Passion du Christ

La Passion du Christ est l’ensemble des évènements qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth. Le récit et les annonces de la Passion se trouvent dans le Nouveau Testament, en particulier les Évangiles synoptiques et l’Évangile selon Jean, ainsi que dans divers textes apocryphes.

Pour un article plus général, voir Crucifixion.

Pour l’article homonyme, voir Le Christ en croix  pour les différentes représentations artistiques.

Scènes de la Passion du Christ, de l’Ascension et de la Pentecôte, panneau d’ivoire provenant de Paris, second quart du XIVe siècle.

Il s'agit de textes à caractère religieux qui expriment la foi de leurs rédacteurs. L'exégèse permet de distinguer entre les éléments historiques et leur interprétation théologique, notamment dans les diverses métaphores de l'expiation.

Origines de la Passion

Annonces de la Passion

Panneau du chemin de croix d’Albrecht Altdorfer, vers 1509-1516.

Dans les Évangiles synoptiques, le Christ annonce sa mort et sa Résurrection à plusieurs reprises[1] :

  • aux disciples, après sa reconnaissance par l'apôtre Simon-Pierre comme messie, dans la région de Césarée en Israël (Mt 16:2 ; Mc 8:31-33 ; Lc 9:22) ;
  • aux disciples, réunis en Galilée (Mt 17:22-23 ; Mc 9:30-32 ; Lc 9:44-45) ;
  • aux Douze Apôtres sur la route de Jérusalem (Mt 20:17 ; Mc 10:32-34 ; Lc 18:31-33) ;
  • après la Transfiguration, à Pierre, Jacques et Jean (Mt 17:9);
  • en réponse à des scribes et des pharisiens qui voulaient le voir faire un miracle, Christ répond qu’il « sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Mt 12:39-40).
  • En réponse aux Juifs demandant un signe: disant, parlant du sanctuaire qu'était son corps " Détruisez ce sanctuaire et je le reconstruirai en trois jours" (Jean 2: 19-22).

Ces annonces prédisent :

  • que Jésus va être livré aux grands prêtres et aux scribes, qui le condamneront à mort ;
  • qu’il souffrira beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes ;
  • qu’il sera livré aux païens (ce mot désigne les Romains) ;
  • qu’il sera bafoué, flagellé, mis en croix et mourra;
  • qu'il ressuscitera le troisième jour.

Selon l'historienne Paula Fredriksen, les détails incitent le lecteur à penser que ces annonces « sont postérieures à l'évènement, qu'elles ont été replacées dans le ministère de Jésus par les évangélistes, qui ne réussissent cependant pas à les intégrer dans leur histoire. Une fois à Jérusalem en effet, les disciples sont accablés par les évènements auxquels les prédictions de la Passion auraient dû les préparer »[2].

Les récits de la Passion

Gethsémani borde le torrent du Cédron, au pied du mont des Oliviers, à droite de la carte.
La Via Dolorosa est figurée en pointillés entre la forteresse Antonia et la colline du « crâne » (Golgotha).

L’arrestation de Jésus

Dans les Évangiles synoptiques, deux jours avant la Pâque juive (Pessah), Jésus se rend au jardin de Gethsémani, avec les apôtres Pierre, Jacques le Majeur et Jean où il veut s'isoler pour prier son Père, tandis que les autres apôtres se reposent (Mt 26:36 ; Mc 14:43 ; Lc 22:47)[3].

Carte de Jérusalem à l’époque du Nouveau Testament.

L'apôtre Judas arrive alors, menant une bande armée romaine envoyée par les grands prêtres juifs et les anciens. Judas désigne Jésus en lui donnant un baiser.

Les gardes se saisissent de Jésus et l’emmènent devant les autorités juives pour qu’il soit jugé. Un disciple de Jésus (non nommé dans trois des évangiles, Pierre, selon Jean) sort son glaive et coupe l’oreille du serviteur du Grand Prêtre (Mt 26:51 ; Mc 14:47 ; Lc 22:50 ; Jn 18:10). Jésus guérit le serviteur (selon Luc, mais non pas selon Jean) et dit à Pierre (Mt 26:52) : « Rengaine ton glaive ; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive ».

Jésus s'adresse alors aux gardes : « Comme pour un bandit, vous êtes partis avec des épées et des bâtons pour vous saisir de moi ! » (Lc 22:52 ; Mt 26:55 ; Mc 14:48).

Jésus n'a peut-être pas été arrêté seul. Du moins l'exégèse peut-elle s'interroger sur le sort du groupe de disciples qui l'entouraient. Rudolf Bultmann écrit[4] : « Pourquoi Jésus est-il le seul à avoir été arrêté ? N'avaient-ils pas l'intention [les Romains] d'arrêter ses disciples ? » Alfred Loisy remarque[5] : « On se demande naturellement pourquoi les disciples n'ont pas continué à se battre et pourquoi les membres du Sanhédrin n'ont pas pris leur revanche sur celui qui avait dégainé [dans le groupe de Jésus] en se jetant sur lui ».

