Pénélope Komitès

Pénélope Komitès, née en 1959, est une femme politique française, ancienne directrice exécutive de Greenpeace France.

Pénélope Komitès
Fonctions
Adjointe à la maire de Paris
chargée l'innovation sociale[1]
En fonction depuis le
(6 ans, 11 mois et 18 jours)
Maire Anne Hidalgo
Adjointe au maire de Paris
chargée des personnes en situation de handicap
Maire Bertrand Delanoë
Successeur Véronique Dubarry
Conseillère de Paris
En fonction depuis le
(20 ans et 6 mois)
Élection 16 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
30 mars 2014
28 juin 2020
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Clamart (Seine)
Nationalité Française
Parti politique Les Verts (1997-2010)
PS (depuis 2010)
Diplômé de ENS de Fontenay-aux-Roses
Profession Enseignante

Elle a été adjointe au Maire de Paris chargée des personnes en situation de handicap de 2001 à 2008 et Présidente de la Maison Départementale des Personnes Handicapées, puis adjointe à la maire du 12e arrondissement chargée des affaires sociales et de la santé de 2008 à 2014. En , elle est réélue conseillère de Paris, déléguée à la maire du 12e chargée des affaires sociales, des solidarités et de la santé. Elle est élue présidente de la SAE POPB en dont elle quittera la Présidence en en restant membre du Conseil d'administration. Elle devient adjointe à la Maire de Paris en charge des espaces verts, de la nature en ville, de la biodiversité, de l'agriculture urbaine et des affaires funéraire le . En , elle est réélue conseillère de Paris, Adjointe à la Maire de Paris en charge de l'Innovation et de l'Attractivité et Conseillère Métropolitaine. Elle aussi déléguée à la maire du 12e chargée des personnes âgées, des séniors et des solidarités.

Famille et études

D'origine grecque, elle passe son enfance et son adolescence au sein d’une cité ouvrière de la banlieue parisienne. Après son bac de philosophie, elle entre à l’École normale de Fontenay-aux-Roses[2]. Enseignante en banlieue parisienne pendant plusieurs années, elle s'installe à Paris dans le 12e arrondissement dans le quartier de la Bastille. Elle est mariée et mère de deux enfants. Elle est également titulaire d'un master en droit sanitaire et social.

Carrière associative

En 1984, elle quitte l’enseignement et monte sa propre société de production, organisant divers congrès, conférences et salons, en particulier le salon Marjolaine qu'elle installe en 1988 au Parc Floral de Paris.

De sensibilité écologiste, elle s'engage en faveur des énergies renouvelables et pour la protection de l’environnement. Elle prend la direction de Greenpeace France de 1993 à 1998[3]. En 1995, elle participe, avec une quinzaine de militants, à une manifestation à Pékin contre les essais nucléaires chinois[4].

Carrière politique

En 1997, elle passe du lobby associatif à l’action politique et adhère chez les Verts alors que Dominique Voynet entre au gouvernement comme ministre de l'Environnement.

En 1998, elle est candidate en position non éligible aux élections régionales sur la liste menée par Marie-Pierre de La Gontrie à Paris. Elle devient chargée de mission environnement et développement durable au conseil régional d'Île-de-France, puis en 2004 conseillère technique chargée de la santé, de l’économie sociale et solidaire, et des formations sanitaires et sociales au sein du cabinet de Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France[5].

Elle est élue en 2001 conseillère de Paris du 12e arrondissement et adjointe au maire de Paris, Bertrand Delanoë, chargée des personnes handicapées. Elle devient vice-présidente du Centre d’action sociale de la ville de Paris, présidente de la commission d'appel d'offre et présidente de la maison départementale des personnes handicapées de Paris, présidente du conseil d’administration de l'hôpital Esquirol.

