Clamart
Clamart est une commune française du département des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France.
Clamart | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Antony | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Vallée Sud Grand Paris |
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Maire Mandat |
Jean-Didier Berger (SL) 2020-2026 |
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Code postal | 92140 | ||||
Code commune | 92023 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clamartois | ||||
Population municipale |
52 926 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 6 035 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 05″ nord, 2° 15′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 62,9 m Max. 174 m |
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Superficie | 8,77 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clamart (bureau centralisateur) |
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Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | clamart.fr | ||||
Située au sud-ouest de Paris, elle fait partie de la métropole du Grand Paris.
Géographie
Localisation
Clamart se situe dans la partie sud des Hauts-de-Seine, les villes voisines sont : au nord, Issy-les-Moulineaux, au nord-est, Vanves et Malakoff, à l'est Châtillon et Fontenay-aux-Roses, au sud-est Le Plessis-Robinson, au sud Bièvres (Essonne) et Châtenay-Malabry, au sud-ouest Vélizy-Villacoublay (Yvelines), et, à l'ouest, Meudon.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 877 hectares ; l'altitude varie de 64 à 175 mètres[1].
Climat
Le climat à Clamart est tempéré. En été la température monte assez rapidement à plus de 25 °C et l'hiver peut y être froid (jusqu'à - 15 °C certains hivers).
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,7 | 2,8 | 5,3 | 7,3 | 10,9 | 13,8 | 15,8 | 15,7 | 12,7 | 9,6 | 5,8 | 3,4 | 8,9 |
Température moyenne (°C) | 5 | 5,6 | 8,8 | 11,5 | 15,3 | 18,3 | 20,5 | 20,4 | 21,9 | 16,9 | 13,1 | 8,3 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,3 | 12,2 | 15,6 | 19,6 | 22,7 | 25,2 | 25 | 21,1 | 16,3 | 10,8 | 7,5 | 16 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,6 1940 |
−14,7 1956 |
−9,1 1890 |
−3,5 1879 |
−0,1 1874 |
3,1 1881 |
6 1907 |
6,3 1881 |
1,8 1889 |
−3,1 1890 |
−14 1890 |
−23,9 1879 |
−23,9 1879 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,1 1999 |
21,4 1960 |
25,7 1955 |
30,2 1949 |
34,8 1944 |
37,6 1947 |
40,4 1947 |
39,5 2003 |
36,2 1895 |
28,9 2011 |
21 1899 |
17,1 1989 |
40,4 1947 |
Ensoleillement (h) | 62 | 79 | 129 | 166 | 194 | 202 | 212 | 212 | 168 | 118 | 68 | 51 | 1 662 |
Précipitations (mm) | 51 | 41,2 | 47,6 | 51,8 | 63,2 | 49,6 | 62,3 | 52,7 | 47,6 | 61,5 | 51,1 | 57,8 | 637 |
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire de la commune est traversé notamment par :
- la route départementale RD 906 (anciennement route nationale 306) qui traverse la ville selon un axe nord-est sud-ouest ;
- l'autoroute A86, périphérique de l'Île-de-France qui longe la ville au sud, notamment via le rond-point du Petit-Clamart, où elle croise la route Nationale 118 ;
- la RD 130 relie le boulevard périphérique parisien, via la porte Brancion, au centre de Clamart en passant par Vanves, Malakoff et la gare de Clamart ;
- la RD 2 relie les ponts de Billancourt au nord à l'autoroute A86 au sud, en passant par Issy-les-Moulineaux, la gare d'Issy, l'hôpital Percy, le centre de Clamart, le bois de Clamart, l'hôpital Antoine-Béclère et Le Plessis-Robinson ;
- ainsi que la RD 68 (rue Paul-Vaillant-Couturier - rue de Châtillon) et la RD 71 (boulevard des Frères-Vigouroux - avenue Victor-Hugo - avenue Jean-Baptiste-Clément - rue du Midi).
Pistes cyclables
Quelques pistes cyclables sont présentes dans la ville. Depuis le 6 mai 2010, l'ensemble de la voirie communale limitée à 30 km/h est autorisée aux cyclistes dans les deux sens (double-sens cyclables systématiques dans les rues à sens unique) comme l'exige la réglementation[2]. Le site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Île-de-France présente une carte interactive de toutes les pistes cyclables, Clamart comprise[3].
Vélib'
Au mois de , la ville compte 3 stations Vélib, place Maurice Gunsbourg (Mairie de Clamart), place Aimé Césaire et gare de Clamart.
Transport ferroviaire et métropolitain
- : Gare de Clamart
- : Station Fort d'Issy - Vanves - Clamart, en correspondance avec la ligne N du Transilien. (Projet Sud du Grand Paris Express, en construction, pour une mise en service en 2025)
Depuis la gare de Clamart, le temps de trajet est d'environ 54 minutes depuis Rambouillet, 1 heure 16 minutes depuis Mantes-la-Jolie, 37 minutes depuis Plaisir - Grignon et 7 minutes depuis Paris-Montparnasse.
Les travaux d'une première gare commencent en 1838 et il faudra attendre deux années pour qu'elle soit ouverte aux voyageurs de la ligne Paris-Versailles au viaduc du Val-Saint-Léger. En 1904, il est fait appel à l'architecte A. Raguenet pour construire un autre bâtiment plus grand et situé de l'autre côté des rails. Cet architecte parisien, à qui on doit une importante documentation iconographique (Matériaux et documents d'architecture et sculpture, 1872-1921, 43 volumes), offre une nouvelle gare aux formes étonnantes et originales. Elle a été supprimée vers le milieu du XXe siècle pour être remplacée par une gare plus moderne.
