Charles Gave

Charles Gave, né le à Alep, est un essayiste, financier et entrepreneur français, dirigeant fondateur de Gavekal, société de conseil financier.

Pour les articles homonymes, voir Gave.

Souvent présenté par la presse comme étant un économiste libéral, il est l'auteur de plusieurs essais, dans lesquels il annonce notamment la fin du modèle de l'État-providence et la faillite de l'euro.

Libéral-conservateur, il est également eurosceptique et apporte un temps son soutien à Debout la France en vue des européennes de 2019. Proche de l'extrême droite identitaire, il soutient l'éventuelle candidature d'Éric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022.

Situation personnelle

Enfance et formation

Charles Gave naît le à Alep[1]. Il est le fils du commandant Pierre Édouard Gave, rallié à la France libre en août 1941 après les combats en Syrie, et condamné à mort par contumace par le régime de Vichy[2] et de Marie Claire Schoeffler, fille du gouverneur de l'État des Alaouites en Syrie[3][source insuffisante].

Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Toulouse (promotion 1967)[4] et obtient aussi un DESS d'économie à Toulouse[5],[6]. Il est également titulaire d'un MBA[6] de finance et gestion[réf. nécessaire], obtenu aux États-Unis[6]. Charles Gave est souvent présenté par la presse comme étant un « économiste »[7],[8],[9],[10],[11] ou bien un « économiste libéral »[12],[13],[14]. Pour La Croix, il est un « économiste des marchés financiers »[15].

Vie privée et familiale

Charles Gave est le père d'Emmanuelle Gave, avocate et mère de deux filles. Elle est directrice de l'Institut des libertés, fondé par son père[16]. En 2018, elle est signataire d'une tribune de soutien au mouvement d'extrême droite Génération identitaire[17]. Favorable à la remigration[18], elle adhère en 2018 à Debout la France, où Ivanne Trippenbach estime qu'elle apporte une « touche radicale-libérale »[19]. La même la juge « insérée dans les milieux néoconservateurs »[19]. En février 2019, elle est confrontée à d’anciens messages « tendancieux » et jugés racistes[20],[21] à l'occasion d'un ménage dans son compte Twitter, ce qui déclenche un effet Streisand[2]. La polémique conduit Nicolas Dupont-Aignan à la retirer de sa liste de candidats aux élections européennes de juin 2019, ce qui lui fait perdre le soutien financier de son père[6].

Depuis 2018, la famille Gave est propriétaire du club Biarritz olympique. Ses dirigeants ont été condamnés pour diffamation, dans un différend qui les opposait au journal Sud Ouest, et connaissent des conflits tant avec la préfecture des Pyrénées-Atlantiques qu'avec la mairie de Biarritz[6]. Il est, via sa sœur Francine Gave, l'oncle de Béatrice Loustalan dite Béatrice Ardisson[22].

Carrière professionnelle

Charles Gave commence sa carrière comme analyste financier dans une banque française d’investissement, la Banque de Suez[10].

Il crée sa première entreprise, Cegogest, en 1974, à 30 ans, spécialisée en allocation d'actifs[23]. Avec le Suisse Beat Notz, président de Notz Stucki à Genève, il est, selon Le Temps, l'inventeur du métier de conseil en investissement, et se spécialise dans la recherche[10].

En 1981, il part s'installer à Londres, au lendemain de l'élection de François Mitterrand : « pas pour des raisons fiscales, je n’avais pas un sou, mais idéologiques : je refusais de vivre dans un pays où des communistes avaient rejoint le gouvernement ». Il critique alors le communisme, une idéologie ayant « tué 100 millions de personnes »[10],[24].

Charles Gave repasse de la recherche économique pure à la gestion de fonds et la mise en application de ses propres conseils d'investissement en cofondant en 1986 Cursitor-Eaton Asset Management, à Londres[réf. nécessaire]. Il en est le Chief Investment Officer[23]. Vendue en 1995 à Alliance Capital, la société gère alors 10 milliards de dollars[25].

