12e arrondissement de Paris

Le 12e arrondissement de Paris est l'un des vingt arrondissements de Paris, la capitale française.

Pour les articles homonymes, voir 12e arrondissement.

12e arrondissement de Paris
« arrondissement de Reuilly »

Le viaduc des Arts.
Administration
Pays France
Ville Paris
Quartiers
administratifs
Bel-Air (45)
Picpus (46)
Bercy (47)
Quinze-Vingts (48)
Maire
Mandat
Emmanuelle Pierre-Marie
depuis 2020
Code postal 75012
Code Insee 75112
Démographie
Population 141 287 hab. (2017[1])
Densité 8 657 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 28″ nord, 2° 23′ 17″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 72 m
Superficie 16,32 km2 [2]
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Paris
12e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : France
12e arrondissement de Paris

    Aux termes de l'article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales, il porte également le nom d'« arrondissement de Reuilly »[3], mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.

    Géographie

    Le 12e arrondissement est situé dans le sud-est de la ville ; c'est le premier arrondissement de la rive droite de la Seine en suivant le cours du fleuve (avec le 13e sur la rive gauche).

    Bordé au nord par les 11e et 20e arrondissements, à l'ouest par le 4e arrondissement, au sud par la Seine et à l'est par les communes de Saint-Mandé et de Charenton-le-Pont, le territoire du 12e arrondissement comprend également le bois de Vincennes au sud-est.

    Avec le bois de Vincennes, sa superficie totale atteint 16,32 km2, ce qui en fait le deuxième plus grand arrondissement de Paris (derrière le 16e avec le bois de Boulogne), comptant pour 15 % du territoire de la ville. Sans le bois de Vincennes (9,95 km2), la superficie du 12e arrondissement est de 6,38 km2, ce qui le classe en 5e position des plus grands arrondissements du Paris intra-muros.

    Quartiers

    Les quatre quartiers administratifs du 12e arrondissement de Paris.

    Comme les autres arrondissements, le 12e est divisé en quatre quartiers administratifs :

    1. quartier du Bel-Air (45e quartier de Paris)
    2. quartier de Picpus (46e quartier de Paris)
    3. quartier de Bercy (47e quartier de Paris)
    4. quartier des Quinze-Vingts (48e quartier de Paris)

    Le 12e possède sept conseils de quartiers.

    Au sein et au-delà des quartiers administratifs se trouvent des quartiers historiques ou informels :

    Histoire

    L'histoire du 12e arrondissement se confond, pour sa partie ouest, avec celle du faubourg Saint-Antoine, et pour sa partie est avec celles des villages de Bercy et de Saint-Mandé, annexés par la capitale en 1860. L'histoire du bois de Vincennes, rattaché à l'arrondissement en 1929, doit aussi être prise en compte.

    Premières occupations et Antiquité

    C'est dans le 12e qu'ont été mis au jour les vestiges parmi les plus anciens de l'occupation humaine sur le territoire de Paris. À l'occasion de la construction du centre commercial « Bercy Village » avec notamment un complexe cinématographique, des fouilles dans le quartier de Bercy ont permis la découverte des vestiges d'un village de la période Chasséenne (entre 4500 et 3800 av. J.‑C.), établi sur la rive gauche de l'ancien bras de la Seine, révélant un matériel archéologique exceptionnel : pirogues de bois, poteries, arcs et flèches, outils en os et en pierre. Ces découvertes sont visibles au musée Carnavalet. Une rue a été nommée « rue des Pirogues-de-Bercy » pour rappeler l'existence de ce village paléolithique.

    Terre de fourrés et de marais, seule une antique voie romaine, reliant le centre de Paris à Meaux et Melun, traverse l’endroit, baigné par les ruisseaux qui descendent des collines de Ménilmontant ou de Belleville.

    Moyen Âge

    En 1198, Foulques de Neuilly, curé de Saint-Baudile (à Neuilly-sur-Marne), prédicateur de la quatrième croisade pour le compte du pape Innocent III, fait construire un petit ermitage pour les prostituées repenties, au milieu des marécages.

