Gaumont
Gaumont est une société française d'appareillage et d'exploitation cinématographique fondée en 1895. C'est la plus ancienne société cinématographique au monde[3],[4].
Pour les articles homonymes, voir Gaumont (homonymie).
Gaumont | |
Création | 10 et |
---|---|
Fondateurs | Léon Gaumont |
Personnages clés | Alice Guy, Léonce Perret, Louis Feuillade, Jean-Louis Renoux et Nicolas Seydoux |
Forme juridique | Société anonyme |
Slogan | "Depuis que le cinéma existe" |
Siège social | Neuilly-sur-Seine France |
Direction | Sidonie Dumas |
Directeurs | Sidonie Dumas |
Actionnaires | Sidonie Dumas |
Activité | Cinéma |
Produits | Film |
Filiales | Gaumont Animation Gaumont International Television Gaumont-Pathé Archives Gaumont Distribution |
Effectif | 202 (2014) |
SIREN | 562018002[1] |
Site web | http://www.gaumont.fr |
Fonds propres | 280,3 millions € (2016)[2] |
Dette | 205,3 millions € (2016)[2] |
Chiffre d'affaires | 189 millions € (2016)[2] - 13 % vs 2015 |
Résultat net | 18,9 millions € (2016)[2] +6,2 % vs 2015 |
Historique
XIXe siècle
Gaumont est fondée sous le nom de L. Gaumont et compagnie. Le , Léon Gaumont rachète le Comptoir général de photographie des frères Richard dont il était le fondé de pouvoir. Les 10 et , sont signés à Paris et Chamonix[5], les statuts de « L. Gaumont et Cie », société en nom collectif et en commandite simple qui reprend l’exploitation du fonds de commerce du Comptoir général de photographie. Léon Gaumont devint immédiatement gérant de la société qui a comme commanditaires Gustave Eiffel, Joseph Vallot et le banquier Alfred Besnier[6]. La société à ses débuts fabrique des jumelles, des appareils de projection et de prises de vue. Elle poursuit une activité de fournisseur de matériel pour l'armée française jusqu'à l'entre-deux-guerres[7].
À partir d'avril 1896, le chronophotographe de Georges Demenÿ est commercialisé auprès de forains, accompagné de bandes de démonstration[8]. Alice Guy, alors secrétaire, est chargée la même année de réaliser les premiers films de fiction de Gaumont : « Mademoiselle Alice » devient la première femme cinéaste.
La société se diversifie dans la production de films en 1897, en raison du nombre important de produits concurrents bien que le marché soit très récent (les premiers films du cinéma, produits par Thomas Edison et réalisés par William Kennedy Laurie Dickson, datent de 1891 et sont exploités à partir de 1893, et les Frères Lumière présentent leur cinématographe pour la première fois en public le ). Ces films sont des atouts supplémentaires pour vendre les appareils. Au départ, il s'agit simplement de vues documentaires. Le premier de ces films est consacré à la ville de Boulogne-sur-Mer et rencontre un énorme succès.
XXe siècle
En 1900, Léon Gaumont présente à l'Exposition universelle un appareil couplant un projecteur et un phonographe. En 1903, il prend la marguerite commune comme logo, en hommage à sa mère qui se prénommait Marguerite[9]. Aujourd'hui, malgré de régulières modifications du dessin[10], la marguerite est toujours présente même si sa signification est quelque peu oubliée (voir logo actuel ci-dessus). Ce logo a conduit l'entreprise à se voir surnommée « la firme à la marguerite ». C'est aussi en référence à cela, qu'en 2006, le musée virtuel Gaumont a été ouvert le 16 novembre, soit le jour de la Sainte Marguerite[11].
La compagnie devient une société anonyme en 1906 sous le nom de Société des établissements Gaumont. La production se concentre dans les studios Elgé (d'après les initiales du fondateur) aux Buttes Chaumont où Léon Gaumont a fait installer un premier atelier cinématographique en 1897, avant d'en faire en 1905 un studio destiné à la prise de vues et muni d'un appareillage sophistiqué[12]. Le catalogue de production ne se limite pas à la fiction, mais comporte aussi plusieurs centaines de films documentaires, dont beaucoup seront regroupés dans les années 1920 au sein de l'Encyclopédie Gaumont[13].
La vente de films se transformant en location à des salles dès 1908[7], Gaumont ouvre ses premières salles de cinéma, et notamment le Gaumont Palace en juillet 1911.
De 1914 à 1917, Léonce Perret prend la place de directeur artistique de Gaumont après le départ de Louis Feuillade au front.
