Trouville-sur-Mer
Trouville-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en Normandie, sa population s'élève à 4 614 habitants[Note 1] (les Trouvillais).
Pour les articles homonymes, voir Trouville (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Trouville (Seine-Maritime), Trouville-la-Haule (Eure) ou Tourville
Trouville-sur-Mer | |
Façades sur le bord de la Touques. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Côte Fleurie |
Maire Mandat |
Sylvie de Gaetano 2020-2026 |
Code postal | 14360 |
Code commune | 14715 |
Démographie | |
Gentilé | Trouvillais |
Population municipale |
4 614 hab. (2018 ) |
Densité | 680 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 06″ nord, 0° 04′ 57″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 148 m |
Superficie | 6,79 km2 |
Unité urbaine | Dives-sur-Mer (ville-centre) |
Aire d'attraction | Trouville-sur-Mer (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Honfleur-Deauville |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.trouville.fr |
Géographie
Trouville se situe à l'est du département du Calvados dans le pays d’Auge, à l'embouchure de la Touques, sur sa rive droite, en face de Deauville.
Quartiers de Trouville
- Hennequeville
- Les quais et la rue des Bains
- La rue de Paris : cette rue est le prolongement de la rue des Bains et mène à la plage. Elle est très utilisée par de nombreux vacanciers et abrite aujourd'hui quelques commerces. Cette rue était très vivante et empruntée par l'aristocratie parisienne avant la Première Guerre mondiale.
- L'Aguesseau, quartier de l'hôpital, du cimetière et de l'église Saint-Jean.
- Le quai Kennedy et l'ancienne route de Touques. Ancien quartier du Quernet et de l'usine à gaz.
- Le parc d'Hautpoul et le Beauregard, quartiers résidentiels.
- La rue de l'Église et les Roches noires.
- La corniche.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et qui se trouve à 1 km[7],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[8] à 10,7 °C pour 1981-2010[9], puis à 11 °C pour 1991-2020[10].
Urbanisme
Typologie
Trouville-sur-Mer est une commune urbaine[Note 5],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[14] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), zones urbanisées (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), zones humides côtières (0,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme à finale latinisée Torouvilla en 1220 - 1223[24].
Albert Dauzat et Charles Rostaing, citant probablement Jean Adigard des Gautries, expliquent Trouville, ainsi que Trouville-Alliquerville (Seine-Maritime, Thorouvilla vers 1240) et Trouville-la-Haule (Eure, Turolvilla 1025), comme étant le « domaine rural » (cf. formations médiévales en -ville, appellatif issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural ») de Thorulfr, anthroponyme norrois[25].
François de Beaurepaire, quant à lui, préfère identifier dans les deux autres Trouville, un premier élément Turol- / T[h]orou- qui reflète l'évolution phonétique du nom de personne Turold, d'origine anglo-scandinave. Il inclut également Trouville (Calvados) dans cette série[26],[27].
Le premier anthroponyme Thorulfr ou plutôt ÞórulfR / Þorólfr est composé des éléments Thor, le dieu, et ulfr « loup », que l'on retrouve dans les patronymes en -ouf (et certains -ou(t)) de Normandie. ex. : ouf, Ingouf (variante Ygout), Gounouf (variante Gounout), Osouf (variante Auzou(t)), etc.
Le second, Turold est une variante (anglo-scandinave [?]) du vieux norrois Þórvaldr (autre forme Þóraldr) « Thor-dirigeant ». Cet ancien prénom, commun dans le duché de Normandie (cf. Turold), est devenu un patronyme fréquent en Normandie sous les formes Théroude, Touroude, Thouroude, Throude et Troude. On le retrouve de manière manifeste dans Thérouldeville (Seine-Maritime, Thourodi villa XIIe).
Les Trouville étant attestés par des formes anciennes latinisées du type Turolvilla ou Thorouvilla, cela rend complexe l'identification du second élément -ol / -ou du nom de personne; c'est-à-dire anciennement -ulfr ou -old.
Ainsi, Jean Renaud mentionne de surcroît le hameau de Trouville à Bois-d'Ennebourg qui serait attesté sous la forme Turulfi villa vers 1025[28]. Cette forme conforterait la première hypothèse dans certains cas.
En revanche, François de Beaurepaire identifie nettement Turold dans Trouville-la-Haule (Turoltvilla, forme supplémentaire transcrite à côté de Turolvilla de la charte de 1025)[29].
Histoire
L'histoire de Trouville remonte au Moyen Âge. La ville était alors un petit port de pêche.
Le , Henri V débarque à l'embouchure de la Touques sur la plage de Trouville, avant sa conquête de la Normandie[30].