    En 1204, le couvent est transformé en abbaye cistercienne. Des hommes d'armes assurent sa défense sous les ordres directs de l'abbesse, que l'on surnomme « la Dame du Faubourg ». Son église est consacrée à saint Antoine. C'est l'origine de tout le faubourg qui va se créer autour de ce couvent.

    Miniature des Très Riches Heures du duc de Berry montrant les chasses royales du bois de Vincennes, et le château de Charles V.

    Face à ce faubourg populaire, et alors que la ville s'étend et déborde des remparts érigés par Philippe Auguste, le roi Charles V décide, entre 1356 et 1358, de la construction d'une nouvelle enceinte, qu'il pourvoit au revers de la porte Saint-Antoine d'un premier châtelet à deux tours, élevé à la hâte. La Bastille Saint-Antoine devient, à partir de 1367, un véritable château urbain destiné à protéger la ville à l'est : les deux premières tours sont rehaussées et six autres sont construites. Il sert aussi à protéger le roi en cas de révolte du peuple parisien, puisqu'il permet de sécuriser la route reliant l'hôtel Saint-Pol, résidence du roi à Paris, au château de Vincennes, où Charles V veut établir le centre administratif du royaume. Le bois de Vincennes est en effet, depuis l'avènement des Capétiens, un important domaine de chasses royales. C'est par ailleurs, selon la légende, dans ce bois que Saint Louis rend la justice sous un chêne.

    Période moderne

    Bien que coupé de Paris par l'imposante Bastille, devenue prison d'État depuis Richelieu, le faubourg Saint-Antoine participe étroitement à la vie économique de Paris. Depuis ses origines médiévales, elle est l'artère de l'artisanat, et plus spécialement de l'ébénisterie. Elle doit son dynamisme à l'abbaye, placée sous la protection des rois de France qui lui accordent des faveurs considérables, notamment, depuis 1471, l'exemption de taxes aux artisans qui travaillent en son enclos.

    Les artisans du meuble et les ébénistes s'installent donc très tôt dans le faubourg Saint-Antoine et y développent leur talent, contribuant largement à la réputation mondiale des Arts décoratifs français. À partir du XVIIe siècle, la manufacture royale de glaces de miroirs (à l’origine de l’entreprise Saint-Gobain), fait également la célébrité du faubourg. Au début du XVIIIe siècle, un millier de menuisiers et ébénistes sont ainsi rejoints par une myriade de façonniers, et inondent de leurs créations tous les hôtels particuliers de Paris. De là lui viendra son surnom de « faubourg du meuble ».

    Plusieurs dénominations de voies témoignent encore de l’omniprésence des artisans du bois dans ce faubourg : le passage du Chantier, le passage de la Boule Blanche, la cour des Bourguignons, la cour du Bel-Air... C'est également le cas de l'École Boulle, héritière dans ce quartier d'une longue tradition.

    Le pouvoir royal intervient par ailleurs fréquemment dans le quartier pour l'embellir, en améliorer l'urbanisme ou en assurer la salubrité ou la sécurité. Ainsi sous Louis XIV est construite la caserne des Mousquetaires noirs. En 1779, le cardinal de Rohan transfère dans cette caserne l'hôpital des Quinze-Vingts. Le bois de Vincennes est réaménagé par Louis XV : des allées sont tracées et le bois est ouvert au public. Sous Louis XVI, un projet, finalement inabouti, est soumis par l'architecte Maillet de démolition de la Bastille et de création d'une vaste place royale. Plus à l'est, le mur des Fermiers généraux, érigé entre 1784 et 1790, est orné à ses portes de barrières d'octroi construites par Claude-Nicolas Ledoux : il en reste notamment, dans l'actuel 12e arrondissement, la barrière du Trône et ses colonnes.

