Saint-Mammès

Saint-Mammès [sɛ̃ mamɛ] est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Mammès (homonymie).

Saint-Mammès

Les quais de Seine de Saint-Mammès.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Fontainebleau
(Fontainebleau)
Intercommunalité Communauté de communes Moret Seine et Loing
Maire
Mandat
Joël Surier
2020-2026
Code postal 77670
Code commune 77419
Démographie
Gentilé Mammesiens
Population
municipale
3 376 hab. (2018 )
Densité 1 507 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 21″ nord, 2° 48′ 29″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 87[1] m
Superficie 2,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Champagne-sur-Seine
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Montereau-Fault-Yonne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Saint-Mammès
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Saint-Mammès
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mammès
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mammès
Liens
Site web saint-mammes.com

    Géographie

    Localisation

    Saint-Mammès se situe au bord de la Seine (rive gauche) face à Champagne-sur-Seine au confluent du Loing, à environ 13,7 kilomètres à l’ouest de Montereau-Fault-Yonne[2].

    Communes limitrophes

    Carte de la commune.

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3]. L'altitude varie de 42 mètres à 87 mètres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ 49 mètres d'altitude (mairie)[4].

    Hydrographie

    Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    • la Seine, longue de 774,76 km[5], borde les limites nord de la ville[2], ainsi que :
      • un bras de 1,73 km[6] ;
    • la rivière le Loing, longue de 142,73 km[7], affluent en rive gauche de la Seine, borde les limites ouest ; le canal du Loing, long de 47,8 km[8], construit au XVIIIe siècle, assurait à l'origine avec le canal d'Orléans, la jonction entre le bassin fluvial de la Loire et celui de la Seine.

    Les cours d'eau occupent environ 30 hectares et le boisement environ 50 hectares.

    La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de km[9].

    Le ru de Chailly ne traverse pas la commune de Saint-Mammès[Note 1].

    Climat

    Comme toute l'Île-de-France, Saint-Mammès a un climat de type océanique dégradé : l'influence océanique dépasse celle continentale et se traduit par une température moyenne de 18 °C en été et de 6 °C en hiver, avec des pluies fréquentes en toutes saisons et un temps changeant mais avec des pluies plus faibles que sur les côtes, et quelques pointes de températures (influence continentale) au cœur de l'hiver ou de l'été.

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
    Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
    Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
    Source : « Champagne-sur-Seine, France », Climatologie mensuelle, sur fr.weather.com.[10]
    Péniches amarrées en bord de Seine.

    Trains

    La gare de Saint-Mammès est desservie par la ligne R du réseau Transilien d'Île-de-France (depuis Paris - Gare de Lyon, branche ayant pour terminus Montereau par Moret - Veneux-les-Sablons) ;

    Bus et autocars

    La ville est également sillonnée par le réseau de bus Comète (lignes 3-6-8) pour le transport des collégiens et des lycéens se rendant dans les établissements des communes voisines.

    La ligne d'autocars no 206 (VillecerfChampagne-sur-Seine) du réseau de cars Transdev[11].

    Depuis 2015, une passerelle passant au-dessus du Loing, à proximité de sa confluence avec la Seine, relie la ville à Veneux-les-Sablons[12].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

    Deux espaces protégés sont présent sur la commune :

    • « La Montagne Creuse et la Roche Godon », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 10 ha[15] ;
    • la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[16],[17],[18].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20],[Carte 1] :

    • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[21],[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Mammès comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[23],[Carte 2], le « Coteau calcaire de la Montagne Creuse » (21,31 ha), couvrant 2 communes du département[24]. , et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[23] :

    • la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » (1 626,19 ha), couvrant 8 communes du département[25] ;
    • la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mammès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagne-sur-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[30] et 27 934 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[31],[32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 34 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés[35].

    Occupation des sols

    En 2018[36], le territoire de la commune se répartit[Note 7] en 60,9 % de zones urbanisées, 32,1 % de forêts, 6,9 % d’eaux continentales[Note 8] et < 0,5 % de prairies[9],[37].

