Julien Duvivier

Julien Duvivier, né le à Lille et mort le à Paris, est un réalisateur français. Il a marqué le cinéma français de la période 1930-1960. Parmi ses films les plus originaux, figurent notamment Pépé le Moko, Panique et Voici le temps des assassins. Célèbre pour sa noirceur et son pessimisme, il connut cependant l'un de ses plus grands succès publics avec son Don Camillo.

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Julien Duvivier
Giovanni Guareschi et Julien Duvivier (à droite), 1952
Nom de naissance Julien Henri Nicolas Duvivier
Naissance
Lille, France
Nationalité Française
Décès
Paris, France
Profession Réalisateur
Scénariste
Films notables La Belle Équipe
Pépé le Moko
La Fin du jour
Panique
Le Petit Monde de don Camillo
Voici le temps des assassins

Carrière

Les premières armes

Fils d'un chef de fabrication, Julien Duvivier naît le à Lille[1].

Il fait ses débuts, sur les conseils de Pierre Bertin[2], en tant qu'acteur de théâtre, en 1916, à l'Odéon, sous la direction d'André Antoine[3] ,[4]. Celui-ci lui conseille de s'orienter vers le cinéma, muet à l'époque. C'est ce qu'il fait en entrant, en 1918, chez Gaumont en tant que scénariste et assistant auprès de Louis Feuillade, André Antoine et Marcel L'Herbier[3] ; puis, bien vite, en tant que réalisateur.

En 1919 il réalise son premier film, Haceldama ou le prix du sang, un western tourné en Corrèze[3] qui ne connaît pas un grand succès[5].

Les années 1920, les débuts

Dans les années 1920, plusieurs de ses films traitent de sujets religieux, Credo ou la Tragédie de Lourdes (scénario Georges d'Esparbès), L'Abbé Constantin ou encore La Vie miraculeuse de Thérèse Martin. Sa filmographie n'est, cependant, jamais cantonnée dans une thématique particulière. Et, en 1926, il tourne L'Homme à l'Hispano avec Georges Galli.

Les années 1930, l’âge d’or

Dans les années 1930, Duvivier entre, pour neuf ans, au service de la société de production Film d'Art, fondée par Marcel Vandal et Charles Delac, où il pratique le travail d'équipe. Avec David Golder, en 1931, son premier film parlant et la première expérience du parlant pour Harry Baur, il connaît son premier succès.

En 1934, Maria Chapdelaine marque sa première collaboration avec Jean Gabin. Puis, avec La Bandera, en 1935, il s’attache les talents du dialoguiste Charles Spaak, auparavant collaborateur de Feyder, Grémillon, Allégret et L'Herbier, avec lequel il travaille souvent. Il tourne, toujours en 1935, Golgotha, vision originale de la Passion du Christ.

Après le tournage du Golem, en 1936, film fantastique, il entreprend le tournage de La Belle Équipe, avec Jean Gabin, Charles Vanel et Raymond Aimos, une œuvre phare, témoin de l'esprit du Front populaire, où cinq traîne-savates, ayant gagné à la loterie, achètent une guinguette au bord de l’eau. La fin ayant été jugée trop pessimiste, les producteurs imposent, au grand dam de Duvivier, un dénouement plus heureux. Si les deux fins existent toujours, c'est la version optimiste qui fut exploitée en salle.

Trois films s’enchaînent ensuite : L'Homme du jour, en 1936, film mineur avec Maurice Chevalier, puis Pépé le Moko et Un carnet de bal, en 1937, deux chefs-d'œuvre. Pépé le Moko, qui nous plonge dans la pègre d’Alger, propulse Jean Gabin au rang de vedette internationale.

En 1938, Duvivier tourne pour la MGM aux États-Unis une biographie de Johann Strauss, The Great Waltz.

En 1939, de retour en France, il met en scène La Fin du jour dans lequel des acteurs de théâtre à la retraite luttent pour sauver leur maison de retraite. On y retrouve Michel Simon, en vieil acteur cabotin, et Louis Jouvet, en vieux « jeune premier » qui croit encore en son pouvoir de séduction. C’est sans doute le film le plus émouvant du réalisateur et, selon ses dires, son préféré. Duvivier enchaîne ensuite La Charrette fantôme, film fantastique adapté du roman de Selma Lagerlöf, et, en 1940, Untel père et fils avec Raimu, Michèle Morgan et Louis Jouvet, une chronique familiale qui ne peut être projetée en France qu’à la fin de guerre. Ce film, malgré sa distribution, est considéré comme mineur, voire raté.

