Le Dîner de cons
Le Dîner de cons est un film français réalisé par Francis Veber, sorti en 1998. Veber adapte sa propre pièce de théâtre du même nom dans laquelle Jacques Villeret jouait le même rôle.
Cet article possède un paronyme, voir Dîner de conque.
Pour l’article homonyme, voir Le Dîner de cons (pièce de théâtre).
Réalisation | Francis Veber |
---|---|
Scénario | Francis Veber |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | GaumontEFVETF1 Films Production |
Pays d’origine | France |
Genre | Comédie |
Durée | 77 minutes |
Sortie | 1998 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Nommé six fois lors de la 24e cérémonie des César en 1999, il obtient trois récompenses : meilleur acteur pour Jacques Villeret, meilleur acteur dans un second rôle pour Daniel Prévost et meilleur scénario original ou adaptation pour Francis Veber.
Le film est un grand succès au box-office avec plus de 9 millions d'entrées au cinéma en France.
Synopsis
Pierre Brochant, célèbre éditeur parisien, organise chaque mercredi avec des amis un « dîner de cons » : chaque organisateur amène avec lui un « con », intarissable sur un sujet précis, qu'il a déniché au hasard. Ensuite, les organisateurs se moquent des « cons » toute la soirée sans que ces derniers s'en rendent compte. À l'issue du repas, on choisit le champion.
Un ami, Jean Cordier, lui en a trouvé un fabuleux lors d'un trajet en TGV : François Pignon, employé du ministère des Finances qui se passionne pour les constructions de maquettes en allumettes. Pierre Brochant, victime d’un tour de reins à la suite d'un faux mouvement au golf, décide de le recevoir chez lui avant de l’emmener au dîner, afin de l’« étudier » un peu. Offusquée par le concept d’un dîner de cons et ne souhaitant pas en être complice en rencontrant l’intéressé, Christine, la femme de Pierre, décide de quitter les lieux sous le regard du docteur Sorbier, appelé pour le tour de reins de Brochant, qui semble amusé par le concept de dîner de cons.
Brochant est immobilisé chez lui pour recevoir Pignon et devra se résoudre à renoncer à son dîner. Soudain, Christine laisse un message sur son répondeur pour lui annoncer leur rupture. Pignon, que sa femme Florence a quitté deux ans auparavant pour un collègue que lui-même trouve stupide, comprend sa souffrance psychologique et se met en tête de l’aider malgré les supplications continuelles de Brochant pour être laissé seul.
Brochant demande à Pignon d'appeler le docteur Sorbier pour soigner son tour de reins, aggravé par une chute malencontreuse de Pignon alors qu'ils partaient pour se rendre au dîner. Une nouvelle maladresse de Pignon lui fait appeler le mauvais numéro dans le carnet d’adresses de Brochant. Lorsqu'il demande le nom de la personne au bout du fil, croyant alors parler à « Marlène, sa sœur », il confie dans le détail à cette dernière la détresse amoureuse de Brochant. Brochant explique alors à Pignon qu'il a révélé à Marlène Sasseur, une nymphomane hystérique amoureuse de lui, qu'il est désormais célibataire. Ce dernier, voulant à tout prix éviter qu'elle ne débarque chez lui, charge alors Pignon de la rappeler et de lui dire que sa femme est rentrée, car il sait que s'il le fait lui-même, il en aura pour des heures. Pignon commet une nouvelle gaffe et Marlène est déterminée à venir. Brochant appelle Marlène à son tour, et, dans la conversation téléphonique, Marlène suspecte que sa femme est retournée auprès de Juste Leblanc, qui était le meilleur ami de Pierre, avant qu'il ne lui prenne Christine, femme et coautrice de Leblanc pour leur livre, Le Petit Cheval de Manège. Pignon et Brochant élaborent un stratagème pour en avoir le cœur net. Pignon se fait passer pour un producteur de films, le Belge George Van Brugel des Films du Plat Pays, souhaitant adapter au cinéma le livre écrit à l’époque par Leblanc et Christine. Pignon se prend au jeu et en finit par oublier Christine. Brochant le charge alors de rappeler Leblanc, mais, par maladresse, Pignon révèle à Leblanc le numéro de téléphone auquel il est joignable, qui n’est autre que le numéro de Brochant. Juste Leblanc, qui a démasqué la supercherie, n’a cependant pas gardé de rancœur envers son vieil ami et lui propose de lui dire quelque chose si jamais il en sait plus.