En 2001, il fonde une société de recherche et de conseil en gestion de portefeuille, nommée Gavekal Research, à Londres, puis transférée à Hong Kong, avec son fils Louis-Vincent[26] et Anatole Kaletsky, éditorialiste au Times. Gavekal conseille 800 institutions dans le monde[27], et diffuse une lettre d'information quotidienne d'analyse des marchés lue par 17 000 gérants de fonds[24]. Gavekal revendique la gestion de fonds, pour le compte d’investisseurs institutionnels et d’investisseurs privés, pour un total d’environ 3,5 milliards de dollars[28].

Sa fortune, en partie hébergée dans des paradis fiscaux, n'est pas connue avec précision[6].

Il est membre du conseil d'administration de SCOR[29] de 2011 à 2015[23]. Il a également été aux conseils de plusieurs fonds d’investissement, notamment à Londres et à Hong Kong[30]. En février 2018, il devient administrateur du club de rugby à XV Biarritz olympique Pays basque, dont les difficultés financières ont conduit son actionnaire principal Bruno Ledoux à lui demander d'entrer au capital[31],[10]. En juillet 2018, il devient vice-président du conseil de surveillance présidé par son fils Louis-Vincent[32].

Engagement politique

Après son retour en France en 2015, l’homme d’affaires s’investit financièrement dans la vie politique française[6]. Il est partisan d'une union des droites[33].

Institut des libertés

Il est le président du think tank « Institut des libertés », qu'il a fondé en 2012 avec Jean-Jacques Netter et Jean-Claude Gruffat[34]. Il prône dans ce laboratoire d'idées le libéralisme économique. L'institut est qualifié de « libéral »[10] ou d'« ultralibéral »[20],[35], « libéral-conservateur »[33] ou « très à droite »[36],[20]. D'après Le Temps, Charles Gave poursuit avec cet institut un projet « éducatif »[10]. Selon L'Opinion, l'objectif de Charles Gave est de « rééduquer les citoyens endoctrinés par le socialisme » avec comme public prioritaire la jeunesse, et l'institut accueille 70 élèves chaque année, auxquels il dispense une formation au libéralisme[24].

Charles Gave affirme que le libéralisme n’est pas dirigé « contre les pauvres », mais qu'il est inutile de tenter de convaincre le pouvoir politique que le libéralisme est « bon pour la prospérité », les mentalités ayant été, selon lui, « déformées » par le système éducatif aux mains des « ennemis de la liberté » : d'après L'Opinion, c'est ce qui a conduit Charles Gave à développer l'institut[24],[10].

L'institut est une école associative qui, selon ses propres termes, « recrute et forme des étudiants courageux pour servir la France »[36], et d'après L'Opinion, Charles Gave assume un « côté messianique » en dépit des moqueries[24].

D'après Libération, l'Institut des libertés vise à former « des étudiants et jeunes actifs destinés à devenir les futurs cadres de la droite dure ». Le journal indique que Marion Maréchal y est passée et s'en est inspirée pour fonder son propre institut[6]. Selon Libération, Charles Gave « reçoit le gratin de l'extrême droite » : dans l’émission qu’il anime pour la chaîne YouTube de l’institut, il a eu des entretiens avec notamment Florian Philippot, Robert Ménard, Jean Messiha et le youtubeur Papacito. La fille de Charles Gave, Emmanuelle Gave, dirige cet institut[6],[37].

Proximité avec Debout la France

En septembre 2018, Le Figaro indique que Charles Gave est depuis quelques mois l'un des proches conseillers de Nicolas Dupont-Aignan, aux côtés de Paul-Marie Coûteaux et Patrick Buisson[38].

Charles Gave soutient Nicolas Dupont-Aignan tout en estimant que ce dernier n'est pas un libéral, mais qu'il a identifié le « vrai problème », qui serait « le coup d’État d’une classe non élue qui a pris le pouvoir avec Bruxelles, que l’on ne peut pas élire ni virer ». Charles Gave estime que la souveraineté est passée du peuple à la technocratie, il est favorable au « Brexit », qui est le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, et recommande pour la France un « Bruxit », c'est à dire « la sortie de la bureaucratie bruxelloise de l’Union européenne »[10],[19]. Charles Gave apprécie que Nicolas Dupont-Aignan ait quitté le RPR lorsque Nicolas Sarkozy a fait ratifier le traité de Lisbonne par le parlement français en 2008[10]. Il apprécie également que Nicolas Dupont-Aignan ait brisé le « tabou mitterrandien » en votant pour Marine Le Pen au deuxième tour des élections présidentielles de 2017[38],[10].