Tramway d'Île-de-France
Stations : Division Lelerc, Soleil Levant, Hôpital Béclère, Mail de la Plaine, Pavé Blanc, Georges Pompidou et Georges Millandy.
Bus
La commune est reliée à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus et de tramways de l'Île-de-France :
- Quatorze lignes du RATP 59 162 169 179 189 190 191 195 289 290 379 389 390 394 ;
- Trois lignes du réseau Noctilien : Noctilien N61 N62 N66 ;
- La ligne du réseau urbain de Clamart RATP Clamibus ;
- Les deux lignes des réseaux urbains d'Issy-les-Moulineaux et de Malakoff RATP TUVIM L'Hirondelle, qui desservent également Clamart ;
- La ligne 475 du réseau de bus Sqybus, qui relie porte d'Orléans à Élancourt via la RD 906 et le rond-point du Petit-Clamart ;
- La ligne 50 du réseau de bus Phébus, qui relie Vélizy-Villacoublay à la Gare de Fontaine Michalon via le rond-point du Petit-Clamart ;
- La ligne 15 du réseau de bus Paris-Saclay, qui relie la gare de Massy-Palaiseau au centre commercial Vélizy 2 via le rond-point du Petit-Clamart ;
- La ligne Clam'Express, un nouveau transport sur réservation à Clamart, complémentaire au réseau de bus, entré en service le samedi 7 septembre 2019 ;
Urbanisme
Typologie
Clamart est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en cinq « grands quartiers » soit Centre-ville, Percy, La gare, Jardin parisien et Petit Clamart, eux-mêmes découpés en 22 îlots regroupés pour l'information statistique[12].
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 65,82 % | 577,02 |
Espace urbain non construit | 9,55 % | 83,72 |
Espace rural | 24,63 % | 215,87 |
Source : Iaurif[13] |
La ville actuelle est composée de deux parties, presque séparées par le bois de Clamart chanté par Georges Brassens : le Bas-Clamart, centre historique et le Haut-Clamart, incluant notamment les quartiers du Jardin Parisien et du Petit-Clamart. Les champs de petit pois ont été remplacés par des cités à partir des années 1950. Le Petit-Clamart a été l'emplacement, le , de la tentative d'attentat la plus connue contre le général de Gaulle, parmi celles organisées par les partisans de l'Algérie française.
Logement
Le taux de logement social est de 33 %[14], réparti dans l'intégralité de la ville, c'est-à-dire plus que ne l'exige la loi SRU en matière de logements sociaux. La commune reste plutôt résidentielle.
Projets d'aménagements
Intégrée à la communauté d’agglomération Sud de Seine, créée en 2005, la commune fait actuellement l’objet d’un vaste projet de réaménagement d'une friche ferroviaire située derrière la gare : après dépollution du site, un « éco-quartier » sera créé avec des immeubles tertiaires HQE représentant environ 18 000 m2 - voir notamment le projet SOLARIS (Bâtiment à Énergie Positive) -, un hôtel d'environ 2 500 m2, une résidence étudiante de 2 500 m2 pour environ 90 unités d’hébergement, 40 logements sociaux, des commerces et équipements publics, des circulations douces et un parking souterrain de 250 places[15].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Clanmar ou Claumar (le nom est signalé comme étant de lecture très difficile)[16] sur une charte du VIIe siècle[17] où en 690; Landebert abbé de Saint-Germain l'Auxerrois et Magnoald abbé proche de Beaumont-sur-Oise indiquent être passé à Claumar[18]. Au XIIe siècle on trouve Clamardum ou Clemartium en latin et Clamard ou Clamart en français[18]. À pris le nom de Le Vignoble pendant les années de la Révolution française puis a demandé à s’appeler Clamart le Vignoble en 1794[19].
Le chanoine Falc'hun et Bernard Tanguy[20] lui donnent une origine gauloise *Clunia-maros. De même que le gallois clyn ou clun et le breton c'hleun, le gaulois clunia signifie « prairie ». Le gaulois mar- est semblable au breton meur et signifie « grand ». Clamart correspond donc au gallois Clynmawr « grande prairie ».
Histoire
Les premiers habitants de Clamart remontent à la Préhistoire comme l'indique la découverte, dans le bois de Clamart, du monument mégalithique appelé La Pierre-aux-Moines ainsi que d'outils en pierre polie.
Du Ier au Xe siècle
Un nom latin Clemartium était connu dès le VIIe siècle. Églises, couvents, évêques ont tour à tour possédé la terre de Clamart-sous-Meudon.
XIe siècle
Gui Ier de Rochefort, dit Gui Le Rouge, amortit les possessions du prieuré Saint-Martin-des-Champs à Clamart. En échange, le prieur Ours, ou Ourson, lui présente deux palefrois et donna quarante sous à Élisabeth[21],[22]. Une bulle de 1096 a confirmé l'église et le village de Clamart à Saint-Martin-des-Champs, [23].
Du XVe au XVIe siècle
Quatre familles nobles étaient seigneurs « par partie » de Clamart, divisé alors en quatre fiefs : de Saint-Martin, de l'Hôtel-Dieu, de Clamart ou Desprez, et de Chef-de-Ville. La plus célèbre de ces familles est Cuigy, dont l’un des représentants était l’ami de Cyrano de Bergerac[24]. Les quatre fiefs furent réunis à la fin du XVIIIe siècle, lorsque Louis XVI acheta le fief de Chef-de-Ville.
