Canton de Charenton-le-Pont

Jules-Ferdinand Baulard, ouvrier en miroiterie (1827-1910), est élu en 1886 au Conseil général de la Seine en tant que représentant du canton de Charenton-le-Pont[1]. Il sera élu député radical et laïc en 1889, 1893 et 1898 dans la 2^e circonscription de Sceaux (Seine), qui correspond à une grande partie de l’actuel Val-de-Marne. Il ne se représente pas en 1890[2].

• Période 1871 - 1919 : ancien canton de Charenton.

• Période 1919 - 1945 : 1ère circonscription du canton de Charenton (avec Alfortville et Maisons-Alfort).

• Période 1925 - 1945 : 2^e circonscription (Maisons-Alfort, Saint-Maurice) (créée en 1925)

• Période 1945 - 1953 : Charenton fait partie du secteur de Sceaux-Est.

• Période 1953 - 1959 : Charenton fait partie du 1er secteur de la Seine. Henri Guérin (indépendant), maire de Charenton de 1947 à 1972, fait partie des 11 élus du secteur.

• Période 1959 - 1967 : Charenton et Saint-Maurice forment le 44ème secteur de la Seine.

Le canton de Charenton-le-Pont, regroupant les communes de Charenton-le-Pont et de Saint-Maurice est recréé, lors de la mise en place du département du Val-de-Marne par le décret du 20 juillet 1967[11].

Un nouveau découpage territorial du Val-de-Marne entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17 février 2014[12]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1^er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[13]. Dans le Val-de-Marne le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25[12].

Dans ce cadre, le canton de Charenton-le-Pont est conservé et s'agrandit. Il passe de 2 à 3 communes + une fraction et comprend désormais les communes de Charenton-le-Pont, Joinville-le-Pont, Saint-Maurice, ainsi qu'une fraction de Nogent-sur-Marne[12].

À l'issue du 1^er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Chantal Durand et Hervé Gicquel (Union de la Droite, 45,36 %) et Jean François Clair et Alison Uddin (Union de la Gauche, 18,51 %). Le taux de participation est de 46,37 % (18 779 votants sur 40 498 inscrits)[18] contre 44,44 % au niveau départemental[19] et 50,17 % au niveau national[20].

Au second tour, Chantal Durand et Hervé Gicquel (Union de la Droite) sont élus avec 64,02 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 42,76 % (10 511 voix pour 17 315 votants et 40 498 inscrits)[21].

Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[22]. Dans le canton de Charenton-le-Pont, ce taux de participation est de 33,34 % (13 784 votants sur 41 338 inscrits)[23] contre 29,98 % au niveau départemental[24]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Chantal Durand et Hervé Gicquel (LR, 46,26 %) et Jean-Maurice Denis et Isabelle Lérault (binôme écologiste, 17,31 %)[23].

Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[25], 32,99 % dans le département[24] et 36,7 % dans le canton de Charenton-le-Pont[23]. Chantal Durand et Hervé Gicquel (LR) sont élus avec 63,98 % des suffrages exprimés (9 346 voix pour 15 174 votants et 41 350 inscrits)[23]^,[26]^,[27].

Suite à cette élection, ils deviennent Vice-présidents du nouvel exécutif, en charge respectivement de l'eau et de l'assainissement pour Chantal Durand et des finances,de la commande publique,de l'évaluation des politiques publiques et du développement numérique[28].

Le canton était constitué de deux communes[11].

Liste partielle des communes du canton de Charenton-le-Pont au 1^er janvier 2021

Nom	Code Insee	Intercommunalité	Superficie (km2)	Population (dernière pop. légale)	Densité (hab./km2)	Modifier
Charenton-le-Pont (bureau centralisateur)	94018	Métropole du Grand Paris	1,85	30 053 (2018)	16 245
Joinville-le-Pont	94042	Métropole du Grand Paris	2,30	19 516 (2018)	8 485
Nogent-sur-Marne	94052	Métropole du Grand Paris	2,80	Fraction : 973 (2018) Commune : 32 922 (2018)	11 758
Saint-Maurice	94069	Métropole du Grand Paris	1,43	14 001 (2018)	9 791
Canton de Charenton-le-Pont	9405			64 543 (2018)

Le canton de Charenton-le-Pont est désormais constitué de[12] :

1. trois communes entières,
2. la partie de la commune de Nogent-sur-Marne située à l’ouest d’une ligne définie par l’axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Paris, avenue des Merisiers, à l’angle de l’avenue des Merisiers et de l’avenue de Joinville, ligne perpendiculaire à l’avenue de Joinville, avenue Charles-V, avenue de Neptune, prolongement de l’avenue de Neptune jusqu’à la limite territoriale de la commune de Joinville-le-Pont.

En 2018, le canton comptait 64 543 habitants[Note 2], en diminution de 3,62 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

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