Étampes

Étampes[3] (prononcé [e.ɑ̃p] ) est une commune française située à cinquante kilomètres au sud-ouest de Paris et soixante kilomètres au nord d'Orléans. Étampes est sous-préfecture du département de l’Essonne, dans la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu de l’arrondissement d'Étampes et du canton d'Étampes, le siège de la communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne et du secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes.

Pour les articles homonymes, voir Étampes-sur-Marne.

Étampes

L’hôtel de ville, maison de commune restaurée et agrandie de 1851 à 1853 par les architectes municipaux Pierre et Auguste Magne[2].

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
(sous-préfecture)
Arrondissement Étampes
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne
(siège)
Maire
Mandat
Franck Marlin (LR)
2020-2026
Code postal 91150
Code commune 91223
Démographie
Gentilé Étampois
Population
municipale
25 287 hab. (2018 )
Densité 618 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 03″ nord, 2° 09′ 41″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 156 m
Superficie 40,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Étampes
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Étampes
(bureau centralisateur)

Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Étampes
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Étampes
Géolocalisation sur la carte : France
Étampes
Géolocalisation sur la carte : France
Étampes
Liens
Site web mairie-etampes.fr

    Ville royale fortifiée depuis le Moyen Âge, comté et pairie devenus duché donné en apanage à trois favorites successives, adhérente au label Villes et pays d'art et d'histoire, Étampes est depuis toujours le principal centre urbain de l’Étampois, aux confins de l’agglomération parisienne et des grandes plaines de Beauce. Principale cité du Sud essonnien, carrefour de voies de communication, elle rayonne économiquement et culturellement sur l’ensemble des villages voisins et marque sur la route nationale 20 l’entrée sud de la région Île-de-France, comme auparavant du domaine royal. Sillonnée par de nombreux cours d'eau, elle était parfois surnommée la « Petite Venise » à cause des anciens canaux qui alimentaient les trente-deux moulins[4]. Dans une lettre à sa fille Léopoldine datée du , Victor Hugo la décrivait ainsi : « Étampes, c’est une grosse tour entrevue à droite dans le crépuscule au-dessus des toits d’une longue rue[5]. » Commune au charme préservé, elle a servi de décor à diverses œuvres cinématographiques.

    Ses habitants sont appelés les Étampois[6],[Note 1].

    Géographie

    Localisation

    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 13,8 % 635,43
    Espace urbain non construit 6,3 % 289,71
    Espace rural 79,9 % 3 674,31
    Source : Iaurif[7]

    Étampes est située à l’extrémité sud de l’agglomération parisienne, aux portes nord de la région naturelle de la Beauce, dans la vallée et sur les coteaux de la Juine, sur un terrain étagé de 66 à 156 mètres d’altitude. Elle repose sur des couches d’argile dans le creux de la vallée, de sable couvrant du grès sur les plateaux. Les formations sableuses des environs abritent plusieurs sites fossilifères qui ont servi de référence à Alcide d’Orbigny pour la définition d’un étage géologique stampien (de Stampae, nom latin d’Étampes)[8].

    La commune occupe une superficie de 4 092 hectares représentant schématiquement un T dont le pied serait orienté vers le sud-ouest, avec une hauteur de jambe de 9,3 kilomètres et 14 kilomètres de large, terrain principalement occupé par les exploitations agricoles ou les bois sur 3 731,02 hectares soit 81 % du territoire communal. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°26'09" N et 02°09'47" E au point central de son territoire[9].

    La ville est située au carrefour de deux axes importants de communication, la route nationale 20 qui la traverse du nord au sud sur la totalité de son territoire et la route nationale 191 devenue RD 191 qui coupe la commune d’ouest en est. S’ajoute, en parallèle ouest de la route nationale 20, la voie ferrée empruntée par la ligne C du RER qui y dessert deux gares : celle d’Étampes et le terminus de Saint-Martin-d’Étampes.

    Située dans la partie sud du département, Étampes se trouve à 50 km au sud-sud-ouest de Paris-Notre-Dame[10], point zéro des routes de France, 31 km au sud-ouest d’Évry[11], 15 km au sud-ouest de La Ferté-Alais[12], 15 km au sud-est de Dourdan[13], 19 km au sud-ouest d’Arpajon[14], 23 km au nord-ouest de Milly-la-Forêt[15], 25 km au sud-ouest de Montlhéry[16], 31 km au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[17], 32 km au sud de Palaiseau[18], 49 km à l’est de Chartres[19] et 62 km au nord-est d’Orléans[20]. La commune est aussi située à 114 km au sud-ouest de son homonyme Étampes-sur-Marne[21].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Commune au territoire étendu, Étampes dispose de nombreuses frontières terrestres avec les cités voisines. Au nord, la commune est limitrophe de Brières-les-Scellés, Morigny-Champigny l’entoure du nord-est à l’est, jusqu’à la petite frontière avec La Forêt-Sainte-Croix elle aussi à l’est. Au sud-est se trouvent les deux communes d’Ormoy-la-Rivière et Boissy-la-Rivière. Au sud, Saclas et Étampes possèdent une frontière commune, sur une partie matérialisée par la route nationale 20, puis Guillerval au sud-ouest. À l’ouest se trouvent les villages de Chalo-Saint-Mars et Saint-Hilaire tandis que le nord-ouest est occupé par Boutervilliers sur une petite frontière et surtout Boissy-le-Sec.

    Géologie et relief

    Extrait de la coupe géologique détaillée montrant la couverture sédimentaire du Bassin parisien : profondeur de la coupe : 3 500 m. © AGBP.
    Panorama d’Étampes.

    Le relief d’Étampes se développe entre les soixante-six mètres relevés dans le centre-ville à proximité du cours de la rivière d’Étampes et les cent cinquante-six mètres relevés sur le plateau à proximité du hameau de la Montagne[22]. La commune est pour sa majeure partie construite dans la vallée encaissée de la Juine. Deux plateaux, occupés par des terrains agricoles sont situés au nord-ouest et au sud-est du centre-ville. Au sud de l'île de loisirs, le relief se poursuit par un rehaussement à proximité du hameau des Hauts Carnaux, en partie situé sur la commune voisine d’Ormoy-la-Rivière.

    L’étude du sous-sol caractéristique de la commune au XIXe siècle a conduit à l’appellation de la période du Stampien (entre 34 et 28 millions d’années). Il comporte notamment une couche de calcaire d’Étampes dans lequel sont emprisonnés des fossiles de micro-organismes et de végétaux, surmontée de sable de Fontainebleau, et supportée par une couche d’argile à silex et de craie imperméable[23].

    La transgression marine dans cette région se développe au Stampien avec une succession latérale de faciès lithologiques passant d'affleurements de calcaires marneux à des faluns. La sédimentation se manifeste ensuite par un dépôt sableux, les Sables de Fontainebleau, épais d'environ 50 m et qui forment des dunes créées par les vents. Ces sables, lessivés par une circulation de nappe captive qui a provoqué leur décarbonatation, libèrent de la silice mise en solution par ces nappes, ce qui conduit à leur sommet à la formation de lentilles de grès par précipitation localisées en bandes étroites orientées WNW–ESE. Ces Grès de Fontainebleau se développent généralement dans la partie supérieure de la masse de sable, se transformant progressivement en dalles de grès, que l’on observe aujourd’hui sur les platières et les chaos en forêt de Fontainebleau, par exemple[24].