Jésus devant le Sanhédrin

Les Évangiles synoptiques rapportent que Jésus est emmené devant le grand prêtre Caïphe, où se réunissent les scribes et les anciens[6]. À l’issue de son interrogatoire, Jésus proclame publiquement être le Messie. Jésus aurait alors été condamné à mort pour blasphème.

Pour les historiens, comme Marie-Françoise Baslez, ce procès juif est une impossibilité[7] : d'une part les Évangiles présentent une séance de nuit du Sanhédrin, ce qui serait irréaliste, d'autre part le Sanhédrin n'avait pas à cette époque le pouvoir d'appliquer la peine capitale.

La version de l’Évangile selon Jean est assez différente, car prenant en compte ce problème de compétences juridiques : Jésus est mené devant Anne, le beau-père de Caïphe et ancien grand prêtre. Celui-ci interroge Jésus sur ses disciples et sa doctrine : « Après avoir été giflé par l’un des gardes, Jésus est envoyé chez le grand prêtre Caïphe ».

Pendant l’interrogatoire de Jésus, Pierre se tenait dans la cour du grand prêtre. Interrogé sur son appartenance aux disciples de Jésus, il renie Jésus trois fois avant le chant du coq, comme cela avait été prédit.

Jésus devant le préfet romain

Le lendemain matin, Jésus est emmené et jugé devant le préfet Ponce Pilate [8]. Selon Luc, Pilate, apprenant que Jésus était un Galiléen et donc sous la juridiction d'Hérode Antipas, roi fantoche de Galilée, l'envoya à Antipas, qui était aussi à Jérusalem. Initialement, Antipas a été heureux de voir Jésus, dans l'espoir de le voir faire un miracle, mais, lorsque Jésus est resté silencieux face à ses questions, Antipas se moqua de lui et le renvoya à Pilate. Une fois condamné à mort par Pilate, il est d’abord flagellé, c’est-à-dire lié à une colonne où il est frappé avec un fouet aux lanières lestées d’os ou de métal (Brown et al., 628).

Les Évangiles canoniques, à l’exception de l’Évangile selon Luc, rapportent que Jésus est emmené au prétoire (Prætorium), supposé être soit le palais du roi de Galilée Hérode Antipas, soit le Fort Antonia (Brown et al., 628). Matthieu et Marc relatent tous deux qu’une compagnie entière de soldats, qui étaient probablement pour la plupart des recrues de Palestine ou de Syrie (Brown et al., 628), punit Jésus. Jean n'indique pas combien de soldats étaient présents. Ils le revêtent d’une tunique pourpre, et lui placent une couronne d'épines sur la tête, et l’acclament comme roi des Juifs[9]. Ils feignent de lui rendre hommage, en lui cognant la tête avec un bâton qui, d’après l’Évangile selon Matthieu, avait été fait pour le soutenir. Les Évangiles essaient de montrer que les soldats accomplissent involontairement les desseins de Dieu (Miller, 50).

Le couronnement d'épines par le Titien, vers 1570.

Après cet épisode, Marc et Matthieu notent que les soldats rendent à Jésus ses vêtements, mais d’après l’Évangile selon Jean, ils lui laissent la robe pourpre et la couronne. C'est alors que Ponce Pilate présente Jésus aux outrages à la foule (Ecce homo) et demande au public hébreu présent dans la petite cour du Temple de Jérusalem de choisir qui de Jésus ou de Barabbas (un brigand) échappera à l'exécution. Or, cette foule s'exclame, selon les textes, « Libérez Barabbas », laissant du même coup exécuter Jésus.

Cet épisode, et en particulier l'exclamation « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Mt 27:25), est probablement à l'origine de croyances selon lesquelles le peuple juif aurait été responsable de la mort du Christ (voir peuple déicide). Ces croyances, condamnées par la doctrine, ont pu s'appuyer sur une mauvaise compréhension de la prière du Vendredi saint (Oremus et pro perfidis Judæis).

La Crucifixion

Juste avant que Pilate ne prononce la condamnation de Jésus l'Évangile selon Jean précise que c'est la « sixième heure », c'est-à-dire midi, alors que dans les Évangiles synoptiques à la « sixième heure » Jésus est déjà crucifié et c'est le moment où l'obscurité se fait sur Jérusalem [8]. Cette différence de comptage des heures est due au fait que les Juifs et les Romains utilisaient deux systèmes horaires différents : les Évangiles synoptiques se réfèrent au système juif, tandis que Jean décompte les heures sur le modèle romain.