La Seconde Guerre mondiale – période américaine

Durant la Seconde Guerre mondiale, contrairement à Marcel Carné qui poursuit sa carrière en France, Julien Duvivier part à nouveau travailler aux États-Unis pour y réaliser cinq films : Lydia, en 1941 ; deux films à sketches : Six destins avec Charles Boyer et Rita Hayworth, en 1942, et Obsessions, en 1943, avec Edward G. Robinson, Charles Boyer et Barbara Stanwyck ; puis L'Imposteur, en 1943, avec Gabin et Destiny, en 1944.

L’après-guerre

À son retour en France, Duvivier éprouve quelques difficultés à renouer avec le succès des années 1930. En 1946, sort Panique, adapté du roman Les Fiançailles de monsieur Hire de Georges Simenon. Le film, condensé des instincts les plus vils de la nature humaine, reste l’œuvre la plus personnelle et la plus noire de son auteur. C'est pourtant un échec cuisant, tant critique que public, la critique lui reprochant une volonté de retour au réalisme poétique d’avant-guerre. Duvivier continue cependant, après un court détour en Grande-Bretagne, en 1948, pour Anna Karénine et un tournage en Espagne pour Black Jack, en 1950, à tourner en France.

En 1951, il réalise Sous le ciel de Paris, film d’une grande originalité où, au cours d’une même journée, on suit, à Paris, des personnages dont les destins se croisent. La même année 1951, Duvivier tourne le premier volet des Don Camillo, Le Petit Monde de don Camillo, qui rencontre un succès populaire immédiat et auquel il donne lui-même une suite, Le Retour de don Camillo, en 1953. La série se prolonge sous la direction d’autres réalisateurs. En 1952, il tourne La Fête à Henriette, mise en abîmes d'un film en train de se faire dans lequel il s'autoparodie en compagnie d'Henri Jeanson.

Dans Voici le temps des assassins, en 1956, on retrouve Jean Gabin dans le rôle d’un brave restaurateur qui se fait gruger par une jeune femme cynique jouée par Danièle Delorme. Un film noir et un portrait de femme démoniaque. Duvivier tourne un autre grand film en 1958, Marie-Octobre, avec Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Serge Reggiani et Bernard Blier. Un exercice de style où onze personnages (neuf hommes et deux femmes) évoluent dans une unité de lieu, de temps et d'action avec une mise en scène omniprésente, inquisitrice, presque menaçante dans un souci constant du cadrage et de la composition de l'image. La même année, le metteur en scène est invité à participer au jury du Festival de Cannes.

En 1962, il se livre une dernière fois à l’exercice du film à sketches avec Le Diable et les Dix Commandements. L’année suivante, en 1963, sort Chair de poule, dont le scénario est adapté du roman Tirez la chevillette (Come Easy, Go Easy, 1960) de James Hadley Chase et dont l'intrigue présente bien des similitudes avec celle du Facteur sonne toujours deux fois. Une fois de plus, Duvivier y présente un personnage de garce sans scrupule.

Mort

En octobre 1967, alors que s'achève la production de Diaboliquement vôtre, dans lequel un homme perd la mémoire à la suite d’un accident de voiture, Duvivier est épuisé. Le , après une crise cardiaque au volant de sa voiture[6],[7], il meurt à l'Hôpital Boucicaut où il n'a pas pu être réanimé[8]. Il est âgé de 71 ans et laisse derrière lui une filmographie riche de près de 70 titres, parmi lesquels d’incontournables classiques du cinéma mondial. Il est enterré au cimetière ancien de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine[9]. Son épouse Olga était morte en 1955.