Comme sa fille Emmanuelle Gave, membre de Debout la France (DLF) annoncée comme numéro 4 de la liste des Amoureux de la France aux élections européennes de 2019, Charles Gave doit pour ces élections figurer sur cette liste, en 43e position. Il doit contribuer à financer la campagne de DLF pour un montant de deux millions d'euros, d'après L'Opinion[33]. Mais il y renonce après que sa fille a été écartée de la liste en février 2019 en raison de tweets jugés racistes[39],[40],[41].

Soutien à Éric Zemmour

Selon une enquête du quotidien Libération de 2021, Charles Gave soutient la candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle de 2022[6],[42]. Liberation classe Charles Gave à l'« extrême droite » et affirme qu'il veut faire parvenir au pouvoir la « ligne dure, libérale, conservatrice et identitaire dont il se revendique »[6]. D'après Libération, Charles Gave possède un patrimoine très important et s'inspire des « pratiques anglo-saxonnes de financement de la démocratie par les grandes fortunes »[6]. Lors d'un entretien avec Paris Match en juillet 2021, Charles Gave déclare que la campagne d'Éric Zemmour ne « coûtera pas cher, on lancera une chaîne YouTube depuis la Russie et on se débarrassera des sangsues, des brigands, de cette haute fonction publique »[36],[6].

Prises de position et controverses

Économie et finance

Charles Gave est l'auteur de six ouvrages sur l'économie. Il est particulièrement influencé par Knut Wicksell, Joseph Schumpeter, Frédéric Bastiat, Milton Friedman, Arnold Toynbee et Alfred Sauvy.

Amitié avec Milton Friedman

Pendant vingt ans, il entretient une relation épistolaire avec Milton Friedman, le prix Nobel d'économie 1976, qu'il a rencontré à plusieurs reprises[5].

Friedman a préfacé le premier essai de Charles Gave, Des lions menés par des ânes[43],[44].

Critiques de l'euro

Son premier livre, Des lions menés par des ânes, qui est sous-titré Essai sur le crash économique (à venir mais très évitable) de l'Euroland en général et de la France en particulier, rencontre un succès d’estime, avec 20 000 exemplaires vendus[45]. Cet ouvrage cherche à comprendre à l’aune de la logique grecque la hausse du niveau de vie intervenue d'abord en Grande-Bretagne puis en Europe à partir du XVIIe siècle, et voit la cause d’un désastre économique et politique à venir dans l’abandon de cette logique par les gouvernants[46]. Ces derniers sont les « ânes » du titre du livre, repris d'un mot qu'aurait eu Winston Churchill pendant la Première Guerre mondiale pour désigner les généraux français menant leurs soldats, les « lions », qui sont les entrepreneurs français de l'ouvrage. Charles Gave écrit dans cet essai que la décision des premiers de créer l'euro allait entraîner un bouleversement des rapports de force au détriment des seconds, tout au moins en France, en Espagne et en Italie[47]. Partisan de monnaies nationales (un État, une volonté commune, une monnaie), Charles Gave prédit la faillite de l'euro dans ce livre publié en 2003[48],[49].

Pour lui en effet, l'euro a imposé un même taux d'intérêt (celui de l'Allemagne) à toutes les économies de la zone euro, qui est trop élevé notamment pour l'Italie, la Grèce ou la France. L'euro a aussi bloqué les mécanismes d'ajustement entre pays européens que constituaient les taux de change, une monnaie unique correspondant à des taux de change fixes. Et cela a réduit la croissance à presque zéro. En conséquence, les déficits se sont creusés et la dette a augmenté[50],[51],[52].

Il affirme que la dette française n'augmentera pas en cas de sortie de l'euro en raison de la Lex monetae[53].