Au XIXe siècle, l'ancien village de pêcheurs devient une destination touristique de Normandie, notamment prisée par les habitants de l'Île-de-France. L'essor de la station balnéaire, qui a débuté au XIXe siècle avec la mode des bains de mer, est sûrement dû à sa fréquentation par un petit groupe de peintres : Charles Mozin[31] le « découvreur de Trouville » en 1825[32],[33], Paul Huet, A. G. Decamps et son élève Louis Godefroy Jadin, Eugène Isabey, Corot, dont le musée d'Orsay fournit au moins une preuve Trouville bateaux de pêche échoués dans le chenal et aussi Eugène Boudin. L'écrivain Alphonse Karr[34] a également contribué à sa renommée. Louis-Philippe aide également au lancement de Trouville qu'il oppose à Dieppe la légitimiste, et c'est de cette station qu'il tente de partir pour l'Angleterre lors de la révolution de 1848[35]. Gustave Flaubert y a rencontré Élisa Schlésinger durant l'été 1836. Surnommée la « reine des plages », cette villégiature de « grande bourse » selon un classement des guides Joanne est bientôt concurrencée par Deauville[36].
Alexandre Dumas en parle dans ses mémoires [37]: « […] Arrivé au Havre, je me mis en quête d'un endroit où passer un mois ou six semaines ; je demandai un village, un coin, un trou, pourvu qu'il fût au bord de la mer ; on me nomma Sainte-Adresse et Trouville. […] et ayant appris que Trouville était encore plus isolé, plus perdu, plus solitaire que Sainte-Adresse, j'optai pour Trouville. […] Puis je me rappelai, comme on se rappelle un rêve, que mon bon ami Huet, le paysagiste, le peintre des marais et des grèves, m'avait parlé d'un charmant village au bord de la mer où il avait failli s'étrangler avec une arête de sole, et que ce village s'appelait Trouville. […] ll y avait au Havre infiniment plus d'occasions pour Rio de Janeiro, pour Sydney ou pour la côte de Coromandel qu'il n'y en avait pour Trouville. Trouville, comme latitude, était alors à peu près aussi ignoré que l'île de Robinson Crusoé ».
En 1847, la commune absorbe Hennequeville.
Jusqu'en 1926, Trouville-sur-Mer et son canton étaient rattachés à l'ancien arrondissement de Pont-l'Évêque, supprimé à cette date.
- Affiche de la Compagnie de l'Ouest (1890).
- Affiche[38] pour le Casino de Trouville dans les années 1890.
- Trouville-Deauville. Le bac.
- La jetée promenade de Trouville dans les années 1910.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
En 2018, la commune comptait 4 614 habitants[Note 8], en diminution de 2,41 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Activités principales
Le tourisme est la principale activité économique de la ville, avec un camping de 200 places, 14 hôtels, dont 4 trois étoiles, un casino Barrière (le 21e de France par le produit des jeux), employant 110 salariés, des restaurants, dont les brasseries du quai (50 salariés) et un centre de thalassothérapie[45].
Trouville conserve également une petite activité de pêche (25 à 30 chalutiers)[46].
Le BTP est représenté par les maçonneries Lambert (35 salariés) et Lemétayer (30 salariés), les revêtements Laîné (30 salariés) et les charpentes Santos (20 salariés)[45].
Tourisme
Trouville-sur-Mer est une station balnéaire très appréciée[réf. nécessaire], et notamment des Parisiens[réf. nécessaire] pour sa proximité (environ deux heures de route ou de train).
- Marché aux poissons.
- Plage de Trouville en automne.
- Le port vu du pont des Belges.
Médias
Plusieurs journaux [47] ont été publiés à Trouville-sur-Mer[48] :
- Journal de Trouville et de ses environs puis Journal de Trouville et de Deauville (1858-1868)
- La Plage (1859-1903)
- L'Avenir trouvillais (1867-1875)
- L'Avenir de Trouville et de Deauville (1876-1944)
- Le Progrès du littoral (1884-1887)
- Journal de Trouville-Deauville (1887-1888)
- La Dépêche trouvillaise (1893)
- Le Petit normand (1893) propriétaire Jehan Soudan de Pierrefitte
- Trouville Gazette (1893-1914)
- Paris-Trouville et Gazette des bains (1897)
- Le Sable (1902-1904)
- L'Impartial normand de Deauville et Trouville (1903-1904)
- Journal de Trouville (1905-1909)
- Trouville-Deauville (1907-1914)
- Le Réveil de Trouville-Deauville (1909-1940)
- La Dépêche de Trouville-Deauville (1914)
- Le Progrès de Trouville-Deauville (1916-1931)
- Trouville-Journal (1919-1931)
- Le Progrès du littoral (1924-1940)
- La Reine des plages (1927-1928)
- Le Courrier de Trouville (1928-1930)
- La Gazette sociale (1936-1939)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
La commune abrite cinq monuments historiques :
- L'Hôtel des Roches Noires d'Alphonse-Nicolas Crépinet. Ancien palace inauguré en 1866, dont le hall d'entrée fut décoré par Robert Mallet-Stevens en 1924. L'hôtel fut peint par Claude Monet en 1870 et fut le lieu de villégiature de Marcel Proust puis de Marguerite Duras. Inscrit par arrêté du 8 novembre 2000 [49]. La façade est en maçonnerie de briques rouges et beige; le bâtiment comporte deux ailes symétriques et des fenêtres à la française[50].