    Morphologie urbaine

    L'habitat pavillonnaire est largement prédominant et ne comporte aucun grand ensemble. Le type d'habitation est toutefois variable selon les quartiers. Le centre-ville est caractérisé par des petites habitations ne dépassant pas les deux étages, compactes et collées les unes aux autres, encadrées par de petites ruelles.

    Les zones d’activités économiques et commerciales se concentrent essentiellement sur les quais de Seine.

    Voirie

    La ville est traversée par la départementale D 40, communément appelée la rue Grande. D'une longueur d'environ 1,1 kilomètre, elle est l'artère principale de la ville et la plus fréquentée par les véhicules (plus de 10,000 véhicules par jour ouvré). Elle sillonne l'ouest de la commune, reliant le pont qui enjambe la Seine jusqu'au viaduc sur lequel circulent les transports ferroviaires.

    Depuis , la ville est passée en « zone 30 » dans son intégralité dans un souci de sécurité routière.

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 555, dont 79 % de maisons et 20,3 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 87,2 % étaient des résidences principales, 4,1 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 74,1 % contre 23,8 % de locataires[38],[Note 9], dont 4,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et 2 % logés gratuitement.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Saint Maumet en 1277[39] ; Sanctus Mametus en 1285[40] ; Sanctus Memertus prope Moretum en 1367[41] ; Saint Memer vers 1387[42] ; Saint Mesmer en 1499[43] ; Saint Mammès en la parroisse de Moret en 1531[44] ; Sainct Mamé en 1549[45] ; Saint Mamer en 1696[46] ; Saint Mamert en 1757 (Cassini)[47] ; Le hameau de Saint Mammès en 1762[48] ; Saint-Mamés en 1793, puis Saint-Mamert en 1801[49] avant de prendre sa forme actuelle.
    Antérieurement, le lieu s'appelait peut-être Chonan[50], Chavan ou Monchavan[51].

    Nommée d'après le saint éponyme saint Mammès dont le nom signifie « celui qui a été allaité », martyr en 275, après qu'un croisé ait rapporté une de ses reliques[52].

    L'église paroissiale est dédiée à saint Mammès.

    Histoire

    Bassin de Saint-Mammès à l'embouchure du Loing, l'ancienne écluse date de 1724. Agrandie au gabarit Freycinet au XIXe siècle, c'est une écluse à bajoyers initialement prolongée par un barrage qui régulait le cours du Loing.

    Préhistoire

    Un gué se trouvait à la Bosse[53], avec des rochers encombrant le cours d'eau[54] ; ce lieu-dit se trouve sur Veneux-les-Sablons à la pointe ouest de la commune de Saint-Mammès où le Loing et le canal du Loing rejoignent conjointement la Seine[2].

    Polissoir néolithique en grès[55]. Une hache-marteau en diorite du Néolithique récent a été trouvée dans le canal[56].

    Antiquité, Moyen Âge

    Installée sur les rives de deux cours d'eau, et sans doute à l'origine un village de pêcheurs, Saint-Mammès a toujours tiré et mêlé son existence à celle de l'eau. Pendant longtemps, elle joua un rôle très important dans la batellerie, et devint l'un des pôles majeurs en Ile-de-France, avec Conflans-Sainte-Honorine.

    Les développements technologiques ont rythmé la vie de la batellerie à Saint-Mammès, en passant par tous les modes de navigation : la descente des rivières au gré du courant, le halage humain et animal, la traction mécanique, le remorquage à vapeur, le touage et la motorisation des bateaux, mais aussi tous les types de batellerie : la batellerie séquanaise sous l'Ancien Régime, la batellerie ligérienne, la batellerie du Centre, celle du Nord et enfin celle venue de l'ensemble de l'Europe.

    Hameau de Moret-sur-Loing jusqu'à la Révolution française en 1789, Saint-Mammès se concentre autour d'un prieuré bénédictin du XIe siècle, dont il ne subsiste aujourd'hui que la chapelle.

