Jardin du Luxembourg

Le jardin du Luxembourg est un jardin ouvert au public, situé dans le 6e arrondissement de Paris. Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner le palais du Luxembourg[1], il a fait l'objet d'une restauration dirigée par l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin sous le Premier Empire et appartient désormais au domaine du Sénat. Il s'étend sur 23 hectares (21 ouverts au public) agrémentés de parterres de fleurs et de sculptures[2].

Pour les articles homonymes, voir Luxembourg (homonymie).

Jardin du Luxembourg

Le jardin vu du sommet de la tour Montparnasse.
Géographie
Pays France
Commune Paris
Arrondissement 6e
Quartier Odéon
Superficie 22,45 ha
Histoire
Création 1612
Gestion
Propriétaire Sénat
Lien Internet senat.fr/visite/jardin
Accès et transport
Gare Luxembourg
Bus RATP2127385882838489
Localisation
Coordonnées 48° 50′ 49″ nord, 2° 20′ 13″ est

Origine du nom

Le palais et le jardin ont gardé le nom de l'ancien hôtel particulier sur lequel ils ont été construits : l'hôtel de Luxembourg (à ne pas confondre avec l'hôtel actuel dans le Marais). Il appartenait à François de Piney-Luxembourg, qui l'avait fait construire et y avait habité quelque temps avant de le vendre à Marie de Médicis[3]. À la suite de cela on l'a aussi nommé « Palais Médicis » mais cette appellation n'est pas restée[4].

Le nom n'a qu'un lointain rapport avec le duché de Luxembourg, ancêtre de l'actuel pays. Les Piney-Luxembourg ne le possédaient pas, ils n'étaient issus que de façon indirecte, à travers plusieurs branches cadettes, de la maison de Luxembourg, une lignée allemande très prestigieuse du XIVe siècle qui avait ce duché en apanage[5]. Mais à l'époque de l'achat, cette lignée s'était éteinte depuis longtemps et le duché était détenu par l'Espagne[6].

Il est familièrement surnommé Luco, abréviation de Lucotitius, nom donné à l'époque romaine au faubourg de Lutèce où se trouve l'actuel jardin[7] ; c'est donc une coïncidence si Luco se rapproche de Luxembourg[8].

Historique

Charles Martin, Marie de Médicis et le dauphin Louis (1603), musée des beaux-arts de Blois[9].

La création du jardin par Marie de Médicis

Au début du XVIIe siècle, le quartier qui s'étend au pied de la montagne Sainte-Geneviève est composé de séminaires, couvents, collèges et hôtels particuliers, parmi lesquels celui du duc de Piney-Luxembourg. Lorsque Marie de Médicis décide de quitter le palais du Louvre, elle pense à cette propriété où le jeune Louis XIII s'initiait à la chasse : on lâchait pour lui des marcassins dans le jardin. Les huit hectares de terrain qui entouraient la demeure permettaient à Marie de Médicis d'édifier le vaste jardin florentin dont elle rêvait. Le corps de logis n'étant pas digne de son rang, elle fait appel à l'architecte Salomon de Brosse pour l'édification d'un palais inspiré du palais Pitti de Florence. Pour la décoration, la régente s'adresse à des artistes italiens, français et flamands. Ainsi, elle fait venir Pierre Paul Rubens à Paris en 1622 pour qu'il réalise vingt-quatre tableaux retraçant les principaux épisodes de sa vie ; treize seulement furent réalisés.

Le jardin s'ouvrait magnifiquement devant le nouveau palais, mais ne pouvait se prolonger dans la logique perspective de la façade puisque le couvent des Chartreux se dressait à peu de distance. Richelieu exerce des pressions qui permettent de repousser le mur d'une centaine de mètres, mais en dépit de son pouvoir, Marie de Médicis échoue à faire déplacer les religieux. C'est ainsi que le parc dut s'étendre sur un des flancs du palais. Ainsi, sur le plan de Gomboust, réalisé en 1629, le jardin s'étend sur 300 mètres à peine devant l'édifice, tandis que, d'est en ouest, il occupe plus d'un kilomètre, depuis l'actuel boulevard Saint-Michel jusqu'à l'actuel boulevard Raspail. C'est donc dans ce sens transversal que courait la grande allée qui, deux siècles plus tard, après la suppression de la partie occidentale du jardin, est à l'origine de la rue de Fleurus.

