LafargeHolcim
Holcim Ltd est le leader mondial des matériaux et des solutions de construction. Le Groupe est issu de la fusion de Lafarge et Holcim. Il est domicilié à Jona et son siège se trouve à Zoug, en Suisse.
Holcim Ltd | |
Création | 2015 |
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Forme juridique | Société anonyme |
Action | Euronext : LHN SIX : LHN |
Slogan | A new leader for a new world |
Siège social | Jona Suisse |
Direction | Jan Jenish (CEO) |
Actionnaires | Thomas Schmidheiny (en) |
Activité | Matériaux de construction |
Produits | Ciment, béton et granulat |
Effectif | 77 055 collaborateurs en 2018 |
SIREN | 302135561[1] |
Site web | www.lafargeholcim.com |
Capitalisation | 29 170 M-CHF en octobre 2019 |
Chiffre d'affaires | 27 246 M-CHF en 2018 consolidé[2] |
Résultat net | 502 M-CHF en 2018 consolidé |
Société précédente | Lafarge et Holcim |
Histoire
Déroulement de la fusion
Le , le groupe suisse Holcim et le groupe français Lafarge annoncent leur projet de fusion au taux d'une action Holcim pour une action Lafarge[3]. Le , les deux groupes annoncent une liste d’actifs proposés pour désinvestissement afin de permettre la fusion.
En , sous la pression des actionnaires d'Holcim, le conseil d'administration d'Holcim envoie un courrier au groupe Lafarge faisant part de nouvelles exigences dans le cadre du projet de fusion entre les deux groupes. Le groupe suisse réclame un relèvement de la parité d'échange en sa faveur (0,875 action Holcim pour une action Lafarge) et un autre président que le français Bruno Lafont pour le nouvel ensemble[4]. Un nouvel accord se met en place pour une nouvelle parité d'échange : 9 actions Holcim pour 10 actions Lafarge[5],[6].
Le deuxième actionnaire du groupe Holcim avec 10 % des actions, le russe Filaret Galtchev, a rejeté le nouveau compromis et trouve les avancées insuffisantes. Par ailleurs des actionnaires individuels se sont réunis et appellent, sur un site internet créé pour l'occasion (Holcimshareholders.ch), à voter contre le projet de fusion qui est présenté à l'assemblée générale du [7],[8].
Le , la fusion de Lafarge et d'Holcim est effective et comporte trois changements par rapport au projet de fusion entre égaux initial :
- le changement de parité en faveur des actionnaires d'Holcim,
- le renoncement du PDG français de Lafarge, Bruno Lafont, à un poste de direction générale au profit d'Eric Olsen, ancien de chez Lafarge.
- le choix de la Suisse comme siège du nouveau groupe[9].
Le nouvel ensemble prend le nom de LafargeHolcim[10].
Histoire récente
En , LafargeHolcim annonce la vente de Lafarge India pour 1,4 milliard de dollars à Nirma (en)[11]. LafargeHolcim continue à opérer en Inde à travers ses filiales ACC et Ambuja Cements. En , LafargeHolcim annonce la vente pour 520 millions d'euros de sa participation de 65 % de ses activités au Viet-Nam à Siam City Cement. Dans le même temps, LafargeHolcim annonce la vente de sa participation de 56 % dans sa filiale Sichuan Shuangma Cement à Tianjin Circle pour environ 500 millions de francs suisses, ainsi que le restant de ses activités en Chine à Huaxin, dans lequel LafargeHolcim détient une participation de 41,8%, pour environ 200 millions de francs suisses[12]. En , il vend sa participation de 54 % dans sa filiale chilienne Cemento Polpaico, au fonds d'investissement Inversiones Caburga Limitada pour 225 millions de dollars[13]. Toutes ces cessions s'inscrivent dans un plan de 5 milliards de francs suisses de cessions d'ici fin 2017[14].
En , LafargeHolcim annonce la fermeture de ses bureaux à Paris et à Zurich, entraînant une suppression d'environ 200 postes. Elle fait suite au démantèlement de l'équipe d'experts basée à Saint Quentin Fallavier (38), qui intervenait à la demande des usines du monde entier pour auditer et apporter son expertise en vue de l'amélioration de toutes les fonctions, depuis la géologie jusqu'aux expéditions, en passant par les fours et le reste du process. En Suisse, des postes sont transférés à Holderbank, où la première cimenterie d'Holcim avait ouvert en 1912, et vers le bureau de Zoug. En France, les postes sont transférés du siège historique de Lafarge à Paris, où travaillent 200 à 300 personnes, à Clamart en banlieue parisienne. Le groupe annonce également l’achèvement de la fermeture de ses sièges régionaux de Singapour et Miami, ainsi que la suppression d’un niveau de management[15].
