendra la rue du Faubourg-Saint-Martin.

    Moyen Âge

    Le territoire du 10e arrondissement, situé hors des murs de la capitale, se développe d'abord autour d'institutions qui nécessitent d'être tenues à l'écart de la ville. C'est le cas des établissements religieux et médicaux, mais aussi du lieu d'exécutions capitales utilisé par les rois de France sur la butte de Montfaucon. En effet, dès le XIe siècle, sont érigées près de l'actuelle place du Colonel Fabien, des fourches patibulaires. Devenues au début du XIIIe siècle un véritable gibet construit en pierres sur 16 mètres de hauteur, le gibet de Montfaucon a fonctionné jusque sous le règne de Louis XIII, et fut démoli en 1760.

    Le gibet de Montfaucon, visible en haut à droite

    Les institutions religieuses et médicales connaissent un développement précoce : dès le VIe siècle, les marécages sont asséchés et cultivés, avec la fondation d'un monastère qui deviendra l'église Saint-Laurent.

    Au début du XIIe siècle, c'est une léproserie qui s’installe à son tour sur la route de Saint-Denis. À côté de l'établissement s’étendait une vaste ferme permettant de subvenir à ses besoins. La léproserie s'agrandit progressivement jusqu’à devenir le plus étendu des enclos religieux de Paris : l'enclos Saint-Lazare.

    Au début du XIIIe siècle, une autre communauté religieuse s'installe, entre les actuelles rues du Faubourg-Poissonnière et du Faubourg-Saint-Denis. Fondée par le futur évêque de Paris Guillaume d'Auvergne en 1226, le prieuré royal des Filles-Dieu est destiné à « retirer des pécheresses qui, pendant toute leur vie, avaient abusé de leur corps et à la fin estoient en mendicité ». Cependant, ce couvent de femmes situé hors de la ville étant trop exposé, il quitte sa première maison en 1360 pour se réfugier dans Paris, rue Saint-Denis, et le bâtiment est démoli.

    Dans le même temps, à partir du XIVe siècle, de nombreux artisans, jardiniers, maraîchers, vignerons commencent à quitter Paris intra-muros. C'est le début de la constitution des faubourgs, petits hameaux situés aux portes de Paris : faubourg du Temple, faubourg Saint-Martin, faubourg Saint-Denis, faubourg Poissonnière...

    Époque moderne

    L'hôpital Saint-Louis, construit à partir de 1607 sur ordre d'Henri IV.

    Au début du XVIIe siècle, à la suite des graves épidémies de 1562, 1596 et 1606, Henri IV décide de créer l'hôpital Saint-Louis. L'édit de fondation est signé le . Il s’agit initialement d'un hôpital intermittent, utilisé en période d’épidémie, pour mettre en quarantaine les malades contagieux de Paris. Il est ainsi installé hors les murs, au-delà de la porte du Temple, au milieu de champs, entre la rue du Carême-Prenant et les chemins de Saint-Maur, de Meaux et de Belleville comme le montre le plan de Turgot.

    Dans le même temps, avec le recul de la lèpre, l'hôpital Saint-Lazare est en déclin depuis la fin du Moyen Âge. L'établissement sert à partir de 1633 à Vincent de Paul pour en faire le siège de la mission qu’il venait de fonder, la Congrégation de la Mission, dont les religieux prendront le nom de Lazaristes, en référence à l'enclos du même nom.

    La porte Saint-Martin, construite sur ordre de Louis XIV, en 1674, en l'honneur de ses victoires sur le Rhin et en Franche-Comté.

    Face au développement des faubourgs et de la ville qui s'étend, le territoire de l'actuel 10e arrondissement connaît un essor nouveau. En 1670, Louis XIV décide de détruire les remparts de Paris. Les murailles sont rasées et les anciens fossés comblés, remplacés sur la partie est par un fossé extérieur côté faubourg, de 24 mètres de large, pour le passage des égouts. Le « Nouveau Cours » est construit de 1674, année des premières plantations, à 1705. C'est aussi l'époque de construction des deux portes monumentales Saint-Martin et Saint-Denis.