La réalisation du premier jardin est confiée à Jacques Boyceau, un des plus grands spécialistes de son époque. Les plantations commencent en 1612, dès le lendemain de l'achat des terrains. Au pied du palais, autour d'une fontaine centrale, Boyceau dessine une série de parterres symétriques. Pour faciliter l'admiration de ce travail, le jardin est entouré d'un double déambulatoire surélevé, qui adopte la forme d'une terrasse à l'italienne dessinée par l'ingénieur florentin Thomas Francine. Il faut près de dix ans pour reconstruire l'aqueduc romain d'Arcueil qui alimente la fontaine depuis Rungis, à onze kilomètres de là et qui porte désormais le nom d'« aqueduc Médicis ».

En 1635, André Le Nôtre réaménage les parterres, ne pouvant dérouler la grande perspective souhaitée vers le sud du fait de la persistance du couvent des Chartreux.

Après la mort de Marie de Médicis, en 1642, le palais du Luxembourg et son jardin changent de mains à de nombreuses reprises. En 1778, le comte de Provence, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII, reçoit le Luxembourg. Pour financer les travaux de restauration du palais, endommagé par ses occupants successifs, il aliène le tiers ouest du jardin, qui incluait l'allée des Philosophes, fréquentée par Rousseau en 1741, et la promenade des Soupirs, refuge des amoureux. C'est ainsi que l'on ouvre la rue du Luxembourg, aujourd'hui rue Guynemer, qui fixe la limite occidentale définitive du jardin.

La Révolution et le début du XIXe siècle

Course de vélocipèdes dans le jardin du Luxembourg, gravure de 1818.

À la Révolution, le palais transformé en prison (Danton, Desmoulins, Fabre d'Églantine, David, entre huit cents autres, y sont détenus), le jardin est à l'abandon, seulement fréquenté par les familles des prisonniers qui cherchent à communiquer avec les leurs. Le couvent des Chartreux est réquisitionné, le mur qui obstruait la perspective vers l'Observatoire est abattu et les 26 hectares que possédaient les religieux sont annexés. Le terrain perdu quelques années auparavant à l'ouest est ainsi récupéré au sud, atteignant l'actuel boulevard du Montparnasse. En 1795, c'est le Directoire qui prend place dans le palais. Les directeurs s'installent au Petit Luxembourg, sauf Barras qui occupa l'ancien appartement royal dans l'aile ouest.

Christophe Civeton, Le Jardin du Luxembourg (1829).

Durant les premières années du XIXe siècle, Jean-François-Thérèse Chalgrin trace l'avenue de l'Observatoire sur les anciennes terres des Chartreux. Il remodèle aussi le jardinet et dessine les décorations florales que nous connaissons aujourd'hui. Les terrasses intermédiaires de Francine sont couvertes par un talus, des perrons donnent accès à l'unique terrasse restante, la grotte de Médicis est remodelée et le bassin encadré de pelouses en demi-cercle. Au sud, il compense une dénivellation par la création d'un perron décoré de statues.

Après le coup d'État du 18 Brumaire, le palais est affecté au Sénat de l'Empire. Napoléon Ier souhaite que le jardin soit destiné aux enfants[réf. nécessaire] ; le Luxembourg est alors aménagé en conséquence avec des kiosques, des jeux, et bientôt les premières voitures à chèvres.

À partir de 1836, des travaux d'agrandissement de l'hémicycle contraignent à déplacer les parterres d'une trentaine de mètres. Des bâtiments vétustes sont démolis, le mur d'enceinte du jardin est remplacé par des grilles, ce qui améliore la visibilité du palais. Les statues des reines remplacent les anciennes, trop dégradées, et Alphonse de Gisors fait construire une nouvelle orangerie.