Du XVIIe au XVIIIe siècle
Philippe Cuisy (1691-1779), fermier général du Roi de 1744 à 1764, seigneur d'Orgerus, de Tacoignières, de Villiers-le-Mahieu, de Maizelan et d'Osmoy, et son épouse Marie-Élisabeth Legrand (1695-1768), nièce du fermier général Salomon de La Haye (1641-1725), possèdent une maison à Paris, rue de Cléry, et à la campagne dans le village de Clamart, la Fontaine des Près, acquise en 1748. Cette propriété correspond à peu près au quadrilatère composé par les rues du Trosy, de Meudon, du Président Roosevelt et d'Estienne d'Orves (ancienne rue de Saint-Cloud)[25],[26]. Leurs deux enfants Madeleine et Louis-Philippe meurent à l'âge de 23 et 24 ans.
Le cimetière intercommunal de Clamart, également appelé cimetière du Parc créé en 1957, est à ne pas confondre avec le cimetière de Clamart situé à Paris[27] qui se trouvait à l'emplacement des anciens jardins de l'hôtel de Clamart, propriété de certains seigneurs de Clamart ; ceux-ci avaient en outre fait élever une croix portant le nom de leur fief sur la place appelée aujourd'hui Poliveau.
Au XVIIe siècle, Clamart est considéré loin de Paris. Jean de La Fontaine, se dirigeant vers le Limousin, s'arrête pour la première couchée à Clamart, tout heureux, écrit-il à sa femme, « d'avoir déjà fait trois lieues sans aucun mauvais accident[28] ».
Le , Condorcet, célèbre philosophe et acteur important de la Révolution française, est arrêté dans une taverne de Clamart alors qu'il fuit Paris à la suite du mandat d'arrêt prononcé contre lui par Hérault de Séchelles du parti des Jacobins[29].
XIXe et XXe siècles
Le , à la fin des Cent-jours, une vive fusillade s'engagea auprès de Clamart entre les Prussiens placés sur les hauteurs de Meudon, Sèvres, Châtillon et le général Vandamme. Il en résulta un certain nombre de prisonniers conduits à Paris[30].
Les premières Photographies aériennes au monde, réalisées par Nadar en 1858 depuis un aérostat, étaient des vues du Petit-Bicêtre, nom que portait alors le Petit-Clamart.
Les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet ont été rédigées lors du séjour de l'auteur à Clamart en 1865 au 46, rue Paul-Vaillant-Couturier, anciennement rue de Sèvres, en compagnie de son ami Paul Arène. Elles parurent initialement dans L'Événement sous le titre de Chroniques provençales, puis dans le Moniteur universel du soir[31],[32].
Lors du siège de Paris de 1870, Clamart fut fortement éprouvée. Le village fut en première ligne lors des première et deuxième bataille de Châtillon, en septembre et octobre 1870.
Le , dans le quartier des Monts, à la limite entre Clamart et Issy-les-Moulineaux, un glissement de terrain dû à l’effondrement de carrières de craie, sous l'effet de pluies exceptionnelles, tua 21 personnes (rue Antoine-Courbarien, rue du Général-Négrier). 23 immeubles et plus de 6 ha de zone urbanisée furent détruits et six rues rayées de la carte[33],[34],[35],[36].
C'est au Petit-Clamart qu'eut lieu un attentat manqué contre le général de Gaulle, le .
Le premier bébé-éprouvette de France, Amandine, naquit le à l'hôpital Antoine-Béclère, grâce à l'équipe dirigée par le professeur Émile Papiernik dans laquelle se trouvait René Frydman.
En 1986 est créée la Confrérie du Clos de Clamart, pour perpétuer la tradition viticole de Clamart, l'exploitation des vignes constituant l'une des ressources agricoles de la commune jusqu'au milieu du XIXe siècle. Au début de ce siècle, 110 ha de cultures produisaient 1650 hectolitres de vin. En 1989 est créée une vigne municipale de 193 pieds de vigne, et l'ancienne grange des vignerons est transformée en musée. En 2012, un des ponts ferroviaires de Clamart est renommé « pont des Vignerons »[37].
L'hôpital d'instruction des armées Percy se situe au Bas-Clamart ; Yasser Arafat y mourut le après une courte hospitalisation. Clamart est restée sous le feu de l'actualité internationale tout au long des deux semaines passées par le leader palestinien sur son territoire.
Le plateau de Clamart fut longtemps un espace agricole sur lequel on cultivait des petits pois[38]. Les « petits pois clamartois » de par leur qualité furent à l'origine de la qualification culinaire « à la clamartoise » qui signifie qu'un plat est accompagné de petits pois frais. Dans la cuisine française, l'expression « à la Clamart » signifie accompagné d'une garniture aux petits pois (exemple : escalope de veau à la Clamart). Chaque année au mois de juin, Clamart organise sa Fête des Petits pois, qui si elle n'a que peu de rapport avec la gastronomie, est prétexte à de nombreux rassemblements culturels, populaires et festifs.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[39], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le .
La commune constituait historiquement le canton de Clamart. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'agrandit et compte désormais une seconde commune, Vanves.
Clamart relève du tribunal d'instance de Vanves, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[40].
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté d'agglomération Sud de Seine créée en 2005.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[41].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016[42].
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
- Communauté de communes de Châtillon-Montrouge (Montrouge, Châtillon) ;
- Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux dans les Hauts-de-Seine – les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous ayant rattachées à la communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay) ;
- Communauté d'agglomération Sud de Seine (Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Clamart, Malakoff).
Tendances politiques et résultats
Clamart est une ville historiquement marquée au centre (UDF), dans un département de droite, oscillant régulièrement et faiblement de droite à gauche. Lors des élections municipales de 2008, le socialiste Philippe Kaltenbach, maire depuis 2001, est réélu avec 54,8 % des voix (34 élus) en obtenant près de 75% des voix dans certains bureaux de vote des cités de la Plaine et du Pavé-Blanc, face à la liste UMP-MoDem conduite par Jean-Didier Berger, qui obtint 45,2 % des voix (9 élus, dont 4 liste Delom et 5 liste Berger)[43].
