François Kosciusko-Morizet
François Kosciuszko[3] puis Kosciusko-Morizet, né le à Paris et mort le à Sèvres[2], est un homme politique français.
Pour les autres membres de la famille, voir Kosciusko-Morizet.
François Kosciusko-Morizet | |
![]() Au centre de la photo, François Kosciusko-Morizet lors des vœux du député Jean-Jacques Guillet en janvier 2011. | |
Fonctions | |
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Maire de Sèvres | |
– (18 ans, 9 mois et 12 jours) |
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Prédécesseur | Jean Caillonneau |
Successeur | Grégoire de La Roncière |
Vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine délégué à l'urbanisme, l'eau et l'assainissement | |
– (7 ans, 1 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | Thierry Solère |
Successeur | Grégoire de La Roncière |
Conseiller général des Hauts-de-Seine | |
– (9 ans, 2 mois et 4 jours) |
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Circonscription | Canton de Sèvres |
Prédécesseur | Jean Caillonneau |
Successeur | Grégoire de La Roncière |
Conseiller régional d'Île-de-France | |
– (2 ans, 1 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | André Santini |
Successeur | Catherine Tripon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | [1] |
Lieu de décès | Sèvres [2] |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP |
Père | Jacques Kosciusko-Morizet |
Fratrie | Jacques-Antoine Kosciusko-Morizet |
Enfants | Nathalie Kosciusko-Morizet Pierre Kosciusko-Morizet |
Profession | Ingénieur général des ponts et chaussées |
Résidence | Sèvres |
Famille
François Kosciusko-Morizet est le fils du résistant, homme politique et ambassadeur Jacques Kosciusko-Morizet, et petit-fils d'André Morizet, homme politique et ancien maire de Boulogne-Billancourt. Il est le frère de Jacques-Antoine Kosciusko-Morizet.
Marié à Bénédicte Treuille, il est père de quatre enfants :
- Caroline, médiatrice familiale ;
- Nathalie, (1973) ancienne députée de la quatrième circonscription de l'Essonne, anciennement ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement ;
- Pierre, (1977) entrepreneur Internet et cofondateur du site PriceMinister ;
- Étienne (1987-2012), mort par suicide à l'âge de 25 ans.
Il est hospitalisé le à la suite d'un accident vasculaire cérébral[4].
Carrière professionnelle
François Kosciusko-Morizet est polytechnicien[5],[3], ingénieur du corps des ponts et chaussées, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et licencié ès sciences. Il commence sa carrière à l'institut d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne (1965-1969), puis il est chargé de l'arrondissement études et travaux neufs à la direction départementale de l'équipement du Val-de-Marne (1969-1971). Il est ensuite conseiller technique aux cabinets des ministres de l'Équipement successifs : Albin Chalandon, Olivier Guichard et Robert Galley de 1971 à 1976. Il est nommé directeur départemental de l'Équipement du Loiret de 1976 à 1978. Il exerce les fonctions de directeur de la qualité et de la sécurité industrielles au ministère de l'Industrie, Commissaire à la normalisation de 1979 à 1982, puis d'adjoint au directeur général de l'Industrie de 1982 à 1983.
Après ce début de carrière dans l'administration publique, il rejoint la société Framatome[6] (1983-1986) en qualité de directeur, puis Technip en qualité de directeur général (1986-1989) avant de devenir directeur du développement du groupe Setec (1989-1991) et directeur général de la Foncière Champs-Élysées Promotion (FCEP-Banque Indosuez) de 1991 à 1993.
Nommé délégué interministériel à la Coupe du monde de football de 1998 (1993-1995), il supervise la construction du Stade de France avant que le nouveau gouvernement ne change la fonction de titulaire[7].