Pierre se prépare à aller au lit et enjoint Pignon de faire barrage si Marlène se rendait chez lui. Prise de remords, Christine décide de rentrer à la maison. Pignon l’intercepte sur le pas de la porte et, la prenant pour Marlène, ment sur l’état affectif de Brochant en lui affirmant qu’il n’est pas affecté du tout par le départ de sa femme. Apprenant de surcroît l’existence d’une maîtresse de son mari, Christine s’en va pour de bon. Pignon confirme à Brochant qu'il a viré Marlène et Juste Leblanc arrive pour aider Pierre à retrouver Christine.
Leblanc suspectant que Christine pourrait s’être réfugiée dans les bras d’un publicitaire connu, l'obsédé sexuel Pascal Meneaux, qui lui a déjà fait des avances, Brochant doit se résoudre à quémander l’aide de Pignon, qui peut lui trouver son adresse, par l’intermédiaire de Lucien Cheval, son collègue du Ministère des Finances qui travaille en ce moment sur le contrôle fiscal de Meneaux. Alors que Pignon regarde le match de foot pour savoir quand est la mi-temps afin d'appeler Cheval tranquillement, il est appelé par un Brochant furieux. La véritable Marlène Sasseur est arrivée au domicile de Brochant. Ne désirant pas la voir, Brochant l’éjecte sans ménagement de son appartement. Brochant se rend compte que Pignon a en réalité renvoyé sa femme et lui ordonne de partir immédiatement, mais Leblanc le convainc de rester afin qu'il appelle Cheval. Après une querelle de supporters de football, qui l'oblige à rappeler une deuxième fois, Pignon invite Cheval à les rejoindre dans l’appartement de Brochant. Branle-bas de combat ensuite pour dissimuler les bibelots et autres tableaux de valeur – provenant visiblement de revenus non déclarés au fisc – qui parsèment l’appartement, Cheval étant « un des meilleurs contrôleurs de la boîte ». N’ayant comme boisson que des grands crus à servir à ses invités, et ayant appris que Cheval a une bonne connaissance des vins, Brochant ajoute du vinaigre dans le vin qu’il compte lui servir pour prétendre qu’il vit modestement. Dès son arrivée, Cheval n’est toutefois pas dupe, ayant repéré les marques sur les murs ou la poussière sur les tables qui trahissent la présence récente de certains objets. Cependant, Cheval reste hilare et ne rate jamais une occasion de faire des plaisanteries, au grand dam de Brochant. Ce dernier s'énerve et Cheval lui donne immédiatement l'adresse. Leblanc lui propose une stratégie : appeler Meneaux en se faisant passer pour un ami de son associé Jean-Paul Roussin et lui faire croire que Brochant et des amis costauds viennent chez lui pour tout casser parce qu'il est au courant pour Meneaux et sa femme. Soit Meneaux vire Christine par panique, soit elle n'est pas chez lui.
Alors que Pignon n’avait cette fois-ci fait aucune gaffe dans le texte à réciter pour passer le coup de téléphone anonyme à Meneaux, ce dernier lui apprend qu’il n’est pas avec Christine, mais avec Charlotte, la femme de Cheval, son contrôleur fiscal, qui le persécute depuis des mois. Désappointé, Cheval rappelle Meneaux et ordonne à sa femme de quitter les lieux immédiatement. Il avale d’une traite le verre de vin trafiqué par Brochant, ce qui l'oblige à se rendre en catastrophe vers les toilettes. Mal orienté par Pignon, il découvre la pièce où ont été entreposés tous les biens de valeur que Brochant voulait lui dissimuler. Reprenant ses esprits, Cheval promet de revenir très prochainement pour un contrôle fiscal en bonne et due forme.