L'expansion de Gaumont s'arrête avec la Première Guerre mondiale et pendant ces années elle a principalement une activité de fournisseur de matériel et d'éditeur de journal-documentaire filmé du conflit[7].
Elle perd des parts de marché face aux concurrents américains, Hollywood, avec Griffith, DeMille, Sennett et Chaplin[14].
À la mort du principal réalisateur de films, Louis Feuillade, en 1925, la production de films s'arrête et la compagnie se concentre sur l'aspect technique. Gaumont signe un accord de distribution avec Metro-Goldwyn-Mayer et les salles passent sous le contrôle de la Gaumont Metro Goldwyn qui en résulte.
À l'arrivée du parlant en Europe au début des années 1930, les entreprises cinématographiques ont besoin d'argent pour investir. L'état français et la Banque nationale de Crédit participent au rapprochement de Gaumont avec l'un des deux autres acteurs du secteur, Louis Aubert, qui a fondé la Compagnie générale du cinématographe et possède la chaîne de salles Aubert Palace. Cette alliance amène à la création de la société Gaumont-Franco-Film-Aubert (GFFA) et à la vente ou la fermeture des usines, des filiales et agences étrangères. La nouvelle société produit essentiellement des films comiques, mais dépose le bilan en 1934[15]. Elle renaît en 1938 grâce à un accord entre l'État, Havas, Publicis et la compagnie des compteurs, sous le nom de Société nouvelle des établissements Gaumont, jusqu'en 1975 où elle redevient simplement Gaumont.
En 1969, la Société nouvelle des établissements Gaumont reprend la "Société française des films et cinématographes Éclair" (propriétaire de l'Éclair-Journal) et prend une participation importante dans la société Éclair-Journal.
L'ère Seydoux
En 1970, Jérôme Seydoux, héritier de la société Schlumberger, l'actionnaire majoritaire de la Gaumont, est chargé par Jean Riboud de mettre de l'ordre dans les comptes de la société, et acquiert alors le pouvoir et la stature d'un vice-président au sein de Gaumont[16]. Pendant deux ans, la firme entre dans une période de restructuration et met une pause dans ses productions, Seydoux imposant également son veto à certains projets[16]. Il est alors probable que ce changement de direction entraîne une nouvelle politique de production, avec des films moins « grand public ». Bien qu'il ait été derrière de nombreux succès historiques de la firme, Alain Poiré voit donc sa place menacée, d'autant plus qu'il est très mal vu en ces années-là à la Gaumont depuis l'échec retentissant de la superproduction Boulevard du rhum, qui a coûté très cher à la compagnie[16].
En 1972, Schlumberger veut vendre : l'entreprise se remet mal de l'échec de Boulevard du rhum. L'ambitieux producteur Jean-Pierre Rassam comptait acquérir Gaumont avec Seydoux et Toscan du Plantier et avait promis différents projets pour renflouer l'entreprise, mais le bilan comptable de sa société Ciné qua non ne jouait pas en sa faveur entre les dépassements de budgets ou échecs commerciaux des films Les Chinois à Paris, Touche pas à la femme blanche ! et Lancelot du Lac[17]. Le groupe Schlumberger vend ses parts, estimés à 40 %, à Nicolas Seydoux et Daniel Toscan du Plantier.
Ainsi, en 1974, Nicolas Seydoux succède à son frère Jérôme Seydoux à la tête de Gaumont. La politique qu'il entreprend concilie les films populaires et ceux au public plus restreint : Alain Poiré demeure finalement dans ses fonctions, pour poursuivre la mise en chantier de grand films populaires, et Seydoux nomme Daniel Toscan du Plantier directeur général. René Bonnell, directeur de la distribution de Gaumont de 1978 à 1982, explique que Seydoux « a dû faire coexister un Toscan du Plantier, arrivé en 1976-1977 et qui voulait tout changer, avec un Poiré, plus traditionnel. Sur le plan économique, Poiré était le soutien financier du groupe grâce à tous ses gros succès (La Boum, La Chèvre, les Belmondo…), et à leur diffusion dans les salles modernisées par Nicolas Seydoux. Concernant Toscan, on ne peut pas dire que l'équilibre économique de ses interventions ait été avéré, mais il était le complément indispensable, jeune, ouvert, d’une maison qui avait besoin de ce grain de folie. Une maison dont la valeur imaginaire, en dehors des valeurs de bilans, était augmentée par cet extraordinaire foisonnement autour de Toscan »[18].