D’après l’Évangile, Jésus fut obligé, comme d’autres condamnés au crucifiement (qui deviendra pour ce cas précis la Crucifixion), de porter sa propre croix jusqu’au mont du Golgotha (la place du crâne), le lieu de l’exécution[10]. D’après les synoptiques, sur la route du Golgotha, les soldats obligent un passant, Simon de Cyrène, à porter la croix de Jésus. La raison n’en est pas donnée dans les Évangiles, mais Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s’ils avaient été des personnages connus des lecteurs (Brown et al., 628). Paul cite aussi un Rufus dans son Épître aux Romains. Luc ajoute que les femmes disciples suivaient Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu’il a répondu par une citation biblique du Livre d'Osée chapitre 10 verset 8.

Quand ils arrivent au Golgotha, il lui est proposé du « vin parfumé de myrrhe » (ou « du vin mêlé de fiel » qu'il refuse de boire, après en avoir goûté selon l’Évangile selon Matthieu.

Jésus est alors crucifié, d’après les synoptiques, à la troisième heure du jour (9 h).

Les synoptiques ajoutent que la croix comportait, sur un écriteau « Le roi des Juifs », avec des variantes mineures[11]. Dans l'Évangile selon Jean, l’inscription est « Jésus le nazaréen, roi des Juifs » en trois langues (INRI). Il est précisé que c'est Pilate qui a rédigé cette inscription sur un titulus (écriteau), en hébreu, en latin et en grec ancien. L'indication « le Nazaréen », montre que l'appellation polémique est acceptée au moment de la rédaction de l'Évangile selon Jean.

Les Évangiles canoniques déclarent alors que les vêtements de Jésus lui furent retirés par les soldats, pour être répartis entre eux en plusieurs lots[12]. L’Évangile selon Jean prétend que ceci accomplit une prophétie du psaume biblique (partage des vêtements)[13]. D’après Luc, les deux voleurs crucifiés aux côtés de Jésus lui parlent. Luc déclare que l’un railla Jésus, et que l’autre le respecta, et que Jésus déclara que le voleur respectueux, Dismas (le bon larron), gagnerait promptement son entrée au paradis ; traditionnellement l’autre, Gesmas ou Gestas (le mauvais larron), est considéré comme voué à l’enfer. Dismas est considéré comme sauvé par Jésus, par sa seule déclaration de foi: « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis »[14].

Dans les quatre Évangiles canoniques, alors que Jésus est sur la croix on lui propose de boire du vinaigre, imbibé dans une éponge selon trois d'entre eux[15]. L'Évangile selon Jean précise que cela a lieu pour que l'Écriture soit parfaitement accomplie. Jésus refuse de le boire.

Le Christ en croix est souvent représenté portant le périzonium.

Datation des événements

Dans les Évangiles synoptiques, Jésus aurait été crucifié le jour de la Pâque (Pessah), un vendredi 14 nissan, la veille de la Fête du premier jour des pains sans levain, qui est aussi un shabbat[16]. Dans l'Évangile attribué à Jean, Jésus est crucifié la veille de la Pâque, un vendredi 13 nissan.

Les Évangiles synoptiques situent la mort de Jésus (Jn 19:42) le jour de la préparation de la Pâque juive, le 14 nissan. À partir des éléments du Nouveau Testament, associés à la connaissance d’évènements historiques et astronomiques, les historiens datent généralement l’évènement supposé de la Passion du Christ entre 28 et 33, fin mars ou début avril.

La Passion est célébrée pendant le triduum pascal et plus particulièrement pendant le Vendredi saint. Pour le texte de la prière universelle prononcée ce jour-là, voir : prière du Vendredi saint.

Crucifixion, par Albrecht Altdorfer.

Exégèse

Les quatre Évangiles canoniques relatent des événements relatifs à la Passion, mais selon l'historien Étienne Trocmé, ils ne constituent pas des sources absolument fiables : ces récits étaient intégrés dans un rituel ou un culte rendu à Jésus-Christ, et ne visaient pas la fidélité au réel : « La quadruple narration de ces dramatiques journées que nous donnent les Évangiles du Nouveau Testament remontent à un archétype composé à Jérusalem peu d'années après l'événement. Mais ce texte, destiné à être lu lors des célébrations solennelles avec les pèlerins gagnés à la foi chrétienne, est plus liturgique qu'historique et ne nous donne qu'une image très imparfaite et très biaisée de ce qui s'est passé durant ces tragiques journées »[17].

