Auneuil

Auneuil est une commune nouvelle française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France créée le par la fusion des deux anciennes communes d'Auneuil et de Troussures, qui ont désormais le statut de communes déléguées.

Auneuil

Le musée de la céramique, côté Grande-Rue.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Beauvaisis
Maire
Mandat
Hans Dekkers
2020-2026
Code postal 60390
Code commune 60029
Démographie
Gentilé Auneuillois, Auneuilloises
Population
municipale
2 864 hab. (2018)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 15″ nord, 1° 59′ 52″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 236 m
Superficie 27,33 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Auneuil
(ville isolée)
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beauvais-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Auneuil
Géolocalisation sur la carte : Oise
Auneuil
Géolocalisation sur la carte : France
Auneuil
Géolocalisation sur la carte : France
Auneuil

    Géographie

    Description

    Auneuil est située dans le pays de Bray au pied du pays de Thelle à 13 km de Beauvais, à 17 km de Noailles, à 18 km de Chaumont-en-Vexin, à 22 km de Gisors, à 26 km de Gournay-en-Bray et à 27 km de Marines.

    Du sud au nord, on rencontre les champs ouverts sur le plateau du Thelle qui culmine à 234 m à la Neuville-sur-Auneuil, puis un coteau boisé et sinueux orienté au nord, enfin la vallée du Bray, qui possède partiellement des prairies bocagères et où s'écoulent plusieurs ruisseaux en direction du nord-est, dont le Ru d'Auneuil, affluent de l'Avelon. Le point le plus bas de la commune est situé au bord du Ruisseau de Friancourt entre les bois de Beaufays et de Saint-Léger, à une altidude de 87 m.

    L'habitat groupé domine. Des usines se répartissent dans l'axe constitué par la RD 981 et l'emprise de l'ancienne voie ferrée, qui est coupée transversalement par la D 2, rue principale du centre-ville et en limite de commune par la RN 31, rocade Sud de Beauvais[1].

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 751 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 13 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Auneuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auneuil, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 892 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Toponymie

    Auneuil

    La plus ancienne forme connue du nom est « Aneolium », attestée en 1020 ; dérivée de « Alnoialum », qui est composé du latin « alnus » (aulne, aune[23]) et du gaulois « ialo- » (clairière), Auneuil signifiait donc « clairière aux aulnes »[24],[25].

    Latinisé en « ialum », le gaulois « ialo- » est fréquent après un nom d'arbre, et on le retrouve en gallois où « tir ial » signifie « terrain découvert ». Combiné à la voyelle « -o » du mot précédent, il a donné la terminaison « -euil » comme dans le nom des communes proches Auteuil et Berneuil-en-Bray[24],[26].

    Bocteau

    Bocquetaux sur la carte de Cassini[27]. De boqueteau « bosquet »[28].

    Friancourt

    Fredincurta en 1064, Friencurt en 1097[28]. Nom d'homme germanique suivi par le latin cōrtem « domaine » (dérivé de cohors)[24].

    Grumesnil

    Gruen-Mainil en 1097, Greumenillum en 1292[27]. Mainil / mesnil, provient du latin mansionile « maison de paysan, habitation avec portion de terre »[24].

    La Neuville-sur-Auneuil

    Contraction de la Neuve-ville « le nouveau village », du bas latin nova « neuve » et villa « ferme → village »[25].

    Le Marché Godard

    Marche Godart sur la carte de Cassini[1]. Ferme fondée vers le XVe siècle[28]. Godard / Godart est un nom de baptême d'origine germanique, de god- «dieu» et hard- «dur, fort»[29].

    Sinancourt

    Saisnencourt en 1097, Sesnencourt en 1239[28]. Nom d'homme germanique suivi par le latin cōrtem « domaine » (dérivé de cohors)[24].

    Tiersfontaine

    Iterfontana en 1097[28]. Bas latin fontana « source », du latin fons « source »[25].