    Parallèlement, de grands aristocrates se font construire à l'écart de la ville des résidences de villégiatures, les « folies », comme la folie Rambouillet construite pour Madame de La Sablière, le château de Bercy construit pour Monsieur Malon de Bercy, marquis de Nointel, la folie de Gesvres, la folie de Chaulnes, la maison des champs du duc de Rohan-Chabot, le pavillon Pâris de Montmartel...

    Face à ces villégiatures aristocratiques, le Paris ouvrier et populaire du faubourg Saint-Antoine est un foyer d'agitation continu. Il connaît, dès l'Ancien Régime, plusieurs émeutes (comme celle de mai 1750, lancée par une rumeur concernant Louis XV), jusqu'au soulèvement de la Révolution.

    Révolution et XIXe siècle

    La prise de la Bastille par les habitants du faubourg Saint-Antoine.

    Composé d'une population durement affrontée aux difficultés économiques tout en participant à la création du luxe de sa clientèle aristocratique, le faubourg Saint-Antoine voit les premiers événements de la Révolution, notamment avec l'émeute Réveillon et le saccage de la folie Titon (avril 1789), la prise de la Bastille (juillet 1789), le début du cortège de l'insurrection conduisant à la prise des Tuileries (août 1792). La section des Quinze-Vingts, formée en 1790, est la plus pauvre de Paris.

    C’est dans la partie sud de la « place du Trône-Renversé » (actuelle place de la Nation), que la guillotine est dressée en juin 1794. Sur les 2 498 personnes guillotinées à Paris pendant la Révolution, 1 306 le sont place du Trône-Renversé, du 26 prairial an II (14 juin 1794) au 9 thermidor an II (27 juillet 1794), soit une moyenne de 30 exécutions par jour. Les dépouilles sont jetées dans deux fosses communes du cimetière de Picpus.

    Alphonse Baudin sur les barricades du faubourg Saint-Antoine, érigées en 1851.

    Le faubourg Saint-Antoine demeurera, toute la première moitié du XIXe siècle, un important vivier révolutionnaire : révolution de Juillet (1830), révolution de 1848, ou encore barricades érigées en réaction au coup d'État du 2 décembre 1851, barricades de la Commune de Paris.

    À partir de la Restauration, l'actuel 12e arrondissement connaît de nouveaux aménagements : construction de la caserne de Reuilly à la place de l'ancienne manufacture royale de glaces de miroirs (1830), érection de la colonne de Juillet sur la place de la Bastille (1835-1840), construction de la halle Beauvau (1843), percement de la rue de Lyon (1847), ouverture de l'embarcadère de Lyon (1847), construction de la prison Mazas (1845-1850), inauguration des Arènes nationales (1851)...

    Ces travaux sont largement amplifiés lors des grandes percées haussmanniennes. Dans le 12e arrondissement, on trouve notamment le boulevard Mazas (1854, devenu le boulevard Diderot), la rue Chaligny (1856), le boulevard de Vincennes (1859, devenu l'avenue Daumesnil), et la rue Crozatier (1861). Entre 1855 et 1866, sur ordre de Napoléon III, le bois de Vincennes est réaménagé par l'ingénieur Adolphe Alphand, et l'architecte Jean-Pierre Barillet-Deschamps, afin de devenir le contrepoint du bois de Boulogne, situé à l'ouest de Paris, et à fournir, selon les vœux de l'empereur, « un vaste parc aux populations laborieuses de l'est parisien ».

    Création de l'arrondissement moderne

    Mairie du 12e arrondissement vers 1876 (photographie de Charles Marville).

    Administrativement, le 12e arrondissement fut créé en 1860, à la suite de la loi du donnant lieu à un nouveau découpage de Paris en 20 arrondissements et à l'extension de la ville par annexion des communes voisines, par regroupement :

    Le bois de Vincennes, concédé en propriété à la ville de Paris par Napoléon III en 1860, n'est officiellement rattaché au 12e arrondissement que par les décrets du .