Thèmes récurrents

  • Un thème fréquent de du cinéma de Duvivier est la bande, le groupe, la microsociété et la façon dont les individus peuvent évoluer ou pas au sein de leur environnement humain : La Belle Équipe qui donne son titre au film, la petite ville de Panique, le village italien des Don Camillo, le groupe d'acteurs retraités de La Fin du jour, le groupe d'anciens résistants dans Marie-Octobre, la gigantesque microsociété qu'est Paris dépeinte de façon impressionniste dans Sous le ciel…, les films de Duvivier sont comme des bouts de vie tissés. À côté de cela on y trouve des personnages à la solitude d'autant plus pesante, déchirante, qu'un monde grouille de vie autour d'eux : le Saint-Clair de La Fin du jour, le Monsieur Hire de Panique, l'assassin et la vieille dame aux chats de Sous le ciel…, le traître aux abois une fois dévoilé dans Marie-Octobre
  • On trouve des portraits de femmes particulièrement cyniques dans La Belle Équipe, Panique, Voici le temps des assassins, Chair de poule
  • On trouve des scènes se passant sur ou sous les toits dans La Belle Équipe, Panique (notamment la scène finale). Sous le ciel de Paris commence, après quelques vues aériennes de Paris, par un plan où l'on voit un chat de gouttière marcher sur un toit ; et l'assassin du film s'est aménagé un atelier de sculpteur dans une mansarde. C'est dans une mansarde également qu'habite le jeune homme de Boulevard — à qui il arrive de temps à autre de fuguer par la lucarne —, ainsi que le cambrioleur, joué par de Funès, du sketch Tu ne déroberas point dans Le Diable et les Dix Commandements
  • La voix off : de celle de Dieu (Jean Debucourt) dans les Don Camillo à celle du diable (Claude Rich) dans Le Diable et les Dix Commandements. Une voix off (François Périer) est omniprésente dans Sous le ciel de Paris.

Héritage

Jean Renoir a dit au sujet de Duvivier : « Si j'étais architecte et devais construire un monument du cinéma, je placerais une statue de Duvivier au-dessus de l'entrée. Ce grand technicien, ce rigoriste, était un poète. » Outre Jean Renoir, Ingmar Bergman et Orson Welles tenaient notamment Duvivier en haute estime[10],[11].

Duvivier est l'inventeur d’un univers d’images où le réalisme le plus cru et souvent très noir est pénétré d’une fantaisie insolite. Après la Seconde Guerre mondiale, il donne une représentation tout aussi pessimiste de la société française, qu'il montre dominée par l'hypocrisie, le cléricalisme étroit, la mesquinerie et la rouerie féminine.

Anecdotes

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  • Julien Duvivier a écrit ou collaboré aux scénarios de pratiquement tous ses films.
  • Julien Duvivier avait la réputation d’être un véritable despote sur les tournages, surtout avec les techniciens.
  • Il eut des acteurs fétiches : Harry Baur, Jean Gabin — et des collaborateurs fidèles, comme Charles Spaak, Henri Jeanson, René Barjavel, pour l’écriture.

Filmographie

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Période 1919-1930 : les films muets

Année Film Acteurs principaux Notes
1919 Haceldama ou le Prix du sang
1920 L'Agonie des aigles Gaby Morlay coréalisé avec Dominique Bernard-Deschamps
La Réincarnation de Serge Renaudier film disparu
1921 Crépuscule d’épouvante
1922 Les Roquevillard
L'Ouragan sur la montagne
Der Unheimliche Gast Jeanne Helbling i.e. Le Logis de l'horreur
film tourné en Allemagne
1923 Le Reflet de Claude Mercœur
1924 Credo ou la Tragédie de Lourdes
Cœurs farouches
La Machine à refaire la vie
L'Œuvre immortelle
1925 L'Abbé Constantin
La Nuit de la revanche scénariste
Poil de Carotte
1926 L'Homme à l'Hispano
1927 L'Agonie de Jérusalem
Le Mariage de mademoiselle Beulemans
1928 Le Tourbillon de Paris
Le Mystère de la Tour Eiffel
1929 La Divine Croisière
La Vie miraculeuse de Thérèse Martin Janine Borelli
Maman Colibri Jeanne Dax Film visionnable sur la plateforme europafilmtreasures.eu
1930 Au Bonheur des Dames Dita Parlo dernier film muet du réalisateur, sonorisé ultérieurement