    Lorsque la mer stampienne se retire à la fin de l'Oligocène, elle laisse derrière elle, de l'Orléanais à la Normandie, un grand lac où se déposent des calcaires lacustres (calcaire d'Étampes, calcaire de Beauce) jusqu'à l'Aquitanien[25]. Le comblement de ce lac se traduit par une masse calcaire qui peut atteindre 30 m d'épaisseur dans la région d'Étampes et présenter plusieurs faciès types aussi bien latéralement que verticalement : bancs compacts et homogènes, calcaires bréchiques à lits de calcaires rubanés (croûtes alguaires), calcaire marno-crayeux tendre, calcaire vermiculé, ou encore calcaire dur beige siliceux, meuliérisé lorsque le lac de Beauce s'est asséché. Après sa formation, le calcaire subit une karstification qui laisse de nombreux conduits, dolines et grottes, plus tard comblés par des matériaux détritiques. Les dépôts quaternaires façonnent les paysages que nous connaissons aujourd'hui. Lors des périodes périglaciaires, des heads empâtent les reliefs tandis que les vents glacés déposent un épais manteau de limon loessique sur les plateaux. L'alternance de plateaux céréaliers fertiles et de vallées vertes caractérise ainsi cette région. La vallée de la Juine au niveau d'Étampes traduit cette histoire géologique : les dépôt quaternaires correspondent aux alluvions sablo-argileuses qui tapissent le fond de la vallée et reposent sur une couche de tourbe. Les coteaux sont faits de sables (sable fin ou sable coquillier) et l'entablement du plateau est constitué de calcaire[26].

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Juine et par tout un réseau de cours d’eau forcés, constitué à partir de l’an mil environ pour faire tourner les roues des moulins qui ont fait sa richesse jusqu’au XIXe siècle : les eaux de la Louette et de la Chalouette, affluents de la Juine, ont été réunies au niveau des Portereaux pour former ce qu’on a appelé la rivière d’Étampes, qui traverse le centre-ville. Elles y sont rejointes par celles du Juineteau, artificiellement divisées en sept bras dont quatre portent les noms de rivière de l’Arche, ruisseau de Guillerval, ruisseau de la Filature et ruisseau de la Filière[27] et qui drainent une zone autrefois marécageuse. Le Juineteau traverse également le quartier Saint-Pierre où il irrigue des jardins. Étampes comptait seize moulins à blé (provenant de la plaine céréalière de Beauce), un moulin à foulon, un à chamois, un à tan, deux tanneries en cuir fort et en veau, une mégisserie, une chamoiserie pour traiter les produits issus des troupeaux de moutons de la Beauce (laine, cuir), Étampes étant réputé pour la qualité de ses gants[28].

    Climat

    Étampes, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l’année. En moyenne annuelle, la température s’établit à 10,8 °C, avec une maximale de 15,2 °C et une minimale à 6,4 °C. Les températures réelles relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine de la banlieue par rapport à Paris, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an, toutefois un peu inférieur au nord du département par la présence plus fréquente de brume à proximité des cours d'eau et des champs. Les précipitations sont réparties également sur l’année, avec un total de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.

    Données climatiques à Étampes.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[29],[30].

    Voies de communication et transports

    Infrastructures routières

    La commune est desservie par la route nationale 20 qui permet de rallier rapidement Paris à la Porte d'Orléans ou, plus proche, la Francilienne à vingt-trois kilomètres au nord. La route nationale 191 devenue RD 191, qui passe par le centre-ville, fait office de grande rocade pour la région et permet de rejoindre l’autoroute A10 à dix-neuf kilomètres à l’ouest, l’A11 et la route nationale 10 à vingt-six kilomètres à l’ouest et l’autoroute A6 à vingt-sept kilomètres au nord-est. Les routes départementales (anciennes nationales) 836 et 837, qui ceinturent le sud de l’Essonne, mènent l’une à Dourdan et Rambouillet à l’ouest, l’autre à Milly-la-Forêt et Fontainebleau à l’est. D’autres voies ont pour point de départ Étampes, la route départementale 21 vers l’ouest, la route départementale 821 qui fait une rocade ouest, complétée au nord par la route départementale 201, la route départementale 49 et la route départementale 721 vers le sud, la route départementale 63 vers l’est.

    Transport en commun

    L’intercommunalité a mis en place le réseau de bus CERISE dont les huit lignes desservent Étampes. La ligne 91.07 du réseau de bus Albatrans mène à Dourdan, le réseau TransEssonne permet de joindre Milly-la-Forêt et le réseau Ulys Loiret dessert Pithiviers. Trois lignes spécifiques permettent au personnel du CEA de rallier ses sites à partir d’Étampes. Enfin la commune a mis en place des monospaces à destination des personnes âgées, qui circulent sur commande.

    Desserte ferroviaire

    La branche C6 de la ligne C du RER dessert dans la commune les deux gares d’Étampes et de Saint-Martin d’Étampes, son terminus. Elle relie la ville à la gare de la bibliothèque François-Mitterrand en trois quarts d’heure avec quatre trains par heure en horaire de pointe, dix minutes de plus et deux fois moins de trains en période creuse.

    La gare d'Étampes est de plus desservie par la ligne Paris - Orléans du TER Centre-Val de Loire, qui assure aux heures de pointe des liaisons directes en trente minutes avec Paris-Austerlitz. La gare de Massy-TGV est située à trente-trois kilomètres, elle est accessible avec un changement par le ou directement par la route nationale 20.

    Desserte aérienne

    L’aéroport Paris-Orly est situé à trente-six kilomètres au nord-est et accessible avec deux changements par le RER C, puis le RER B et l’Orlyval. L’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est quant à lui accessible avec un changement par les RER C puis B. Enfin sur la commune voisine de Guillerval se trouve l’aéroport d'Étampes-Mondésir, ouvert avec restrictions à la navigation de tourisme.

    Urbanisme

    Typologie

    Étampes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[31],[32],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Étampes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[34] et 30 688 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[35],[36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[37],[38].

    La ville était sous l’Ancien Régime divisée en cinq paroisses nommées Saint-Martin, Saint-Gilles, Saint-Basile, Notre-Dame et Saint-Pierre. Dépendant de celle de Saint-Martin, le Petit-Saint-Mars était encore un hameau. Chaque quartier avait alors une physionomie et une vie propre. À la Révolution, Notre-Dame, Saint-Basile et Saint-Pierre furent regroupés en une seule paroisse.

    Aux XIXe et XXe siècles, la topographie de la ville fut profondément modifiée à plusieurs reprises. En premier lieu, le tracé de la voie de chemin de fer Paris-Orléans a coupé pendant longtemps le centre-ville du plateau de Guinette, et empêché son extension de ce côté-là. Après guerre, une nouvelle voie transversale fut ouverte, suggérée par les cicatrices du bombardement du , l’avenue de la Libération, qui a redessiné les frontières du centre-ville en l’agrandissant aux dépens du quartier Saint-Gilles. Enfin, en 1962, la création d’une déviation de la route nationale 20 séparait du centre-ville l’une de ses parties qui désormais appartient au quartier Saint-Pierre et marquait en même temps la limite entre Saint-Martin et le Petit-Saint-Mars devenus contigus.

    Désormais, le quartier du centre-ville comprend donc les anciennes paroisses de Notre-Dame et de Saint-Basile, augmenté d’un côté d’une fraction du quartier Saint-Gilles, et amputé par ailleurs de tous les côtés, par la route nationale 20 du côté de Saint-Pierre, et au nord par le développement du quartier Saint-Michel. Le plateau de Guinette, de l’autre côté de la voie de chemin de fer, a commencé son urbanisation à partir des années 1960 avec la construction de nombreux grands ensembles, et constitue aujourd’hui un quartier entièrement nouveau, qui connaît une belle vitalité malgré son classement en zone urbaine sensible[39]. Deux autres quartiers sont dits « prioritaires » : la Croix de Vernailles[40] et Saint-Michel[41].