Leblanc quitte l'appartement et promet à Brochant de le prévenir si Christine donne des nouvelles lorsque le téléphone sonne. C'est l'hôpital qui prévient que cette dernière a eu un accident de voiture. Brochant décide de se rendre à l'hôpital seul malgré son tour de reins. Le téléphone sonne à nouveau, Pignon décroche et réceptionne un appel désespéré de Marlène Sasseur, qui regrette de s’être éprise de Brochant, qu’elle considère méchant et égoïste. Elle lui révèle que Brochant participe chaque semaine à un dîner de cons. Pignon comprend alors la véritable nature du dîner auquel il a été convié.
Alors que Pignon réclame des explications sur le dîner, Christine appelle, elle est toujours fâchée après Pierre et lui apprend qu’elle ne veut pas le voir. Ironique avec Pignon, qui le voit désormais comme un homme méchant et désespéré, Brochant se réfugie dans l’alcool et les médicaments.
Pignon décide alors de sa propre initiative d’appeler Christine. Il réussit à la convaincre de changer d’avis en lui expliquant tous les efforts réalisés par son mari pour la retrouver ce soir, et en lui garantissant qu’il s’est débarrassé de sa maîtresse, s’est réconcilié avec son ami Leblanc et a affronté un contrôleur fiscal. Il lui explique également le désastre qu'a provoqué sa rupture avec sa femme deux ans auparavant dans sa vie. Devant l’incrédulité de Christine, qui suspecte que cette conversation a été commandée par Brochant, Pignon prétexte avoir quitté l’appartement et appelé d’une cabine téléphonique. Au terme de cet appel, Christine promet de réfléchir et tout semble enfin arrangé, et Brochant s’excuse humblement auprès de Pignon pour l’avoir considéré comme un « con », s’engageant à ne plus jamais utiliser ce mot à la légère. C’est alors que Christine appelle le domicile de son mari et Pignon décroche le combiné, une nouvelle maladresse qui laissera Christine, voyant que Pignon lui a menti, douter de la sincérité de son mari et raccrocher immédiatement. Tout est à recommencer. La dernière scène montre Pignon navré essayant de rattraper sa bourde irréparable, devant Brochant répétant sans cesse « Mais quel con ! ».
Fiche technique
- Titre original : Le Dîner de cons
- Réalisation : Francis Veber
- Scénario, adaptation et dialogues : Francis Veber
- Musique : Vladimir Cosma
- Photographie : Luciano Tovoli
- Montage : Georges Klotz
- Son : Jean Gargonne et Bernard Bats
- Mixage : François Groult et Bruno Tarrière
- Décors : Hugues Tissandier
- Costumes : Jacqueline Bouchard
- Production : Alain Poiré
- Société de production : Gaumont, EFVE, TF1 Films Production, avec le concours de TPS Cinéma
- Société de distribution : Gaumont International
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français
- Format : couleurs -Pellicule : Kodak - 2,25:1 (Cinémascope)- son Dolby numérique - 35 mm, Magneto : Pyral
- Durée : 77 minutes
- Genre : comédie
- Classification : France : Tous publics (visa d'exploitation n°83345 délivré le )
- Dates de sortie :
Distribution
- Jacques Villeret : François Pignon, employé à l'administration des impôts
- Thierry Lhermitte : Pierre Brochant, éditeur
- Francis Huster : Juste Leblanc, écrivain
- Daniel Prévost : Lucien Cheval, le contrôleur fiscal
- Alexandra Vandernoot : Christine Brochant, la femme de Pierre
- Catherine Frot : Marlène Sasseur
- Edgar Givry : Jean Cordier, l'ami de Pierre qui rencontre Pignon dans le train
- Christian Pereira : le docteur Sorbier
- Pétronille Moss : Louisette Blond, une collègue de François
- Benoît Bellal : Bichaud, le premier animateur qui invite le passionné de boomerang
- Pierre-Arnaud Juin : Boissonade
- Jacques Bleu : le troisième animateur
- Daniel Martin : Messignac
- Philippe Brigaud : le passionné de boomerang
- Elvire Meillière : Gisèle
- Michel Caccia : un invité
- Laurent Gendron : un invité
- Myckaël Georges Schar : le second animateur
- Rémy Roubakha : Carlier
- Candide Sanchez : l'employé de banque
- Bernard Alane : la voix de Pascal Meneaux au téléphone (non crédité)
Autour du film
- Avec plus de 9 millions d'entrées, Le Dîner de cons se classe deuxième du box-office français de l'année 1998 derrière Titanic[1].