Lors des élections municipales de 2014, Jean-Didier Berger est élu au premier tour avec 53,76% des suffrages (36 élus au conseil municipal, 13 élus à l'ex-communauté d'agglomération) face à la liste PS-PCF menée par le successeur de Philippe Kaltenbach, Pierre Ramognino, qui n'obtient que 32,86% des voix (7 élus au conseil municipal, 3 élus à la communauté d'agglomération). Vanessa Jérome, de la liste "Clamart Citoyenne" soutenue par EELV et le PG, obtient 11,04% et 2 élus au conseil municipal (1 élue à la communauté d'agglomération).[réf. nécessaire]
Jean-Didier Berger est réélu au second tour des Élections municipales de 2020 avec 49,9% des voix face à la liste « Clamart Citoyenne » portée par une alliance autour de EELV et à la liste « Clamart avec vous et pour vous » soutenue par LREM, les différentes listes n’ayant pas trouvé d’accord pour s’unir au second tour. À noter l’absence du PS dans cet ancien bastion du parti, qui en 2010 comptait près de 400 adhérents à la section locale.[réf. nécessaire]
Liste des maires
Entre 1790 et 1945 se sont succédé à Clamart une trentaine de maires dont certains ont marqué la ville de leur empreinte à tel point que la municipalité les a honorés par des rues, des places ou des monuments. C'est le cas, par exemple, de François Desprez (premier maire de Clamart), de Corby qui donna deux maires Jean Pierre et Louis Pierre, de Denis Gogue, maire pendant 23 ans au début du XIXe siècle, qui, par des travaux importants de voirie a contribué à assainir la ville, a construit le presbytère et a acquis le bâtiment de la mairie[44], de Jules Hunebelle, maire durant 44 ans à la fin du XIXe siècle, qui a continué les travaux d'assainissement, a modernisé la cité (télégraphe, gaz[45]), et a augmenté le nombre d'écoles[46], ou d'Emmanuel Sarty, maire durant 9 ans et mort en 1932 en cours de mandat.
Entre la Libération et les élections de 2020, Clamart a connu 8 maires, dont la plupart ont exercé leur fonction pendant deux mandats, au terme desquels plusieurs alternances politiques ont eu lieu :
Politique environnementale
Clamart abrite de nombreux parcs et jardins répartis sur l'ensemble du territoire de la commune :
- Le cimetière paysager intercommunal ;
- 2 stades[58] :
- Plaine de loisirs du stade de la Plaine :
- Un skate park
- 3 terrains de football en synthétique
- 2 terrains de rugby en synthétique
- 2 terrains de football à effectif réduit en synthétique
- Une pairie à l'écart des bruits de la ville
- Stade Hunebelle :
- Un terrain de grands jeux en herbes
- 12 terrains de tennis
- Un boulodrome
- Plaine de loisirs du stade de la Plaine :
- 2 parcs : Maison Blanche et Robert-Auzelle ;
- 7 jardins : Dr Damlamian, les Haydamilles, le Village, les Lyciets, la Noise, place Ferrari, Penamacor ;
- 17 squares[59] :
- Square Plaisance : angle rue des plantes et plaisance ; 427 m2 avec jeux
- Square Condorcet : angle rue Brissard et rue Condorcet avec jeux
- Square Corby : Passage entre la rue pierre Corby et rue de Châtillon
- Square de l'appel du 18 juin 1940 : face à la place Maurice Gunsbourg
- Square Debry : angle rue Debry et commandant Duval ; 500 m2
- Square des Haydamilles : rue du chemin vert ; 480 m2 avec jeux
- Square des leux : à l'angle des rues Victor Hugo et rue Pierre Louvrier
- Square des petits pois : passage entre la rue des petits pois et la rue Marie Doffé
- Square du 19 mars 1962 : rue des vignes ; 346 m2
- Square du jardin Damlamian : 3 000 m2 avec des jeux
- Square du jardin de la noise : rue de la noise ; 400 m2 avec jeux
- Square du jardin des Lyciet : rue des garrements ; 410 m2avec jeux
- Square du jardin du village : rue du chemin vert ; 460 m2avec jeux
- Square Ernest de Saint-Étienne : avenue Jean-Baptiste Clément ; avec jeux
- Square gaîté : à l'angle de la rue de la gaîté et de la route de la garenne ; 323 m2
- Square Missak Manouchian : 17 rue de Bretagne ; 2 000 m2 avec jeux
- Square monplaisir : à l'angle de la rue des coquelicots et de la rue par cet monplaisir
L'État administre, par l'intermédiaire de l'Office national des forêts, le Bois de Clamart, issu de la branche Est de la forêt domaniale de Meudon[60] et qui s'étend sur une large partie ouest de la commune[61].
Jumelages
Au 25 juin 2012, Clamart est jumelée avec[62],[63] :
- Lunebourg (Allemagne) depuis 1975 ;
- Scunthorpe (Royaume-Uni) depuis 1976 ;
- Majadahonda (Espagne) depuis 1988 ;
- Artachat (Arménie) depuis 2003 ;
- Penamacor (Portugal) depuis 2006.
Par ailleurs, la commune de Clamart a signé, en 2003, 2008 et 2009, des contrats de partenariats avec la commune de Kidal (Mali).
Population et société
Évolution démographique
La proximité de la gare de Paris-Montparnasse, lieu d'arrivée des trains du grand Ouest, a fait que nombre de Bretons s'y sont installés aux siècles derniers - comme dans les communes avoisinantes.