    Plusieurs hameaux sont répartis sur le territoire à la périphérie de la ville. On peut citer Valnay et Pierrefitte à l’ouest, le Chesnay au nord-ouest, l’Humery et les Hauts Carnaux au sud. L’Insee découpe la commune en neuf îlots regroupés pour l'information statistique soit Saint-Michel et Saint-Michel Est, Saint-Pierre, Guinette 1 et 2, Centre-ville, Saint-Gilles, Saint-Martin et Saint-Martin Sud[42].

    Toponymie

    Les formes les plus anciennes de la localité correspondent au territoire de la localité "pays d'Étampes ou Etampois": pago Stampensi vel Carnoteno en 587[43],[44], sitam in territorio Stapense … sitam in Stampense[45], in terraturio Stampense en 615[46],[47].

    Le nom de la bourgade d’Étampes proprement dit est attesté à partir du VIIe siècle par des inscriptions sur des monnaies mérovingiennes [réf. nécessaire], Stampas 642-658[48], Stampae VIIe siècle[49], Castellum Stampis au XIe siècle, Stampae Vetulae en 1046[50], Stampas en 1073[50], Veteres Stampas en 1085[50], de Stampis en 1182[48], Stampae en 1194[50], Estampe en 1260[50], Estampes en 1370[50], Étampes sous le duc d'Orléans au XIVe siècle, Étampes la Vallée sur la cloche du duc de Berry à Notre-Dame en 1401, le duché d'Estempes (clément Marot) en 1537. L’orthographe Étampes semble s’imposer à partir de 1711, mais la carte de Cassini mentionne, encore, Estampes vers 1757[51], Étampes v. 1850[52].

    Il y a accord sur l'étymologie pour dire qu''Étampes est issu d'un dérivé germ. *stampon d'où procède l'allemand actuel stampfen "écraser, piétiner, renverser" et l'ancien français estamper "écraser, piler". Cependant la signification du nom d'Étampes reste discutée[53]. Il peut signifier pour certain "(fermes) renversées, détruites"[48], pour d'autre il signifierait plus vraisemblablement "lieu aménager pour fouler", une sorte de moulin[54], ou "foulerie de grains" ou "grand pressoir" [55].

    Toponymie des quartiers & rues d'Étampes

    La toponymie des différents quartiers de la ville est transparente pour ceux qui reprennent la titulature de leurs églises : Saint-Basile, Saint-Martin, Notre-Dame, Saint-Gilles, Saint-Pierre-et-Saint-Michel, ces deux derniers lieux de culte ayant aujourd’hui disparu. De même, le nom du Petit-Saint-Mars vient de la chapelle qui y était dédiée à saint Médard (Mars est un diminutif de Médard) tout en le distinguant du village voisin de Chalo-Saint-Mars, également appelé Grand-Saint-Mars[56].

    Cependant, le quartier Saint-Martin s’est aussi appelé au Moyen Âge Étampes les Vieilles, d’où la tradition qui en a fait le berceau de la ville : Bernard Gineste y a relevé une confusion, la dénomination originelle étant Étampes les Veys, soit en ancien français les gués d’Étampes, là où l’on franchissait la Louette et la Chalouette sur la route de Paris à Orléans[57].

    Le quartier de Guinette doit quant à lui son nom à une très ancienne ferme, mentionnée sous ce nom dès le XVIe siècle et qui a longtemps été le seul lieu d’habitation du secteur. Le nom pourrait dériver de celui de l’un de ses propriétaires, dénommé Guinet.

    Les noms de certaines rues d’Étampes sont attestés dès le Moyen Âge central : la rue Evezard c’est-à-dire d’Évrard, la rue au Comte peut-être en rapport avec le comte de Montlhéry, la rue Darnatal, section de l’actuelle rue de la République dont le nom signifierait nouvel étal, par allusion à une boucherie fondée par Philippe Auguste. La section suivante de la rue de la République, jusqu’à Saint-Pierre, s’appelait le Perray, parce que c’était une chaussée empierrée pour assurer le passage dans une zone marécageuse.

    Histoire

    Antiquité

    À l’époque gallo-romaine, Étampes était un bourg qu’on situe aujourd’hui dans l’actuelle zone industrielle. Son cimetière, apparemment le plus vaste d’Île-de-France connu à ce jour, a été localisé en 2006. Dès le XVIIe siècle, des trouvailles ont été faites dans ce secteur prometteur pour l’archéologie. Des fouilles encore en cours en 2008 ont par ailleurs mis au jour à Saint-Martin les restes d’une villa rustica gallo-romaine.

    Mérovingien & Carolingiens

    La toponymie indique l'apparition de la bourgade d'Étampes vers 587 sous les Francs. Elle était le chef-lieu d'un territoire fiscal "pago Stampensi", "pays d'Étampes", contrôlé par un comes (comte), qui aboutit quelques siècles plus tard à l'Etampois, mais à l'époque carolingienne ce territoire ne devient pas un comté et attend la fin du XIIIe siècle pour le[Quoi ?] retrouver.[réf. nécessaire]

    Carte d’« Estampes » selon Cassini.
    Enluminure du folio 8 (verso) du mois d’août extraite du livre d’heures Les Très Riches Heures du duc de Berry, représentation du château d’Étampes au Moyen Âge[58].

    Au VIe siècle, Grégoire de Tours fait état d’une guerre qui aurait à son époque ravagé le pays d’Étampes, sans plus de précision. Au siècle suivant a lieu, du côté de Saint-Martin, un combat resté connu sous le nom de bataille d’Étampes, le 25 décembre d’une année qui n’est pas déterminée avec certitude, traditionnellement 604. L’armée du roi de Neustrie Clotaire II, commandée par le maire du palais Landry, y est défaite par les troupes coalisées de Thierry II et Thibert II, rois de Bourgogne et d’Austrasie[réf. nécessaire].

    les Capétiens

    En 911, les troupes normandes de Rollon saccagèrent la ville. On connaît encore mal l’histoire du transfert progressif du noyau urbain principal dans l’actuel centre-ville. Récemment Bernard Gineste a développé l’idée que Saint-Basile était d’une fondation carolingienne, et que le périmètre de la place forte originelle, le castrum, attestée dès les environs de 936, était en contrebas, et encore très restreint au milieu du XIe siècle. Il n’aurait compris que quelques pâtés de maisons entre les actuelles rues du Petit-Panier, Sainte-Croix, de la Tannerie, Evezard et le début de la rue du Renard. Les fouilles archéologiques menées juste après par l’INRAP, d’abord sur le site de l’ancien Hôtel-Dieu puis rue de la République, sous la direction de Xavier Peixoto, ont confirmé ces hypothèses fondées sur l’étude d’une charte de 1046, importante pour l’histoire de la ville[Note 4].

    Helgaud de Fleury, ami et biographe du roi Robert le Pieux[59], attribuait à ce monarque et à son épouse Constance d'Arles, la construction d’un palais dans ce castrum, ainsi que celle d’une collégiale desservie par douze chanoines, nommée Notre-Dame. Il semble cependant que cette dernière fondation fût surtout le fait de la noblesse locale[Note 5]. Deux villes coexistaient alors : Estampes-le-Châtel et Estampes-les-Vieilles.

    Comme son grand-père Robert, Philippe Ier séjourna à plusieurs reprises à Étampes. Alors qu’il y hivernait en 1079, il tenta d’y imposer son autorité à Hugues du Puiset, qui malmenait les clercs du Pays chartrain voisin. Mais ce vassal se rebella et défit l’armée royale près du Puiset, humiliation dont la royauté ne se releva que sous le règne suivant, celui de Louis VI[Note 6].

