Champagne-sur-Seine

Champagne-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Champagne.

Champagne-sur-Seine

L'écluse.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Moret Seine et Loing
Maire
Mandat
Michel Gonord (DVG)
2020-2026
Code postal 77430
Code commune 77079
Démographie
Gentilé Champenois
Population
municipale
6 292 hab. (2018 )
Densité 864 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 44″ nord, 2° 47′ 45″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 111 m
Superficie 7,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Champagne-sur-Seine
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Champagne-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Champagne-sur-Seine
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Champagne-sur-Seine
Liens
Site web champagne-sur-seine.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans un coude de la rive droite de la Seine à l'extrémité sud du plateau de la Brie à km à l'est de Fontainebleau[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Champagne-sur-Seine.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

    • la Seine, fleuve long de 774,76 km[1], ainsi que :
      • un bras de 0,41 km[2] ;
      • un bras de 0,43 km[3] ;
    • le fossé 01 de Prieuré, 3,49 km[4] ;
      • le fossé 01 du Vieux Graville, canal de 4,04 km[5], qui conflue avec le fossé 01 de Prieuré ;
    • le canal 01 du Bois des Brûlis, cours d'eau naturel de 2,80 km[6], qui conflue avec le ru dondaine.

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Voulzie.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,17 km[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 716 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -5,2 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[9], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[10] à 11,6 °C pour 1991-2020[11].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

    La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est présente sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[14],[15],[16].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Champagne-sur-Seine comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[17], la « forêt domaniale de Champagne » (487,55 ha), couvrant 5 communes du département[18] ; et les « Les Basses Godernes » (9,8 ha)[19] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :

    • les « Bois de Valence et de Champagne » (3 706,85 ha), couvrant 9 communes du département[20] ;
    • la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[21] ;
    • la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » (1 626,19 ha), couvrant 8 communes du département[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Champagne-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[24],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagne-sur-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[26] et 27 934 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 76 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés[31]

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,3% ), zones urbanisées (25,6% ), eaux continentales[Note 7] (5,5% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %)[32].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[35].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[36]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 3 078 dont 48,9 % de maisons et 50,9 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 11,6 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 48,7 % contre 50,2 % de locataires[37], dont 35 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et 1,1 % logés gratuitement.

    Transports

    La commune est desservie par :

    • la gare de Champagne-sur-Seine de la ligne Melun - Héricy - Montereau ainsi que des trains TER direct champagne sur seine a Paris en semaine .
    • les lignes d'autocars[38]. :
      • 17A : Nemours - Gare Carnot - Héricy - LEP Fontaineroux ;
      • 17B : Souppes-sur-Loing - Gare Souppes Parvis - Héricy - LEP Fontaineroux ;
      • 203 : Veneux-les-Sablons - Gare - Champagne-sur-Seine - Gare ;
      • 206 : Villecerf - La Roche du Sault - Champagne-sur-Seine - Gare ;
      • 209 : Vernou-la-Celle-sur-Seine - Marangis - Avon - Gare Roitière, quai 6 ;
      • 210 : Vernou-la-Celle-sur-Seine - Marangis - Fontainebleau - François 1er ;
      • 42 : Le Châtelet-en-Brie - Centre Commercial - Champagne-sur-Seine - Collège F.GREGH ;
      • 8B : Saint-Pierre-lès-Nemours - Gare Nemours Parvis - Héricy - LEP Fontaineroux.

    Toponymie

    • Du latin « campus » (champs) et du fleuve éponyme.
    • Villadque Campania dicitur - Champaigne-sur-Seine-lez-Moret-en-Gâtinois - Champaigne-lez-Sainct-Nemer - Champaigne - Champaigne-lez-Fontainebleau[39].
    • Par arrêté du 1er septembre 1899, la commune de Champagne a pris le nom de Champagne-sur-Seine[40].

    Histoire

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    L'ancienne usine Schneider.