De nombreux immigrants arméniens se sont installés à Clamart et y ont développé une importante activité artisanale de tricot.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Clamart depuis cette date.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 3]
En 2018, la commune comptait 52 926 habitants[Note 4], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +1,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %), tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 17,8 %) ;
- 52,6 % de femmes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 18,4 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 23,3 %).
Enseignement
Clamart est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre 14 écoles maternelles communales publiques : Anne-Franck, Bourcillière, Closiaux, Fleury, Garenne, Gathelot, Jardin Parisien, Jean-Monnet, Jean-de-La Fontaine, Jules-Ferry, Moulin-de-Pierres, Plaine, Rochers, Trivaux et 10 écoles élémentaires communales : Garenne, Jean-Monnet, Jean-de-La Fontaine, Jules-Ferry, Léopold-Sédar-Senghor, Louise-Michel, Mairie, Moulin-de-Pierres, Rochers, Trivaux. La ville compte aussi un établissement privé catholique, le groupe scolaire Saint-Joseph accueillant les élèves de la maternelle au CM2.
Le département gère trois collèges : Maison-Blanche, Alain-Fournier et Petits-Ponts, ainsi qu'un collège privé : Sainte Marie. La région Île-de-France gère un lycée : Jacques-Monod.
Manifestations culturelles et festivités
Un festival des arts de la rue « la fête des petits pois » se déroule fin juin. Son nom rend hommage au passé de Clamart lorsque de nombreux potagers étaient consacrés à la culture des petits pois.
La ville organise également plusieurs activités pendant la période de Noël : marché de Noël, animations, patinoire sur la Place Maurice Gunsbourg et une descente en rappel du Père Noël sur la façade la Mairie.
Un défilé est également organisé à l'occasion de la Fête de la Musique.
Santé
Au bas Clamart se trouve le grand hôpital d'instruction des armées Percy. C'est l'un des deux grands hôpitaux militaires de la région parisienne avec l'Hôpital Bégin. Il dispose entre autres d'un des plus performants services de grands brûlés existant en Europe.
Sur les hauteurs de Clamart, l´hôpital Antoine-Béclère est un centre hospitalier universitaire (CHU) public de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) se situant au Petit-Clamart. Sa capacité d'accueil est de 411 lits.
Le groupe hospitalier Paul-Guiraud (centre hospitalier spécialisé) face à l'hôpital Antoine-Béclère.
Sports
Les Clamartois disposent de nombreux clubs sportifs (volley-ball, handball, tennis de table, gymnastique, football, basket, natation, plongée, etc.) où de nouveaux aménagements ont été réalisés (complexe sportif pour la gymnastique, nouveaux terrains de football de la Plaine...).
- Complexe sportif Hunebelle, avec deux gymnases, une salle d'échauffement, une salle de musculation, un terrain de grands jeux en herbe, une piste d'athlétisme de 400 m, douze courts de tennis, un mini-tennis et un terrain de pétanque (place Hunebelle)
- Dojo du Centre, destiné aux arts martiaux (10 rue de Bièvres)
- Piscine de Clamart, avec deux bassins de 25 m (loisir et sportif), un bassin aqualudique, une pataugeoire, un espace "détente et bien-être" et un espace aqualudique extérieur (37 rue du Docteur-Roux)
- Stade de la Plaine (131 chemin du Parc), avec trois terrains de football, deux terrains de rugby et deux terrains de football réduits
- Gymnase Bretagne (1 rue de Bretagne)
- Gymnase Condorcet (52 rue Condorcet)
- Gymnase du Jardin-Parisien (rue de Crouy)
- Gymnase intercommunal du Fort (56 rue de Fontenay), avec des aires de lancer et une piste d'athlétisme de 200 m.
- Gymnase Léo-Lagrange (330-336 avenue du Gal-de-Gaulle), avec une salle équipée pour l'escalade.
- Complexe sportif du Petit-Clamart (56 rue de la Bourcillière), avec un dojo, une salle de musculation et un gymnase de handball.
Cultes
Les habitants de Clamart disposent de lieux de culte catholique, protestant et musulman.
Culte catholique
Depuis janvier 2010, la commune de Clamart fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[69].
Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de trois paroisses[70]. Deux concernant le Bas-Clamart[71];
- paroisse Saint-Joseph : l'église Saint-Joseph
- paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul : l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
et une sur le plateau du Haut-Clamart, associée à une paroisse du Plessis-Robinson[72]
La ville abrite également plusieurs communautés religieuses[73][source insuffisante]
- un carmel
- un centre spirituel Manrese (jésuites)
- une communauté des filles de Notre-Dame du Sacré-Cœur d'Issoudun
- une congrégation du Saint-Esprit (missionnaires spiritains)
- une association Saint Pierre Claver (sœurs missionnaires)
Culte protestant
- Église évangélique
- Église Protestante Unie
Lieux de sépulture
- le cimetière intercommunal de Clamart, dit Cimetière du Parc, rue de la Porte-de-Trivaux ;
- le cimetière communal de Clamart dit cimetière du Bois-Tardieu, entre l'avenue du Général-de-Gaulle et l'avenue du Bois-Tardieu ;
- il a existé place Jules-Hunebelle (anciennement place Saint-Pierre) un cimetière, de 1793 à 1868.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 793 €, ce qui plaçait Clamart au 3 918e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[75].
Entreprises et commerces
- Coca Cola est implanté à Clamart depuis 1967. Cette usine est le fournisseur unique du marché français en bouteilles plastique (PET) 50 cl, verre perdu et bouteilles aluminium 25 cl.