En , LafargeHolcim a signé un accord avec Semen Indonesia en vue de céder sa participation de 80,6 % dans Holcim Indonesia, pour une valeur d'entreprise de 1,75 milliard de dollars US[16]. En , LafargeHolcim annonce la vente de ses activités aux Philippines pour 2,15 milliards de dollars à San Miguel Corporation[17].
En , LafargeHolcim annonce l'acquisition de la filiale Firestone Building Products de Bridgestone, filiale spécialisée dans les couvertures de toits, pour 3,4 milliards de dollars[18]. Début , la fermeture de l'usine de ciment de Contes, située à proximité de Nice, est annoncée par la direction[19]. Prévue avant la fin de l'année 2021, la fermeture va avoir un impact sur 65 emplois directs et 300 emplois indirects. Survenue soudainement, cette décision provoque une onde de choc au sein de la communauté locale[20]. Fin , LafargeHolcim rachète Firestone Building Products auprès du géant japonais Bridgestone pour 3,4 milliards de dollars[21]. Début , LafargeHolcim renforce sa présence en Grèce en rachetant des activités de granulat de son concurrent allemand HeidelbergCement, ce qui inclut notamment deux usines de béton situées dans la région d'Athènes[22].En septembre 2021, LafargeHolcim annonce la vente de ses activités au Brésil à Companhia Siderúrgica Nacional pour 1,025 milliard de dollars[23].
Activité
Avec un chiffre d'affaires de 26,1 milliards de francs suisses en 2017[24], le groupe LafargeHolcim, qui emploie 81 000 personnes, est présent dans près de 80 pays.
Le siège de l’entreprise se trouve en Suisse. Le Centre de Recherche du Groupe est basé à Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon en France.
Le groupe est présent dans environ 80 pays en . Il dispose en Europe de 892 sites qui emploient 21 317 personnes, en Asie-Pacifique de 539 sites qui emploient 24 153 personnes, en Afrique de 286 sites qui emploient 12 901 personnes, en Amérique du Nord de 523 sites qui emploient 12 697 personnes, et en Amérique latine de 139 sites qui emploient 9 305 personnes[25].
Tiré par l’augmentation rapide de la population mondiale[26], l’urbanisation incessante et le besoin croissant en infrastructures, le secteur des matériaux de construction est très porteur. En tant que leader mondial des matériaux et des solutions de construction, LafargeHolcim s’appuie sur son implantation mondiale et sur son savoir-faire pour offrir à ses clients les matériaux et solutions les meilleurs et les plus innovants.
Direction
Le Directeur général du groupe est Jan Jenisch depuis [27]. Il succède à Eric Olsen qui, après avoir mené avec succès le projet de la fusion[réf. souhaitée], a annoncé sa démission le [28] sur fond de tensions liées aux implications du groupe Lafarge en Syrie en 2013-2014[29].
En 2017, Beat Hess a été réélu Président du Conseil d’administration.
Le , Jan Jenisch a été nommé au conseil d'administration du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD)[30].
Actionnaires
Liste des principaux actionnaires au [31].
Groupe Bruxelles Lambert | 9,29 % |
Thomas Schmidheiny | 8,40 % |
Sawiris Nassef (famille) | 2,99 % |
Norges Bank | 2,98 % |
Harris Associates | 2,92 % |
McKinley Capital Management | 0,10 % |
PNC Capital Advisors | 0,080 % |
Allegiant Asset Management | 0,079 % |
Carlson Capital | 0,038 % |
Allianz Global Investors | 0,036 % |
Affaire judiciaire
Collaborations du groupe français Lafarge avec Daech
Comme révélé par le journal Le Monde le [32], le groupe français Lafarge, avant sa fusion avec le groupe Holcim, est suspecté d'avoir financé l'État islamique pendant plus d'un an par le biais de sa branche Lafarge Cement Syria (LCS) et de sa cimenterie acquise en 2007 à Jalabiya, au nord-est de la Syrie, à 90 kilomètres de Raqqa. L'association française Sherpa dépose une plainte pénale le contre LafargeHolcim pour les conditions d'activité, en 2013 et 2014, de la cimenterie Lafarge de Jalabiya, en Syrie. Elle mentionne notamment "financement d’entreprise terroriste", "complicité de crimes de guerre" et "complicité pour crimes contre l’Humanité"[33]. On apprend en que le Ministre de l'économie, Michel Sapin, a déposé une plainte en contre les activités de Lafarge en Syrie, en se basant sur la Loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (plus connue sous son nom abrégé loi Sapin II), sans pour autant rendre clairement public l'objet de la plainte[34].
