Christophe-André Frassa

Christophe Frassa, né le à Monaco, est un homme politique français, qui est sénateur représentant les Français établis hors de France depuis 2008.

Christophe-André Frassa
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(12 ans, 11 mois et 16 jours)
Élection 21 septembre 2008
Réélection 28 septembre 2014
Circonscription Français établis hors de France
Groupe politique LR
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Monaco
Nationalité Française
Parti politique RPR (1990-2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Diplômé de Université Nice Sophia Antipolis
Université Tufts
Université Paris Sorbonne
IEP de Paris
Profession Consultant juridique

Biographie

Scolarité

Il suit une scolarité au lycée Albert Ier de Monaco, puis fait des études supérieures à l’université de Nice Sophia-Antipolis, à l'université Tufts de Boston, à l’université Paris Sorbonne-Paris IV et à l’institut d'études politiques de Paris (Sciences-Po).

Carrière professionnelle

Il est consultant juridique. De 1992 à 1997, il est collaborateur parlementaire (à l'Assemblée nationale et au Sénat) puis chef de cabinet d'une commune de 10 000 habitants. De 1997 à 2000, il est auditeur auprès de différents cabinets de conseil en organisation et ressources humaines. De 2000 à 2001, il est directeur de cabinet d'une commune de 20 000 habitants et d’octobre 2001 à mars 2008, il est collaborateur parlementaire au Sénat.

Carrière politique

En 1990, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR), en 2002, à l’Union pour un mouvement populaire (UMP) et en 2015, au parti Les Républicains, dont il est membre du conseil national (chargé des Français de l'étranger).

Président d'honneur de l'Union des Français de Monaco (il annonce que conformément à la tradition sénatoriale, il abandonnera la présidence au 1er octobre 2008[1]). Membre de l'Union des Français de l'étranger (UFE) depuis 1994, il en est le secrétaire général mondial de 2004 à 2009[1].

Conseiller à l'Assemblée des Français de l'étranger du 12 juin 1994 au 1er octobre 2008 pour la circonscription de Monaco, Christophe Frassa se bat durant ses trois mandats pour rétablir l'équité fiscale entre les Français de Monaco et ceux de métropole. Il lutte pour la suppression de l'impôt sur le revenu et de l'impôt sur la fortune, payés au fisc français par les résidents français à Monaco[2]. Il obtient également l'exonération de la CSG et de la CRDS pour les salariés (résidents ou frontaliers) travaillant à Monaco. Il prône un statut spécifique à Monaco pour les « enfants du pays », notamment en matière de logement.

Au sein de l'Assemblée des Français de l'étranger, il est membre de la commission des finances et des affaires économiques de 1994 à 2000. Rapporteur général, puis président de la commission des lois et règlements de 2000 à 2008, il participe activement aux travaux de réforme du Conseil supérieur des Français de l’étranger jusqu’à sa transformation en Assemblée des Français de l’étranger en 2004. De 2004 à 2006, en liaison avec le ministère des Affaires étrangères, il pilote la réforme des textes réglementaires applicables à l’AFE et notamment la réforme du décret relatif à l’organisation de l’AFE et à l’élection de ses membres. Parallèlement à son mandat à l'AFE, il est membre du Conseil national de l’aide juridique (CNAJ) de 2003 à 2009.

Pour les élections sénatoriales, il présente une candidature dissidente divers droite face au candidat investi par l'UMP et porte-parole de ce parti, Dominique Paillé, qui a le soutien de Nicolas Sarkozy. Élu le 21 septembre 2008 sénateur représentant les Français établis hors de France, il est Secrétaire de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale.

Il est président du groupe interparlementaire France-Monaco, président délégué pour le Cameroun du groupe interparlementaire France-Afrique centrale, vice-président du groupe interparlementaire France-Russie et vice-président du groupe interparlementaire France-Bulgarie. Il est secrétaire de la Section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. Il est également membre du conseil d'administration de France Expertise Internationale (FEI).

En juillet 2009, il est président du Parlement francophone des jeunes, à l'occasion de la 35e session de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) qui se tient à Paris.

Du 26 novembre au 2 décembre 2010, il est membre (au titre de l'APF) d'une mission d'information et de contacts de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour les élections présidentielle, législatives et sénatoriales du 28 novembre 2010 en Haïti.

Franc maçon, il a été initié en 2002 au sein de la loge parisienne Téthys, appartenant au Grand Orient de France et le 25 octobre 2017 il a été élu président de la Fraternelle parlementaire, qui réunit 410 membres de toutes obédiences dont 150 députés et sénateurs[3], dont il est membre du bureau depuis le 13 novembre 2012, d'après le journal Le Figaro[4].

En mars 2013, il vote, avec le sénateur UMP représentant les Français hors de France Christian Cointat, en faveur de l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe lors de la réunion de la commission des lois. Peu de temps après, Christophe-André Frassa ne vote pas en faveur du projet de loi. Soupçonné d'avoir changé d'avis après s'être vu menacé de mort, il s'en défend et explique qu'il craint les dérives de la PMA et de la GPA - qui ne figurent pas dans le projet de loi[5],[6],[7]. En avril 2015, il se prononce contre la généralisation des logiciels libres dans les administrations françaises.

Depuis 2015, il est secrétaire national des Républicains chargé des Français de l'étranger.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016. Dans le cadre de sa campagne, il est nommé orateur national chargé des Français de l'étranger.

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[8].

En commission des Lois du Sénat, lors du débat sur la proposition de loi relative au secret des affaires en avril 2018, il contribue à la suppression de l'amendement adopté à l'Assemblée, qui prévoyait des « sanctions en cas de procédure dilatoire ou abusive » des entreprises agissant contre des journalistes et lanceurs d'alertes[9],[10],[11].[pertinence contestée]

Il est également désigné par le sénat comme membre du conseil consultatif des Terres australes et antarctiques françaises.

Notes et références

  1. "Un Français de la Principauté entre au sénat à 40 ans", Nice Matin, 23/09/2008.
  2. "Les biographies des 65 nouveaux élus au Palais du Luxembourg", le Monde, 22/09/2008.
  3. Frassa nouveau patron de la Fraternelle parlementaire sur le site de lexpress.fr.
  4. "Le nouveau pouvoir des francs-maçons", Le Figaro, 07/12/2012.
  5. Mariage pour tous : l’UMP sort l’arme constitutionnelle sur publicsenat.fr du 04 avril 2013
  6. Mariage gay au Sénat : les "anti" maintiennent la pression sur rtl.fr du 5 avril 2013
  7. Mariage homo : menaces de mort, intimidations et violences... bienvenue en France sur nouvelobs.com du 5 avril 2013
  8. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  9. Aude Carasco, « Le Sénat examine le texte controversé sur le secret des affaires », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  10. « Commission des lois : compte rendu de la semaine du 9 avril 2018 », sur www.senat.fr (consulté le )
  11. Renaud Lecadre, « Secret des affaires : la loi des plus forts », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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