- La villa Montebello (1865) de Jean-Louis Celinsky de Zaremba qui accueille désormais le musée de la ville. Inscrite par arrêté du 16 juillet 1987[51].
- La poissonnerie normande (1936), due aux architectes Maurice Vincent, Marcel Davy et Maurice Halley (gravement endommagée par un incendie le 24 septembre 2006), reconstruite à l'identique. Inscrite par arrêté du 14 septembre 1992[52].
- Le château d'Aguesseau, situé sur les hauteurs de la ville. Construit au XVIIe siècle à la demande de Robert de Nollent, seigneur de Trouville. Il a été profondément remanié en 1853 à la suite des travaux entrepris par le prince Murat. Inscrit par arrêté du 24 février 1995[53].
- Le bureau de poste (1929), dû à l'architecte Pierre Chirol. Inscrit par arrêté du 5 juillet 2010 [54]. Il a été fermé puis vendu aux promoteurs. Le bureau de poste de Trouville est aujourd'hui démantelé en appartements de luxe.
- Vu de la plage, l'hôtel des Roches Noires
- Le marché aux poissons.
Monuments religieux
Trouville possède plusieurs églises :
- Église Notre-Dame-du-Bon-Secours,
- Église Notre-Dame-des-Victoires,
- Chapelle Saint-Jean,
- Église Saint-Michel d'Hennequeville,
- Petite chapelle Notre-Dame-de-Pitié-de-Bon-Secours (ex-votos). Famille Croix/Pichon (rue de la Chapelle)
- Clocher de l'église Notre-Dame-du-Bon-Secours.
- Église Notre-Dame-des-Victoires.
Autres édifices
- le Trouville-Palace ouvert en 1910, premier hôtel de cette époque à disposer d'un ascenseur et à équiper ses 200 chambres de sanitaires individuels[55].
- Les villas du bord de mer
- Le chalet Mozin et la tour Malakoff, résidences de Charles Mozin[56]
- L’hôtel de ville.
- Le casino sur le thème de la Louisiane, premier casino à thème d'Europe, construit en 1912 par Alexandre Durville, rénové et décoré par Jacques Garcia[57].
- La jetée promenade construite en bois.
- La statue de Gustave Flaubert, située Place Foch. Elle est inaugurée en 1954. C'est une reproduction de celle en bronze, réalisée par Léopold Bernstamm, inaugurée en 1907 sur la place des Carmes à Rouen.
- La mairie.
- Le casino.
- Phares de Trouville-sur-Mer (en rouge) et de Deauville (en vert).
- Statue de Gustave Flaubert.
Culture
Trouville accueille chaque année depuis 2000 un festival de cinéma consacré aux courts-métrages "Off-Courts".
En juin 2016 a eu lieu la première édition du Festival international du film culte de Trouville-sur-Mer fondé par Karl Zéro[58].
Jumelages
Sports
- Voile : centre nautique de Trouville-Hennequeville (CNTH)[59].
- Football : AS Trouville-Deauville (ASTD).
- Cyclisme : Trouville a été ville-étape du Tour de France 1948.
- Surf : Ecole de surf Northshore[60]
- La plage et la côte.
- La plage et le palace.
Naissances
- Julien Galopin (1860-1914), architecte.
- Juliette Toutain (1877-1948), pianiste, organiste et compositrice.
- Jacques Suzanne (1880-1967), peintre, artiste, pianiste, acteur et explorateur.
- Marcel Brout (1887-1957), homme politique.
- Marcel Léger (1893-1972), homme politique (sénateur).
- Armand Tanton (1902-1982), inspecteur d'académie et historien régional.
- Bernard Villemot (1911-1989), affichiste.
- Monique Pelletier (née en 1926), femme politique.
- Louis Delamarre (1921-1981), ambassadeur de France assassiné au Liban.
- Colette Seghers (née en 1928), écrivain.
- Pierre Lance (né en 1933), écrivain, philosophe.
- Gérard Levoyer (né en 1946), auteur et comédien.
- Gilles Geneviève (né en 1957), enseignant.
- Arnaud Larue (né en 1965), footballeur professionnel.
- Nadia Le Brun (née en 1971), journaliste et écrivaine.