Le Second Empire et les travaux haussmanniens

Les principaux axes créés ou transformés entre 1850 et 1870 dans le centre de Paris.

Sous le Second Empire, l'histoire du jardin est marquée par les travaux d'urbanisme du baron Haussmann. L'ouverture du boulevard Saint-Michel  qui s'appelait alors « boulevard de Sébastopol[10] »  et de la rue de Médicis réduisent le jardin au nord-est. L'intention d'Haussmann était de laisser la grotte Médicis à son emplacement et ainsi de l'isoler sur une placette. Face aux protestations, elle est finalement démontée pierre par pierre, reconstruite et transformée en fontaine là où on peut l'admirer aujourd'hui. Un plan d'eau lui fait désormais office de miroir et la Vénus de la niche centrale est remplacée par Polyphème surprenant Galatée dans les bras d'Acis d'Auguste Ottin.

Souvenirs de la Commune. Une exécution dans le jardin du luxembourg, gravure sur bois anonyme de 1871. Conservée au musée Carnavalet.

Au nord-ouest, la démolition du couvent des Filles du Calvaire et l'élargissement de la rue de Vaugirard opéré en 1845, amènent Gisors à recomposer les bâtiments entre le palais du Luxembourg et le Petit Luxembourg. Les protestations redoublent quand, en 1865, pour le percement de la rue Auguste-Comte, est annoncé le projet de suppression de la pépinière, dont les terrains doivent être bâtis. Les promenades dans cette partie sud du jardin étaient particulièrement appréciées des Parisiens. Après une inspection sur place, Napoléon III arbitre en faveur des travaux.

Après la Commune de Paris, le , des Fédérés sont fusillés au pied de la terrasse des Reines. Une plaque est déposée en leur honneur par le Sénat le [11].

Le 11 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, le jardin est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[12]. Le 30 mars de la même année, un obus lancé par la Grosse Bertha explose dans le jardin[13].

Sous l'Occupation

Enfants dans les années 1900.

Sous l'Occupation, le palais du Luxembourg est le siège de l'état-major de la 3e flotte aérienne allemande. L'occupant creuse alors deux blockhaus sous le jardin (l'un à l'est, l'autre à l'ouest du palais) et installe des barbelés dans le parc. Le jardin, alors en partie fermé au public, sert de parking aux véhicules et à l'artillerie allemande[14].

Plus précisément, un « jardin allemand » est installé en 1941 dans une partie du Luxembourg ; celui-ci est interdit à la population. Il s'agit de la pelouse située dans l'axe de la façade du palais, allant jusqu'au bassin, et les allées latérales. Au printemps 1943, un grand local à pommes de terre est aussi construit près du pavillon Guynemer[15]

Le jardin continue de participer à des expositions horticoles, par exemple la Foire de Paris de 1942. Quant au jardin fruitier, il continue d'être cultivé pour l'enseignement et pour maintenir ses collections. Sa production diminue du fait du manque de main d'œuvre et d'engrais et du « maraudage intense », comme le note un rapport de 1943. Les fruits tombés sont utilisés pour la cantine du personnel[15].

Dans le reste du jardin, le Sénat met à disposition 4300 m² de terrain transformés en potagers, sous le régime des cultures collectives d'entreprise. Entretenus par le personnel du jardin du Luxembourg, qui finance lui-même le matériel, ses récoltes sont destinées à la cantine et au personnel du jardin, des distributions gratuites pouvant être occasionnellement organisées pour le personnel du Sénat. Ces potagers sont accessibles au public le samedi après-midi[15].

Dans le jardin, les Allemands organisent régulièrement des concerts militaires. En juin 1944, ils transforment la fontaine Médicis en piscine d'été. À la veille de la Libération, le jardin est réaménagé militairement : des tranchées, des meurtrières ou encore des nids de mitrailleuses sont installés[15]. Situé près de la façade Est du palais, un blockhaus de 14 mètres de profondeur était en construction depuis 1943, mais il n'a jamais été achevé[16]. Connu sous le nom d'« abri Médicis », il sert de nos jours de lieu de stockage.