    [réf. nécessaire]

    Époque moderne

    En 1719, le duc d'Orléans décide de la percée du canal du Loing par d'importants travaux qui sera mis en service en 1726 assurant alors un rapide et lucratif développement économique pour la ville qui devient une plaque tournante du transport fluvial entre la Seine et la Bourgogne. Le développement accru des activités industrielles assura par la suite à la batellerie et à Saint-Mammès une période de prospérité, en en faisant le deuxième port batelier sur la Seine en Île-de-France, après Conflans-Sainte-Honorine.[57]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Six maires se sont succédé depuis 1945 :

    Liste des maires successifs depuis 1789
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 A. Franck    
    octobre 1947 mars 1965 Henri Geoffroy    
    mars 1965 mars 1983 André Gillet    
    mars 1983 mars 2008 Camille Dabin    
    mars 2008 mai 2020 Yves Brument SE-DVG Ancien ingénieur-chercheur EDF R&D
    Vice-président de la CC Moret Seine et Loing (2008 → 2020)
    mai 2020 En cours
    (au 23 mai 2020)
    Joël Surier MoDem Dirigeant de société et consultant en management
    Vice-président de la CC Moret Seine et Loing (2020 → )

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Mammesiens[58].

    Évolution démographique

    Selon l'Insee, Saint-Mammès se classe à la 608e place en densité sur l'échelle nationale (36 700 communes au total en France métropolitaine) au , mais se classe 265e en Ile-de-France (1 301 communes au total dans la région) et 24e en Seine-et-Marne (514 communes au total).

    La population continue d'augmenter lentement, grâce notamment aux projets de densification de l'urbanisation. Cependant, après des études menées par la communauté de communes Moret Seine-et-Loing prévoyant une population de 4 200 habitants à l'horizon 2025, ce chiffre a finalement été ramené à 3 700 en raison des contraintes du tissu urbain.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].

    En 2018, la commune comptait 3 376 habitants[Note 11], en augmentation de 6,13 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6337095388079569421 0121 0981 129
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9109611 0119831 0001 0501 0051 0521 102
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1061 4061 4941 5041 4071 4561 3371 5001 618
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4512 6942 9492 9743 0073 0843 1773 1923 181
    2017 2018 - - - - - - -
    3 3473 376-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population féminine de Saint-Mammès est supérieure à la population masculine, puisqu'on dénombre, en 2008, 1 584 hommes et 1 614 femmes.

    Pyramide des âges à Saint-Mammès en 2008 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,6 
    6,8 
    75 à 89 ans
    9,7 
    11,9 
    60 à 74 ans
    13,0 
    21,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    20,6 
    30 à 44 ans
    21,7 
    19,3 
    15 à 29 ans
    15,8 
    19,7 
    0 à 14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département de Seine-et-Marne en 2008 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    3,7 
    75 à 89 ans
    6,0 
    9,9 
    60 à 74 ans
    10,2 
    20,7 
    45 à 59 ans
    20,3 
    22,4 
    30 à 44 ans
    22,4 
    20,8 
    15 à 29 ans
    19,8 
    22,2 
    0 à 14 ans
    20,5 

    Enseignement

    Saint-Mammès relève de l'académie de Créteil.

    Établissements scolaires

    Les écoles dépendent de l'inspection académique de Seine-et-Marne.

    • Crèche Les Moussaillons
    • École maternelle Au fil de l'Eau
    • École élémentaire Henri-Geoffroy (150 élèves)
    • École élémentaire Benoît-Plassard (75 élèves)
    • École régionale du premier degré (ERPD)

    Enseignement privé

    • Lycée Linéane (coiffure esthétique cosmétique)

    Manifestations culturelles et festivités

    Plusieurs salons, spectacles et autres évènements ont lieu durant toute l'année.

    • Les joutes parisiennes, sport emblématique de la commune, se tiennent chaque année de mi-juin à septembre sur les bords de Seine.
    • Le marché dominical qui se tient toute l'année.
    • En août, le feu d'artifice et la fête foraine.
    • En décembre, le marché de Noël.