En , le groupe LafargeHolcim reconnait dans un communiqué de presse que le groupe français Lafarge a employé des moyens inacceptables pour assurer l'activité de la cimenterie Lafarge implantée en Syrie[35].
« Rétrospectivement, les mesures prises pour poursuivre les activités de l’usine étaient inacceptables. Les responsables des opérations en Syrie semblent avoir agi d’une façon dont ils pensaient qu’elle était dans le meilleur intérêt de l’entreprise et de ses employés. Néanmoins, l’enquête révèle des erreurs de jugement significatives en contradiction avec le code de conduite alors en vigueur. »
— LafargeHolcim, [36]
À la suite d'une enquête interne, Eric Olsen, directeur général du groupe LafargeHolcim, DRH puis directeur général adjoint du groupe français Lafarge à l’époque des faits, présente sa démission le , officiellement pour apaiser les tensions à propos du sujet syrien[37] : « Ma décision est guidée par la conviction qu’elle contribuera à apaiser les fortes tensions qui sont récemment apparues autour de la question de la Syrie. Bien que je n’ai été en aucune manière impliqué, ni même informé d’actes répréhensibles, je pense que mon départ contribuera à ramener de la sérénité à une société qui a été exposée depuis des mois sur ce sujet. »
Le , Le Monde annonce que l'enquête judiciaire en cours est accablante pour la société Lafarge[38]. Le une perquisition a lieu au siège parisien du groupe. L'enquête judiciaire aboutit le à la mise en examen de trois cadres de Lafarge pour «financement d’une entreprise terroriste», «violation du règlement européen» concernant l’embargo sur le pétrole syrien et «mise en danger de la vie d’autrui»[39],[40],[41]. Dans le cadre de l’enquête sur la cimenterie de Jalabiya, le Eric Olsen, DRH puis directeur général adjoint du groupe français Lafarge à l’époque des faits et ex-directeur général de LafargeHolcim, est mis en examen des chefs de financement d’une entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui et placé sous contrôle judiciaire (avec un cautionnement)[42]. Le lendemain, le , l’ancien PDG de Lafarge Bruno Lafont et son ex-directeur général adjoint opérations Christian Herrault sont mis en examen pour financement d’une entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui. Tous deux ont été placés sous contrôle judiciaire avec caution[43].
Début septembre 2021, la cour de cassation annule la décision de la cour d'appel de Paris qui avait décidé d'annuler la mise en examen de l'entreprise pour "crimes contre l'humanité"[44]. De même, la cour de cassation annule la décision de la cour d'appel de mettre en examen l'entreprise pour "mise en danger de la vie d'autrui". Ces deux questions sont renvoyées devant la chambre de l'instruction pour un nouveau verdict[45].
Environnement
Le , Europe 1 diffuse une vidéo montrant un camion toupie de Lafarge déverser dans la Seine depuis le quartier de Bercy à Paris, un mélange liquide contenant des déchets tel que des particules de ciment, de liquides de traitement et des tiges de fibre plastique, provoquant une vague d’indignation. La Mairie de Paris annonçant qu’elle allait porter plainte contre l'entreprise[46],[47],[48].
Activité de lobbying
LafargeHolcim est inscrit depuis 2015 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2016 pour cette activité 2 collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros[49]. L'entreprise déclare avoir exercé des activités de lobbying pour un montant de 350 000 euros en 2017 auprès de l’État français[50].
Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying de LafargeHolcim aux États-Unis s'élèvent à 1 370 000 dollars en 2015[51].