Le 25 août 1944, la 2e division blindée force les grilles de la rue Auguste-Comte et pénètre dans le jardin. Vers 17 heures, c'est la reddition. Le pavillon à croix gammée est amené tandis que les Allemands déposent leurs armes dans la cour du palais. Après la Libération, le palais et le jardin sont remis dans l'état qu'on leur connait aujourd'hui[17].

Bâtiments

Situés au cœur du Quartier latin, regroupés dans l'enceinte d'une grille dont les pointes sont recouvertes de feuilles d'or, les jardins accueillent plusieurs bâtiments classés :

  • le palais du Luxembourg où siège le Sénat, la chambre haute du Parlement, propriétaire du jardin ;
  • le Petit Luxembourg, hôtel particulier contigu au précédent, résidence du président du Sénat ;
  • le musée du Luxembourg, consacré à de grandes expositions temporaires d'art, réputées pour la qualité des œuvres présentées. On accède au palais et au musée par la rue de Vaugirard ;
  • l'orangerie : plusieurs bâtiments se sont succédé. L'orangerie actuelle, bâtie par Alphonse de Gisors en 1839, est située sur l'allée Delacroix. Elle abrite une collection de 180 plantes en caisse dont des agrumes, des dattiers des Canaries, des lauriers roses et des grenadiers. Certains bigaradiers, que l'on retrouve dans la partie du jardin dite à la française de mai à octobre, ont un âge estimé à 250 ou 300 ans[18]. L'été, l'orangerie sert de salle d'expositions temporaires ;
  • l'ancien hôtel de Vendôme, aujourd'hui occupé par l'école Mines ParisTech ;
  • les serres du jardin du Luxembourg, attenantes à l'hôtel de Vendôme, abritent de riches collections horticoles, dont notamment plus de 400 espèces d'orchidées[19]. Ces serres sont à la fois un lieu de production de plantes pour l'embellissement du jardin et la décoration florale du palais du Luxembourg et un lieu de conservation d'un patrimoine végétal datant du milieu du XIXe siècle. Depuis le rattachement des terres du domaine des Chartreux au jardin du Luxembourg, peu après la Révolution française, en 1796, il y a toujours eu des serres à cet endroit. La première serre abrite des fougères, très utilisées comme plantes vertes dans les décorations florales. La deuxième abrite des potées fleuries comme des hortensias ou des bégonias. La température de cette serre est régulée et les plantes sont alimentées par un système de goutte à goutte. Enfin la troisième serre accueille les collections d'orchidées, de bégonias et de crotons. Elle a été inaugurée en 1999, en remplacement des deux plus vieilles de la Conservation des jardins qui dataient du XIXe siècle. Cet ensemble est complété par des plates-bandes d'essais de plantes à fleurs ou à feuillage décoratif. Cette recherche permanente permet ainsi de proposer aux visiteurs du jardin, en perpétuelle évolution, et chaque année différent.

Organisation du jardin

Plan du jardin.

Le jardin possède une partie « à la française » située dans l'axe du palais et des parties « à l'anglaise » du côté de la rue Guynemer. Entre les deux s'étend la forêt géométrique des quinconces. À ces trois zones bien différenciées s'ajoutent, au sud, les pelouses et un verger, conservatoire de pomologie de variétés anciennes et oubliées, situé face au lycée Montaigne, sur le côté de la rue Auguste-Comte.

L'ensemble du jardin est parcouru d'allées permettant la promenade et la flânerie. L'une d'elles est évoquée dans un poème de Gérard de Nerval intitulé Une allée du Luxembourg :

Elle a passé, la jeune fille […]
Parfum, jeune fille, harmonie…
Le bonheur passait, il a fui !

On trouve des cultures de plantes de massifs destinées aux parterres du jardin et des serres abritant des plantes vertes et à fleurs destinées à la décoration des intérieurs du palais. Un rucher situé à proximité du pavillon Davioud (porte Vavin) permet de s'initier à l'apiculture.