- Le siège social d'Optic 2000 s'est installé à Clamart en 2005.
- Le siège social du groupe Novares
- Le siège social de LafargeHolcim
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[76].
- Hôtel de ville, XVIIe siècle/XIXe siècle comprenant 3 salles différentes : la salle des commissions, la salle des mariages, la salle du conseil.
- Place Maurice-Gunsburg, fontaine inaugurée en 1943, évoquant la vie sylvestre et bucolique de Clamart.
- Maison de retraite Ferrari, du XIXe siècle construite par l'architecte Léon Ginain dans un style Renaissance italienne.
- Médiathèque Buanderie-Anne Capezzuoli, bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et faisant partie du Réseau des médiathèques de Clamart
- CEMC (Centre d'expression Musicale et Corporelle)
- L'association La Petite Bibliothèque ronde, (autrefois Bibliothèque des enfants et des jeunes de la Plaine), 1965, œuvre de l'architecte Gérard Thurnauer, membre de l'Atelier de Montrouge, est inscrit au titre des monuments historiques en cours de classement.
- Cité de la Plaine, dessinée par l'architecte-urbaniste Robert Auzelle et construite entre 1950 et 1965, elle s'étend sur 22,25 ha dont 12 ha d'espaces verts. Elle se compose de 77 immeubles, formant un total de 1993 logements.
- Cimetière intercommunal de Clamart, créé également par Robert Auzelle à côté de la Cité de la Plaine.
- Fondation Arp, sise en les lieux où vécut l'artiste.
- Centre d'arts plastiques contemporains Albert-Chanot.
- Chapelle funéraire de Jules Hunebelle.
Clamart et le cinéma
Clamart a servi de décors à plusieurs films.
- 1975 : Peur sur la ville, d'Henri Verneuil (hôpital Antoine-Béclère, appelé clinique de la Trinité dans le film)
- 1978 : La Femme gauchère (Die linkshändige Frau) de Peter Handke (rue Pascal et rue Cécille Dinant - rebaptisée ironiquement "rue de la Raison" - lieux principaux de l'intrigue)
- 1980 : Inspecteur la Bavure, de Claude Zidi (cimetière communal du Bois Tardieu)
- 1997 : Le Cousin, d'Alain Corneau, avec Patrick Timsit (braquage du bistrot sur la place de la Mairie)
- 2001 : Le Placard, de Francis Veber (stade Hunebelle)
- 2001 : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet (parc et collège Maison-Blanche)
- 2004 : Sœur Thérèse.com (épisode : au nom du père), avec Dominique Lavanant, rue du Trosy devant l'école de la Mairie
- 2007 : Contre-enquête (titre original : Lettre d'un tueur), réalisé par Franck Mancuso avec Jean Dujardin, (les bois de Clamart, cimetière intercommunal, étang de la Garenne)
- 2009 : Le Petit Nicolas; réalisé par Laurent Tirard avec Kad Merad, Valérie Lemercier et Maxime Godard.
- 2011 : Comme un chef, réalisé par Daniel Cohen avec Jean Reno, Michaël Youn, (maison de retraite Ferrari)
- 2011 : Rituels meurtriers, réalisé par Olivier Guignard (maison de retraite Ferrari)
Personnalités liées à la commune
- Jacques Delille (1738-1813), poète et traducteur, a effectué de longs séjours à Clamart dans les premières années du XIXe siècle et a laissé son nom à la maison dite « maison de l'abbé Delille ».
- Nicolas de Condorcet (1743-1794), philosophe, mathématicien et politologue, fut arrêté à Clamart en 1794.
- Nicolas-Auguste Leisnier (1787-1858), graveur français.
- Denis et Eugène Bühler (1811-1890)(1822-1907) sont des architectes-paysagistes français, etc.
- Maria Brignole Sale De Ferrari (1811-1888), fit construire à Clamart l'hospice Ferrari.
- Nadar (1820-1910), caricaturiste, aéronaute et photographe, a réalisé le 23 octobre 1858 la première photographie aérostatique au-dessus du Petit-Clamart.
- Louis de La Roque (1830-1903), héraldiste et généalogiste mort le 5 avril 1903 à Clamart.
- Adolphe de Lescure (1833-1892), historien et littérateur. Attaché au secrétariat du ministère d'État (1865-1868) et chef des secrétaires-rédacteurs du Sénat (1875-1892). Né à Bretenoux (Lot) et mort à Clamart, le 6 mai 1892.
- Alphonse Daudet (1840-1897) a écrit à Clamart les Lettres de mon moulin. Il demeurait au 73-75 rue P.-Vaillant-Couturier, un panneau commémoratif y est posé.
- Nicolas Berdiaev (1874-1948), philosophe russe, mort à Clamart au 83 rue du Moulin-de-Pierre (plaque commémorative).
- Louis-Albert Carvin (1875-1951), sculpteur ayant vécu à Clamart.
- Marina Tsvetaïeva (1892-1941), poétesse russe, habitait 101 rue Condorcet[77] et 10 rue Lazare-Carnot, de 1932 à 1934.
- Jean Arp (1896-1966), peintre, un sculpteur et un poète allemand puis français, a vécu à Clamart en 1925. Il a laissé son nom au théâtre Jean Arp.
- Dora Maar (1907-1997), photographe et peintre française, amante de Picasso, enterrée à Clamart au cimetière communal.
- Yves Kermen (1910-1942), chef militaire de la Résistance communiste en région parisienne durant l'Occupation de novembre 1941 à février 1942, habitait 55 rue du Parc, à l'angle de la rue qui porte désormais son nom.
- Yves Ezanno (1912-1996), militaire français, résistant et Compagnon de la Libération, né à Clamart.