    Troussures

    Troussures est attesté sous la forme Trussurius en 1078, puis Trossures en 1118. Plusieurs hypothèses ont été émises pour l'expliquer par l'ancien français :

    • De torseüre « ce qui est troussé », en fagot, ce qui évoquerait un défrichement.
    • De torsure « repli de terrain ».
    • De trosseure, troussure « charge, paquet, objet volumineux », en rapport avec un entrepôt, un point de chargement[30].

    Histoire

    Antiquité

    La commune était traversée par une voie romaine venant de Beauvais. Au Bocteau, où l'on a découvert des tuiles d'un bâtiment antique, elle bifurquait : une voie menait à Gisors via Porcheux, l'autre par Loconville et Liancourt rejoignait la voie Paris - Rouen et est indiquée sur l'Itinéraire d'Antonin[31],[32].

    Des traces d'une villa gallo-romaine ont été trouvées près d'une ferme isolée et des vestiges romains au lieu-dit Terre Nitot [32].

    Moyen Âge

    Au lieu-dit la Croix des Pères au nord de la gare, a été découvert un sarcophage avec des objets datants du haut Moyen Âge[32].

    Le prieuré d'Auneuil a été fondé en 1068 par Adélard ; il comprenait notamment un vivier à Friancourt[31].

    En 1115, Dreu, seigneur d'Auneuil, tente de s'émanciper du pouvoir de l'évêque Pierre de Dammartin en refusant son service de casatus (vraisemblablement un stage de 40 jours) puis il cède car le Pape le menace d'excommunication[31].

    Au XIIIe siècle, les moines du prieuré cessent de s'occuper du service religieux de la paroisse, et sont remplacés par un curé[28].

    Époque contemporaine

    En 1790, lors de la Révolution française, le seigneur d'Auneuil émigre. Le prieuré est vendu à un particulier en 1791[28].

    Auneuil devient chef-lieu de canton en 1790, Frocourt s'y substitue de 1795 à 1802 puis Auneuil redevient chef-lieu[28] jusqu'en 2015, lorsque prend effet le nouveau découpage territorial.

    Une école primaire pour les filles est fondée en 1832 par la sœur Rose Masson[28].

    Le développement économique de la commune, jusqu'alors constituant essentiellement un bourg rural, intervient grâce aux matières premières argileuses disponible en grande quantité dans le Pays de Bray qui permettent l'implantation de tuileries et de faienceries[33].

    En 1848, la société Ledru emploie 280 salariés, dans le textile, c'est alors la sixième du département en nombre d'ouvriers[34]. Au XIXe siècle, la fabrique de céramiques Boulenger prospère, des usines s'étendent le long de la route nationale et de la voie ferrée. Les frères Boulenger diversifient la production de l'entreprise avec la fabrication de tuiles et de carreaux puis dans la réalisation de carreaux incrustés formant une mosaïque pour lesquels ils recevront diverses médailles et prix sous le second empire, puis la production s'arrête en 1982, année où ferment également des tuileries. Une scierie cesse son activité en 1991[33].

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, un escadron de cavalerie prusienne occupe la ville[35]

    La ligne de Beauvais à Gisors-Embranchement, reliant Beauvais à Gisors, est mise en service en 1875. Elle traverse Auneuil et favorise le développement industriel de la commune, notamment de la faiencerie, qui dispose d'un embranchement particulier ; le trafic voyageurs cesse définitivement en 1942 et le trafic marchandises est abandonné en 2010.

    Chars britanniques à Auneuil, le .

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande installe une Kommandantur et un régiment d'infanterie. La libération par un régiment anglais entraîne des morts dans chaque camp[35].

    Dans les années 60, une zone industrielle est créée entre Auneuil et Sinancourt, traversée par la voie ferrée, et bordée par la D 981[35].

    La production de la faiencerie cesse en 1982, année où ferment également des tuileries. Une scierie cesse son activité en 1991[33].