Construit en 1867 par Gabriel Davioud, le pavillon qui porte aujourd'hui son nom est d'abord appelé « buffet de la Pépinière ». Il s'agit à l'époque d'un café-restaurant. Il accueille de nos jours des cours l'École d’horticulture du Luxembourg (publics et gratuits), des conférences des auditeurs des cours du Luxembourg et de la Société centrale d'apiculture et enfin, l'été, des expositions artistiques[20].

Sculptures et fontaines du jardin

Sculpture en hommage aux luttes des esclaves des colonies françaises, au jardin du Luxembourg.

Le jardin abrite 106 statues[21], parmi lesquelles : L'Acteur grec, Le Cri, l'Écrit, Le Faune dansant, Harde de cerfs écoutant le rapproché, Monument à Antoine Watteau et la série de vingt statues Reines de France et Femmes illustres.

Les deux fontaines du jardin sont la fontaine Médicis, le long de la rue de Médicis et le Monument à Eugène Delacroix, contre le Petit Luxembourg.

Activités

Le jardin accueille des activités sportives : tennis, basket-ball, arts martiaux, ainsi que les phases finales du championnat de France de jeu de paume, qui ont lieu le premier dimanche de septembre. Le terrain du jeu de paume du Sénat a accueilli les épreuves des Jeux olympiques d'été de 1900. Dans le coin nord-ouest, près de l'orangerie, des joueurs d'échecs (douze tables fournies par le Sénat) se rencontrent régulièrement, même en plein hiver, alors que ceux de bridge (trois tables) attendent les beaux jours pour se retrouver en milieu d'après-midi à l'est des quatre tennis. Les chaisières, chargées de percevoir le prix fixé pour avoir le droit de s'asseoir sur une des chaises du Luxembourg, font partie des métiers disparus. Avant la Première Guerre mondiale, le tarif était de vingt sous. En 1920, les tarifs sont de 0,20 franc pour les chaises et 0,30 franc pour les fauteuils. Finalement ce n'est qu'en 1974 que les chaises devinrent gratuites pour tous.

À la suite d'une idée originale de Stephane Sednaoui, qu'il avait proposée en 1995 à l'UNESCO pour un projet finalement non réalisé[22], des expositions de photographies sont régulièrement installées sur les grilles extérieures depuis 1997, d'autres types d'expositions sont également installés à l'intérieur du jardin comme, en 2001, l'exposition du sculpteur Lucien Bénière. Dans le coin nord-est, le kiosque à musique est le cadre de concerts dont les programmes sont affichés tout au long de la belle saison. On donne aussi dans le jardin des représentations d'opéra. Des activités sont également proposées aux enfants : parc à jeux, promenades à dos de poney sur l'allée des ânes et théâtre de marionnettes. Jeunes et moins jeunes se retrouvent autour du bassin principal pour y faire évoluer des modèles réduits de bateaux télécommandés ou à voile.

Faune et flore

Depuis les années 2010, des perruches à collier sont observées dans le jardin du Luxembourg, comme dans d'autres parcs de la région parisienne (parc de Sceaux, jardin des Plantes)[23].

Entretien et budgets

Contrairement à la plupart des espaces verts de Paris, le jardin du Luxembourg n’est pas à la charge de la municipalité (c’est également le cas du jardin des Tuileries, du jardin du Palais-Royal, du jardin des Plantes et du jardin d'acclimatation) mais du Sénat. Son budget est l’action no 2 du programme « Sénat » de la mission « pouvoirs publics » du budget de l’État. Son budget pour 2016 s’établit à 12 848 500  dont 11 956 900  de dotation de l’État[24].

Il y a 60 jardiniers en 2016 (ils furent 400 jadis)[réf. nécessaire]. Les jardiniers sont recrutés par concours. Les fleurs et plantes qui ornent le jardin sont élevées par les jardiniers dans les serres se trouvant à l'angle de la rue Auguste-Comte et du boulevard Saint-Michel.