    Cependant, il devient nécessaire en 1737 de réaménager le Grand Égout, un ruisseau canalisé depuis le XVIe siècle et qui décrit une boucle autour des limites de la ville, jusque vers la Seine. Le prévôt des marchands, Michel-Étienne Turgot, décide du comblement de l'ancien égout et de la création d'un nouveau, dont les travaux durent jusqu'en 1740 et emploient plus de 2 000 ouvriers.

    Au XVIIIe siècle, le percement des boulevards et l'assainissement du quartier fait des Grands Boulevards un secteur en plein essor : de nombreux théâtres s'installent dès cette époque autour de la porte Saint-Martin, tradition qui perdure de nos jours.

    Le faubourg Poissonnière s’urbanise à cette époque et devient un des quartiers prisés par l’aristocratie parisienne. Il se pare d'élégants hôtels particuliers : l’hôtel Benoît de Sainte-Paulle, l’hôtel Bourienne, l’hôtel Botherel de Quintin, l’hôtel Titon, l’hôtel Cardon, l’hôtel de Goys, l’hôtel Tabary (démoli)...

    À partir des années 1780, le territoire de l'actuel 10e arrondissement est compris dans Paris intra-muros, avec la construction du mur des Fermiers Généraux. Une trace en subsiste à proximité du 10e, avec la rotonde de la Villette, ancienne « barrière Saint-Martin ».

    Révolution et XIXe siècle

    Au début de la Révolution, Paris est découpé en sections : l'actuel 10e arrondissement correspond aux sections Poissonnière, Faubourg-Saint-Denis et Bondy, qui demeureront fidèles à la Convention nationale lors de la chute de Robespierre.

    Les trois sections sont habitées par des populations économiquement faibles, et qui soutiennent la Révolution. Dès ses débuts, l'enclos Saint-Lazare est d'ailleurs pillé et saccagé pour ses importantes réserves de blé. En août 1792, les Lazaristes doivent quitter les lieux, et en janvier 1794, l'enclos devient une prison.

    En 1795, les sections sont abandonnées et Paris est découpé en 12 arrondissements. L'actuel 10e arrondissement comprend toute la partie nord des anciens 3e et 5e arrondissements.

    Le canal Saint-Martin, ouvert en 1825.

    Sous le Consulat, pour éviter de nouvelles épidémies (dysenterie, choléra), Bonaparte décide en 1802 de remédier au mauvais approvisionnement en eau potable des Parisiens. Gaspard de Chabrol, le préfet de la ville de Paris, propose alors que l'on reprenne un projet de canalisation de l'Ourcq (prenant sa source à une centaine de kilomètres au nord-est de Paris) datant déjà du XVIe siècle.

    La création du canal Saint-Martin est décidée par la loi du 29 floréal an X, avec celle des canaux Saint-Denis et de l'Ourcq. La construction des canaux est retardée par la situation du pays entre 1809 et 1815. Puis Louis XVIII relance le projet en y confirmant l'ingénieur Pierre-Simon Girard. Pour trouver les financements nécessaires : le préfet Chabrol propose de recourir aux capitaux privés, et en 1818, la Compagnie des Canaux de Paris se crée. Le préfet de la Seine pose la première pierre le 3 mai 1822, et le nouveau canal est inauguré par Charles X le 4 novembre 1825. Le territoire s'urbanise alors de plus en plus, notamment au nord.

    La Restauration voit aussi la création de la place Charles X (actuelle place Franz Liszt, 1822), et le percement des rues de Chabrol (1822) et La Fayette (1823), ainsi que la construction de l'église Saint-Vincent-de-Paul (1824).

    Le boulevard de Magenta, une des percées du préfet Haussmann.

    À partir de 1852, Napoléon III et le préfet Haussmann entament de vastes travaux de réaménagement de Paris. Parmi les percées haussmanniennes importantes dans l'actuel 10e arrondissement, on trouve le boulevard de Strasbourg (1852) et le boulevard du Nord (1855, devenu boulevard de Magenta), mais aussi la création de la caserne du Prince Eugène (1855), à l'origine de la future place de la République, ou encore de la gare de Strasbourg (1849-1850), et de la nouvelle gare du Nord (1861-1866). D'autres travaux importants sont réalisés, comme la construction du nouvel hôpital Lariboisière (1854), ou encore la reconstruction de la façade de l'église Saint-Laurent (1863-1867).