    Histoire contemporaine

    Les grands travaux du Second Empire sont poursuivis sous la Troisième République, avec par exemple la création de l'avenue Ledru-Rollin (de 1887 à 1924), l'inauguration de la place de la Nation et du Triomphe de la République de Jules Dalou (1899), la reconstruction de la gare de Lyon (1900), ou encore le transfert de l'hôpital Armand Trousseau à l'est de l'arrondissement (1901)...

    Le bois de Vincennes connaît également d'importants aménagements au début du siècle, notamment dans le cadre de la promotion de l'empire colonial. Sont ainsi créés le jardin d'agronomie tropicale de Paris (ouvert en 1899, transformé en 1907), et plusieurs aménagements éphémères autour de la porte Dorée et du lac Daumesnil dans le cadre de l'exposition coloniale de 1931, dont subsistent notamment le palais de la Porte Dorée et la pagode de Vincennes. En 1934, le bois est doté d'un parc zoologique de 14 hectares, dont le grand rocher artificiel, haut de 65 mètres, est devenu le décor emblématique.

    Au début du XXe siècle, le quartier de la gare de Lyon est le premier lieu de l'émigration chinoise, comme le rappelle une plaque commémorative en souvenir des Chinois morts pour la France entre 1916 et 1918, apposée rue Chrétien-de-Troyes, entre la gare de Lyon et l'avenue Daumesnil :

    « De 1916 à 1918, cent quarante mille travailleurs chinois participèrent en France à l'effort de guerre des alliés et perdirent plusieurs milliers des leurs. Au lendemain de la victoire, 3 000 d'entre eux s'installèrent définitivement dans ce pays et créèrent autour de la gare de Lyon à Paris la première communauté chinoise. Novembre 1988 ».

    À partir des années 1980, de grands projets architecturaux voient le jour afin de rééquilibrer la ville vers l’est. Ainsi le nouvel Opéra Bastille est inauguré aux abords de la place de la Bastille. Derrière la Gare de Lyon, le Ministère de l’Économie et des Finances est bâti en bordure de la Seine, tandis qu'autour du parc de Bercy s’implantent le Palais Omnisport de Bercy et le centre culturel américain, bâtiment du célèbre architecte Frank Gehry, aujourd'hui occupé par la Cinémathèque Française. Dans le même temps, l’ancien viaduc Daumesnil qui menait à la Gare de la Bastille (démolie lors de la construction de l'opéra) est transformé : sous les arcades, s'installe le Viaduc des Arts ; sur les voies est créée la Coulée verte.

    Personnalités liées à l'arrondissement

    Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement

    • Catégorie:Naissance dans le 12e arrondissement de Paris
    • Catégorie:Décès dans le 12e arrondissement de Paris

    Autres

    Administration

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 12e arrondissement de Paris sont les suivantes :

    Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
    Municipales 12e arrdt de Paris Maire du 12e arrdt Emmanuelle Pierre-Marie EELV juillet 2020 2026
    Municipales Ville de Paris (10 conseillers de Paris dans le 12e arrdt) Maire de Paris Anne Hidalgo PS juillet 2020 2026
    Législatives 7e circonscription - 12e nord Député Pacôme Rupin LREM
    Législatives 8e circonscription - 12e sud et ouest Députée Laetitia Avia LREM

    Représentation politique

    Maires

    Mairie du 12e arrondissement.

    Emmanuelle Pierre-Marie est l'actuelle maire du 12e arrondissement, élue en 2020.