Période 1931-1940 : les parlants d'avant-guerre

Année Film Acteurs principaux Notes
1931 David Golder Harry Baur premier film parlant du réalisateur
Les Cinq Gentlemen maudits Harry Baur, Robert Le Vigan
Die Fünf verfluchten Gentlemen Anton Walbrook version tournée en allemand du film précédent
1932 Poil de carotte Harry Baur, Robert Lynen remake du film de 1925
La Vénus du collège projet abandonné
Allô Berlin ? Ici Paris ! Josette Day
1933 La Tête d'un homme Harry Baur
Le Petit Roi Robert Lynen
La Machine à refaire la vie remake du film de 1924
1934 Le Paquebot Tenacity Albert Préjean
Maria Chapdelaine Madeleine Renaud, Jean Gabin, Jean-Pierre Aumont Grand Prix du cinéma français 1934
1935 Golgotha Robert Le Vigan, Harry Baur, Jean Gabin, Edwige Feuillère
La Bandera Jean Gabin, Annabella, Robert Le Vigan, Raymond Aimos, Pierre Renoir, Gaston Modot coscénariste : Charles Spaak
Bout de chou coscénariste avec Yves Mirande
1936 La Belle Équipe Jean Gabin, Charles Vanel, Viviane Romance, Raymond Aimos coscénariste : Charles Spaak
chanson phare : Quand on se promène au bord de l'eau
Le Golem Harry Baur, Charles Dorat
1937 L'Homme du jour Maurice Chevalier, Elvire Popesco coscénariste : Charles Spaak
Pépé le Moko Jean Gabin, Mireille Balin, Marcel Dalio, Fernand Charpin, Gabriel Gabrio, Saturnin Fabre, Gaston Modot coscénariste : Henri Jeanson
Un carnet de bal Marie Bell, Pierre Richard-Willm, Louis Jouvet, Raimu, Fernandel, Pierre Blanchar, Harry Baur coscénariste : Henri Jeanson e.a.
film à sketches
Prix du Meilleur film étranger au Festival de Venise 1937
1938 Toute la ville danse (The Great Waltz) Fernand Gravey, Luise Rainer, Miliza Korjus réalisé aux États-Unis pour la MGM, film musical sur Johann Strauss
Josef von Sternberg et Victor Fleming participèrent à la réalisation sans être crédités
1939 La Fin du jour Victor Francen, Louis Jouvet, Michel Simon, Madeleine Ozeray coscénariste : Charles Spaak
Coupe du Film à scénario, Festival de Venise 1939
La Charrette fantôme Pierre Fresnay, Louis Jouvet, Marie Bell
1940 Untel père et fils Raimu, Michèle Morgan, Louis Jouvet tourné en France en 1940, mais sorti en 1943 aux États-Unis
coscénaristes : Marcel Achard et Charles Spaak

Période 1941-1944 : l'intermède américain

Année Film Acteurs principaux Notes
1941 Lydia Merle Oberon, Joseph Cotten coscénariste : Ben Hecht
remake de Un carnet de bal
1942 Tales of Manhattan Charles Boyer, Rita Hayworth, Ginger Rogers, Henry Fonda, Charles Laughton, Edward G. Robinson i.e. Six destins
film à sketches
1943 Flesh and Fantasy Edward G. Robinson, Charles Boyer, Barbara Stanwyck i.e. Obsessions
film à sketches
1944 L'Imposteur Jean Gabin
Destiny Alan Curtis film de Reginald Le Borg, auquel Duvivier participa sans être crédité

Période 1946-1959 : les films d'après-guerre

Année Film Acteurs principaux Notes
1947 Panique Michel Simon, Viviane Romance, Paul Bernard coscénariste : Charles Spaak
1948 Anna Karénine Vivien Leigh, Ralph Richardson film tourné en Grande-Bretagne
coscénariste : Jean Anouilh
1949 Au royaume des cieux Serge Reggiani, Jean Davy dialogue d'Henri Jeanson
1950 Black Jack George Sanders, Agnes Moorehead coscénariste : Charles Spaak
1951 Sous le ciel de Paris Paul Frankeur, Sylvie, François Périer, Brigitte Auber coscénariste : René Lefèvre
1952 Le Petit Monde de don Camillo Fernandel, Gino Cervi coscénariste : René Barjavel
primé au Festival de Venise
La Fête à Henriette Dany Robin, Michel Auclair coscénariste : Henri Jeanson
1953 Le Retour de don Camillo Fernandel, Gino Cervi coscénariste : René Barjavel
1954 L'Affaire Maurizius Madeleine Robinson, Daniel Gélin, Charles Vanel, Anton Walbrook, Eleonora Rossi Drago
1955 Marianne de ma jeunesse Marianne Hold, Pierre Vaneck
Marianne Marianne Hold, Horst Buchholz version tournée en allemand du film précédent
1956 Voici le temps des assassins Jean Gabin, Danièle Delorme
1957 Pot-Bouille Gérard Philipe, Danielle Darrieux, Dany Carrel coscénariste : Henri Jeanson
L'Homme à l'imperméable Fernandel, Bernard Blier coscénariste : René Barjavel
1959 La Femme et le Pantin Brigitte Bardot, Antonio Vilar, Lila Kedrova coscénaristes : Marcel Achard, Jean Aurenche
Marie-Octobre Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Bernard Blier, Serge Reggiani, Lino Ventura, Paul Frankeur, Paul Guers, Daniel Ivernel, Robert Dalban dialogue : Henri Jeanson