    La fusion des deux communes d'Auneuil et de Troussure est décidée par un arrêté préfectoral du [36]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Depuis sa création en 2017, Auneuil est située dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise[37].

    Pour les élections départementales, elle fait partie du canton de Beauvais-2

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Fusion de communes

    Les anciennes communes d'Auneuil et de Troussures ont fusionné le , devenant des communes déléguées de la commune nouvelle qui a conservé le nom d'Auneuil[36].

    Cette fusion, décidée au cours de l'année 2016 afin de mutualiser les moyens et de rationaliser la gestion des deux communes, a été adoptée à l'unaimité des deux conseils municipaux[38].

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Auneuil (commune déléguée)
    (siège)
    60029CA du Beauvaisis22,152 808 (2014)127
    Troussures60649CC du Vexin Thelle5,18184 (2014)36

    Intercommunalité

    Les anciennes communes d'Auneuil et de Troussures étaient membres respectivement de la communauté d'agglomération du Beauvaisis et de la communauté de communes du Vexin-Thelle, deux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.

    La commune nouvelle d'Auneuil est membre depuis sa création de la communauté d'agglomération du Beauvaisis.

    Liste des maires

    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2017 mai 2020[39] Robert Christiaens DVD Retraité
    Maire d'Auneuil (commune déléguée) (2001 → 2016)
    mai 2020[40],[41] En cours
    (au 10 juillet 2020)
    Hans Dekker   Exploitant agricole
    Ancien président de l’OGEC de l'école du Saint-Esprit
    Vice-président de la CA du Beauvaisis (2020 → )

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2018, la commune comptait 2 864 habitants[Note 7].

    Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle
    1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2017
    1 7842 2022 4752 8652 9112 9482 9692 892
    Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
    Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
    (Source : INSEE RGP 2016[42])

    Culture locale et patrimoine

    Auneuil

    • Église Saint-Sébastien, près de la mairie d'Auneuil.
    • Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié, située au bord de la D 2 à côté du carrefour avec la D 981.
    • Le lavoir, classé, a donné son nom à l'école élémentaire « Le Vieux Lavoir »
    • Musée de la céramique Boulenger : Il fait partie d'un ensemble conservé, avec le magasin d'expédition[43], qui témoigne de la richesse et de la diversité des mosaïques produites par l'usine Boulenger (ci-dessus)[33].
      Situé dans le quartier de l'ancienne gare, il s'agit de la maison patronale que le dernier frère Boulenger a légué à la commune à sa mort en 1900, avec de nombreux ouvrages et pièces de collection. Celui-ci en avait déjà fait un musée à partir de 1885. Les façades de la maison sont a elle seule de véritables pièces de collection puisqu'on y retrouve des réalisations d'exception distinguées lors des expositions universelles. La villa est de style néo-classique, d'inspiration gréco-romaine. Elle est classée au Monuments historiques depuis 1991. Le musée est actuellement géré par le département de l'Oise.

    Troussures

    Le territoire de l'ancienne commune de Troussures contient deux objets classés à l'inventaire des monuments historiques et un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[44] : le jardin d'agrément du château[45].

