Édouard Lardillier

Édouard Louis Albert Lardillier est un architecte français né le dans le 14e arrondissement de Paris, ville où il est mort le dans le 4e arrondissement[1].

Édouard Lardillier s'est spécialisé dans la construction de salles de spectacle et de cinémas et a essentiellement œuvré des années 1930 aux années 1960. Il peut être considéré comme l'un des grands noms français du XXe siècle dans le domaine de la salle de spectacle[2]. Ses réalisations sont malheureusement nombreuses à avoir été détruites ou altérées. L'un de ses très rares édifices d'envergure à subsister sur le territoire français et à témoigner de l'art de cet architecte, le Théâtre Municipal de Poitiers devrait être, selon un projet de la municipalité actuelle de Poitiers, en partie transformé en bureaux, logements et commerces, dans le cadre d'une opération de promotion immobilière controversée[3]. La façade, le hall d'entrée, le miroir figuratif de Pansart et le mobilier seraient alors « valorisés » au travers de la création d'une salle d'exposition d'art visuel de 424 mètres carrés[4].

Principales constructions[5]

Paris

  • Cinéma Studio-Caumartin, 25 rue Caumartin, (1933)
  • Cinéma Gaîté-Rochechouart, 15 boulevard Rochechouart (1933)
  • Cinéma Studio-Parnasse, 11 rue Jules-Chaplain (1933)
  • Cinéma Studio-Bertrand, 29 rue du Général-Bertrand (1934)
  • Ciné-Radio-Cité, 8 boulevard des Capucines (1937)
  • Ciné-Sports, 2 rue Chauchat, (1937)
  • Ciné-Saint-Lazare, 44 rue Pasquier (1938)
  • Ciné-Radio-Cité-Étoile, 131 Champs-Élysées (1938)
  • Ciné-Sébastopol, 43 boulevard de Sébastopol (1938)
  • Cinévog, 101 rue St-Lazare (1939)
  • Cinéma Le Mortier-47, 47 boulevard Mortier (1939)
  • Cinéma Star, rue des Boulets (1942)
  • Cinéma de l'Hôtel-de-Ville, 20 rue du Temple (1942)
  • Cinéma Royal-Haussmann, 2 rue Chauchat (1943)
  • Cinéma Gaumont-Théâtre, 7 boulevard Poissonnière (1946)
  • Cinéma Ritz-Louis Delluc, 8 boulevard de Clichy (1947)
  • Cinéma Napoléon, 4 avenue de la Grande-Armée (1947)
  • Cinéma Atomic, 10 place de Clichy (1948)
  • Cinéma Berlitz (1950)
  • Cinéma l'Idéal 114 rue d'Alésia (1952)
  • Cinéma Liberté, 12 rue de Lyon (1955)
  • Cinéma Le Féérique, 146 rue de Belleville (1953)
  • Cinéma Zénith, 17 rue Malte-Brun (1958)
  • Cinéma Calypso, 27 avenue des Ternes (1958)
  • Cinéma La Rotonde, 103 boulevard du Montparnasse (1959)

Bruay-la-Buissière

  • Cinéma le Colisée

Calais

  • Cinéma L'Alhambra
  • Cinéma Le Colisée

Créteil

  • Cinéma le Star (1952)

Dunkerque

  • Cinéma Le Rex

Étampes

  • Cinéma La Rotonde (1952)[6]

Lille

  • Cinéma Le Capitole (1946)

Poitiers

Roubaix

  • Le Colisée (1951)[7]

Thionville

  • Théâtre municipal (1960)[8]

Troyes

  • Cinéma le ¨Paris

Publications

  • Lardillier, Édouard, « Pour transformer ou construire une salle de cinéma », article publié dans La Technique cinématographique, , p. 717.
  • Lardillier, Édouard, « Le cinémascope dans les salles », article publié dans La Cinématographie française, n°1525, , p 45-46.

Notes et références

Bibliographie

  • « Le Capitole de Lille, Édouard Lardillier architecte, La nouvelle salle de la Compagnie générale française d'exploitation cinématographique », La Cinématographie française, n°1159, .
  • L'architecture française, numéro double spécial « Salles de spectacle », 1951.

Liens externes

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