Gaumont est dirigée depuis 1975 par Nicolas Seydoux, développant les pôles exploitation et production. L'entreprise demeure un des plus importants producteurs et distributeurs de cinéma en France. Grâce à Jean-Louis Renoux[19], directeur général, Gaumont devient une référence française en matière d'exploitation cinématographique[20]. Gaumont fait figure d'entreprise innovante[21] avec la création du projet cinéma numérique (2000-2008) sous la responsabilité technique de Philippe Binant[22].
Gaumont multimédia[23] est fondé en 1995 par Marc du Pontavice dans les anciens studios de Luc Besson à Paris. En 1999, Xilam rachète à Gaumont les actifs de Gaumont Multimédia au titre du catalogue.
XXIe siècle
En matière d'exploitation de salles de cinéma, la marque Gaumont est gérée depuis 2001 par la filiale Les cinémas Gaumont Pathé[24].
En 2004 est ouvert le fonds d'archives commun Archives Gaumont-Pathé (en). Il contient les archives Gaumont et Pathé des XXᵉ et XXIᵉ siècles, soit plus de 2 000 titres, ainsi que les archives des journaux d'actualité Eclair de 1908 à 1979.
En 2013, La Gaumont rachète Fideline Films, la société de production de Pierre Richard, dans une perspective de restauration de son catalogue[25].
En mars 2017, Gaumont se retire de l'exploitation cinématographique[26] en vendant, à Pathé, sa participation de 30 % dans Les cinémas Gaumont Pathé[27]. La marque Gaumont devrait progressivement disparaître des multiplexes au profit de la marque Pathé.
Gaumont International Television
Gaumont International Television est une filiale de Gaumont située à Los Angeles depuis 2014. Ses premières productions datent des années 1960, avec le feuilleton Belle et Sébastien et un peu plus tard le téléfilm Les Nouvelles Aventures de Vidocq (1971).
Depuis 2013, Gaumont International Television produit des contenus, principalement des séries, en langue anglaise. Elle produit notamment les trois saisons de la série Hannibal ainsi que les séries Hemlock Grove (2013), Hôtel de la plage (2014), Narcos (2015), F Is for Family (2015) ou encore Lupin (2021) pour Netflix.
Identité visuelle (logo)
Le logo originel créé en 1903 est une fleur de marguerite représentée par un dessin complexe d'une rosace en noir et blanc, hommage personnel de Léon Gaumont à sa mère Marguerite Dupanloup, ce qui conduit l’entreprise à se voir surnommée « la firme à la marguerite »[28],[29]. Le logo est par la suite régulièrement modifié, mais conserve la référence à la marguerite.
En 1970, Gaumont commande un nouveau générique-logo au laboratoire Ciné-Télé-Réalisations (CTR). Le logo reprend le globe terrestre du précédent, ceint de rayons de soleil qui rappellent les pétales de la marguerite. La musique est composée par le novateur François de Roubaix, qui travaille alors également sur L'Homme orchestre pour la firme. Il crée une fanfare, jouée par dix-huit cordes, deux trompettes, un basson et une timbale. Cette nouvelle introduction apparaît au début d'un film fin 1970, qui n'est pas L'Homme orchestre, à la surprise de De Roubaix[30].
À partir de 1995, pour les cent ans de la compagnie, le logo, une nouvelle fois modifié, apparaît dans l'espace, après une rétrospective de tous les précédents emblèmes de la firme. Cette présentation change en 2004 : un garçon gravit une colline avec une fleur à son sommet, et cueille cette marguerite, qui s'envole, grossit et se déploie en rosace rouge en écrivant Gaumont dans un ciel étoilé.
La dernière version du logo date de 2011 et reprend le principe du halo de pétales : la marguerite rouge a des pétales irréguliers qui prennent la forme d’un halo lumineux autour de la lettre G. Il est créé par l’agence Les 4 Lunes qui est partie sur l’idée du praxinoscope pour susciter le dynamisme[31]. Elle est sonorisée par les premières mesures de l'air très connu (cavatine) Casta Diva de l'opéra Norma composé par Vincenzo Bellini.
- Logo de 1970 à 1980
- Logo de 1981 à 1995
- Logo de 1995 à 2011
- Logo de Gaumont à partir de
Dirigeants
- Nicolas Seydoux[32], président du conseil de surveillance
- Sidonie Dumas, directrice générale (fille de Nicolas Seydoux)
- Christophe Riandée directeur général adjoint[33]
Autres : Marie Seydoux, Thierry Dassault, Marc Tessier, Pénélope Tavernier, Antoine Gallimard, Michel Seydoux, Bertrand Siguier.
Le montant des jetons de présence est fixé à 180 000 €[34].