    Le château de Troussures en décembre 2015.
    • L'église Notre-Dame, détruite par la foudre, a été rebâtie au XVIe siècle. On y a retrouvé deux objets remarquables :
      • une statue en bois représentant la Vierge à l'Enfant (de hauteur 36,5 cm), classée depuis le 5 novembre 1912. Datée du XVe siècle, elle a été restaurée et conservée au musée départemental de l'Oise sous le numéro d'inventaire 75.77 ;
      • une seconde statue en bois représentant la Vierge à l'Enfant (de hauteur 101 cm), classée depuis le 15 avril 1966[46]. Datée du début du XVIe siècle, elle a été restaurée et déposée par la commune au musée départemental de l'Oise le 5 mars 1975. Elle porte le numéro d'inventaire 75.52.
    • L'ancien château de Troussures, détruit en 1874, a été rebâti par Ludovic Le Caron de Troussures (1829-1914) dans un style néo Louis XIII [47]. Il comportait à l'origine une aîle aménagée pour accueillir la bibliothèque de son commanditaire, à l'époque la plus importante bibliothèque privée du Beauvaisis. Cette bibliothèque fut dispersée en plusieurs ventes publiques, à partir de 1909. En même temps que le château, fut construite une chapelle, dont la crypte abrite les dépouilles entre autres de Marie-Ferdinand Le Caron de Troussures[48] zouave pontifical, puis Volontaire de l'Ouest, tué héroïquement à la bataille de Loigny le 2 décembre 1870, dont le vitrail central du chœur commémore le martyre[49], et des pères Bernard Taillefer et Paul Doncœur[50]. Une nouvelle chapelle[51] a été construite, à l'emplacement de l'ancienne bibliothèque du château, au début des années 2000 par l'architecte Michel Macary, l'un des architectes du Stade de France[52]. Après sa vente par la famille Le Caron de Troussures, le château est successivement occupé par les jésuites dont le P. Doncœur qui en fait à partir de 1938 une maison de formation et de retraites spirituelles, puis il abrite les équipes Notre-Dame du P. Caffarel qui le rebaptise en maison de prières. Le prieuré accueille depuis Pâques 1997[53] la communauté Saint-Jean avec des frères[54] qui y organisent des retraites et des sessions, et une communauté de sœurs contemplatives. La communauté occupe également l'ancienne ferme du château à l'entrée du village et a fait construire une annexe, la maison Montjoie. L'ensemble porte le nom de prieuré Notre-Dame-de-Cana.

    Personnalités liées à la commune

    • Les frères Jean-Baptiste Aimé et Joseph Achille Boulenger, patrons de l'entreprise de céramique éponyme implantée à Auneuil en 1848[33] .
    • Émile Duchâtel, ingénieur ferroviaire né à Auneuil en 1876, ingénieur en chef du matériel et de la traction de la Compagnie des chemins de fer de l'Est de 1918 à 1933.
    • Famille Le Caron de Troussures[55].
    • Ludovic Le Caron, comte de Troussures, qui avait réuni au château une importante collection de lettres autographes (de Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, l'abbé de Rancé, etc.)[56].
    • Paul Doncœur (1880-1961), jésuite, pionnier du scoutisme, mort et enterré à Troussures à la crypte de la chapelle du château.
    • Henri Caffarel (1903-1996), prêtre catholique, fondateur du prieuré Notre-Dame-de-Cana, des Équipes Notre-Dame et des ex-éditions du feu nouveau à Troussures, où il est enterré au cimetière.
    • Alain Marc, poète, écrivain et essayiste[pourquoi ?].
    Liste de seigneurs d'Auneuil

    L'autorité des seigneurs d'Auneuil s'étend sur le territoire de La Houssoye, Troussures, Saint-Léger et Villotran. Ils résident dans leur château, dont il ne reste plus de vestige, près de l'actuelle église. Ils sont vassaux du comte puis du comte-évêque de Beauvais[28].

    Dans la liste des seigneurs, l'astérisque indique la première date attestée de leur fonction.

    seigneur date
    Adélard 1068*
    Drogon 1115*
    Hugues Ier d'Auneuil 1132*
    Hugues II d'Auneuil 1182*
    Hugues III d'Auneuil 1190*
    Mathieu de Heilly et Agnès d'Auneuil 1266*
    Pierre de Heilly 1300*
    Arnaud de Corbie 1373-1413
    Arnaud II de Corbie 1413-1415
    Jean de Corbie 1415-1435
    Marguerite de Corbie 1435-1445
    Blanche de Gamaches 1445-1474
    Marguerite de Chatillon 1474-1519
    Jean de Roncherolles 1537*-1550
    Philippe de Roncherolles 1550-1564
    Philibert Barjot 1564-1570
    Marie Fernel 1570-1610
    Jean Barjot 1610-1622
    Louis Barjot 1622-1669
    Nicolas Ier de Frémont 1669-1696
    Nicolas II de Frémont 1696-1748
    Nicolas III de Frémont, Robert de Frémont, Pierre de Frémont 1748-1757
    Pierre de Frémont 1757-
    Pierre-François de Frémont -1790