    Création de l'arrondissement moderne

    Par la loi du , les limites des anciens arrondissements sont bouleversées. Le nouveau 10e arrondissement est créé en 1860 à la suite de ce texte qui donne lieu à un nouveau découpage de Paris en 20 arrondissements.

    D'abord surnommé « arrondissement de l'Enclos Saint-Laurent » (une appellation qui subsiste longtemps[2] après la disparition de ce marché situé rue Saint-Laurent, et dont l'emplacement est aujourd'hui occupé par la gare de l'Est[3]), le 10e arrondissement prend en 1977 le nom d'« arrondissement de l'Entrepôt »[4], en référence à l'entrepôt des douanes[réf. souhaitée], situé 11 rue Léon-Jouhaux. Cette appellation n'est, en pratique, jamais donnée à l'arrondissement.

    Période contemporaine

    Les grands travaux du Second Empire sont poursuivis sous la Troisième République, avec notamment, au sud, le réaménagement de la place de la République dans les années 1880 (et son Monument à la République des frères Morice), les constructions de la Bourse du Travail de Paris (1892) et de la mairie d'arrondissement (inaugurée en 1896), et au nord la création de la ligne 2 du métro, et ses viaducs (1900-1903).

    Au nord, l'essor des chemins de fer métamorphose le paysage de l’arrondissement. À proximité de ces gares s’implantent des dépôts de cristal (cristallerie Baccarat, cristallerie Saint-Louis), des dépôts de faïencerie (la faïencerie Boulanger et le siège de l’Union Faïencière), ainsi que des dépôts de porcelaine.

    Au sud, l'engouement des Parisiens pour les Grands Boulevards ne se dément pas au début du siècle, et la tradition théâtrale se maintient jusqu'à nos jours, notamment autour des portes.

    Quartier populaire, il accueille au début du XXe siècle, comme une bonne partie de l'est parisien, une importante communauté juive, notamment autour de la rue Saint-Maur et de la rue du Faubourg-du-Temple. L'arrondissement sera ainsi durement frappé par les rafles pendant l'occupation.

    Aujourd’hui, le 10e arrondissement a perdu sa vocation industrielle. Plusieurs communautés d’origine étrangère s’y sont établies : les Turcs autour de la rue du Faubourg-Saint-Denis, les Indiens du Tamil Nadu et des Sri Lankais autour du passage Brady et du métro La Chapelle, la communauté chinoise dans le quartier de Belleville.

    Arrondissement animé, particulièrement autour du canal Saint-Martin et dans le faubourg Poissonnière, il est touché par les attentats du 13 novembre 2015, rue Bichat.

    D'importants chantiers sont lancés et vont métamorphoser dans les prochaines années le paysage de l'arrondissement, notamment les travaux d'agrandissement de la gare du Nord ou de restructuration de l'hôpital Lariboisière. (références ?)

    Administration

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 10e arrondissement de Paris sont les suivantes :

    Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
    Municipales 10e arrdt de Paris Maire du 10e arrdt Alexandra Cordebard PS octobre 2017 mars 2020
    Municipales Ville de Paris (7 conseillers de Paris dans le 10e arrdt) Maire de Paris Anne Hidalgo PS mars 2014 mars 2020
    Législatives 5e circonscription Député Benjamin Griveaux LREM

    Représentation politique

    Maires

    Professeure associée à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ancienne adjointe à la Maire de Paris chargée des affaires scolaires (2014-2017), Alexandra Cordebard est élue maire du 10e arrondissement en octobre 2017, à la suite de l'élection de son prédécesseur, Rémi Féraud, au Sénat.

    Le conseil d'arrondissement compte vingt conseillers et le maire d'arrondissement est assisté dans ses fonctions par huit adjoints délégués chacun pour un domaine particulier.