Actionnaires
Nom | Actions | % |
---|---|---|
Sidonie Dumas | 2 799 793 | 89,7% |
HMG Finance SA | 58 450 | 1,87% |
Dimensional Fund Advisors LP | 28 167 | 0,90% |
Discover Capital GmbH | 23 300 | 0,75% |
Meeschaert Asset Management SA | 5 334 | 0,17% |
Chaussier Gestion SA | 5 300 | 0,17% |
Mandarine Gestion SA | 5 000 | 0,16% |
Gaumont SA | 4 685 | 0,15% |
Andbank Wealth Management SGIIC SAU | 2 561 | 0,082% |
AQR Capital Management LLC | 438 | 0,014% |
Finances
La répartition du CA est la suivante : France (82,3 %), Europe (12,7 %), Amérique (2,7 %), Asie et Russie (1,1 %), Afrique et Moyen-Orient (0,4 %) et autres (0,8 %).
Gaumont a créé en 2004 un GIE, Gaumont Columbia TriStar Films, avec Columbia TriStar (filiale de Sony Pictures Entertainment), destiné à assurer la distribution des films des deux producteurs en France. Ce GIE a pris fin le . Une nouvelle structure de distribution dénommée Gaumont Distribution a été créée le pour assurer la distribution des films Gaumont en France.
Succès au box-office
Titres | Dates | Réalisateurs | Entrées |
---|---|---|---|
Intouchables | 02/11/2011 | Éric Toledano et Olivier Nakache | 19 445 554 entrées |
Les Visiteurs | 27/01/1993 | Jean-Marie Poiré | 13 782 991 entrées |
Le Roi lion | 09/11/1994 | Rob Minkoff et Roger Allers | 10 135 871 entrées |
Le Monde de Nemo | 26/11/2003 | Andrew Stanton et Lee Unkrich | 9 311 689 entrées |
Le Dîner de cons | 15/04/1998 | Francis Veber | 9 247 001 entrées |
Le Grand Bleu | 11/05/1988 | Luc Besson | 9 194 118 entrées |
Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 | 11/02/1998 | Jean-Marie Poiré | 8 043 129 entrées |
Tarzan | 24/11/1999 | Chris Buck et Kevin Lima | 7 859 751 entrées |
Sixième Sens | 05/01/2000 | M. Night Shyamalan | 7 799 130 entrées |
Le Cinquième Élément | 07/05/1997 | Luc Besson | 7 727 697 entrées |
Aladdin | 10/11/1993 | John Musker et Ron Clements | 7 414 324 entrées |
La Chèvre | 09/12/1981 | Francis Veber | 7 080 137 entrées |
Notes et références
- Global LEI index, (base de données web), consulté le
- « Gaumont : Résultats annuels consolidés au 31 décembre 2015 », Zone Bourse, (lire en ligne, consulté le ).
- Cent ans de cinéma, Gaumont, Neuilly-sur-Seine, 1995, p. 30.
- Richard Abel, The Ciné Goes to Town: French Cinema, 1896-1914, University of California Press, 1994, p. 10, (ISBN 0-520-07936-1).
- Joseph Vallot étant à Chamonix, l'acte de fondation lui est expédié à Paris et il le signe le 12 août.
- Marie-Sophie Corcy, Laurent Mannoni, Jean-Jacques Meusy, Les premières années de la Société L. Gaumont et Cie, Association Française de Recherche sur l'Histoire du Cinéma, , p. 23
- Charles Pathé, Léon Gaumont, premiers géants du cinéma, documentaire Emmanuelle Nobécourt et Gaëlle Royer - producteur: fonds Gaumont Pathé Archives, L.C.P. Droit de suite, Gaëlle Royer - Jean-Marie Cavada - Olivier Barrot, consulté le 13/05/2019.
- Jean-Pierre Jeancolas, Histoire du cinéma français, Armand Colin, , p. 25.
- Nicole de Mourgues, Le générique de film, Paris, éd. Méridiens Klincksieck, , 292 p. (ISBN 2-86563-318-7), p. 179.
- [flash] « Logos de la marguerite : logos officiels », sur le musée virtuel Gaumont. Consulté le 11 avril 2009.
- Nicole Vulser, « Un musée Gaumont du cinéma en ligne », Le Monde, .
- Claude Beylie, 1895-1910 : les pionniers du cinéma français, L'Avant-Scène, , p. 48.
- Frédéric Delmeulle, Contribution à l'histoire du cinéma documentaire en France. Le cas de l'Encyclopédie Gaumont (1909-1929), Presses du Septentrion - Atelier National de Reproduction des Thèses, , 404 p. (ISBN 978-2-7295-3394-6).