    De plus en 2019 avec l'aménagement du bord de Seine, les rives d'eau ont fait de la ville de Saint-Mammès un lieu de villégiature estivale.

    Santé

    Aucun centre hospitalier n'est installé sur le territoire, les plus proches étant situés à Fontainebleau et à Montereau-Fault-Yonne. Saint-Mammès compte cependant une pharmacie, un cabinet d'infirmières, deux médecins généralistes et des kinésithérapeutes, tous situés sur les quais de Seine.

    Sport

    Saint-Mammès a une équipe de football (partagée avec les communes de Champagne-sur-Seine et de Vernou-la-Celle-sur-Seine), un club de joutes nautiques (sport emblématique de la commune), un club nautique de voile, un judo-club, un karaté-club, un vélo-club et un club de majorettes.

    Saint-Mammès compte plusieurs équipements sportifs : une salle sportive dans le quartier des Guettes, un grand stade, un terrain de basket-ball, un terrain de volley-ball, un circuit VTT, des tables de ping-pong, un terrain de pétanque et un terrain de pétanque lyonnaise.

    Économie

    Saint-Mammès est un des lieux les plus importants, avec Conflans-Sainte-Honorine, de rassemblement sur la Seine de péniches de transport et d'habitation. Le développement de la batellerie, qui date du milieu du XVIIIe siècle avec la percée du canal du Loing, a généré pendant plus de deux siècles une activité essentielle pour la cité. Le développement progressif des convois avec pousseurs a fait décroître l'importance des automoteurs au gabarit Freycinet. Malgré l'augmentation du trafic, le nombre de ces automoteurs, qui assuraient l'activité de Saint-Mammès, n'a cessé de baisser. Le faible gabarit du canal du Loing, et les efforts insuffisants entrepris par VNF pour développer le tourisme fluvial sur cet axe, contribuent également à la baisse de fréquentation du port. La ville, fidèle à sa tradition batelière, s'est dotée cependant d'un port fluvial et d'une halte nautique parfaitement équipés sur la Seine pour recevoir des unités de toutes tailles.

    La maison d'édition Le Bélial', spécialisée en littératures de l'imaginaire, a son siège à Saint-Mammès.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 397 (dont 60 % imposés), représentant 3 360 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 460 euros[64].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 378, occupant 1 487 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,7 % contre un taux de chômage de 9 %.

    Les 21,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7 % de retraités ou préretraités et 5,2 % pour les autres inactifs[65].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 170 dont 12 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 26 dans la construction, 54 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 7 dans l’information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 6 dans les activités immobilières, 18 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 19 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 26 étaient relatifs aux autres activités de services[66].

    En 2019, 42 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 35 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[67].

    Culture locale et patrimoine

    Chevet de l'église Saint-Mammès.

    Lieux et monuments

    Saint-Mammès a un monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques et deux lieux répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel.

    Caractéristique de Saint-Mammès, un réseau de « jardins bateliers » s'étend derrière la façade sur quai.
    D'étroites venelles, presque invisibles entre les maisons, desservent une multitude de parcelles utilisées à l'origine par les bateliers pour compléter leurs maigres revenus.
    Habitués à l'espace exigu de leur cabines, ils cultivaient, pendant les périodes de chômage ou d'étiage des canaux, des enclos miniatures ne dépassant guère les 50 m2.
    • le site d'écluse dit écluse 20 de Saint-Mammès[71].

    Personnalités liées à la commune

    Quelques tableaux d'Alfred Sisley de Saint-Mammès

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Clément, Le Village et l'ancien prieuré de Saint-Mammès, 1994, réédition de la monographie originale de 1900, éditions Le livre d'histoire.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Il conflue avec la Seine sur la commune de Vernou-la-Celle-sur-Seine : latitude : 48,3918, longitude : 2,8259.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    10. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de Saint-Mammès » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Zones ZNIEFF de Saint-Mammès » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..