    En 1123, Louis VI le Gros accorda une franchise aux marchands qui s’installaient dans le secteur inhabité qui séparait alors le quartier Notre-Dame du quartier Saint-Martin. Ce fut l’origine du peuplement du quartier Saint-Gilles[60].

    En 1130, le roi convoqua dans la ville les archevêques de Sens, Reims et Bourges ainsi que des évêques et abbés parmi lesquels Bernard de Clairvaux, afin de juger qui des deux prétendants d’alors était le pape légitime sur le plan canonique. Leur assemblée, restée le plus notable des conciles d’Étampes, se prononça en faveur d’Innocent II et refusa de considérer le dossier de son adversaire Anaclet II.

    C’est à nouveau à Étampes et toujours avec le concours de saint Bernard que le successeur de Louis VI, Louis VII le Jeune, réunit en 1147 le concile qui acheva les préparatifs de la deuxième croisade.

    À cette époque se trouvait au lieu-dit actuel du Temple la commanderie d'Étampes de l’ordre du Temple composé d’une maison et d’une chapelle entre autres. C’était aussi un baillie avant la dissolution de l’ordre en 1312.

    La place forte servit plus tard de prison à Ingeburge de Danemark, femme répudiée de Philippe Auguste. Ce roi avait fait d’Étampes une des douze bonnes villes de France, disant que c’était « une des meilleures cités du royaume après Orléans et Paris ».

    Par la suite, Étampes changea plusieurs fois de seigneurs, ainsi quand Philippe le Bel l’érigea en comté en 1298 pour son demi-frère Louis d’Évreux, puis lorsque Charles IV en fit une pairie en 1327 pour son neveu Charles d'Étampes.

    Le , la ville assiégée par Jean sans Peur fût prise et revint au duché de Bourgogne. Mais en 1478, un arrêté du Parlement annula toutes prétentions féodales, la ville étant désormais sous la protection des rois de France. En 1484, c’est à Étampes que le roi Charles VIII signa les Statuts et ordonnances des cordonniers de Chartres.

    Du XVIe siècle à la Révolution française

    En 1514, la ville reçut du roi l’autorisation d’élire un conseil municipal et de faire bâtir une maison commune.

    Étampes et les favorites royales

    François Ier donna le comté et la ville à sa favorite Anne de Pisseleu dont le mari, complaisant, fut même créé duc d’Étampes en 1536, le territoire du nouveau duché fût augmenté des terres de Dourdan et La Ferté-Alais. Cependant le bel hôtel qu’on appelle maison d’Anne de Pisseleu n’hébergea jamais cette duchesse. Henri II en montant sur le trône enleva ce titre à la maîtresse de son père et l’attribua à sa propre favorite, Diane de Poitiers. Mais l’hôtel étampois dit de Diane de Poitiers ne fut pas davantage la résidence de cette deuxième duchesse d’Étampes. Ce fut ensuite la famille de Vendôme qui reçut Étampes en héritage de Gabrielle d'Estrées, favorite d’Henri IV, qui en fut la souche. Charles Quint aurait dit d’Étampes : « c’est une belle rue ».

    Guerres de religion

    Pour la défense de Paris, le lieutenant général de l’armée royale, Antoine de Bourbon installa à Étampes une garnison et organisa des réquisitions de grain dans les alentours, entre avril et [61]. À ces réquisitions s’ajoutèrent une mauvaise récolte et une peste qui survint en [62]. La garnison abandonna la ville qui fut prise par le prince de Condé le [62]. Les troupes protestantes l’occupèrent et y commirent de nombreuses dégradations, notamment dans les églises. Mais la victoire de l’armée royale à la bataille de Dreux permit au duc de Guise de mettre le siège devant Orléans et de forcer la garnison protestante d’Étampes à abandonner la ville le [63], avant son arrivée.

    En 1567, malgré l’organisation d’une milice bourgeoise, le comte de Montgomery prit la cité après un assaut le 17 octobre au cours duquel le couvent des Cordeliers fut incendié[62]. Mais le 16 novembre le parti protestant dut une fois encore abandonner la ville[63], après la bataille de Saint-Denis. En 1569, la région fut à nouveau ravagée par les mercenaires licenciés qui retournaient en Allemagne après la bataille de Moncontour[64].

    En 1587, la ville constitua une ligue catholique qui se rallia à la Sainte-Ligue le [65]. Elle reçut alors une garnison ligueuse, mais fut prise très rapidement par les deux Henri (Henri III et Henri de Navarre), le , puis pillée pendant trois jours. Les chefs de l’armée interdirent les violences aux habitants, ce qui n’empêcha pas des viols[66].

    Le 20 octobre de la même année, les ligueurs mirent le siège devant Étampes et y pénétrèrent le 23. Plusieurs magistrats catholiques furent ensuite massacrés. Dès le 5 novembre Henri IV reprit la cité sans combat, le gouverneur ligueur, le comte de Clermont-Lodève, étant abandonné par les bourgeois de la ville[67].

    En 1589, à la demande des habitants, le château et les fortifications furent démantelés.

    De la Fronde à la Révolution

    L'Orléanais - dont Étampes faisait partie - dans ses limites du XVIIIe siècle et les communes et départements actuels.

    Durant la Fronde, Turenne battit une armée frondeuse, privée de son chef Condé, le . L’armée royale fit ensuite le siège de la cité[68]. Cette même année, la ville frappée par la peste fut secourue par saint Vincent de Paul.

    En 1712, le duché revint à la couronne.

    Un arrêt du indique la perception des droits de havage[69] pour le bourreau d'Étampes.

    Le , le bailliage élit Jacques-Auguste de Poilloüe de Saint-Mars député de la noblesse aux états généraux.

    En 1790, la province de l'Orléanais est démantelée et le département de Seine-et-Oise est créé.

    Le , les ouvriers, principalement agricoles, manifestent, excédés par la montée des prix des denrées de première nécessité. Cette révolte frumentaire a un retentissement important sur l'assemblée constituante. Par exemple la miche de pain dépasse la moitié de leur salaire journalier. La situation a évolué depuis 1774 : en effet le prix était auparavant garanti par les services du commerce des grains. Ce commerce n'étant plus surveillé, il devient l'objet de grandes spéculations. Le maire Jacques Guillaume Simoneau, questionné par la foule, est dépassé ; répondant qu'il est simplement dans l'incapacité d'intervenir, il est massacré. Ce lynchage provoque un grand émoi dans l'Assemblée législative. Elle réagit en instituant une Fête de la Loi, souvenir de ce , mémoire du "martyr" de la "liberté du commerce". Le petit peuple a en effet le sentiment d'être dupé par la déclaration des droits de l'homme qui masque un renversement important de valeurs : d'un pouvoir tutélaire protecteur des "petits" contre les commerçants, on passe à un pouvoir protégeant la liberté d'une autre classe, celle des commerçants[70].

    XIXe siècle

    Le eut lieu l’inauguration de la ligne de chemin de fer de Paris à Tours, qui reliait alors la capitale à Orléans via Étampes en trois heures et demie[71]. Le , ce fut celle du théâtre, financé sur l’apport volontaire de contributeurs privés[72]. En 1859, la ville acquit la ruine du donjon. Et en 1894 fut achevée la construction de l’hospice pour vieillards et de chirurgie.

    XXe et XXIe siècles

    En 1905 ouvrit la maternité du centre hospitalier. Le , trois malfaiteurs attaquèrent après la gare d’Étampes l’express no 16 en provenance de Toulouse, dérobant dix mille francs-or[73]. Pendant la Première Guerre mondiale, le pensionnat Jeanne-d'Arc accueillit un hôpital de 40 lits, l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°15, tandis que le collège Geoffroy-Saint-Hilaire devint l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°217[74].En 1923 Henry Dresch installa une usine dans la commune et y fabriqua des motocyclettes jusqu’en 1939.