    Voir aussi

    Bibliographie

    • L.-E. Deladreue, Auneuil : Notice historique et archéologique, dans les Mémoires de la Société académique d'Archéologie, Sciences & Arts du Département de l'Oise, Beauvais : Imprimerie D. Père, 1875, vol. 9, part. 2, pp. 389-480

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Auneuil », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Jamericourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Auneuil et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Jamericourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Auneuil et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 d'Auneuil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Beauvais », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    38. « Auneuil : ce que la fusion change pour les habitants de Troussures », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Depuis le 1er janvier, Auneuil et Troussures ne font qu'un. Une fusion ultrarapide entre la petite commune de 180 habitants et sa voisine, ancien chef-lieu de canton. « Nous avons commencé à évoquer cette possibilité au cours du deuxième semestre 2016, précise Robert Christiaens, maire d'Auneuil. L'idée de mutualiser les moyens, de rationaliser la gestion des deux communes, s'est imposée à nous rapidement. Ensuite, c'est allé très vite. Toutes les décisions ont été votées à l'unanimité. Le consensus était total ».
    39. Mathieu Blard, « L’adieu aux armes de Robert Christiaens à Auneuil : Lors de ses derniers vœux, le maire a réaffirmé qu’il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Il eut été à mon avis déraisonnable de me lancer de nouveau pour une période au cours de laquelle j’atteindrai l’âge de 88 ans », a déclaré lors de son discours des vœux Robert Christiaens, actuel maire d’Auneuil, qui raccroche l’écharpe après trois mandats ».
    40. « Hans Dekker se lance aux municipales à Auneuil, suite au renoncement de Robert Christiaens », Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le ) « Après réflexion, et discussions, Hans Dekker s’est proposé, et est parvenu à rassembler. Même Jan Duda, qui avait monté une liste face à Robert Christiaens en 2014, et prévoyait d’en bâtir une pour 2020, sera derrière lui. «Avec Jan, nous avons échangé après l’annonce de ma candidature. Nous avons décidé d’unir nos points communs et nos différences, pour travailler plus efficacement au service de la commune», précise Hans Dekker ».
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    46. Portail des collections et des musées de France Joconde et Archives photographiques de la base Mémoire sur le site de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine lors de la restauration.
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    48. « Marie Ferdinand Le Caron de Troussures, chef de bataillon mort en 1870 », sur le site personnel de Jacques Seynaeve (consulté le ).
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    50. « Photo de la crypte », sur le site personnel de Jacques Seynaeve (consulté le ).
    51. « Photo de la nouvelle chapelle », sur le site de l'association « Enjeux de l’étude du christianisme des origines » (Eecho) (consulté le ).
    52. « Les réalisations de Michel Macary », sur le site de l'entreprise allemande Wilhelm Ernst & Sohn (consulté le ).
    53. Page du prieuré sur le site de la Communauté Saint-Jean
    54. « page d'accueil », sur le site de la communauté Saint-Jean de Troussures (consulté le ).
    55. Voir et dérouler les liens de parenté à partir de Jean Le Caron de Troussures et dont Marie Ferdinand Le Caron de Troussures, mort au combat en Eure & Loir, a été inhumé en 1870 dans la crypte de la chapelle du château de Troussures.
    56. Voir respectivement les mentions dans les Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, les « Lettres inédites de Bossuet, Fénelon, Bourdaloue et l'abbé de Rancé », la compilation de ressources historiques du Beauvaisis du XIIe au XVIIIe siècle de la collection Bucquet-Aux-Cousteaux[PDF] et les Lettres autographes de la collection de Troussures.
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