- Le nom « François Pignon » est récurrent dans les œuvres de Francis Veber. On retrouve des personnages nommés ainsi sous les traits de Jacques Brel dans L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro (scénarisé par Francis Veber), de Pierre Richard dans Les Compères et dans Les Fugitifs, de Daniel Auteuil dans Le Placard, de Gad Elmaleh dans La Doublure ainsi que de Patrick Timsit dans le remake de L'Emmerdeur.
- Le film dure environ une heure et vingt minutes, contre deux heures pour la pièce originale. Il y a donc eu plusieurs changements dans l'adaptation. Ainsi, dans la version originale, Marlène dit à François Pignon être la sœur de Pierre Brochant (suivant une vague histoire de karma) ; au cinéma, pour faciliter la chose, « Sasseur » devient son nom de famille, ce qui entraîne un changement d'identité pour le docteur de Brochant, qui s'appelle à l'origine « Archambault » et devient « Sorbier » (pour expliquer sa présence sur le répertoire à la lettre S, comme Sasseur).
- Josef Schovanec, militant pour les droits des personnes autistes, remarque que les traits de personnalité de François Pignon sont ceux caractéristiques de l'autisme, alors que le concept de faire venir des « fous », notamment lors des séminaires de Jacques Lacan, avait lieu aux origines de la psychiatrie ou de la psychanalyse[2].
- Lors de sa première apparition à l'écran, François Pignon rencontre Jean Cordier dans le TGV, en première classe. Lors du trajet à grande vitesse, il lui expose ses réalisations et l'on voit défiler quelques paysages et gares ferroviaires comme la gare de Vendôme-Villiers TGV, la gare de Ruffec ou la gare de Paris-Montparnasse.
Bande originale
- Orchestre dirigé par Vladimir Cosma, arrangements de Edouard Dubois, production musicale : Pierre-Richard Muller
- Musiciens : Philippe Catherine (guitare), Romane (guitare), Jean-Michel Bertin
- Chanson générique : Le temps ne fait rien à l'affaire de Georges Brassens
- Le thème principal à la guitare manouche reprend celui de Courage fuyons (1979), déjà interprété par Philip Catherine à l'époque[3]. Vladimir Cosma a l'habitude de reprendre certaines compositions, plus ou moins remaniées, de film en film.
Sortie | |
---|---|
Durée | 40:05 |
Format | CD |
Label | Larghetto Music |
Accueil
Accueil critique
Site | Note |
---|---|
Metacritic | 73/100[4] |
Rotten Tomatoes | 74 %[5] |
Périodique | Note |
---|
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 74 % d'opinions favorables pour 46 critiques[5]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 73⁄100 pour 19 critiques[4].