    Étampes et l’aviation

    Les élèves de l’école Blériot en 1910.

    Louis Blériot prépara sa traversée de la Manche, en 1909, par un vol d’Étampes à Chevilly. Peu après, il installa, sur le territoire de la commune voisine de Guillerval, une école d’aviation à côté de laquelle Maurice Farman en installa une autre. Il y en eut bientôt une troisième, à Étampes même, sur la route de Chartres, qui fut rachetée par Armand Deperdussin. Pendant la Première Guerre mondiale, cette école d’aviation militaire d’Étampes fut l’une des plus importantes de France, avec celles situées près des villes de Chartres, de Châteauroux, d’Istres, ou encore d’Avord[75].

    Étampes joua par là un grand rôle dans l’histoire de l'aviation naissante[76], celui de pépinière, car de nombreux pilotes de diverses nationalités vinrent y apprendre à voler avant d’aller répandre dans leurs pays d’origine ce qu’ils avaient acquis dans ces trois écoles. Plus tard Marcel Bouilloux-Lafont, maire d’Étampes, fut directeur de l’Aéropostale. C’est aussi à Étampes, sur la base aérienne 251 Étampes-Mondésir que naquit la Patrouille de France, d’abord nommée Patrouille d’Étampes. C’est encore à Étampes que furent conçus les premiers drones, dès 1923[77]. Durant la Première Guerre mondiale, les aviateurs belges purent occuper le terrain de Ville Sauvage. Jules Védrines vint essayer dans le plus grand secret le triplan Astoux mais l'avion à incidence variable s'écrase, n'ayant pu s'arrêter, dans les champs de blé le .

    1939-1945

    Le , pendant la débâcle, une colonne de réfugiés venus du nord de la France et de Paris qui était prise au piège dans les embouteillages du centre-ville, fut cruellement mitraillée par des appareils que de nombreux témoins encore vivants et crédibles identifient avec certitude, fort curieusement, comme italiens : épisode qui reste inexpliqué[réf. nécessaire]. Peu après et jusqu’en 1944, Étampes fut l’un des quartiers généraux de la Luftwaffe, ce qui valut à la ville, qui était aussi un carrefour ferroviaire important, un bombardement sévère le tuant cent quarante-et-un habitants et dix fois plus d’Allemands. Au cours de ce raid important, cent huit Lancaster et neuf Mosquito de la RAF, six bombardiers furent détruits. Libérée le , Étampes se trouve sur la célèbre Voie de la Liberté. La commune d’Étampes a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945[78].

    De 1945 à nos jours

    Le , des attentats attribués à l’OAS sont perpétrés contre les locaux du journal communiste La Marseillaise de Seine-et-Oise et contre le commissariat de police[79].

    Le , après le démembrement du département de Seine-et-Oise, la commune d'Étampes est intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonne son ancien code commune, le 78223.

    Le , une professeur d’art plastique est agressée par un de ses élèves au lycée Louis-Blériot[80].

    Le , Étampes est pour la première fois ville-étape du Tour de France[81].

    Dans la nuit du 14 au , les pompiers d’Étampes ont été victimes d'un guet-apens dans le quartier de la Vallée Collin, en face du stade Laloyeau. Un pompier a été blessé à la jambe par un tir d'arme à feu[82]. Les pompiers ont du fuir les lieux pour leur sécurité.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [83], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Étampes[84]. En 1926, elle a perdu son statut de sous-préfecture, étant rattachée à Rambouillet (loi du et décret-loi du )[85], mais cela n'a pas entravé son développement, la population ayant plus que doublé depuis lors.

    La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne après un transfert administratif effectif le . Elle est redevenue le chef-lieu de l'arrondissement d'Étampes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune en est désormais le bureau centralisateur.

    Intercommunalité

    La ville est le siège de la communauté de communes de l'Étampois Sud-Essonne, créée en 2009 et qui succédait à la communauté de communes de l’Étampois, elle-même créée en 2003.

    Cette intercommunalité s'est transformée en communauté d'agglomération sous le nome de communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne le .

    Tendances et résultats politiques

    Située en lointaine périphérie de l’agglomération parisienne, Étampes se rapproche du profil politique d’une ville importante de province, relativement à droite, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections législatives et cantonales. Les électeurs ont également moins voté pour les candidats de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (51,31 % pour Jean-Paul Huchon en Essonne[86] contre 48,36 % à Étampes) et européennes. Par ailleurs, les Étampois ont plus nettement rejeté le Traité constitutionnel européen que le reste de leur département, à 59,16 % contre seulement 50,71 % pour l’ensemble de l’Essonne[87]. Des sections du Parti socialiste et du Parti communiste sont installées dans la commune, représentatives pour le sud du département.

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives

    Résultats des derniers tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
    Élections cantonales et départementales

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales

    Résultats des derniers tours :

    • Élection municipale partielle du  : 67,65 % pour Jean-Pierre Colombani (LR) élu au premier tour, 32,35 % pour Mathieu Hillaire (LFI), 34,04 % de participation[108].
    • Élections municipales de 2020 : 53,85 % pour Franck Marlin (LR) élu au second tour, 27,88 % pour Mathieu Hillaire (LFI), 18,26 % pour Clotilde Douard (LREM), 41,39 % de participation[109].
    Élections référendaires

    Politique locale

    L’hôtel de ville d’Étampes.

    Trente-cinq élus composaient le conseil municipal répartis en trente élus UMP, quatre élus d’union de la Gauche (PS, PCF, PG) et un élu divers gauche, pour le mandat 2014-2017.

    En effet, après la démission d'office le de Franck Marlin de son mandat de maire à la suite de sa réélection comme député, des élections municipales sont organisées les 12 et afin d'élire un nouveau conseil municipal[112],[113], au terme desquelles Jean-Pierre Colombani, ancien premier-adjoint, dont la liste a recueilli 67,65 % des suffrages, est fugacement élu maire[114]. En effet, celui-ci annonce sa démission pour motif personnel en , et Franck Marlin, devenu divers droite[115], annonce son souhait de redevenir maire d'Étampes, ce qui entrainerait sa démission de son mandat de député[116]

    La commune dispose d’un centre communal d'action sociale et est le cadre d’une OPAH. En 2009, la commune disposait sur son territoire de deux mille quatre cent douze logements sociaux[117], soit 26 % du parc total de logements, au-dessus des prescriptions de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU).

    Liste des maires

    Trente-cinq maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale d’Étampes depuis l’élection du premier en 1790.

