La Rochette (Seine-et-Marne)

Rochette est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir La Rochette.

La Rochette

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté d'agglomération Melun Val de Seine
Maire
Mandat
Pierre Yvroud
2020-2026
Code postal 77000
Code commune 77389
Démographie
Gentilé Rochettois
Population
municipale
3 749 hab. (2018 )
Densité 640 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 00″ nord, 2° 40′ 00″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 98 m
Superficie 5,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Melun
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
La Rochette
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
La Rochette
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La Rochette
Liens
Site web ville-la-rochette.fr

    En 2018, elle compte 3 749 habitants.

    Géographie

    Localisation

    Localisation de La Rochette dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune de Rochette se situe au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1]. Limitrophe de Melun, elle est bordée au sud par la forêt de Fontainebleau et à l'est par la Seine.

    Elle se situe à 4,90 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et . La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes de La Rochette.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Livry-sur-Seine (1,6 km), Dammarie-les-Lys (2,2 km), Vaux-le-Pénil (2,4 km), Melun (3,4 km), Chartrettes (3,8 km), Le Mée-sur-Seine (3,9 km), Boissettes (4,2 km), Bois-le-Roi (4,7 km).

    Géologie et relief

    Carte géologique vectorisée et harmonisée de La Rochette.

    L'altitude varie de 36 mètres à 98 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 57 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[4],[5].

    Géologie de la commune de La_Rochette selon l'échelle des temps géologiques[4],[5].
    Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
    Cénozoïque Quaternaire Holocène
    X :Dépôts anthropiques, remblais.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    Fy :Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers colluvions alluvions et apports éoliens.
    Fx :Alluvions anciennes (moyenne terrasse de 10–20 m) : sables et graviers .
    Fv :Alluvions anciennes (terrasse de 45–55 m) : sables et graviers (= Cailloutis de Sénart).
    Pléistocène
    Néogène Pliocène non présent.
    Miocène non présent.
    Paléogène Oligocène
    g1AR :Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
    g1CB :Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
    Éocène
    e7C :Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
    e7MS :Marnes supragypseuses : Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
    Paléocène non présent.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[6].

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de La Rochette.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,19 km[9].

    Par ailleurs, 4,6 % de la superficie de La Rochette, est couverte par des eaux continentales[Note 3].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

    La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[12].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 703 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 2,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[15]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[16], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[17] à 11,6 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].

    La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[21],[22],[23].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[25]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[26]

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Rochette comprend une ZNIEFF de type 1[Note 5],[27],[Carte 2], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[28]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[27], la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[29].

    Urbanisme

    Typologie

    La Rochette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[31],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[33] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,74 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,74 %), zones urbanisées (18,38 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,02 %), eaux continentales[Note 9] (4,57 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,28 %)[38].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[38].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    151,39 ha 25,81 % 156,57 ha 26,69 % 5,18 ha 
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
    0 ha 0,00 % 0 ha 0,00 % 0 ha 
    Forêts et milieux semi-naturels
    (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
    408,45 ha 69,62 % 403,27 ha 68,74 % −5,18 ha 
    Surfaces en eau
    (eaux continentales, eaux maritimes)
    26,80 ha 4,57 % 26,80 ha 4,57 % 0 ha 

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[39],[40],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine[41].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[42]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Carte du cadastre de la commune de La Rochette.

    La commune compte 14 lieux-dits administratifs[Note 10] répertoriés[43].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 1 752 dont 41,5 % de maisons et 56,1 % d'appartements[Note 11].

    Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 59,2 % contre 36,3 % de locataires[44] dont, 8,8 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 12] et, 4,5 % logés gratuitement.

    Voies de communication

    La ligne de chemin de fer de Paris à Marseille traverse l'est du territoire de la commune, du nord au sud, en longeant la rive gauche de la Seine.

    Deux routes départementales relient La Rochette aux communes voisines :

    • la D 142, à Dammarie-les-Lys et à Villiers-en-Bière, au nord-ouest ; et à Fontainebleau, au sud-est ;
    • la D 606 (ancienne route nationale 6), à Melun, au nord ; et à Fontainebleau, au sud.

    Transports

    La gare de Melun, située à quelques centaines de mètres au nord de La Rochette, est desservie par les trains de la ligne D qui relient Melun à Paris, et par les trains de la ligne R du Transilien qui relient Melun à Paris, à Montereau-Fault-Yonne et à Montargis.

    La commune est desservie par deux lignes du réseau de bus Melibus[45],[46] :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa Rocheta en 1170[47] ; Rocheta vers 1350 (Pouillé)[48] ; La ville de la Rochette emprez Meleun en 1384[49] ; La Rochete lez Meleun en 1385[50].

    Dérive du nord-provençal roucheto, désignant une petite fortification.
    Le château de La Rochette est bâti sur un escarpement rocheux converti en terrasses, il domine le fleuve d'une trentaine de mètres.