    Pendant longtemps, la commune de Champagne-sur-Seine est un village rural sans histoire, occupé, pour l'essentiel, par des maraichers et des vignerons, à l'instar de la commune voisine de Thomery. Cependant, un changement fondamental intervient au début du XXe siècle. En 1902, la compagnie Schneider décide d’implanter, non loin de Paris, des ateliers de construction électrique[41] pour alimenter les équipements du Métropolitain. Le site de Champagne est choisi, entre une boucle de la Seine et la ligne du PLM. La jonction entre le Loing (prolongement du canal du Centre) et la Seine, non loin de là à Saint-Mammès, permet par ailleurs une liaison directe avec Le Creusot, siège d'origine de l'entreprise. Le contexte social et politique a joué en faveur de cette implantation car des grèves très dures se sont déroulées à la fin des années en 1899-1900 au Creusot et ont donné lieu à des licenciements et à une restructuration des usines. Il est décidé d’éloigner les électriciens, principaux initiateurs de ces grèves, mais main-d’œuvre qualifiée indispensable pour le futur développement économique de l'activité de construction électrique de la firme.

    256 familles sont ainsi déplacées soit 649 Creusotins recensés en 1906. La population de la commune passe ainsi de 600 habitants en 1903 à 2 000 habitants en 1911, puis 3 200 habitants en 1926. Les employés, au sein de l’usine, passent de 560 en 1903 à 1 500 en 1926. À ces Creusotins s'ajoutent des ouvriers venus de Russie, après la Première Guerre mondiale et le coup d'état bolchevik. Ils font d'ailleurs construire une chapelle orthodoxe entre 1937 et 1939. Une telle installation rend indispensable la création d’une véritable cité ouvrière entre le village ancien et l’usine, avec les équipements nécessaires. 58 hectares de terrains sont achetés à cette occasion. Une société immobilière anonyme est créée en octobre 1902 pour gérer les logements ouvriers. Celle-ci utilise les services de l’architecte Edmond Delaire (1856-1921) pour réaliser une série de logements collectifs. 16 immeubles de 3 étages sont construits entre 1902 et 1903, abritant 269 logements. Chaque immeuble comprend des appartements de 2 à 4 pièces, avec salle d’eau privative et sanitaire, le tout relié à un réseau d’égouts et de traitement des eaux. À ces logements collectifs s’ajoutent des pavillons destinés à loger les contremaîtres de l’usine, situés à proximité de la Seine. Ces logements se révélant insuffisants, d’autres – individuels, en bandes – sont construits, dans le quartier des Alouettes, rue du Pas-Rond (actuelle rue de la Libération), puis 96 dans le quartier de l’Aubépine, au sud de l’usine, entre 1920 et 1921. Dans les années 1930, l’usine dispose ainsi de 518 logements.

    Des commerces sont créés simultanément au sein même des immeubles, soit 44 boutiques (contre les 4 présentes avant l’installation de l’usine). Une coopérative d’usine permet par ailleurs aux ouvriers de s’approvisionner à moindres frais. Trois écoles sont construites en 1904 ainsi qu’un cours spécial professionnel en 1905, pour former les futurs ouvriers de l’usine. Très rapidement, un stade est aménagé ainsi que 260 jardins ouvriers, propriétés de l’usine et loués exclusivement aux travailleurs de Schneider.

    Après un déclin au cours des années 1930 et une contribution à l'industrie de guerre allemande sous l'occupation, l'usine connait un regain d'activité après la Seconde Guerre mondiale. Mais la production périclite et l'usine ferme au début des années 1990.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1930 1944 Pierre Béraud   Ingenieur
    1944 1945 Paul Nicolas    
    1945 1947 Albert Barrière    
    1947 mars 1971 Henri Maugé    
    mars 1971 juin 1995 Gilles Simmer RPR  
    juin 1995 mars 2001 Eugène Chupeau SE  
    mars 2001 mars 2014 François Roger MDC
    puis PS
    Enseignant
    mars 2014 septembre 2014 Jean-Pierre Vernery[42] PS Retraité
    Élection invalidée par le tribunal administratif[43]
    octobre 2014 En cours
    (au 7 juillet 2020)
    Michel Gonord[44] DVG Cadre
    Réélu en 2020