    Liste des échevins et maires successifs[118],[119].
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1944 avril 1953 Louis-Barthélémy Durand app. MRP Conseiller général d'Étampes (1955 → 1955)
    avril 1953 mars 1965 Berthe-Suzanne Vayne    
    mars 1965 mars 1977 Gabriel Barrière   Vétérinaire
    Président du district d’Étampes (1975 → ?)
    mars 1977 juin 1995 Gérard Lefranc PCF Employé du journal La Marseillaise
    Conseiller général d'Étampes (1976 → 1982)
    juin 1995 août 2017[122],[123],[124] Franck Marlin[125]
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député
    RPR puis
    UMP-LR
    Ancien directeur de cabinet
    Député de l'Essonne (2e circ.) (1995[126] → 2020[127])
    novembre 2017[114],[128] 15 mars 2018[116] Jean-Pierre Colombani
    Démissionnaire
    LR Chef d'établissement scolaire
    Ancien conseiller général d'Étampes (2001 → 2008)
    Président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne (2014 → 2018)
    avril 2018

    [129] , [130]

    Juillet 2020 Bernard Laplace SE Dessinateur industriel retraité
    Vice-président de la CA de l'Étampois Sud-Essonne
    5 juillet 2020[131] En cours
    (au 10 juillet 2020)
    Franck Marlin LR  

    Jumelages

    Étampes a développé une association de jumelage avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[133],[Note 7]

    En 2018, la commune comptait 25 287 habitants[Note 8], en augmentation de 3,2 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 0277 6878 3337 6938 1097 8967 9688 1578 083
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8 0668 2208 2287 7897 8407 7108 4618 5738 637
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 0019 2459 4549 92510 0679 94410 61010 42511 890
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    13 51516 49319 65119 38621 45721 83922 56824 01324 422
    2018 - - - - - - - -
    25 287--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[84] puis Insee à partir de 2006[134].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Ville frontière entre la Beauce et le Hurepoix, siège d’un ancien duché, d’une élection, d’un grenier à sel, d’un bailliage et d’un archidiaconé et doyenné, chef-lieu de district puis d’arrondissement dès 1793, Étampes a longtemps été une des villes les plus peuplées de la région et demeure la petite métropole du sud de l’Essonne. De 7 027 habitants en 1793 (deux fois plus que Rambouillet et autant que Fontainebleau), la population se stabilisa durant tout le XIXe siècle autour de 8 000 habitants, ne dépassant le seuil de neuf mille habitants que lors du recensement de 1901. Seule la guerre de 1870 fit chuter la population de cinq cents personnes, dont quarante-neuf morts aux combats[135]. L’arrivée du XXe siècle entraîna une croissance mesurée de la population, dépassant les dix mille habitants en 1926 et totalisant 10 425 Étampois au sortir de la Seconde Guerre mondiale, malgré les quatre cent soixante-huit victimes cumulées des deux conflits mondiaux[136]. Comme ailleurs dans le département mais de manière moins soutenue, les Trente Glorieuses permirent un accroissement rapide de la population, s’approchant des vingt mille résidents en 1975. Néanmoins, le relatif éloignement de la capitale freine ce développement, la commune n’atteignant que 23 300 habitants au recensement partiel de 2006. En 1999, 11 % de la population étampoise était étrangère, 16,3 % des foyers étaient composés de familles monoparentales, chiffre qui grimpe à 22,9 % dans la ZUS du plateau des Guinettes[137]. Parmi les résidents de nationalité étrangère, 2,3 % venaient du Portugal, 1,9 % du Maroc, 1,3 % de Turquie, 1,1 % d’Algérie et 0,1 % de Tunisie, d’Espagne et d’Italie[138].

    Pyramide des âges en 2009

    La population d’Étampes est relativement homogène et conforme aux données régionales, avec un relatif manque d’habitants âgés de plus de soixante-quinze ans. Avec 43 % de la population âgée de moins de trente ans et 34,6 % âgée de moins de vingt-cinq ans[137], la commune apparaît ainsi relativement jeune, sans pour autant disposer de centre étudiant.

    Pyramide des âges à Étampes en 2009 en pourcentages[139].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    1,0 
    4,4 
    75 à 89 ans
    7,6 
    10,3 
    60 à 74 ans
    11,1 
    19,3 
    45 à 59 ans
    18,6 
    22,5 
    30 à 44 ans
    20,4 
    22,1 
    15 à 29 ans
    21,4 
    21,1 
    0 à 14 ans
    19,8 
    Pyramide des âges en Essonne en 2009 en pourcentages[140].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,8 
    4,4 
    75 à 89 ans
    6,7 
    11,3 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,9 
    45 à 59 ans
    20,0 
    21,9 
    30 à 44 ans
    21,4 
    20,6 
    15 à 29 ans
    19,2 
    21,7 
    0 à 14 ans
    20,0 

    Enseignement

    Les établissements scolaires d’Étampes sont rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose de dix écoles maternelles (Elsa-Triolet, Jean-de-La-Fontaine, Éric-Tabarly Jacques-Prévert, Marie-Curie, Le Port, Pauline-Kergomard, Simone-de-Beauvoir, Hélène-Boucher et Louise-Michel), huit écoles élémentaires (André-Buvat, Les Prés, Louis-Moreau, Éric-Tabarly, Jacques-Prévert, Jean-de-La-Fontaine, Le Port et Hélène-Boucher)[141]. Trois collèges (Guettard, de Guinette et Marie-Curie), le lycée polyvalent Geoffroy-Saint-Hilaire et le lycée technologique Louis-Blériot accueillent les élèves du secondaire[142]. En 2007, le lycée Geoffroy-Saint-Hilaire s’est classé quinzième à l’échelle départementale avec 87 % de réussite au baccalauréat toutes filières confondues[143].

    La ville accueille également deux établissements privés sous contrat, l’Institution primaire, collège et lycée Jeanne-d'Arc[144] rattachée au diocèse[145] et la maison familiale rurale, cette dernière spécialisée dans l’enseignement de l’horticulture.

    Le conservatoire national des arts et métiers est installé dans la commune et le Greta occupe des locaux au lycée Geoffroy-Saint-Hilaire. Un réseau de soutien scolaire a été mis en place par la municipalité sur trois sites répartis sur le territoire. Le centre d'information et d'orientation dispose d’un point d’accueil. Hors périodes scolaires, les enfants sont accueillis par le centre de loisirs de Valnay.

    Santé

    Étampes accueille sur son territoire le centre hospitalier du Sud-Essonne. Il dispose d’un service d’urgences, de l’ensemble des services traditionnels d’un hôpital, d’une maternité avec néonatalogie, d’un laboratoire et d’un service de radiographie, d’échographie et d’imagerie médicale[146]. Le Service mobile d'urgence et de réanimation du sud-Essonne est basé dans cet hôpital[147]. Le centre accueille aussi une maison de retraite. S’y ajoutent la clinique du Val-de-Juine (actuellement fermée) et l’établissement public de santé Barthélémy-Durand, qui dispose de trois cent soixante lits, principalement en psychiatrie et pédopsychiatrie[148].

    La commune accueille aussi un centre de la protection maternelle et infantile[149] et un centre du planification familiale[150]. Une résidence d’accueil pour personnes âgées dispose de soixante-quinze logements adaptés et propose des services médicaux et d’aide au maintien à domicile.

    Cent quatre-vingt-neuf médecins[151] y exercent, pour la plupart dans les établissements de santé. Vingt et un chirurgiens-dentistes[152] et neuf pharmacies[153] sont implantés sur le territoire.

    Culture

    Le château de Valnay.

    Étampes est dotée d’un service municipal consacré à la culture, qui gère notamment la bibliothèque, l’école de musique, l’atelier d’arts plastiques, le théâtre qui favorise les créations contemporaines et le musée. Deux cinémas sont présents sur la commune, le complexe de La Rotonde et CinÉtampes, classé Art et Essai.

    Le théâtre, la salle des fêtes, la salle Saint-Antoine, l’espace Jean-Carmet et le château de Valnay accueillent les spectacles et manifestations culturelles. Trente-six associations agissent pour la promotion et la mise en valeur de la culture communale.

    Sports

    La piscine de plein air à vagues du parc de loisirs d’Étampes.

    Un service municipal est spécialement consacré au sport. La commune dispose de plusieurs infrastructures sportives dont les COSEC Michel-Poirier et André-Gauthier, l’espace Jo-Bouillon, le gymnase René-Jouanny, les stades Laloyeau et du Pont-de-Pierre et la piscine Charles-Haury. S’y ajoutent l'île de loisirs d'Étampes et sa piscine à vague qui est le seul site d’Île-de-France à permettre la pratique du surf. L’aéroport d'Étampes Mondésir à proximité directe permet la pratique de sports aéronautiques tels que l’ULM ou le parachutisme.