Crise financière de 2008

Dans un essai publié en 2009, il cherche à analyser les causes de la crise bancaire et financière de 2008. Pour lui, ce n'est pas le libéralisme qui est coupable, mais un dévoiement des systèmes bancaires et financiers, l’incompétence de certains économistes et des erreurs politiques graves dictées par la déresponsabilisation et la démagogie des instances dirigeantes, c'est-à-dire la pratique d'un capitalisme de connivence. Il y a pour lui « entre le « libéralisme » et le « capitalisme de connivence » la même différence qu’entre l’amour courtois et la prostitution »[54]. Ce livre s'intitule donc Libéral mais non coupable, et est préfacé par Alain Madelin.

Charles Gave considère qu'il existe trois stratégies d'investissement[55] :

  • La première, dite « du retour à la moyenne », repose sur l'analyse de la valeur à laquelle le titre devrait se traiter et de l'écart avec le cours de marché observé.
  • La deuxième, dite « du momentum », repose sur une analyse technique et consiste par exemple « à acheter quand une valeur casse sa moyenne mobile à la hausse ».
  • La troisième, dite du « portage » ou « carry trade » en anglais, consiste à emprunter pour placer, en pariant que le rendement obtenu sera supérieur à celui de l'emprunt ; en empruntant « l'argent à court terme, à 4 %, par exemple, pour acheter des actifs à long terme avec un rendement […] dont il espère qu'il sera supérieur a 3 % ».

Il considère que toute la crise bancaire de 2008 est le résultat de cette dernière stratégie, la plus risquée, appliquée par les banques. Il dit que c'est à propos de cette dernière que Warren Buffett a eu ce mot : « c'est quand la marée se retire que l'on voit qui nageait sans maillot »[55].

Vision du libéralisme

Il défend le libéralisme économique, c'est à dire, selon Le Point, la « liberté d'entreprendre »[56],[57]. Il prône une diminution du poids de l’État, qui devrait selon lui se concentrer uniquement sur ses fonctions régaliennes[56],[58],[59],[10]. Selon Charles Gave, plus le poids de l'État est important, et plus la croissance économique s'affaiblit et plus le chômage augmente. Il affirme qu'il n'existe aucun exemple historique où une économie gérée par l'État « ne se soit conclu autrement que par la faillite et la tyrannie ». Et il décrit les entreprises françaises comme accablées de charges, réglementation et taxes, mises en place par des fonctionnaires « incompétents »[57].

Charles Gave défend la « destruction créatrice » pour favoriser la croissance. En 2014, il affirme que les lois françaises empêchent la destruction créatrice, ce qui a pour conséquence d'empêcher la création et donc la croissance. Pour cette raison, il prédit cette année-là l'effondrement de l'économie française qui devrait résulter de la loi pour la croissance portée par Arnaud Montebourg. Le Point affirme que Arnaud Montebourg est dans une démarche de patriotisme économique, d'antimondialisation et d'antilibéralisme[57],[60].

Dans son livre Un libéral nommé Jésus, Charles Gave déclare que « ce qui compte, c’est la volonté de prendre des risques et de s’exposer » et affirme que les évangiles défendent la prise de risque. Il étaye son propos en citant la Parabole des talents, dont il publie cet extrait : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance. Quant à celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a ». Concernant la prise de risque, le journaliste Patrick Fauconnier objecte dans Challenges que, dans les entreprises, le salarié « court l'essentiel des risques, le capital étant super protégé »[61].

Il est en faveur d'une forme libre de cryptomonnaie, tout en considérant que cette forme de monnaie ne peut pour l'instant se substituer à la monnaie conventionnelle et est donc à éviter[62],[63].

Charles Gave considère que la question centrale de l’économie est celle de la valeur : il convient de comprendre d’où elle vient, et pourquoi cette valeur monte ou descend dans le temps[64].

