Rue de Picpus

La rue de Picpus est une voie du 12e arrondissement de Paris, en France.

Pour les articles homonymes, voir Picpus.

12e arrt
Rue de Picpus

Vue de la rue.
Situation
Arrondissement 12e
Quartier Bel-Air
Picpus
Début 254, rue du Faubourg-Saint-Antoine
Fin 99, boulevard Poniatowski
Voies desservies Voir dans l’article le § Voies rencontrées
Morphologie
Longueur 1 835 m
Largeur 18 m
Historique
Création Avant 1672
Dénomination Arrêté du pour la section à l'est du boulevard de Reuilly
Ancien nom Chemin de la Croix Rouge, rue de Piquepusse
Chemin de la Croix-Rouge
Géocodification
Ville de Paris 7363
DGI 7402
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

Elle est située dans le quartier du Bel-Air et le quartier de Picpus.

Voies rencontrées

La rue de Picpus rencontre ou traverse les voies suivantes :

Au-delà du 12e arrondissement qu'elle traverse entièrement, la rue de Picpus est le premier tronçon d'un axe sud-est–nord-ouest qui se poursuit par la rue des Boulets, la rue Léon-Frot, la rue Saint-Maur et la rue Juliette-Dodu jusqu'aux abords du canal Saint-Martin dans le quartier de l'Hôpital-Saint-Louis.

Accès

La rue de Picpus est desservie par les lignes à Nation et aux lignes à Bel-Air, Daumesnil, Michel Bizot et Porte Dorée. La rue est également accessible par les lignes de bus RATP 294656576486.

Origine du nom

Cette voie porte le nom du quartier de Picpus.

Historique

La rue est un ancien chemin qui traversait au XVIe siècle le lieu-dit de Piquepusse du temps de son appartenance à la commune de Bercy et de Saint-Mandé[1]. À cette époque, des communautés religieuses s'installèrent dans la zone qui vit également un développement démographique[1].

Le cas du couvent du « Petit Picpus » est particulier puisqu’il s’agit d’un couvent fictif qui apparaît dans Les Misérables de Victor Hugo[2].

La barrière de Picpus était installée au débouché des actuels boulevard de Picpus, boulevard de Reuilly et rue de Picpus. Au-delà de la barrière, la rue s'appelait « chemin de la Croix-Rouge ». Elle appartenait à la commune de Bercy[3]. La partie située à l'intérieur de l'enceinte de Thiers est rattachée à Paris par la loi du . Elle est officiellement incorporée à la voirie parisienne par un décret du , à la suite d'une délibération du conseil municipal de Paris du de la même année[4]. Le chemin de la Croix-Rouge est rattaché à la rue de Picpus en 1868[5].

Le 15 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, le no 35 rue de Picpus est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

La rue de Picpus était connue pour ses nombreux établissements religieux et en conserve encore quelques-uns.

En suivant la numérotation partant de la rue du Faubourg-Saint-Antoine se trouvent au :

Notes et références

  1. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, facsimilé de l’édition de 1844, p. 539-540, s.v., « Picpus (rue de) ».
  2. Alfred Fierro, Mystères de l’histoire de Paris, 2000 (ISBN 2-84096-185-7), p. 208-210, § « Où le Petit Picpus des Misérables se trouvait-il réellement ? ».
  3. Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), Bercy, tableau d'assemblage, cote CN/42.
  4. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 335.
  5. Ibid., « Arrêté du 2 avril 1868 », p. 381-382.
  6. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  7. Alfred Fierro, Dictionnaire du Paris disparu, 1998 (ISBN 2-84096-099-0), p. 223, s.v. « Picpus (séminaire de) ».
  8. « Un nouveau campus de 35 000 m2 va être construit en plein Paris », sur www.lemonde.fr (consulté le ).
  9. Page consacrée au projet sur le site de l'université, renvoyant notamment à différents articles de presse de février 2016. Consulté le 25 juillet 2016.
  10. Informations sur le conservatoire municipal Paul-Dukas sur le site de la mairie de Paris.
  11. Alfred Fierro, Dictionnaire du Paris disparu, 1998 (ISBN 2-84096-099-0), p. 265, s.v. « Saint François (couvent des pénitents réformés du tiers ordre de) ».

Bibliographie

Voir aussi

Lien externe

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