    Liste des maires du 12e arrondissement
    Année Maire Parti Autres mandats[8] Notes
    1860-1870 Philippe-Louis Dupérié-Pélou
    1870-1874 Alfred Grivot
    1874-1879 Alfred Allain
    1879-1900 Étienne Goujon Républicain modéré Nommé en 1879
    1900-1905 Ernest Pantz Radical
    1905-1919 Albert Sabot Négociant en vins, nommé maire honoraire en 1919
    1919-1930 Albert Cuvillier
    1930-1942 Gustave Rabiet
    1942-1944 Edmond Maillard
    1944-1945 Marcel Wizenne
    1945-1946 Maurice Gautier
    1983-1995 Paul Pernin UDF Réélu en 1989
    1995-2001 Jean-François Pernin UDF fils du précédent
    2001-2014 Michèle Blumenthal PS Réélue en 2008
    2014-2020 Catherine Baratti-Elbaz PS
    Depuis 2020 Emmanuelle Pierre-Marie EELV

    Le conseil d'arrondissement compte vingt conseillers et le maire d'arrondissement est assisté dans ses fonctions par douze adjoints délégués chacun pour un domaine particulier.

    Conseillers de Paris

    Depuis les élections municipales de 2020, les conseillers de Paris, élus dans le 12e arrondissement, sont :

    Adjoints au maire de Paris, élus du 12e arrondissement

    Les adjoints au maire de Paris, élus du 12e arrondissement sont au nombre de quatre :

    • Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris chargé de l'urbanisme, de l'architecture, du Grand Paris et des relations avec les arrondissements ;
    • Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris chargée de l'innovation sociale ;
    • Sandrine Charnoz, adjointe à la maire de Paris chargée des sociétés d'économie mixte et des sociétés publiques locales  ;
    • Jean-Luc Roméro-Michel, adjoint à la maire de Paris chargé des droits humains, de l'intégration et de la lutte contre les discriminations.

    Adjoints au maire

    Depuis les élections municipales de juillet 2020, les adjoints à Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12e arrondissement, sont : Richard Bouigue, Anouchka Comushian, Jeanne Dallot, Mathieu Delmestre, Manon Havet, Pierrick Paris, Isabelle Rocca, Nicolas Rouveau, Eléonore Slama, Guy Tabacchi, Fadila Taïeb et Christophe Teisseire.

    Conseillers d'arrondissement

    Conseil du 12e arrondissement de Paris 2020-2026

    GroupeEffectifStatut
    PS, EÉLV, PCF et Apparentés16majorité
    LR, LC3opposition
    LREM, MoDem et Apparentés1opposition

    Députés

    Pacôme Rupin est député de la septième circonscription de Paris et Laetitia Avia est députée de la huitième circonscription de Paris.

    Conseillers régionaux

    À la suite de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France, différents élus au Conseil régional sont du 12e arrondissements de Paris : Valérie Montandon, Franck Margain, Jean-Luc Roméro et Stéphanie Vénéziano.

    Démographie

    En 2009, le 12e arrondissement compte 143 128 habitants sur une superficie de 6,37 km2 (hors bois de Vincennes), soit 22 469 hab. par km 2. Le tableau suivant résume l'évolution de la population de l'arrondissement :

    AnnéePopulation
    (hab.)
    Densité
    (hab. par km²)
    186165 748
    186678 635
    187287 67813 764
    1936156 72924 604
    1954158 43724 872
    1962161 574 (pic de population)25 337
    1968155 98224 460
    1975140 90022 095
    1982138 01521 643
    1990130 25720 426
    1999136 59121 419
    2006141 51922 216
    2009143 12822 469
    2011144 402[10]22 669
    2017141 287[1]22 180

    Population par quartier

    Année
    Population Densité
    (hab. par km²)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 2 353 création
    1999 33 976
    Année
    Population Densité
    (hab. par km²)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 15 675 création
    1999 62 947
    Année
    Population Densité
    (hab. par km²)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 11 567 création
    Année
    Population Densité
    (hab. par km²)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 23 290 création

    Établissements scolaires et universitaires

    Enseignement public

    Enseignement privé

    Enseignement public

    Enseignement privé

    Enseignement supérieur et professionnel

    Sport

    Santé

    L'arrondissement regroupe une importante offre de soin avec de nombreux hôpitaux publics et privés :

    Principaux monuments et lieux remarquables

    Le Commissariat du 12e arrondissement.

    Le 12e, arrondissement, plutôt résidentiel et à l'écart de Paris pendant la majeure partie de son histoire, comporte peu de monuments à proprement parler, et la majorité d'entre eux sont récents.