    Liste des maires successifs depuis 1860
    Début du mandatIdentitéPartiNotes
    1860 Eugène Calon
    1862 Victor Thiébaut
    1870 Louis Turpin
    1870 Robert-Richard O'Reilly
    1870 René Dubail Républicain modéré
    1873 Jean-Félix Mansais
    1877 M. Blanchet
    1878 Charles-Émile Dubois
    1879 M. Devismes
    1890 Antoine Bonnet
    1910 Félix Girardin
    1913 Pierre-Jules Fabre
    1927 Lucien Prévost
    1932 Michel Verrier
    1935 Louis Meunier
    1944 Henri Grimouille
    1946 André Allard
    1967 Charles Corsini
    1983Claude-Gérard MarcusRPRÉlu en 1983.
    1989Claude ChallalRPRÉlu en 1989.
    1995Tony DreyfusPSÉlu en 1995 et en 2001.
    2008Rémi FéraudPSÉlu en 2008 et 2014.
    2017Alexandra CordebardPSÉlue en 2017, Rémi Féraud étant devenu sénateur. Elle est réélue en 2020.

    Conseillers de Paris

    Depuis les Élections municipales de 2020, les conseillers de Paris, élus dans le 10e arrondissement, sont :

    • Pour la majorité municipale : Alexandra Cordebard, Sylvain Raifaud, Dominique Versini Rémi Féraud, Laurence Patrice, Paul Simondon et Léa Vasa.
    • Pour l'opposition municipale : aucun élu de droite.

    Adjoints à la maire de Paris, élus du 10e arrondissement

    Les adjoints à la maire de Paris, élus du 10e arrondissement sont :

    • Paul Simondon, Adjoint à la Maire de Paris chargé des Finances
    • Dominique Versini, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la protection de l'enfance
    • Laurence Patrice, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la Mémoire et du monde combattant

    Adjoints à la maire du 10e arrondissement

    Depuis la réélection d'Alexandra Cordebard en Juillet 2020, ses adjoints à la mairie du 10e arrondissement sont : Éric Algrain, Pauline Joubert, Elie Joussellin, Sylvie Scherer, Raphaël Bonnier, Awa Diaby, Thomas Watanabe-Vermorel et Isabelle Dumoulin.

    Parlementaires

    Plus de député depuis la démission de Benjamin Griveaux le 12 mai 2021, quelques jours après la date limite pour organiser une nouvelle élection législative partielle avant le renouvellement de l'assemblée nationale en juin 2022.

    Démographie

    En 2016, l'arrondissement comptait 91 932 habitants sur une superficie de 289 hectares, soit 31 819 hab./km2.

    Année
    (recensement national)
    Population Densité
    (hab./km2)
    1861113 57139 271
    1866116 43840 262
    1872131 73045 550
    1881 (pic de population)159 80955 259
    1962124 49743 049
    1968113 37239 202
    197594 04632 519
    198286 97030 073
    199090 08331 149
    199989 61230 986
    200692 08231 862
    200995 91133 164
    201194 027[8]32 535
    201790 836[1]31 431

    Quartiers administratifs

    Le 10e arrondissement se compose de quatre quartiers.

    Année Population Densité
    (hab./km2)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 23 021 création
    1999 21 624 23 327
    Année Population Densité
    (hab./km2)
    1861 35 090 création
    1999 15 066 31 919
    Année Population Densité
    (hab./km2)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 36 400 création
    1999 23 125 37 972
    Année Population Densité
    (hab./km2)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 24 861 création
    1999 29 870 33 790

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 810 , ce qui place le 10e arrondissement au 15e rang parmi les vingt arrondissements de Paris[9].

    La mairie d'arrondissement

    Mairie du 10e arrondissement.

    La mairie d'arrondissement, de style néo-renaissance, a été construite par Eugène Rouyer entre 1892 et 1896. Elle se situe 72, rue du Faubourg-Saint-Martin.