    Insee

      Autres sources

      1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
      2. « Saint-Mammès » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
      3. « Plan séisme consulté le 4 janvier 2021 ».
      4. « Saint-Mammès » sur Géoportail. Carte IGN classique.
      5. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
      6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F4007501) » (consulté le ).
      7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Loing (F4--0200) » (consulté le ).
      8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le canal du Loing (F4--3692) ».
      9. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 22 juillet 2019
      10. Champagne-sur-Seine est une commune limitrophe de Saint-Mammès servant de référence climatologique
      11. Transdev, ligne 206
      12. « Veneux-Saint-Mammès : une fête pour célébrer la nouvelle passerelle », sur leparisien.fr, (consulté le ).
      13. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le ).
      14. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      15. « « La Montagne Creuse et la Roche Godon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      16. « Réserve de biosphère de « Fontainebleau et Gâtinais » », sur mab-france.org (consulté le ).
      17. « la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      18. « la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      19. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
      20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Mammès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      21. « Rivières du Loing et du Lunain - ZSC - FR 1102005 », sur www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
      22. « site Natura 2000 FR1102005 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Mammès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      24. « ZNIEFF le « Coteau calcaire de la Montagne Creuse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      25. « ZNIEFF la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      26. « ZNIEFF la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      27. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      28. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      29. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      30. « Unité urbaine 2020 de Champagne-sur-Seine », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      31. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      32. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      33. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
      34. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      35. Site territoires-fr.fr consulté le 19 décembre 2019 sous le code commune 77419.
      36. Site Corine Land Cover Mises à jour.
      37. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
      38. Statistiques officielles de l'Insee.
      39. Archives de la Seine-et-Marne, H 687.
      40. Histor. France, XXII, 655.
      41. Bibl. nat., ms. latin 9895, fol. 36 v°.
      42. Archives nationales, P 130, fol. 24.
      43. Archives nationales, P 9, n° 22.
      44. Archives de la Seine-et-Marne, H 750.
      45. Archives nationales, P 10, n° 48.
      46. Annales Gâtinais, XIII, 1934, p. 173.
      47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      48. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, , sur gallica (lire en ligne), p. 504.
      49. « Ville de Saint-Mammès », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
      50. [Clément 1900] Abbé Clément, Saint-Mammès (Le village et l’ancien prieuré de Saint-Mammès), impr. J. Fréjard, , 137 p., sur gallica (lire en ligne), p. 7.
      51. Clément 1900, p. 7-8.
      52. Clément 1900, p. 14.
      53. [Verdier de Pennery 1959] P. Verdier de Pennery, « Les gués de la Seine et de l'Yonne de Nogent-sur-Seine et d'Auxerre à Paris », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 56, nos 11-12, , p. 731-748, p. 745.
      54. Verdier de Pennery 1959, p. 743.
      55. [Delahaye 2002] Gilbert-Robert Delahaye, « Le polissoir néolithique de Saint-Mammès de retour dans sa localité d'origine », Bulletin de l'Association des naturalistes de la vallée du Loing et du massif de Fontainebleau, vol. 78, no 4, , p. 185-187 (ISSN 0296-3086).
      56. [Nougier 1932] Louis Nougier, « Hache-marteau en diorite, découverte à Saint-Mammès (S.et-M.) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 29, no 12, , p. 599-600 (lire en ligne [sur persee]).
      57. « Canal de navigation dit Canal du Loing », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
      58. http://www.habitants.fr/habitants_saint-mammes_77419.html
      59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      60. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      62. Insee population par sexe et âge Saint-Mammès
      63. Insee population par sexe et âge Seine-et-Marne
      64. Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2017», consulté le 4 janvier 2021
      65. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 4 janvier 2021
      66. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consulté le 4 janvier 2021
      67. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 4 janvier 2021
      68. « L'église », notice no PA00087272, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      69. « Objets mobiliers de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture.
      70. « Jardin potager dit les Clos ou jardins des Mariniers », notice no IA77000091, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      71. « Site d'écluse dit écluse 20 de Saint-Mammès », notice no IA77000036, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      • Portail de Seine-et-Marne
      • Portail des communes de France
      Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.