Il est élu maire de Sèvres en 1995, succédant au sortant UDF-CDS Jean Caillonneau. Lors des élections régionales de 2004 en Île-de-France il est en 13e position sur la liste de la droite et du centre dans le département des Hauts-de-Seine. Il n'est, le soir du second tour, pas élu. Cependant, les deux têtes de liste (André Santini et Isabelle Debré) ayant démissionné pour cause de cumul des mandats, il devient conseiller régional en décembre 2004. Dès lors, il siège dans le même conseil que sa fille Nathalie Kosciusko-Morizet, elle-même élue en Essonne. Il démissionne à son tour de cette fonction en 2006 quand il est élu conseiller général du canton de Sèvres. Élu vice-président du Conseil général, il y suit le dossier du Grand Paris aux côtés de Patrick Devedjian dans une optique de défense des prérogatives des maires contre l'intercommunalité[7].
Il est nommé commissaire du gouvernement pour les ports autonomes de la Seine de 1997 à 2004, puis pour les ports de Rouen et du Havre jusqu'en 2006. Depuis 2003, il est président de la Mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques au Ministère de la culture. Sa dernière mission en qualité d'ingénieur général des Ponts et Chaussées aura été d'animer en 2005 une mission visant à relancer le projet de maintien du caractère maritime du mont Saint-Michel, le projet Saint-Michel.
Il repose au cimetière des Bruyères (Sèvres).
Carrière politique
- Conseiller général des Hauts-de-Seine (canton de Sèvres) de 2006 à mars 2015 et vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine de 2008 à 2015.
- Vice-président de Paris Métropole.
- Conseiller régional d'Île-de-France (département des Hauts-de-Seine) de à .
- Conseiller municipal de Sèvres de 1989 à 1995.
- Maire Divers droite puis UMP[8] de Sèvres de 1995 à 2014.
- Vice-président de la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest jusqu'en mars 2014.
- Président du syndicat mixte pour l'assainissement de la vallée du ru de Marivel[9] jusqu'en mars 2014.
- Vice-président du syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne[10] jusqu'en mars 2014.
- Premier vice-président délégué du syndicat mixte du parc nautique de l'Île de Monsieur[11] jusqu'en mars 2014.
François Kosciusko-Morizet a été condamné pour diffamation publique envers Roger Fajnzylberg, ancien maire de Sèvres, dans un jugement du par la 14e chambre correctionnelle de Nanterre[12].
Décorations
- Commandeur de l'ordre national du Mérite, au titre du ministère de l'Équipement[13].
- Officier dans l'ordre national de la Légion d’honneur[14].
Notes et références
- Bertrand Daubas, « François Kosciusko-Morizet, le père de NKM, est mort », sur Metronews, (consulté le ).
- « Emotion à Sèvres après la mort de François Kosciusko-Morizet », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues de la BCX → Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Koscziusko », résultat obtenu : « Koscziusko, François (X 1960) ».
- « Kosciusko-Morizet suspend jusqu'à lundi sa campagne pour des "raisons familiales graves" », sur Le Point, (consulté le ).
- De la promotion X1960, cf. « Fiche de François Kosciusko-Morizet », sur le site de l’Association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l’AX), Paris (consulté le ) ; y est notamment indiqué le grade de François Kosciusko-Morizet dans la fonction publique : « ingénieur général honoraire des ponts et chaussées ».
- (en) Framatome SA History Sur le site fundinguniverse.com
- Béatrice Jérôme, « Mort de François Kosciusko-Morizet, ancien maire de Sèvres et bâtisseur du Grand Paris », sur Le Monde, (consulté le )
- François Kosciusko-Morizet, sur le site umpsevres.fr
- François Kosciusko-Morizet, président du SIAVRM Sur le site etaso.fr
- Élus des Hauts-de-Seine Sur le site siaap.fr
- Ile de Monsieur - parc nautique
- « Le maire condamné pour diffamation à l'encontre de son prédécesseur », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Décret du 13 novembre 2009 portant promotion et nomination.
- Décret du 11 juillet 2003 portant promotion et nomination.
Voir aussi
Lien externe
- Blog de François Kosciusko-Morizet Sur le site fkm.fr
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