Estaimpuis

Estaimpuis [ɛtɛ̃pɥi] (en néerlandais Steenput, en picard Timpu) est une commune francophone de Belgique située en Wallonie picarde et en Flandre romane dans la province de Hainaut, ainsi qu’une localité où siège son administration.

Ne doit pas être confondu avec Étaimpuis.

Estaimpuis
(nl) Steenput

L'église Saint-Barthélemy

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Hainaut
Arrondissement Tournai-Mouscron
Bourgmestre Daniel Senesael (PS)
Majorité PS
Sièges
Ecolo
PS-LB
Pour Vous !
21
3
15
3
Section Code postal
Bailleul
Estaimbourg
Estaimpuis
Évregnies
Leers-Nord
Néchin
Saint-Léger
7730
7730
7730
7730
7730
7730
7730
Code INS 57027
Zone téléphonique 056 à Estaimpuis, Leers-Nord,
Évregnies et Saint-Léger
 ;
069 à Néchin, Estaimbourg et Bailleul
Démographie
Gentilé Estaimpuisien(ne)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
10 424 ()
48,86 %
51,14 %
328 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
21,69 %
62,65 %
15,66 %
Étrangers 24,48 % ()
Taux de chômage 12,29 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 12 304 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 42′ nord, 3° 15′ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
31,75 km2 (2005)
80,01 %
0,76 %
17,84 %
1,39 %
Localisation

Situation de la commune dans l’arrondissement de Tournai-Mouscron et la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Estaimpuis
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Estaimpuis
Liens
Site officiel estaimpuis.be

    Il s'agit d'une commune à caractère rural. La majeure partie du territoire est occupée par des terres agricoles.

    Géographie

    Les différentes sections d'Estaimpuis

    La commune se compose de sept villages depuis la fusion du  : Estaimpuis (I), Évregnies (II), Saint-Léger (III), Estaimbourg (IV), Leers-Nord (V), Néchin (VI), et Bailleul (VII).

    Les villages d'Estaimpuis, Leers-Nord et Néchin sont frontaliers avec la France à l’ouest.

    Les communes voisines en France sont :

    Leers-Nord possède la particularité de n'avoir formé dans l'histoire qu'un seul et même village avec Leers jusqu'au XVIIe siècle.

    Les villages limitrophes en Belgique sont :

    La commune est traversée par :

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Estaimpuis
    Mouscron
    France Pecq
    Tournai

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Stemput au XIIe siècle, Stempuch au XIIIe siècle[2].

    Selon Maurits Gysseling[3] et François de Beaurepaire, il s'agit d'un composé germano-roman signifiant « le puits maçonné » ou « le puits en pierre », le premier élément Estaim- étant issu du germanique staina- « pierre » cf. Étaimpuis (Haute-Normandie, Estanpuiz en 1137) et Steenput (Brabant flamand)[4]. En réalité, c'est plus précisément une combinaison de deux éléments vieux bas franciques, le second d'entre eux -puis étant vraisemblablement issu du vieux bas francique *putti « puits »[5] (cf. vieux saxon putti, moyen néerlandais putte > néerlandais put, vieux haut allemand p(f)uzza, même sens > allemand Pfütze; anglais pit), avec une désinence -s romane. Le germanique commun *putti, *puttja passe pour un emprunt au latin puteus.

    Armoiries

    Blason d'Estaimpuis
    Blasonnement : Écartelé : au 1, de sable au chevron d'or, chargé de trois fleurs de lis d'azur, accompagné en chef de deux têtes de lion, arrachées et affrontées d'or, lampassées de gueules, et en pointe d'une tête de léopard d'or, qui est della Faille,, tenant en sa gueule un anneau de sable ; au 2, d'or à la croix de gueules, cantonnée de quatre lionceaux du même, armés et lampassés d'azur, qui est Estaimpuis ; au 3, de sable à deux quintefeuilles d'argent, une en chef à senestre et l'autre en pointe, au franc-canton d'or, chargé d'un double roc de gueules, qui est Maes ; au 4, d'or à la fasce bretessée et contre-bretessée de sable, qui est Schoyte ; sur le tout, d'argent à la croix de gueules, qui est Nevele.
    L'écu sommé du bonnet ancien de baron brabançon et supporté par deux léopards lionnés d'or, couronnés du même, tenant chacun une bannière, celle de dextre, écartélé : aux 1 et 4 aux armes della Faille ; aux 2 et 3 armes d'Estaimpuis ; celle de senestre aux armes d'Estaimpuis - le tout posé sur une terrasse de sinople[6].

    Politique et administration

    Liste des bourgmestres successifs

    Titulaires de la fonction de bourgmestre d’Estaimpuis
    PortraitIdentitéPériodeDuréeÉtiquette
    DébutFin
    Daniel Senesael[7]
    (né le )
    En cours26 ans et 8 mois Parti socialiste

    Démographie

    Elle comptait, au , 10 562 habitants (5 183 hommes et 5 379 femmes), soit une densité de 332,66 habitants/km2[8] pour une superficie de 31,75 km2.

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[9]

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[10]

    Économie

    Deux usines importantes sont présentes sur le territoire de la commune :

    • la savonnerie Mc Bride[11] (ex. Yplon, ex-European Detergents, ex-Tensia) spécialisée dans les savons liquides, produits de beauté et produit d'entretien ;
    • la tannerie Masure à Estaimbourg.

    La commune abrite également le siège belge de la firme de vente par correspondance La Redoute.

    Un grand nombre de membres de la famille Mulliez (propriétaires du groupe Auchan) habitent le village[12] ainsi que Gérard Depardieu (date d'installation décembre 2012)[13],[14],[15].

    Monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Les frères Émile, Charles et Joseph Doyen, originaires de Wattrelos, furent les fondateurs de la Lyre d’Estaimpuis.


    Galerie

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 33.
    2. (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne), p. 337.
    3. Ibidem, p. 338.
    4. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
    5. Site du cnrtl : étymologie de "puits"
    6. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 311
    7. « Daniel Senesael, ce véritable phénomène des urnes », Nord Éclair (d),  : « Il devient alors bourgmestre d'Estaimpuis en janvier 1995 »
    8. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    9. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
    10. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
    11. site Mc Bride
    12. Orange.fr qui cite le 9 décembre 2012 Les Échos, l'AFP, Le Parisien et L'Express.
    13. lesoir.be, jeudi 8 novembre 2012
    14. europe1.fr, 9 et 10 décembre 2012

    Liens externes

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