    Histoire

    Le document le plus ancien mentionnant la ville de La Rochette est une charte de 1047. La ville dépend alors du prieuré Saint-Sauveur de Melun qui fit construire l'église. La ville s'est ensuite étendue et a prospéré avec l'installation en 1753 de M. Moreau, directeur des fermes du roy. Il fut anobli en 1768 et pris le nom de François-Thomas Moreau de la Rochette. Il est à l'origine de la construction du château. La ville fut ensuite étendue au nord jusqu'à Melun par la vente du bois de l'Ermitage en lotissement en 1925[51].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[52]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1795   Sectint    
    1800 1810 Moreau d'Olibon    
    1810 1836 Jean-Baptiste Moreau   Baron
    1836 1838 Bafset    
    1838 1842 Michel de Chavagnac    
    1842 1848 François Besnard    
    1848 1889 Charles Moreau Droite Baron
    1889 1925 Armand de la Rochette    
    1925 1945 Louis de la Rochette    
    1945 1947 Marcel Jacqueau    
    octobre 1947 mars 1965 Georges Marguerie    
    mars 1965 1986
    (décès)
    René Tabourot UDF-CDS Conseiller général de Melun-Sud (1979 → 1986)
    1986 mars 1989 Jean Clerc-Renaud    
    mars 1989 mars 2008 Jean-Claude Agisson UDF puis UMP Chef d'entreprise
    Conseiller général de Melun-Sud (1986 → 2011)
    mars 2008 En cours Pierre Yvroud[53] UDI Retraité de la SNCF
    6e vice-président de la CA Melun Val de Seine

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [54],[55].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de La Rochette est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [56],[57],[58].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[59]. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[56],[60].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [56],[61],[62].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].

    En 2018, la commune comptait 3 749 habitants[Note 13], en augmentation de 15,78 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    177138163186201198187217194
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    195179179182168208184178159
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1631591711972221742555301 172
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 9032 8773 0962 9922 8612 7592 9303 1513 365
    2018 - - - - - - - -
    3 749--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    École Maternelle

    • École Henri-Matisse : 31, rue Henri-Matisse[67]

    École Primaire

    • École Alfred-Sisley : 11, rue Van-Gogh[67]

    Lycée Benjamin-Franklin

    Le lycée Benjamin-Franklin, métiers du bâtiment

    Dans ce lycée ce sont les métiers du bâtiment qui sont appris, les diplômes qui peuvent être décernés sont le CAP, le BEP et le Baccalauréat professionnel. Une classe de Troisième Professionnelle est également présente pour apprendre les différents corps de métiers.

    Le lycée est composé d'un internat, d'un self, de salles de cours et des ateliers correspondant au corps de métier.

    Les métiers enseignés au lycée sont :

    • CAP Serrurier métallier, CAP Maçon, CAP Couvreur, CAP Peintre applicateur de revêtement, CAP Installateur sanitaire, CAP Menuisier (fabricant de menuiserie, mobilier, agencement) ;
    • BEP Techniques de l'architecture et de l'habitat, BEP Techniques du Gros Œuvre du bâtiment, BEP Techniques des métaux du verre et des matériaux de synthèse du bâtiment, BEP Techniques des installations sanitaires et thermiques, BEP Métiers du bois, BEP Techniques du Toit, BEP Finition dominante : Peinture Vitrerie Revêtement ;
    • BAC PRO Technicien menuisier agenceur, BAC PRO Technicien du bâtiment : études et économie, BAC PRO Aménagement-Finition du bâtiment, BAC PRO Ouvrage du bâtiment : Métal alu verre et matériaux de synthèse, BAC PRO Technicien de maintenance de systèmes énergétiques et climatiques, BAC PRO Technicien en installation de systèmes énergétiques et climatiques.

    Sports

    Le gymnase Tabourot où joue les équipes féminines de volley-ball.

    Le gymnase Tabourot abrite les rencontres du club de La Rochette volley (Melun Val de Seine La Rochette volley-ball jusqu'à la fin de la saison 2008-2009) dont l'équipe 1 senior féminine évoluait au niveau national en ligue A et régulièrement en coupe d'Europe.

    Un autre salle de sport René-Huard au cœur du stade de La Rochette permet la pratique d'autres sports en salle. Elle est également la salle de repli de l'équipe de volley.

    La ville dispose d'un tennis club avec 3 terrains extérieurs et 2 couverts (accueillant également le club de tir à l'arc).

    Un centre équestre est également présent à la Rochette village.

    Lieux de cultes

    La ville dispose de deux églises :

    • l'église Notre-Dame-de-la-Visitation qui n'est que rarement utilisée ;
    • l'église Saint-Paul qui est le lieu de culte principal de la commune.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 496 (dont 68 % imposés), représentant 3 354 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 440 euros[68].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 955, occupant 1 551 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69 % contre un taux de chômage de 9 %.

    Les 22,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,9 % de retraités ou préretraités et 5,2 % pour les autres inactifs[69].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 291 dont 11 dans l’industrie, 39 dans la construction, 197 dans le commerce-transports-services divers et 44 étaient relatifs au secteur administratif[70].

    Ces établissements ont pourvu 1 087 postes salariés.

    Les commerces sont regroupés au cœur de village et couvrent tous les métiers de bouche.

    En bord de Seine, la zone d'activité est plus centrée sur les métiers du bâtiment.

    La commune abrite également un stock pétrolier, site classé Seveso « seuil haut », donnant lieu à l'élaboration d'un plan de prévention des risques technologiques (PPRT).

    Agriculture

    La Rochette est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Le château de La Rochette en 2008.
    L'église Notre-Dame de la Visitation.

    Lieux et monuments

    • L'église Notre-Dame-de-la-Visitation, fin du XIIIe siècle, remaniée au XIXe siècle[71],[72].
    L'église est de style gothique.
    Château construit entre 1772 et 1778 par l'architecte Victor Louis.
    • Une partie de la forêt de Fontainebleau juste à la sortie de la ville.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de La Rochette sont en fait celle de François-Thomas Moreau

    • Écartelé : aux 1) et 4) d'argent à trois têtes de Maures de sable tortillées du champ; aux 2) et 3) coupé d'or à deux roses de gueules, et d'azur à une rose d'argent

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    11. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    12. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
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