Fin de l'État-providence

Dans L'État est mort, vive l'état ! Charles Gave annonce « la fin du cycle historique de l’État-providence, né dans la seconde moitié du XXe siècle, et dont on peut annoncer la disparition prochaine par incapacité à se financer dans la décennie à venir »[65]. Cette perspective est pour l'auteur une opportunité, comme l'indique le sous-titre du livre Pourquoi la faillite étatique qui s’annonce est une bonne nouvelle. En effet, il voit dans la coupure de la voie de l'endettement (devenu excessif selon lui[note 1]) le début de la fin du social-clientélisme, c'est-à-dire de la distribution par le personnel politique de « droits non gagnés », selon l'expression de Jacques Rueff[65]. Il voit dans ces profonds changements à venir le recul des parties administrées et la progression de la liberté, ce qui lui fait ressentir « la joie d’un Allemand de l’Est lorsqu’il s’est rendu compte que le mur de Berlin allait tomber »[67].

Économie de la connaissance

Dans un essai de prospective intitulé C'est une révolte ? Non, Sire, c'est une révolution. L'intelligence prend le pouvoir, Charles Gave analyse les conséquences de l'entrée dans la troisième grande révolution technologique, après celle de l'agriculture et celle de l'industrie : celle de la connaissance. Pour lui les conséquences sur l'organisation de la société sont immenses : fin de la plus-value industrielle au profit de la plus-value intellectuelle, disparition du modèle social français ; affrontement direct entre le modèle individualiste anglo-saxon et le modèle communautariste religieux islamique ; faillite de l'euro[68],[69].

Islam

Sur Sud Radio, il déclare : « J’ai le droit de dire que l’islam est une saloperie. Je m’en fous [de choquer] si c’est la vérité. C’est la vérité[70] »

En février 2021, il participe et prend la parole lors d'une manifestation opposée à la dissolution par le gouvernement du groupuscule d'extrême droite anti-islam Génération identitaire[71].

Complotisme

Selon l’Agence France-Presse (AFP), Charles Gave est partisan de la théorie controversée du grand remplacement[33]. Il est aussi critique envers George Soros[72]. Par ailleurs, il utilise la notion d'État profond (Deep State). En octobre 2020, il débat de cette notion sur Sud Radio, déclarant notamment : « Tout l'État profond se met à fond pour Biden »[73]. En 2017, il écrit : « Une véritable tentative de coup d’État est en cours contre le président Trump. Qui sont les comploteurs ? En premier, nous trouvons des hommes de l'ombre et de pouvoir, ceux qui peuplent ce qu'il est convenu d'appeler l’État profond » ; il désigne comme « comploteurs » les « services secrets, les grands médias et les juges politisés »[74].

Machisme

L’émission Quotidien indique qu’il a revendiqué « le droit de [leur] mettre la main aux fesses »[75] et déclaré que la femme est « un animal différent », qui ne « s’intéresse pas au sort de l'humanité : s'il n'y a rien dans le frigidaire, le réchauffement atmosphérique, elles s'en foutent[76]. »

Politique étrangère

Il est favorable au Brexit et applaudit l’élection de Donald Trump[77].

Chroniques et articles

Il tient une chronique hebdomadaire dans Investir-Le journal des Finances[23]. À ses débuts, il intervient régulièrement dans les médias classiques, notamment BFM Business[78], L'Opinion et Les Échos. Ses articles sont repris régulièrement par Valeurs actuelles[79], Contrepoints[80] et Business Bourse, un site d'information spécialisé dans la finance[81].

Après son rapprochement avec Debout la France, il cesse de contribuer et d’être invité par ces médias et intervient dès lors dans des médias comme TV Libertés, RT et Sputnik. Ses articles sont repris par Causeur[82],[83], le site complotiste Dreuz[84] ou encore Radio Courtoisie[85].

Il renfloue le magazine Causeur en 2018[6].

Ouvrages

Décoration

Chevalier de l'ordre national du Mérite[86]

Notes

  1. Charles Gave déclare à ce sujet : « On vit très bien en France, où la génération la plus stupide de l'Histoire (...) a déjà dépensé toute l'épargne accumulée par les générations précédentes pour ensuite emprunter l'épargne future de ses enfants. »[66]

Références

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  2. Sylvain Chazot, « Une future candidate Debout la France en plein «effet Streisand» sur Twitter », Libération, (lire en ligne, consulté le )
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Annexes

Bibliographie

  • Emmanuel Garessus, « Charles Gave, le libéral qui veut défendre les petites gens », Le Temps, (lire en ligne).

Liens externes

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