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [45],[46].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Champagne-sur-Seine est assurée par le SIA de Champagne-sur-Seine Thomery pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [47],[48],[49].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[50]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2019[47],[51].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Champagne-sur-Seine, Vernou-la-Celle-sur-Seine qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [47],[52],[53].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[54].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

    En 2018, la commune comptait 6 292 habitants[Note 9], en augmentation de 0,05 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    440438478543524520528525557
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    494533463494477481496480740
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6051 7722 0282 7233 2843 1543 1092 8713 559
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    4 8375 2985 5435 4066 0926 5946 5936 4236 200
    2018 - - - - - - - -
    6 292--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il existe à Champagne deux écoles élémentaires : Henri-Maugé et Saint-Gilles, l'une établie vers le haut de la cité, l'autre située en centre-ville. La commune abrite également le collège Fernand-Gregh, du nom d'un poète français, membre de l'Académie française (1873-1960). Cet établissement, réputé pour l'excellence de ses résultats[réf. nécessaire], accueille des élèves provenant principalement de Champagne-sur-Seine, Thomery, Saint-Mammès et Vernou-La-Celle-sur-Seine. Elle accueille aussi le Lycée La Fayette, Lycée des métiers de l’Énergie, du Numérique et des Industries de production.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de 2 626 (dont 48 % imposés) représentant 6 180 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 724 [37].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    De gueules au pont droit de trois arches d'argent, maçonné de sable, posé sur une rivière d'argent mouvant de la pointe, surmonté d'une roue d'argent dentée de seize pièces d'or, sur laquelle broche un éclair du même posé en bande ; au chef cousu d'azur chargé de trois grappes de raisin d'argent, feuillées d'or, celle du milieu de deux pièces, celle de dextre d'une pièce à senestre et celle de senestre d'une pièce à dextre.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Pierre Frey, Morphogénèse d'un parc immobilier et évolution de la répartition des groupes sociaux, actes de l'atelier D : Mobilités résidentielles et mutations urbaines, 4e Conférence internationale de recherche sur le logement, Les Enjeux urbains de l'habitat, Paris, 3-6 juillet 1990, [lire en ligne]
      Article sur l'évolution de l'habitat à Champagne-sur-Seine
    • Nicolas Pierrot, Champagne-sur-Seine. Et l'usine créa la ville... : Seine-et-Marne, Paris, Région Ile-de-France / Somogy éditions d'Art, , 83 p. (ISBN 978-2-7572-0518-1)
    • Isabelle Rambaud, Construire la ville. L'urbanisme en Seine-et-Marne au XXe siècle, Archives départementales de Seine-et-Marne, coll. « Mémoire et Documents », 2007.
    • Jean Michel Regnault, Champagne-sur-Seine, Histoire d'un bourg rural et vinicole devenu cité industrielle, éd. Amatteis, 1993.
    • Tristan de la Broise et Felix Torrès, Schneider, l'histoire en force, Paris, Editions Jean-Pierre de Monza, 1996, 492 p. (ISBN 2-908071-31-2)
    • Alain Le Neindre, Le Vélodrome de Champagne-sur-Seine, coll. « Le vélo et ses champions au cœur de Moret Seine & Loing - tome 3 », éd. Amatteis, 2008 (ISBN 978-2-86849-263-0)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Localisation de Champagne-sur-Seine, » sur Géoportail (consulté le 4 mai 2020)..
    2. « Champagne-sur-Seine - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) ».
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F4400801) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F4400901) ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Prieuré (F4419050) ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Vieux Graville (F4419100) ».
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 du Bois des Brûlis (F44-4102) ».
    7. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 16 avril 2019
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Champagne-sur-Seine et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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