Notes et références
- Global LEI index, (base de données web), consulté le
- zonebourse
- ave AFP, « Accord de fusion entre Lafarge et Holcim, futur géant mondial du ciment », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- Bertille Bayart et Jean-Yves Guerin, « La fusion Lafarge-Holcim en danger », Le Figaro.fr, (lire en ligne)
- Nouvelle parité d'échange de 9 actions Holcim pour 10 actions Lafarge, BFM Trading Sat, 20 mars 2015
- « La fusion Lafarge Holcim en quatre points clés », La Tribune.fr, (lire en ligne)
- Denis Cosnard, « Les anti-Lafarge tirent à vue sur la fusion », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- Denis Cosnard, « Lafarge refuse de modifier à nouveau son projet de fusion », Le Monde économie, (lire en ligne)
- Michel Albouy, « Lafarge-Holcim, une fusion entre égaux ? », Les Échos, (lire en ligne)
- « LafargeHolcim confirme ses objectifs de synergies », Les Échos.fr, (lire en ligne)
- (en) « LafargeHolcim says agrees to sell Lafarge India to Nirma », Reuters.com, (lire en ligne)
- avec Reuters, « LafargeHolcim vend sa filiale au Vietnam », Le Figaro.fr, (lire en ligne)
- « LafargeHolcim agrees sale of Chilean business Cemento Polpaico », Reuters.com, (lire en ligne)
- « Plan de cessions », La Tribune.fr, (lire en ligne)
- Denis Cosnard, « LafargeHolcim, numéro un mondial du ciment, va fermer son siège de Paris », sur Le Monde,
- (en) « Semen Indonesia Is Poised to Buy LafargeHolcim Unit », sur Bloomberg.com,
- John Revill, « LafargeHolcim sells Philippines business in $2.15 billion deal », sur Reuters,
- (en) John Revill, « LafargeHolcim to buy Firestone Building Products in $3.4 billion deal », sur Reuters,
- « L'usine de ciment Lafarge de Contes va fermer, 65 emplois supprimés et des dizaines d'autres menacés », sur France Bleu, (consulté le )
- « Lafarge ferme son usine de ciment près de Nice », sur LEFIGARO (consulté le )
- « LafargeHolcim relève ses objectifs après un début d'année solide », sur LEFIGARO (consulté le )
- « LafargeHolcim se renforce en Grèce en rachetant des activités de l'allemand HeidelbergCement », sur LEFIGARO (consulté le )
- (en) Brenna Hughes Neghaiwi et Tatiana Bautzer, « Holcim to sell Brazilian business to CSN in $1 billion deal », sur Reuters,
- « Rapport annuel 2017 », sur lafargeholcim.com
- (en)Where we operate, lafargeholcim.com, consulté le 29 juin 2018
- « La population », sur www.un.org, (consulté le )
- Jan Jenisch sera le nouveau patron de LafargeHolcim, Le Temps, 22 mai 2017
- (en) « Eric Olsen, CEO, to leave LafargeHolcim in July 2017 », sur LafargeHolcim.com, (consulté le )
- Pourquoi le directeur général de LafargeHolcim Eric Olsen démissionne, Challenges, 24 avril 2017
- WBCSD appoints nine additional members to its Executive Committee, 15 octobre 2019
- Zone Bourse, « Lafargeholcim : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )
- Dorothée Myriam Kellou (avec Christophe Ayad, Nathalie Guibert, Allan Kaval et Madjid Zerrouky), « Syrie : les troubles arrangements de Lafarge avec l’Etat islamique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Aurélie M'Bida, « LafargeHolcim admet des arrangements "inacceptables" avec l'en septembre 2016Etat islamique », L'Usine Nouvelle, (consulté le )
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- « Lafarge en Syrie : l’ex-directeur général Eric Olsen mis en examen », sur lemonde.fr, .
- « Lafarge en Syrie : mises en examen de l’ancien PDG Bruno Lafont et de l’ex-directeur général adjoint Christian Herrault », Le Monde,
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- « Lafarge en Syrie : la Cour de cassation invalide l’annulation des poursuites pour « complicité de crimes contre l’humanité » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « EXCLUSIF - En plein Paris, Lafarge déverse du béton dans la Seine », sur Europe 1 (consulté le )
- « Le cimentier Lafarge accusé de déverser des eaux usées et du ciment dans la Seine en plein Paris », sur L'Obs (consulté le )
- « Le cimentier Lafarge reconnaît une pollution environnementale dans la Seine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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- Olivier Petitjean, « De Paris à Washington, les sociétés du CAC 40 ont dépensé au moins 60 millions d’euros pour influencer les politiques », sur Bastamag (consulté le )
- (en) « Center for Responsive Politics », sur opensecrets.org (consulté le )
Liens externes
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