L'exégète Jean-Pierre Lémonon a tenté de dégager certains aspects propres aux Evangiles dans leurs présentations de la passion de Jésus : Marc, en faisant appel aux psaumes 22 et 69 (Marc 15, 33-41), invite à contempler dans le juste en croix abandonné par les siens le Messie et le Fils de Dieu (Marc 14, 53-64). Matthieu montre dans les évènements liés à la passion la réalisation d'annonces provenant de l'Ancien Testament tirées de Zacharie et de Jérémie. Luc perçoit la passion de Jésus comme une voie dans laquelle les disciples s'engagent à la suite de leur maître (Luc 23, 26-32 et 23, 39), et présente Jésus comme le Serviteur Souffrant d'Isaïe. Enfin Jean contemple dans celui qui est traité comme un esclave, un souverain ayant tout pouvoir (Jean 18, 6), et dans la victime qu'est Jésus, l'Agneau pascal " (Jean 19, 36) qui enlève le péché du monde" (Jean 1, 29).[18]

« Les sources concernant la mort de Jésus sont essentiellement chrétiennes », écrit Simon Claude Mimouni : il s'agit des Évangiles canoniques et apocryphes. Or « ces textes ne sont pas d'abord des écrits pour servir de documentation. Ils ont été rédigés plutôt pour la liturgie des premiers disciples ». Ainsi, « pour l'historien, la reconstruction de ces évènements est périlleuse »[19]. Si certains (Justin et Tertullien) ont pu alléguer l'existence d'une source non chrétienne, « les affirmations de Justin (Apologie, I, 35, 9 et 48, 3) et de Tertullien (Apologétique, 5, 2 et 21, 20) selon lesquelles un document envoyé par Pilate à Tibère est conservé dans les archives impériales ne doivent pas être prises pour autre chose que des suppositions », écrit encore Mimouni[19].

Interprétations artistiques

Arts visuels

Des milliers de peintures et de sculptures représentent la Passion.

Musique sacrée

De très nombreuses œuvres également. Parmi elles :

L'hymne grégorienne Vexilla Regis prodeunt (chant grégorien remontant au VIe siècle) de Venance Fortunat

L'hymne grégorienne du XIIIe siècle) Pange lingua, paroles de saint Thomas d'Aquin;

La Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach;

La Passion selon saint Jean de Jean-Sébastien Bach;

La fin du Messie de Georg Friedrich Haendel;

Les Sept dernières paroles du Christ de Joseph Haydn;

Notes et références

  1. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 117
  2. Paula Fredriksen, De Jésus aux Christs, éd. du Cerf, 1992, p. 169.
  3. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 23
  4. The History of Synoptic Tradition, p. 269.
  5. Les Évangiles synoptiques, vol. 2, p. 585.
  6. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 140
  7. Marie-Françoise Baslez, Bible et histoire, p. 211.
  8. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 163
  9. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 41
  10. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 32, 41
  11. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 161
  12. Joel B. Green, Scot McKnight, I. Howard Marshall, Dictionary of Jesus and the Gospels: A Compendium of Contemporary Biblical Scholarship, InterVarsity Press, USA, 1992, p. 149
  13. Ps. 22:18-19
  14. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 116
  15. Joel B. Green, Scot McKnight, I. Howard Marshall, Dictionary of Jesus and the Gospels: A Compendium of Contemporary Biblical Scholarship, InterVarsity Press, USA, 1992, p. 864
  16. Daniel J. Harrington, SJ, Historical Dictionary of Jesus, Scarecrow Press, USA, 2010, p. 37
  17. Étienne Trocmé, L'Enfance du christianisme, Noésis, 1997, p. 34. Pour la démonstration de cette assertion, E. Trocmé renvoie à son ouvrage The Passion as liturgy, 1983.
  18. Jean-Pierre Lémonon, « La mort du prophète abandonné des siens », Le Monde de la Bible. Hors Série: Que sait-on de Jésus?, printemps 2009., p. 38 et 39.
  19. Simon Claude Mimouni et Pierre Marval, Le Christianisme des origines à Constantin, PUF, 2006, p. 113.

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles Journet, Les sept paroles du Christ en croix, Le Seuil, Paris, 1952.
  • Maurice Goguel, « Juifs et Romains dans l’histoire de la Passion », Recherches de Science Religieuse no 62, 1910, p. 165-182 ; 295-322.
  • Elias J. Bickerman, « Utilitas crucis. Observations sur les récits du procès de Jésus dans les évangiles », dans : Studies in Jewish and Christian history Vol. III, Leiden: Brill, 1986, p. 82-138.
  • Jonathan Bourgel, « Les récits synoptiques de la Passion préservent-ils une couche narrative composée à la veille de la Grande révolte juive ? », New Testament Studies no 58, 2012, p. 503-521.

Articles connexes

Et toutes les représentations artistiques de la peinture chrétienne sur ce thème.

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