Box-office
Pays | Nombre d'entrées |
---|---|
France | 9 247 509[6] |
États-Unis | 868 000[7],[8],[9],[10],[11] |
Espagne | 633 457[11] |
Belgique | 428 110[11] |
Canada | 262 996[12] |
Suisse | 197 516[13],[11] |
Italie | 185 629[11] |
Australie | 99 000[14],[15] |
Royaume-Uni | 96 124[11] |
Luxembourg | 38 850[11] |
Maroc | 35 210[16] |
Grèce | 28 626[11] |
Allemagne | 20 726[11] |
Hong Kong | 18 800[17] |
Venezuela | 16 327[18] |
Japon | 14 000[19] |
Portugal | 11 654[11] |
Hongrie | 10 100[11] |
République tchèque | 9 585[11] |
Norvège | 7 928[11] |
Slovaquie | 6 683[20],[11] |
Croatie | 4 542[21] |
Roumanie | 4 506[11] |
Estonie | 4 168[11] |
Pologne | 3 420[11] |
Russie | 2 490[11] |
Irlande | 1 093[11] |
Islande | 1 073[11] |
Total hors France | 3 010 613 entrées |
Total monde | 12 258 122 entrées |
Distinctions
- César du meilleur scénario original ou adaptation pour Francis Veber
- César du meilleur acteur pour Jacques Villeret
- César du meilleur acteur dans un second rôle pour Daniel Prévost
- Nomination au César du meilleur film
- Nomination au César du meilleur réalisateur pour Francis Veber
- Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Catherine Frot
- Prix Lumières du meilleur scénario pour Francis Veber
- Prix Lumières du meilleur acteur pour Jacques Villeret
Remakes
- Un film indien, Bheja Fry, est basé sur ce film. Réalisé par Sagar Ballary en 2007, l'histoire reste la même, bien que certains détails aient été changés pour adapter le film au contexte indien.
- The Dinner est un remake américain réalisé par Jay Roach, sorti en salles le aux États-Unis. Steve Carell interprète le rôle du « con » et Paul Rudd celui de l'hôte. L'invité venant avec un jour d'avance, le film montre donc aussi le dîner.
- La cena de los idiotas est une pièce de théâtre espagnole mise en scène par Juan José Afonso, qui est sortie le en Espagne. Les différents rôles sont joués par Josema Yuste, David Fernández, Félix Álvarez « Felisuco », Esperanza Lemos, José Luis Mosquera et Natalia Ruiz[22].
Notes et références
- « Box-office France 1998 », sur Jp's Box-office (consulté le ).
- eja, « Le Dîner de Cons, un film entièrement sur l'autisme… », sur RTBF, (consulté le )
- COURAGE FUYONS (1979) sur cinezik.org
- (en) « Le Dîner de cons Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
- (en) « Le Dîner de cons (1998) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
- http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=3038&affich=france
- http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=3038&affich=usa
- http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=dinnergame.htm&adjust_yr=1&p=.htm
- « The Numbers - Top-Grossing Movies of 1999 », sur The Numbers (consulté le ).
- http://www.unifrance.org/box-office/201/etats-unis/classement-films-francais?filter.annee=1999
- http://lumiere.obs.coe.int/web/film_info/?id=8017
- http://diffusion.stat.gouv.qc.ca/pls/hni/hni_maitr_detl.p_trait_detl?no_film=117403&lang=fr
- http://www.procinema.ch/db_neu2009/details.asp?s_keyword=cons&id=2158729
- http://www.unifrance.org/box-office/601/australie/classement-films-francais?filter.annee=1999
- http://www.unifrance.org/box-office/601/australie/classement-films-francais?filter.annee=2000
- http://www.unifrance.org/box-office/402/maroc/classement-films-francais?filter.annee=1999
- http://www.unifrance.org/box-office/721/hong-kong/classement-films-francais?filter.annee=1998
- http://www.unifrance.org/box-office/371/venezuela/classement-films-francais?filter.annee=2000
- http://www.unifrance.org/box-office/740/japon/bilan/1999.pdf
- http://www.unifrance.org/box-office/169/slovaquie/classement-films-francais?filter.annee=1999
- http://www.unifrance.org/box-office/159/croatie/classement-films-francais?filter.annee=2001
- (es) « La Cena de los Idiotas, Teatro La Latina » (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Portail du cinéma français
- Portail des années 1990
- Portail du théâtre
- Portail de l’humour