    Places

    Institutions publiques

    Patrimoine ferroviaire

    Le restaurant Le Train Bleu, dans la gare de Lyon.

    Patrimoine militaire

    Parcs

    Patrimoine disparu

    Musées et équipements culturels

    Rues

    La place Félix-Éboué (anciennement place Daumesnil)
    Plan du 12e arrondissement. N. B. : la place Félix-Éboué est indiquée 2 fois et pas au bon endroit, qui correspond au métro Daumesnil.

    En partant du coin nord-ouest et en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, le 12e arrondissement est délimité par :

    Parmi les grandes transversales, sont :

    Quelques autres rues notables :

    La rue Crémieux et ses façades colorées.

    Les promenades :

    • promenade plantée, qui traverse l'arrondissement d'est en ouest et permet d'aller à pied ou à vélo du périphérique (porte de Montempoivre) jusqu'à l'opéra Bastille en traversant des jardins suspendus
    • promenade Maurice-Boitel qui traverse le bois de Vincennes en longeant le lac Daumesnil et permet d’aller à pied de la place Daumesnil à Saint-Maurice ou à Charenton

    Ponts

    Le 12e arrondissement comporte un certain nombre de ponts.

    Transports en commun

    Réseau ferré métropolitain

    Réseau Express Régional / Transilien

    Réseau ferré national

    Le 12e arrondissement compte sur son territoire deux gares parisiennes :

    Bus

    Tramway

    Modes doux

    Espaces verts

    Lieux de cultes

    Culte catholique

    Culte protestant

    Culte judaïque

    Culte bouddhique

    Cimetières

    Médias locaux

    • Ugop Radio, radio officielle de Paris 12
    • Aligre FM, radio libre

    Journaux (sur papier) :

    • J’habite le 12e, magazine diffusé à titre payant
    • Notre 12e, magazine gratuit et sans publicité édité par la municipalité de l’arrondissement
    • Les Nouvelles du 12e, distribué à titre gratuit
    • Le Journal du 12, distribué à titre gratuit

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 118 €, ce qui place le 12e arrondissement au 12e rang parmi les 20 arrondissements de Paris[12].

    Références

    1. Population légale Insee au 1er janvier 2020 (population au 1er janvier 2017).
    2. 6,38 km2 sans le bois de Vincennes
    3. article R. 2512-1 du Code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
    4. Des nouveaux locaux pour les archives de Pierre Henry, Francemusique.fr, 27 mai 2019, Par Victor Tribot Laspière.
    5. « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
    6. « Populations légales 2012 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le ). À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
    7. « Populations légales 2018 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le ). À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
    8. simultanément à celui de maire du 12e
    9. président du groupe communiste au Conseil de Paris.
    10. Population légale Insee au 1er janvier 2014 (population au 1er janvier 2011).
    11. « « L’esclave mourant » de l’Hôtel de Police du 12ème », sur Brèves d'histoire, WordPress (consulté le ).
    12. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2011 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).

    Annexe

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Isabelle Chipault et Alfred Fierro, Paris XIIe, Éditions Bonneton, 1992, 191 p. (ISBN 978-2-86253-128-1)
    • Alfred Fierro, Vie et histoire du XIIe arrondissement : Bel-Air - Picpus - Bercy - Quinze, éditions Hervas, 1988, 155 p. (ISBN 978-2-903118-33-4)
    • Hélène Hatte et Valérie Rialland-Addach, Promenades dans le XIIe arrondissement, Éditions Christine Bonneton, 2009, 140 p. (ISBN 9782862534428)
    • Ghali Beniza Sari, Mémoire des rues, Paris 12e arrondissement, 1900-1940, Éditions Parimagine, 2009, 191 p. (ISBN 978-2-916195-08-7)
    • Jacques Hillairet, Le douzième arrondissement, éditions de Minuit, 1972.

    Liens externes

    • Portail de Paris
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