    Trente-deux associations participent à la promotion des pratiques sportives sur la commune. La compagnie des archers d’Étampes évolue notamment en championnat de France de tir à l'arc. Les licenciés de l’Étampes triathlon club participent fréquemment aux rencontres internationales.

    Le , Étampes a été la dernière ville-étape du Tour de France 2008 avant Paris. Elle a aussi été la première ville-étape du Paris-Nice 2005.

    Services publics

    Étampes est la sous-préfecture et la principale ville du sud du département, elle accueille donc ses services, un tribunal d’instance et un conseil de prud’hommes. Pour la sécurité des biens et des personnes, elle dispose sur son territoire d’une caserne de gendarmerie, d’un commissariat de police et d’un centre de secours et d'incendie. Trois bureaux de poste sont implantés en centre-ville[154], à Guinette[155] et à Saint-Martin[156]. Le Trésor public et un hôtel des impôts, la Sécurité sociale et des représentations de la Caisse d’allocations familiales, de la DDASS, de l’Assedic et de l’ANPE sont présents. La DDE et la Banque de France, le Cadastre, ÉDF et GDF y disposent de bureaux d’accueil. Trois offices notariaux[157] et quatre avocats[158] y sont installés. La commune est le centre de la juridiction d’instance et du conseil de prud’hommes, elle est rattachée aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris.

    Lieux de culte

    La paroisse catholique d’Étampes est rattachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et au secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes. Elle dispose de divers lieux de cultes dont les collégiales Notre-Dame-du-Fort et Saint-Martin, les églises Saint-Gilles et Saint-Basile et les chapelles de Guinette (Saint-Jean-Baptiste), Gérofosse (Notre-Dame-de-la-Trinité) et du centre hospitalier[159]. La fête patronale se tient le jour de la saint Michel et dure du dernier samedi de septembre au deuxième dimanche d’octobre.

    Le culte protestant est présent avec l’église baptiste, l’église évangélique pentecôtiste et l’église réformée de France à la chapelle de Guinette. L’église orthodoxe utilise parfois l’église Saint-Gilles pour célébrer.

    La communauté juive se réunit dans la salle Rabbi-Nathan-ben-Meschullam mise à sa disposition par le presbytère catholique de la rue Evezard.

    Une mosquée appelée mosquée du Centre est aussi installée sur la commune.

    En 2006, le tribunal administratif de Versailles avait annulé l’interdiction faite par la mairie de construire un lieu de culte de l’association des témoins de Jéhovah[160].

    Médias

    Les radios Rire et Chansons, Évasion FM, RFM, Sensations 89.2 FM (Anciennement Triangle FM) et Vibration disposent de fréquences à partir d’Étampes, ainsi que les radios du service public. Radio Plus y était installée et a cessé d'émettre en . L’hebdomadaire Le Républicain y dispose d’un bureau, comme le journal gratuit ParuVendu. Le quotidien Le Parisien disposant d'un bureau à Courcouronnes fait paraître son édition départementale de l'Essonne. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    Sous-préfecture et principale ville du sud de l’Essonne, Étampes connaît la situation d’une ville de grande banlieue, à mi-chemin de Paris, Chartres et Orléans, favorisée par les réseaux de transports que représentent la route nationale 20 et la voie ferrée commune au RER C et au TER Centre-Val de Loire. Elle est placée par l’Insee au cœur d’un bassin d'emploi de trente-trois communes et 45 705 habitants[161] totalisant en 2004 1 764 entreprises[162] et 16 267 emplois[163]. Trois zones industrielles, le parc d’activité SudEssor, la zone de Coquerive et celle du Bois-Bourdon occupent cent trente hectares sur le territoire communal[164] et accueillent la majeure partie des huit cent quarante-neuf entreprises[165]. La commune dispose d’une antenne de la chambre de métiers et de l'artisanat de l'Essonne[166].

    En 1999, 9 197 Étampois exerçaient une activité rémunérée, dont 44,5 % sur la commune[167], principalement des employés et ouvriers (35,3 et 29,3 %). La principale industrie locale est la construction mécanique. L’équipementier Faurecia est présent. Les centres commerciaux Carrefour, Intermarché et Leclerc sont grands pourvoyeurs d’emplois tertiaires, de même que les hôpitaux.

    Une foire est organisée le deuxième week-end de juin. Les marchés se tiennent le mardi au quartier Saint-Gilles et samedi à l’hôtel de ville. L’établissement Saria Industries Île-de-France de traitement des carcasses animales est inscrit au répertoire du registre des émissions polluantes, notamment pour ses prélèvements en eaux souterraines[168].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    Le chômage atteignait les 15,9 % de la population active en 2014[169], chiffre supérieur à la moyenne nationale (10,4 %). Et les inégalités sont importantes entre les habitants de la commune, où en 1999 le revenu moyen s’élevait à 13 933 euros par an alors que quatre-vingt-dix foyers fiscaux étaient redevables de l’ISF[170]. En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 116 , ce qui plaçait Étampes au 21 131e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[171].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Étampes 0,3 % 4,4 % 16,3 % 26,7 % 30,3 % 22,0 %
    Zone d’emploi d’Étampes 1,8 % 6,2 % 15,1 % 24,9 % 27,2 % 24,8 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Étampes 0,9 % 12,2 % 4,7 % 13,7 % 8,6 % 5,2 %
    Zone d’emploi d’Étampes 2,9 % 16,1 % 6,7 % 14,8 % 9,2 % 5,8 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[172]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La tour de Guinette vue depuis le parvis de la gare.

    La commune est adhérente au label Villes et pays d'art et d'histoire[173].

    Architecture militaire

    Son passé royal et de place forte a laissé à Étampes des traces dont la tour de Guinette, donjon de l’ancien château royal construit par Louis VI Le Gros au XIIe siècle, emblème de la ville, classé monument historique depuis 1862[174], la tour carrée du Petit-Saint-Mars, qui date sans doute du XIe siècle[175], les restes des anciens remparts des XIIIe et XIVe siècles, inscrits depuis 1968[176], complétés au XVIIe siècle des fortifications dites des faubourgs Saint-Pierre, Saint-Martin et des Portereaux, ces derniers également inscrits depuis 1968[177].

    Architecture religieuse

    Étampes, capitale d’un comté puis d’un duché était aussi un centre religieux important sur la via Turonensis. Il en subsiste de nombreux édifices religieux dont la collégiale Notre-Dame-du-Fort construite aux XIIe et XIIIe siècles et classée monument historique depuis 1840[178], son cloître du XIVe siècle, son presbytère du XIXe siècle, l’église Saint-Basile des XIIe et XVe siècles, classée monument historique depuis 1862[179], la collégiale Saint-Martin, qui date des XIIe et XIIIe siècles, classée monument historique depuis 1909[180], célèbre pour sa tour penchée Renaissance, enfin l’église Saint-Gilles construite aux XIIe, XVe et XVIe siècle et classée monument historique depuis 1970[181]. S’y ajoutent aujourd’hui les chapelles Notre-Dame-de-la-Trinité à Gérofosse et Saint-Jean-Baptiste à Guinette et l'ancien prieuré d'Étampes, inscrit aux monuments historiques en 1931[182].

    Architecture civile

    Son économie florissante entre Beauce et Paris et la richesse de ses notables permirent à la ville de se doter d’équipements tels que les moulins du Bourgneuf, de Chauffour, de Vaujouan et de Vauroux, d’hôtels, de palais, qui subsistent aujourd’hui et sont pour la plupart classés ou inscrits aux monuments historiques.