Période 1960-1967 : derniers films

Année Film Acteurs principaux Notes
1960 La Grande Vie Giulietta Masina, Gert Fröbe Das kunstseidene Mädchen
coscénariste : René Barjavel
Boulevard Jean-Pierre Léaud, Pierre Mondy coscénariste : René Barjavel
1962 La Chambre ardente Jean-Claude Brialy, Édith Scob, Claude Rich coscénariste : Charles Spaak
Le Diable et les Dix Commandements Michel Simon, Micheline Presle, Françoise Arnoul, Mel Ferrer, Claude Dauphin, Charles Aznavour, Lino Ventura, Fernandel, Alain Delon, Danielle Darrieux, Madeleine Robinson, Louis de Funès, Jean-Claude Brialy film à sketches
scénario : Audiard, Barjavel, Jeanson
1963 Chair de poule Robert Hossein, Jean Sorel, Catherine Rouvel coscénariste : René Barjavel
1967 Diaboliquement vôtre Alain Delon, Senta Berger

Références

  1. Archives de Lille, acte de naissance no 4922, année 1896 (vue 175/715) (avec mentions marginales de mariages et de décès)
  2. Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma - les réalisateurs, collection Bouquins, Paris, Robert Laffont, 1982
  3. « Julien Duvivier », sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consulté le )
  4. « JULIEN DUVIVIER », sur cinememorial.com (consulté le )
  5. « Duvivier Julien », la-loupe.over-blog.net, (lire en ligne, consulté le )
  6. Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma - Les réalisateurs, Édition Bouquins, 2001, p. 283.
  7. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 31 octobre 1967 : "Le décès de M. Julien Duvivier n'est pas dû au choc de son crâne sur le pare-brise de sa Jaguar, à la suite de sa collision avec la voiture de M. Maurice Schumann. Les professeurs Derobert et Hadengue, qui ont pratiqué l'autopsie du corps du cinéaste, ont en effet conclu à une mort naturelle due à une coronite. Au moment de la collision, M. Duvivier était très vraisemblablement déjà mort."
  8. Archives de Paris 15e, acte de décès no 2896, année 1967 (page 6/31)
  9. Registre des pompes funèbres payantes, année 1967 en date du 2 novembre (page 10/21)
  10. Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma - Les réalisateurs, Éditions Bouquins, 2002, p. 283, citation : « Notons qu'Orson Welles n'a jamais caché l'admiration que lui inspirait les films de Duvivier. » Biblio : P. Leprochon Julien Duvivier, Anthologie du cinéma, 1968.
  11. A.L., « Huit films de Julien Duvivier », 2015.festival-lumiere.org, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Leprohon, « Julien Duvivier, 1896-1967 », dans Anthologie du cinéma, vol. 4, L'Avant-scène, , [201]-264
  • Yves Desrichard, Julien Duvivier : cinquante ans de noirs destins, Paris, BiFi, , 263 p. (ISBN 2-912400-24-4 et 9782912400246, OCLC 475076143)
  • Eric Bonnefille, Julien Duvivier : Le mal aimant du cinéma français, vol. 1 : 1896-1940, Paris, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 318 p. (ISBN 2-7475-2352-7 et 9782747523523, OCLC 314161245, présentation en ligne)
  • Eric Bonnefille, Julien Duvivier : Le mal aimant du cinéma français, vol. 2 : 1940-1967, Paris, L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 326 p. (ISBN 2-7475-2353-5 et 9782747523530, OCLC 314161767, présentation en ligne)
  • Hubert Niogret, Julien Duvivier : 50 ans de cinéma, Paris, Bazaar & Co, , 207 p. (ISBN 978-2-917339-21-3 et 2917339217, OCLC 639954220)
  • Arthur Dreyfus, « Julien Duvivier ou l’illusion comique », Positif, no 590, , p. 76-78 (ISSN 0048-4911)
  • André Nolat, "Pépé le Moko", dans Roman Ciné, Editions Publibook, 2013, pp. 43 à 56.

Liens externes

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