    Eugène Rouyer, dont le projet de reconstruction de l'Hôtel de Ville était arrivé second au concours organisé, s'est inspiré de la partie centrale de celui-ci pour la construction de cet édifice, tout en surenchérissant dans la monumentalité et l'abondance de décors. Il profita du passage de la municipalité à gauche (autour de 1875) et de la redistribution, au bénéfices les édifices civils, des fonds destinés auparavant à la décoration des églises.

    Le début des constructions a débuté le , et la mairie a été inaugurée en 1896, en présence du président Félix Faure.

    Caractéristiques de l'arrondissement

    La gare du Nord.

    Particulièrement dense, le 10e arrondissement comprend sur son territoire deux des principales gares parisiennes, la gare de l'Est et la gare du Nord, première gare d'Europe en termes de trafic, et seconde au monde pour sa capacité voyageurs. À cela, il convient d'ajouter une partie importantes des voies de chemin de fer qui desservent ces deux gares.

    Il compte aussi trois hôpitaux publics : Lariboisière, Fernand Widal et Saint-Louis.

    L'arrondissement est par ailleurs connu pour accueillir la totalité de la partie à ciel ouvert du canal Saint-Martin, et donc de l'intégralité des passerelles qui l'enjambent :

    Parmi les autres spécificités de l'arrondissement, on peut citer la présence de deux marchés couverts, le marché Saint-Quentin et le marché Saint-Martin.

    Rues

    En partant du coin nord-ouest et en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, le 10e arrondissement est délimité par :

    Parmi les grandes transversales, on trouve :

    Quelques autres voies notables :

    Ainsi que de nombreux passages couverts et découverts :

    Éducation

    Collèges

    Lycées

    Culture

    Théâtres

    Cinémas

    Équipements culturels municipaux

    Musée

    Monuments

    Curiosités

    Sport

    Espaces verts

    Santé

    L'arrondissement compte trois hôpitaux publics en service et deux fermés :

    Lieux de culte

    Culte catholique

    Culte protestant

    Culte musulman

    • Mosquée kurde
    • Mosquées Ali Ibn Al Khattâb, Ali ben abi Taleb

    Transports en commun

    Métro

    Le 10e arrondissement est desservi par les lignes de métro 2, 3, 4, 5, 7, 7 bis, 8, 9 et 11. Mise à part la ligne 2, en aérien de Barbès - Rochechouart jusqu’à Colonel Fabien, elles sont toutes souterraines. Le terminus de la ligne 7 bis, Louis Blanc, est situé au nord-est de l’arrondissement. Les principales correspondances sont République (cinq lignes), Gare de l'Est, Jaurès, Strasbourg - Saint-Denis et Stalingrad (trois lignes). Au total, l’arrondissement est desservi par 17 stations.

    Réseau Express Régional

    Transilien

    Réseau ferré national

    Personnalités de l'arrondissement

    Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement

    • Catégorie:Naissance dans le 10e arrondissement de Paris
    • Catégorie:Décès dans le 10e arrondissement de Paris

    Autres

    Notes et références

    1. Population légale Insee au 1er janvier 2020 (population au 1er janvier 2017).
    2. Bulletin des lois de l'Empire français, volume 14 (p. 751).
    3. Source : article R. 2512-1 du Code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), sur Légifrance
    4. Article R184-12 (abrogé) du Code des communes (partie réglementaire)
    5. « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
    6. « Populations légales 2012 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le ). À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
    7. « Populations légales 2018 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le ). À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
    8. Population légale Insee au 1er janvier 2014 (population au 1er janvier 2011).
    9. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2011 », sur www.insee.fr (consulté le ).
    10. Le Gaulois du mercredi 6 janvier 1897 (Numéro 5540) (in échos de Paris)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Laure Beaumont-Maillet, Vie et histoire du Xe arrondissement, Éditions Hervas, 1991, (ISBN 9782903118358).
    • Ariane Duclert, Guide du promeneur, 10e arrondissement, Parigramme, 1996, (ISBN 9782840960560).
    • Edmond Ronzevalle, Paris 10e, Histoire, monuments, culture, Éditions Martelle, 1993, (ISBN 9782878900293).

    Liens externes

    • Portail de Paris
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