- Pierre-Antoine Capton (1975), producteur de télévision
- Cédric Houssaye (né en 1979), athlète, sélectionné aux Jeux olympiques de 2012.
Décès
- Louis Joseph Marchand (1791-1876), 1er valet de Napoléon Ier.
- Michel Montané (1799-1875), homme politique.
- Charles Mozin (1806-1862), peintre. « Découvreur » de Trouville en 1825. Constructeur du chalet Mozin et de la tour Malakoff.
- Amaury Dréo (1829-1882), homme politique.
- Edgard de Maigret (1841-1910), amiral.
- Ernest Duvergier de Hauranne (1843-1877), journaliste et homme politique.
- Robert Demachy (1859-1936), banquier et photographe.
- Cécile Sorel (1873-1966), comédienne.
- Édouard Devernay (1889-1952), organiste compositeur.
- Savignac (1907-2002), affichiste. Il est inhumé au cimetière.
- Jean-Pierre Lazzerini (1957-2012), acteur[61].
Résidents
- Marcel Béalu (1908-1993), poète, écrivain y posséda un appartement.
- Amédée Buffet (1869-1933), peintre[62].
- Alexandre Dumas (1802-1870), écrivain, « découvreur » de Trouville.
- Gustave Flaubert (1821-1880), écrivain, y connut ses premières émotions sentimentales.
- Eugène Boudin (1824-1898), peintre, y séjourna souvent.
- Valerien Ostroga (1840-1889), photographe, y exerce de 1872 à 1889.
- Claude Monet (1840-1926), peintre, y séjourna souvent.
- Geneviève Halévy (Mme Straus) (1849-1926), se fit construire la villa "Le Clos des mûriers".
- Marcel Proust (1871-1922), écrivain, séjourna notamment à l'hôtel des Roches Noires.
- Marie-Renée Ucciani (1883-1963), artiste-peintre et sculpteur, vient peindre à Trouville-sur-Mer.
- Marguerite Duras (1914-1996), écrivain, y posséda un appartement de 1963 à sa mort.
- René de Obaldia (né en 1918), dramaturge, y réside.
- Louis Pauwels (1920-1997), journaliste et écrivain, y possédait une résidence secondaire.
- Emmanuelle Riva (1927-2017), comédienne, y posséda un appartement.
- Jacques Rouffio (1928-2016), réalisateur de cinéma, y posséda une maison.
- Guylaine Guy (née en 1929), chanteuse et peintre, résidente principale depuis 1978.
- Annie Girardot (1931-2011), comédienne, propriétaire d'un appartement au Chalet Cordier[63].
- Jean-Paul Belmondo (né en 1933), acteur de cinéma, y possède une résidence secondaire.
- Johnny Hallyday (1943-2017), chanteur, y passa ses vacances dans sa jeunesse.
- Marie-Claire Pauwels (1945-2011), journaliste, y possédait une résidence secondaire.
- Patrick Rambaud (né en 1946), écrivain, résident secondaire.
- Gérard Depardieu (né en 1948), acteur de cinéma, y possède une maison.
- Bettina Rheims (née en 1952), photographe, y possède une maison avec son mari l'avocat Jean-Michel Darrois.
- Antoine de Caunes (né en 1953), animateur de télévision, acteur de cinéma, y possède une maison.
- Ségolène Royal (née en 1953), femme politique, a été conseillère municipale (PS) de 1983 à 1986.
- Christine Orban (née en 1954), écrivain, y possède une résidence.
- Karl Zéro (né en 1961), animateur de télévision, y possède une maison.
- José Garcia (né en 1966), acteur de cinéma, y possède une résidence secondaire.
Trouville dans des œuvres conservées dans les collections publiques
- Charles Mozin, Le Quernet, musée de Trouville - Villa Montebello.
Eugène Boudin, Laveuses au bord de la Touques (1884), Baden, Museum Langmatt. Claude Monet, Le Port de Trouville (1870), Musée des beaux-arts de Budapest.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Né Leclercq est autorisé en 1867 à ajouter de Lannoy. On lui doit l'installation d'une promenade de planches sur la plage en 1867.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : Trouville-sur-Mer sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1978. p. 688a.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, p. 202.
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, éditions Picard, 1979, p. 158.
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- François de Beaurepaire, op. cit.
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- Auteur de La Messe à l'Abbaye de Saint-Arnould, Trouville, huile sur toile, château de Nemours.
- Ouest-France, 1er mars 2011.
Bibliographie
- Gilles Plum, Villas balnéaires du Second Empire : Trouville, Deauville et Côte fleurie, édition Cahier du Temps, 2001, 119 p.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la mairie
- Résumé statistique de Trouville-sur-Mer sur le site de l'Insee
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
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