- Alain de Boissieu (1914-2006), militaire français, compagnon de la Libération et gendre du général de Gaulle, mort à l'hôpital Percy de Clamart.
- Michel Vitold (1914-1994), acteur, mort à Clamart.
- Esther Hess (1919-2016), artiste suisse, a vécu et travaillé à Clamart[78].
- Yves de Daruvar (1921-2018), compagnon de la Libération, dernier représentant vivant à la fin de sa vie issu de 2e Division blindée du général Leclerc, mort à l'hôpital Percy de Clamart.
- Jean-Pierre Jorris (Jean-Pierre Leroux, 1925-2017), acteur né à Clamart.
- Dany Robin (1927-1995), actrice, née à Clamart.
- Pierre Mauroy (1928-2013), Premier ministre français de 1981 à 1983 et maire de Lille de 1973 à 2001, mort à l'hôpital Percy de Clamart.
- Yasser Arafat (1929-2004), président de l'Autorité palestinienne, mort à l'hôpital Percy de Clamart.
- Jacques Vertan, (1923-2004) acteur français, né à Clamart et mort à L'Herbergement.
- Hoviv, de son vrai nom René Hovivian (1929-2005), dessinateur humoristique, a vécu à Clamart où il est mort.
- Michel Loirette (1943), écrivain a été domicilié à Clamart de 1948 à 1970).
- Jean-Pierre Foucher (1943), né à Clamart et maire de Clamart de 1987 à 2001.
- Frédéric Saint-Geours (1950), chef d'entreprise français, né à Clamart
- Bernard Chazelle (1955), mathématicien et informaticien, professeur à l'université de Princeton, né à Clamart.
- Jamy Gourmaud (1964), journaliste, présentateur, animateur de télévision, domicilié à Clamart.
- Philippe Kaltenbach (1966), maire de Clamart de 2001 à 2014.
- Bram's (1973-2011), rappeur et animateur de quartier, suicidé à Boulogne-Billancourt à la suite d'une dépression, est enterré à Clamart.
- Mathieu Bouthier (1977), DJ et producteur, né à Clamart.
- Adrienne Pauly (1977), chanteuse et actrice, née à Clamart.
- Minh Tran Huy (1979), romancière, née à Clamart.
- Jean-Didier Berger (1980), maire de Clamart depuis 2014.
- Amandine (1982), premier "bébé éprouvette" français, née à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart.
- Saïd Haddou (1982), cycliste professionnel formé à Clamart où il a longtemps été domicilié.
- Alice Zeniter (1986), écrivain, née à Clamart.
- Hatem Ben Arfa (1987), footballeur professionnel, né à Clamart.
- Ana Girardot (1988), actrice, née à Clamart.
- Gabriel Attal (1989), homme politique, né à Clamart.
- Kilian Le Blouch (1989), judoka, né à Clamart.
- Cyrus North (1990), vidéaste, auteur, réalisateur et comédien français, né à Clamart.
- Aurore Kichenin (1995), reine de beauté, 1re dauphine de Miss France 2017, née à Clamart.
- Romane Dicko (1999), judokate, née à Clamart.
- Plk (1997), rappeur, domicilié à Clamart.
Héraldique
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Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : D'azur au chevron d'or accompagné de trois roses d'argent, deux en chef et une en pointe. Il s'agissait originellement des armoiries de Jean de Livres, seigneur de Clamart au XVe siècle[79]. Écu timbré de la couronne murale à trois tours crénelées d'or, maçonnée et ouverte de sable, et soutenu par un cep de vigne à deux sarments d'or, fruités chacun de trois grappes aussi d'or. |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Laurence de Finance, Clamart : une ville à l'orée du bois, Inventaire général du Patrimoine et Lieux Dits, (ISBN 978-2-905913-20-3)
- Fernand Bournon, État des communes à la fin du XIXe siècle : Clamart : notice historique et renseignements administratifs, Impr. de l'école d'Alembert, (lire en ligne sur Gallica)
- Edmond et Louis Bouchery, Clamart, le vignoble d'hier à demain, Société des Amis de Clamart,
- Germaine Deschamps, Histoire de Clamart, 2e édition, éditée chez l'auteur à Clamart, mai 1968
- Alexandre Barbarroux, Clamart : son histoire, son bois et ses environs, Paris, (lire en ligne)
- Collectif, Les Amis de Clamart, Clamart d'hier et d'aujourd'hui, 1992.
- Collectif, Souvenir de Clamart, 1976.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Décret n° 2008-754 du 30 juillet 2008 portant diverses dispositions de sécurité routière », sur le site Légifrance (consulté le ).
- carte interactive de l'IAU
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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- « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Clamart », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
- Le logement social au 01/01/2007 dans les Hauts de Seine
- « Le projet d’aménagement de la gare », sur site de la mairie de Clamart (consulté le ).
- Revue internationale d'onomastique, Volume 1, p. 34, Éditions d'Artrey, 1949
- Germaine Deschamps, Histoire de Clamart, p. 19[réf. non conforme].
- Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, volume 3 [réf. non conforme]
- Marianne Mulon, Nom de lieux d’Ile de France, 1997[réf. non conforme].
- Falc'hun et Bernard Tanguy, Les noms de lieux celtiques[réf. non conforme].
- Épouse de Gui Ier de Rochefort.
- Notice dans un cartulaire de Saint-Martin-des-Champs, datée par les années du prieur entre 1079 et 1106, cité par J. Depoin, « Liber testamentorum Sancti-Martini de Campis », in Chartes de Saint-Martin-des-Champs, I, n°29, p. 30.
