Gabriel Davioud

Gabriel Jean Antoine Davioud (né le à Paris et mort le [1] dans la même ville) est un architecte représentant de l'éclectisme architectural en vogue sous le règne de Napoléon III.

Gabriel Davioud
Présentation
Nom de naissance Gabriel Jean Antoine Davioud
Naissance
Paris
Décès
Paris
Nationalité Française
Mouvement Éclectisme
Activités Architecte
Œuvre
Distinctions Second Grand Prix de Rome
L'ancien palais du Trocadéro, pendant l'exposition universelle de 1900.

Après avoir obtenu le Second Grand Prix de Rome, Davioud est nommé inspecteur général des travaux d'architecture de la ville de Paris, et architecte en chef au service des promenades et plantations. Il devient l'un des collaborateurs du baron Haussmann et édifie de nombreux bâtiments à Paris.

Travaux pour la Ville de Paris

Le 17 novembre 1851, G. Davioud se voit confier par le chef du Bureau du Plan de Paris l'exécution des relevés de façades de 80 des 250 maisons qui vont être démolies au début de 1852 dans le cadre du prolongement de la rue de Rivoli. Le jeune architecte de la Ville ne dispose que de 60 jours pour dresser ces relevés [2]. Les dessins étaient destinés à être coloriés selon les indications notées par l'auteur sur chaque croquis. Seules deux planches de la rue des Arcis ont été conservées. En 1877, Davioud fait don de ses carnets de croquis à la Bibliothèque historique de la ville de Paris[3]. Ces carnets de croquis ajoutés aux photos commandées par la Ville à Charles Marville pour d'autres quartiers et rues de Paris [4] constituent un ensemble irremplaçable d'images du Paris des XVIIIe et XIXe siècles définitivement disparu sous le Second Empire.

Ouvrages

Paris
La fontaine Saint-Michel.
Un des pavillons d'entrée du bois de Boulogne.

Régions

Hommages
Pavillon Davioud.
  • Une rue de Paris porte son nom.
  • Une impasse à Houlgate porte son nom.
  • Un des pavillons du jardin du Luxembourg à Paris porte son nom. Ce pavillon, situé près de l'entrée de la rue Vavin, et dont Davioud a dessiné les plans, était, à l'origine, une buvette. Il est devenu une salle polyvalente utilisée pour donner des cours de jardinage, d'horticulture, ou d'apiculture, ou bien, l'été, pour des expositions artistiques.

Élèves
  • Louis-Charles-Guillaume Lequeux (1852-?), né à La Haye, promotion 1870, Consul de France au Japon[8]

Bibliographie
  • Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Gabriel Davioud, architecte, 1824-1881, 1981.
  • Gabriel Davioud, architecte du Paris d'Haussmann, Paris, CNMHS, 1982, 15 pages.
  • Pierre Pinon, Paris pour Mémoire : Le livre noir des destructions haussmanniennes, Paris, Parigramme, , 664 p. (ISBN 978-2-84096-795-8, OCLC 811409067)

Galerie

Notes et références
  1. « 6e arrondissement de Paris », dans Faire le Grand Paris, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-1859-9, lire en ligne), p. 189–191. La date de décès n'est pas le 5 mais le 6 : Archives de Paris, État civil du 6e arrondissement, V4E 3238, n° 474.
  2. Cette lettre de mission est conservée à la Bibliothèque historique de la ville de Paris (BHVP). Lire en ligne.
  3. Consulter les carnets.
  4. Laurent Gloaguen, Album du Vieux Paris. Consulter en ligne.
  5. Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, 4e trimestre 1916, bulletin XCIV, tome IX, no 3, p. 69. Incendie de l'Hippodrome, Le Figaro, 1er octobre 1869, p. 1, 5e et 6e colonnes.
  6. Voir ici
  7. « Les anciens kiosques parisiens seront bien remplacés » (consulté le )
  8. Notice biographique des élèves architectes reçus à l'École nationale supérieure des beaux-arts

Liens externes
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