    On y compte l’Hôtel-Dieu, créé au XVIe siècle puis régulièrement modifié jusqu’au XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques depuis 1988[183], l’hôtel de ville, composé des anciennes maisons de Saint-Christophe puis de la Treille, construit entre les XVe et XVIe siècles, remanié au XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1982 et 1987[184],[185], l’hôtel dit Maison de l’Écu de Berry, du XVIe siècle, rénové aux XIXe et XXe siècles et qui accueille aujourd’hui la sous-préfecture depuis 1819[186], le palais de justice du XIVe siècle, dans les murs d’un ancien palais capétien inscrit aux monuments historiques en 1926[187], qui conserve une très remarquable fresque du XIVe siècle, le théâtre construit par l’architecte Gabriel Davioud en 1851-1852 grâce à une souscription publique, inscrit aux monuments historiques en 1982[188],[189] et le collège Guettard, ancien hôpital Saint-Antoine au XIIIe siècle, couvent des barnabites au XVIIe siècle, réaménagé en collège par l’architecte Joseph Auguste Émile Vaudremer en 1885[190].

    L’hôtel dit d’Anne de Pisseleu, du XVIe siècle, bâti en fait en 1538 par un receveur des tailles du comté dénommé Jean Lamoureux[191], classé monument historique depuis 1926[192], l’hôtel dit de Diane de Poitiers, du XVIe siècle, bâti en fait en 1554 par un receveur du Domaine du comté dénommé Esprit Hattes[193], remanié au XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1926, devenu le musée d'Étampes[194], l’hôtel Saint-Yon, du XVIe siècle et remanié au XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1926[195], le château du Petit-Saint-Mars, construit au XVIIe siècle, transformé en maison de retraite, le château de Valnay, construit au XVIIIe siècle[196], devenu aujourd’hui une salle municipal et un centre associatif, et le château de Vauroux, construit en 1873, témoignent de la longue prospérité des notables de la cité.

    Le cinéma La Rotonde conçu par l'architecte Édouard Lardillier a été inauguré en 1952.

    Récemment, le grand ensemble de la Croix de Vernailles, construit en 1967 par Jean Ginsberg, et les structures de la base régionale de loisirs sont venus perpétuer l’enrichissement architectural de la commune.

    Petit patrimoine

    Un petit patrimoine nombreux et de qualité est réparti sur l’ensemble du territoire de la commune. On peut citer le menhir de Pierrefitte, classé monument historique depuis 1964[197], le vieux pont de Saint-Martin, des puits, lavoirs, fontaines (Cérès de marbre de Saint-Gilles[198], Cérès de fonte de Notre-Dame construite en 1893[199], Nymphe Louette de la rue Louis-Moreau), de vieilles portes de maisons, la pergola de la Douce-France réalisée en 1925 et installée en 1934[200], des sculptures d’André Deluol (La Terre, ancienne école Gaston-Ramon ; Le Corbeau et le Renard, école Jean-de-La Fontaine ; Vénus anadyomène, école de musique, autrefois square de la Libération) et le cimetière de Notre-Dame, ancien, avec de nombreuses sépultures en pierre[201].

    Patrimoine naturel

    Patrimoine gastronomique

    Potiron rouge vif d’Étampes.

    Étampes est réputée pour les variétés dites potiron rouge vif d'Étampes et mâche verte d’Étampes, ainsi que pour la friandise appelée Bûchette d'Étampes.

    Étampes au cinéma

    Par la proximité de Paris et leurs caractères préservés, les rues et bâtiments d’Étampes ont plusieurs fois servi de décor au tournage de scènes de films, téléfilms ou séries télévisées[205].

    Les décors, naturels ou remaniés, apparaissent dans :

    Étampes dans la peinture

    La commune a servi de décor pour plusieurs artistes peintres qui l’ont représentée dans leurs œuvres, dont Maurice Dainville qui a peint le Chemin des Vendons[216] et Henry Grosjean qui a peint La ville d’Étampes[217].

    Mythes, légendes et anecdotes

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Étampes :

    Moyen Âge

    Renaissance

    Grand Siècle

    Jean-Étienne Guettard.
    Étienne Geoffroy Saint-Hilaire par Ambroise Tardieu.

    Siècle des Lumières

    XIXe siècle

    Statue d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, place du théâtre[224].

    XXe siècle

    Automobiles Morisse, construites à Étampes vers 1900.

    Héraldique, devise et logotype

    Les armes d’Étampes se blasonnent : De gueules à la tour crènelée d’or flanquée de deux tourelles en forme de guérite du même, la tour ouverte et ajourée de sable et chargée d’un écusson d’azur à trois fleurs de lys d’or, brisé en cœur d’un bâton péri en bande de gueules, chargé de trois lionceaux d’argent[230].

    La tour accompagnée de guérite figure la façade de l’hôtel de ville, chargé des armes de France agrémentées du bâton des armes du comté de Vendôme, Louis-Joseph de Vendôme étant le dernier duc d’Étampes.

    Il apparaît sur l' automotrice numéro Z5699 de la SNCF au titre du parrainage du matériel ferroviaire par les communes[231].

    La commune utilise parfois un drapeau armorié[232].


    Notes et références

    Notes

    1. La forme Étaplois ne serait qu’une erreur apparemment issue d’une confusion avec la ville d’Étaples sur la page web Habitants, reprise comme une variante sur d’autres sites.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Le texte de cette charte est édité, traduit et commenté par le Corpus Étampois. Les résultats des fouilles de l’INRAP ne sont pas encore publiés.
    5. Le fait est pratiquement démontré par Bernard Gineste dans son édition de la charte de 1046.
    6. Épisode mis en lumière par Bernard Gineste dans son édition d’une notice d’Eustache de Saint-Père.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    9. Sur proposition du Corpus Étampois.
    10. Il a utilisé ses souvenirs de pensionnaire notamment dans le chapitre deuxième, Étampes, de son roman inachevé « 53 jours » (ISBN 2-07-038783-6), où il brosse une typologie en « sept familles » des élèves qu’accueillait le collège Geoffroy-Saint-Hilaire au milieu du siècle dernier.

    Références

    1. L'ensemble adopte un plan en U, avec laile ancienne de style néo-gothique (échauguettes en brique et nouveaux décors intérieurs) et laile droite, nouvelle construction dans le style néo-Renaissance.
    2. L'ensemble adopte un plan en U, avec laile ancienne de style néo-gothique (échauguettes en brique et nouveaux décors intérieurs) et laile droite, nouvelle construction dans le style néo-Renaissance.
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    11. Orthodromie entre Étampes et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    12. Orthodromie entre Étampes et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    13. Orthodromie entre Étampes et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    14. Orthodromie entre Étampes et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    15. Orthodromie entre Étampes et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    16. Orthodromie entre Étampes et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    17. Orthodromie entre Étampes et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    18. Orthodromie entre Étampes et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    19. Orthodromie entre Étampes et Chartres sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    20. Orthodromie entre Étampes et Orléans sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
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    24. Philippe Viette, Inventaire du patrimoine géologique de l’Essonne, Conseil général de l'Essonne, , p. 45.
    25. Le lac de Beauce était en fait une juxtaposition d'étendues d'eau peu profondes et très éphémères, d'où l'absence de débris de poissons. Le fond de ce grand lac était tapissé d’algues et de bactéries qui ont provoqué la précipitation de dépôts irréguliers de calcaires très durs (voile algaire calcifié).
    26. Guillaume Billet, Benjamin Bonnefoy, Patrick de Wever, Alexandra Houssaye, Didier Merle, Promenade géologique à Étampes, éditions Biotope, , p. 24.
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    Voir aussi

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