Galerie

Dans les arts

Littérature

Musique

Cinéma et télévision

Peinture

Accès

Le jardin du Luxembourg est accessible en transports en commun par le à la station Gare du Luxembourg ; par la ligne aux stations Vavin ou Saint-Sulpice ; par la ligne à la station Notre-Dame-des-Champs et par les lignes de bus RATP212738588283848589.

Notes et références

  1. « Un jardin né de la volonté de Marie de Médicis », www.yelp.fr.
  2. « Jardin du Luxembourg. Informations pratiques », www.senat.fr.
  3. Arthur Hustin, Le Luxembourg, son histoire domaniale, architecturale, décorative et anecdotique, Impr. du Sénat, 1910
  4. Guide de l'étranger dans Paris et ses environs, page 200, Hotel du Louvre, 1875 [lire en ligne]
  5. Louis Moréri, Le grand dictionaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, à l'entrée « Luxembourg », nombreux éditeurs, 1740 [lire en ligne]
  6. Jean Bertholet, Histoire Ecclésiastique Et Civile Du Duché De Luxembourg Et Comté De Chiny, Volume 8, page 57 (attention il y a plusieurs séries de numérotations), Chevalier, 1743 [(fr) lire en ligne]
  7. Jacques Selvaggi (dir.), Jean-Noël Burte et Dominique Bouchacourt, « le Jardin du Luxembourg », Monuments historiques, no 108 « Le Néo-classicisme », , p. 85–108.
  8. Annie Epelbaum-Moreau, Si le Luxembourg m'était conté, Paris, Buchet-Chastel, , 171 p. (ISBN 2-283-01734-3), p. 7.
  9. La Reine Marie de Médicis et le dauphin Louis, webmuseo.com.
  10. Lors de son percement et jusqu'en 1864, le boulevard s'appelait « boulevard de Sébastopol rive gauche », comme en témoigne ce projet d'aménagement de l'époque : Jardin du Luxembourg converti en jardin pittoresque / compilé et dessiné par Lecoq.
  11. « Une matinée au Luxembourg », La Commune, Association des amis de la Commune de Paris (1871), no 20, , p. 14-15 (lire en ligne [PDF]).
  12. « Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute ».
  13. « Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute ».
  14. Ferdinand Dupuy, La Libération de Paris vue d'un commissariat de police, Librairies imprimeries réunies, 1944.
  15. « Le Sénat de 1940 à 1944 : Deux jardins au Luxembourg », sur senat.fr (consulté le )
  16. « Le Sénat de 1940 à 1944 : la Luftwaffe au Palais du Luxembourg », sur senat.fr (consulté le )
  17. Claude Mary et Carlos Zito, Le Guide du jardin du Luxembourg, Éditions de la Manufacture, 1994, p. 12-22.
  18. « L'orangerie », www.senat.fr.
  19. « La conservation des jardins du Luxembourg », www.senat.fr.
  20. « Expositions au Pavillon Davioud », sur senat.fr (consulté le ).
  21. « Découvrez les statues du Jardin du Luxembourg », www.senat.fr.
  22. « Stéphane Sednaoui est un de nos plus grands trésors nationaux », Noisey, (lire en ligne, consulté le ).
  23. Clément Pétreault, « Les perruches à collier colonisent la région parisienne », Le Point, (lire en ligne).
  24. « Mission « Pouvoirs publics », annexe au projet de loi de finance initiale des 2016 », sur www.performance-publique.budget.gouv.fr.
  25. La rédaction, « De passage à Paris, Tame Impala recrée la célèbre pochette de son album « Lonerism » », sur vanityfair.fr, (consulté le ).


Voir aussi

Bibliographie

  • L.-A. Justin, « La Création du jardin du Luxembourg par Marie de Médicis », dans Archives de l'art français, 1916, tome 8, nouvelle série, p. 86-109 (lire en ligne).
  • A. Perrault-Dabot, « Les statues de l'époque romantique dans le jardin du Luxembourg », dans Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1929, p. 83-91 (lire en ligne)
  • Le Sénat. Palais et jardins du Luxembourg, Imprimerie nationale Éditions, 1994, (ISBN 2-11-081369-5).

Articles connexes

Liens externes

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