Elle est candidate des Verts à Paris aux élections législatives de 2002 dans la 7e circonscription, recueillant 5,87 % des suffrages exprimés, éliminée au premier tour par Patrick Bloche et Nicole Guedj. Elle se présente en 2007 dans la 8e circonscription, éliminée au premier tour avec 3,7 % des voix, laissant face à face le candidat UMP Arno Klarsfeld (35,8 %) et la socialiste Sandrine Mazetier (33,5 %) qui remporte l'élection au deuxième tour.

Pénélope Komitès est en deuxième place sur la liste des Verts dans le 12e arrondissement pour les élections municipales de . Elle est élue adjointe au maire du 12e arrondissement, chargée des affaires sociales, de la santé, de la solidarité et des personnes en situations de handicap.

En , elle démissionne des Verts pour rejoindre le Parti socialiste indiquant « je ne me reconnaissais plus dans notre parti à Paris, où le jeu de l'opposition systématique à l'équipe de Bertrand Delanoë ne me convient pas. Dans le contexte difficile que nous traversons aujourd'hui, je trouve qu'on devrait plutôt concentrer nos critiques sur la droite »[6].

Elle a présidé le groupe de travail sur la professionnalisation des AVS en 2013, à la demande des ministres George Pau-Langevin et Marie-Arlette Carlotti[7]. Son rapport a notamment donné lieu à des annonces gouvernementales comme la titularisation des AVS et la création d'un diplôme d'État pour ces derniers.

Elle a siègé comme personnalité qualifiée à la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) pendant 3 ans.

Elle est élue en , adjointe à la maire de Paris chargée des espaces verts, de la nature, de la biodiversité et des affaires funéraires[3]. En 2015, dans le cadre de sa délégation d'adjointe au maire de Paris, elle indique envisager la création de 100 hectares d'espaces végétalisés sur les façades et toiture parisiennes[8]. Elle a notamment lancé les différents appels àprojets "PARISCULTEURS" permettant à la capitale de se doter de 30 hectares d'agriculture urbaine.

En tandem avec Jérémy Boroy, elle est chargée du projet Handicap, Autisme, ASE et Familles dans la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017. Il est également membre de son comité politique[9].

En , elle se fait épingler par le Canard Enchaîne pour avoir, sur sa déclaration de mars 2020 auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), omis ses indemnités d'adjointe auprès de la Maire de Paris, pour un montant total de 250 000 €[10]. Elle précise que ces sommes ont été omises dans sa déclaration d'intérêts de fin de mandat, non obligatoire, à la suite d'une erreur informatique, mais que ces sommes figuraient bien dans sa déclaration de patrimoine , elle obligatoire, et que par ailleurs ces montants avaient bien évidemment été déclarés chaque année aux services fiscaux.

Références

  1. chargée l'innovation et de l'attractivité jusqu'en 2020
  2. Biographie de Pénélope Komitès
  3. Pénélope Komitès adjointe à la mairie de Paris 27 mai 2015
  4. 45 secondes pour défier Pékin. Une militante de Greenpeace raconte la manifestation à Tian Anmen Libération, 18 août 1995
  5. Composition du cabinet de Jean-Paul Huchon « Conseillère technique « Action sociale et médico-sociale, santé et handicap, formations sociales et paramédicales » : Pénélope Komites »
  6. Pénélope Komitès quitte les Verts pour le PS Le Parisien, 21 octobre 2010
  7. Remise du rapport "Professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap" Ministère des affaires sociales, 25 juin 2013 « Le groupe de travail interministériel présidé par Pénélope Komitès a remis ce mardi 25 juin 2013 à Marie-Arlette Carlotti et George Pau-Langevin son rapport intitulé « Professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap ». »
  8. Pénélope Komitès change de modèle urbain Les Échos, avril 2015
  9. « Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne », ouest-france.fr, 23 décembre 2016.
  10. « Une adjointe d'Hidalgo omet de déclarer 250 000 euros et plaide une “erreur” », sur Valeurs actuelles (consulté le )

Liens externes

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