- Gustave Estournet, La Ferté-Alais, ses origines, ses noms, ses premiers seigneurs, SHACEH, 1944.
- La pièce de Jean Rostand lui accorde une place, et le vrai Cyrano déclare que c’est en revenant de chez lui qu’il a admiré la Lune attentivement et formé le projet de s’y rendre.
- Archives des Yvelines 1MIEC 197, Village d'Orgerus, Registre des baptêmes, mariages, sépultures, 1767 - 1792, inhumation de Philippe Cuisy, seigneur d'Orgerus, le , décès le , rue de Cléry, paroisse Saint-Eustache à Paris, p. 168.
- Madame Alcide Lance, Les personnalités ayant vécu ou passé à Clamart. Leur histoire et leur vie entre 1382 et 1900., Clamart, les Amis de Clamart, , 101 p. (ISBN 2-912614-01-5), p. 21.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, lequel reprend des pages de son ouvrage : Les 200 cimetières du vieux Paris, Éd. de Minuit, 1958.
- Cité par Henri Delaborde, Notice sur la vie et les œuvres de M. Ambroise Thomas, lue dans la séance publique annuelle du , Paris, Firmin-Didot éditeur, 1896, p. 7 (en ligne).
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- J-A. Dulaure, Histoire physique et morale des environs de Paris, p. 11 (en ligne).
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- Décret n° 2015-1655 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Antony sur Légifrance.
- Résultats des élections municipales 2008 à Clamart (Le Parisien.fr).
- Barbarroux 1869, p. 50-52.
- Jules Hunebelle : l'histoire de sa vie, de sa famille, de ses activités, de ses dons et legs, Clamart, Amis de Clamart, 2000, 74 p. (ISBN 9782912614049).
- Barbarroux 1869, p. 52-63.
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- Philippe Pemezec, Bonheur de ville : Un maire au chevet de sa banlieue, Paris, Éditions Eyrolles, , 126 p. (ISBN 9782212233094, lire en ligne), p. 94, sur Google Books « [Jean-Pierre Foucher] se laisse isoler dans sa mairie de Clamart, minée par des querelles internes, et finit par démissionner en 2000, pour laisser sa place de maire à sa première adjointe ».
- M.B., « Marie-France Lambotte bonne perdante », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne) « L'ancienne première dame UDF de Clamart, âgée de 57 ans, contrainte de céder sa place au printemps au jeune socialiste Philippe Kaltembach, ne nourrit, dit-elle, aucune autre ambition politique ».
- « Élections municipales - Hauts-de-Seine », Le Monde, (lire en ligne) « La conquête de Clamart par Philippe Kaltenbach (PS) aux dépens de Marie-France Lambotte (UDF) constitue le seul réconfort de la gauche ».
- Timothée Boutry, « A Clamart, les grandes manœuvres de Philippe Kaltenbach : Les municipales sont déjà loin et pourtant elles ont été marquées le 18 mars dernier par des changements à la tête de neuf villes du département. Clamart et Vanves dressent aujourd'hui leur premier bilan », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
- M. Len, AFP, « Hauts-de-Seine: l’ancien sénateur Philippe Kaltenbach de nouveau condamné pour corruption : La cour d’appel de Versailles confirme pour la deuxième fois sa culpabilité mais le condamne à une peine plus légère », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
- Pascale Autran, « Municipales à Clamart : Jean-Didier Berger, l'homme pressé », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Il s'y était déjà essayé en 2008. Il aura fallu six ans de plus à ce jeune homme pressé, allure lisse mais sourire conquérant, pour conquérir enfin Clamart. L'UMP Jean-Didier Berger, 34 ans, a créé la surprise dimanche en arrachant la ville aux socialistes ».
- Pascale Autran, « Municipales à Clamart : recours contre l'élection », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne) « Ce dimanche, Jean-Didier Berger ne s'étonnait pas : « Je m'y attendais, ce sont des procéduriers, mais vu l'écart de voix qui nous sépare (NDLR: 53,76 % contre 32,86 %) je ne suis pas inquiet », sourit le nouveau maire ».
- Anissa Hammadi, « Municipales à Clamart : le défi de la longévité pour Jean-Didier Berger : Le maire (Libres !) sortant vante son expérience face à quatre candidats sérieux mais peu connus des Clamartois », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Têtes de liste : Didier Dincher et Agnès Hartemann (EELV, Génération. s), Stéphane Dehoche (LREM), Madeleine Bahloul (FI, PC, NPA), Julia Carrasco (RN), Jean-Didier Berger (LR, Libres !) ».
- « Le maire (LR) de Clamart président du nouveau territoire », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
- « ESPACES VERTS | VILLE DE CLAMART », sur www.clamart.fr (consulté le ).
- « ESPACES VERTS | VILLE DE CLAMART », sur www.clamart.fr (consulté le ).
- Présentation de la forêt domaniale de Meudon sur le site de l'ONF
- Voir la carte de la forêt de Meudon sur le site de l'ONF.
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- Villes jumelées avec Clamart sur le site officiel de la ville
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Clamart en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le )
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- « Bas Clamart : Paroisses Saint-Pierre Saint-Paul et Saint-Joseph », sur le site des deux paroisses du Bas-Clamart (consulté le )
- « Accueil - Site des paroisses Sainte Magdeleine et Saint François de Sales » (consulté le )
- La vie à Clamart - guide pratique 2010-2011, p 230
- Site consacré au projet de la mosquée de Clamart.
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Clamart », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Simon-Pierre Hamelin a centré son roman intitulé 101 rue Condorcet, Clamart, La Différence, 2013 (ISBN 978-2729120320) sur le séjour de Marina Tsvetaïeva à Clamart.
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