- Marc Cerisuelo, Hollywood Stories - saison 1, épisode 1, mk2.com, mis en ligne le 18 aout 2009.
- « Quand une industrie prometteuse rencontre une banque audacieuse (3/3) : crise des années 1930 et renaissance du cinéma », sur histoire.bnpparibas.
- Alain Poiré, 200 films au soleil, Paris, Ramsay, , 417 p. (ISBN 2-85956-729-1), p. 367.
- Étienne Dubois, Jean Yanne : L'esprit libre, City, coll. « Biographie », (présentation en ligne), chap. 23 (« Défaite, souffrance et peine (Affaire Gaumont, infarctus, séparation, 1974-1975) »).
- Michaël Dacheux et Thomas Lasbleiz, « Restructuration d'un paysage. Entretien avec René Bonnell », Vertigo, Éditions Lignes, vol. 44, no 2, , p. 27-33 (lire en ligne).
- Chez Gaumont, Jean-Louis Renoux est à l'origine du Gaumont Grand Écran Italie, des salles Imax et du projet cinéma numérique (voir Philippe Binant, « Éléments d'histoire du cinéma numérique », La Lettre de la CST, n° 177, Paris, mai 2021, p. 43.)
- Voir par exemple le Gaumont Grand Écran Italie.
- Pavlova 2017, p. 169.
- Laurent Creton (dir.) et Kira Kitsopanidou (dir.), Les salles de cinéma : Enjeux, défis et perspectives, Paris, Armand Colin, , 224 p. (ISBN 978-2-200-29011-5, lire en ligne), chapitre de Claude Forest, « De la pellicule aux pixels : l'anomie des exploitants de salles de cinéma ».
- Département centré sur les métiers du dessin animé, des jeux vidéo et internet.
- « Gaumont et Pathé créent EuroPalaces », sur allocine.fr, .
- « Gaumont: rachat de Fideline Films. », Le Figaro Bourse, (lire en ligne, consulté le ).
- Pavlova 2017, p. 170.
- Nicole Vulser, « Gaumont lâche les salles de cinéma pour se concentrer sur les séries », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Alexandre Tylski, Le générique de cinéma : histoire et fonctions d'un fragment hybride, Presses Universitaiires du Mirail, , p. 74.
- Logos de la marguerite, sur le musée virtuel Gaumont ouvert le 16 novembre 2006, soit le jour de la Sainte Marguerite.
- Gilles Loison et Laurent Dubois, François de Roubaix : charmeur d'émotions, Éditions chapitre douze, Paris, Bruxelles, , 567 p. (ISBN 978-2-915345-06-3, lire en ligne), p. 259.
- Aurels, « Marguerite durera… », sur actulogo.fr, .
- « Qui sommes-nous ? », sur gaumont.fr.
- « Gaumont - Qui sommes-nous ? », sur gaumont.fr (consulté le ).
- Avis de convocation à l'assemblée générale du 7 mai 2008.
- Zonebourse (consulté le 13 avril 2019).
- « Gaumont Top 50 Box Office All Time », sur Box Office Story (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Philippe Binant, Au cœur de la projection numérique, Actions, 29, 12-13, Kodak, Paris, 2007.
- Marie-Sophie Corcy, Jacques Malthête, Laurent Mannoni, Jean-Jacques Meusy, Les Premières Années de la société L. Gaumont et Cie, Paris, Afrhc, Bibliothèque du Film, Gaumont, 1999.
- François Garçon, Gaumont. Un siècle de cinéma, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard/Cinéma » (no 224), 1994.
- Philippe d'Hugues et Dominique Muller, Gaumont, 90 ans de cinéma, Paris, Ramsay, Cinémathèque française, 1986 (ISBN 2-85956-540-X et 978-2859-565404).
- Yoana Pavlova, « Gaumont et Pathé », dans Jean-Michel Frodon (dir.) et Dina Iordanova (dir.), Cinémas de Paris, Paris, CNRS Éditions, , 365 p. (ISBN 978-2-271-11480-8, présentation en ligne), p. 165–171 [lire en ligne].
- Jean-Louis Renoux, Grand écran, n° 70, Neuilly-sur-Seine, Gaumont, 2000.
- Nicolas Seydoux, Cent ans de réflexions, Cent ans de cinéma, 6-15, Neuilly-sur-Seine, Gaumont, 1995.
- Anaelle Chevalier. Gaumont, un empire face au parlant (1928-1930), Sciences de l'Homme et Société. 2019 [lire en ligne].
Liens externes
- Portail des entreprises
- Portail du cinéma français
- Portail des Hauts-de-Seine