Trouville-sur-Mer

Trouville-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en Normandie, sa population s'élève à 4 614 habitants[Note 1] (les Trouvillais).

Pour les articles homonymes, voir Trouville (homonymie).

Ne doit pas être confondu avec Trouville (Seine-Maritime), Trouville-la-Haule (Eure) ou Tourville 

Trouville-sur-Mer

Façades sur le bord de la Touques.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Cœur Côte Fleurie
Maire
Mandat
Sylvie de Gaetano
2020-2026
Code postal 14360
Code commune 14715
Démographie
Gentilé Trouvillais
Population
municipale
4 614 hab. (2018 )
Densité 680 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 06″ nord, 0° 04′ 57″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 148 m
Superficie 6,79 km2
Unité urbaine Dives-sur-Mer
(ville-centre)
Aire d'attraction Trouville-sur-Mer
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Honfleur-Deauville
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Trouville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Trouville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
Trouville-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
Trouville-sur-Mer
Liens
Site web www.trouville.fr

    Géographie

    Trouville se situe à l'est du département du Calvados dans le pays d’Auge, à l'embouchure de la Touques, sur sa rive droite, en face de Deauville.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Quartiers de Trouville

    • Hennequeville
    • Les quais et la rue des Bains
    • La rue de Paris : cette rue est le prolongement de la rue des Bains et mène à la plage. Elle est très utilisée par de nombreux vacanciers et abrite aujourd'hui quelques commerces. Cette rue était très vivante et empruntée par l'aristocratie parisienne avant la Première Guerre mondiale.
    • L'Aguesseau, quartier de l'hôpital, du cimetière et de l'église Saint-Jean.
    • Le quai Kennedy et l'ancienne route de Touques. Ancien quartier du Quernet et de l'usine à gaz.
    • Le parc d'Hautpoul et le Beauregard, quartiers résidentiels.
    • La rue de l'Église et les Roches noires.
    • La corniche.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 789 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et qui se trouve à km[7],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[8] à 10,7 °C pour 1981-2010[9], puis à 11 °C pour 1991-2020[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Trouville-sur-Mer est une commune urbaine[Note 5],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[14] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), zones urbanisées (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), zones humides côtières (0,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme à finale latinisée Torouvilla en 1220 - 1223[24].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing, citant probablement Jean Adigard des Gautries, expliquent Trouville, ainsi que Trouville-Alliquerville (Seine-Maritime, Thorouvilla vers 1240) et Trouville-la-Haule (Eure, Turolvilla 1025), comme étant le « domaine rural » (cf. formations médiévales en -ville, appellatif issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural ») de Thorulfr, anthroponyme norrois[25].

    François de Beaurepaire, quant à lui, préfère identifier dans les deux autres Trouville, un premier élément Turol- / T[h]orou- qui reflète l'évolution phonétique du nom de personne Turold, d'origine anglo-scandinave. Il inclut également Trouville (Calvados) dans cette série[26],[27].

    Le premier anthroponyme Thorulfr ou plutôt ÞórulfR / Þorólfr est composé des éléments Thor, le dieu, et ulfr « loup », que l'on retrouve dans les patronymes en -ouf (et certains -ou(t)) de Normandie. ex. : ouf, Ingouf (variante Ygout), Gounouf (variante Gounout), Osouf (variante Auzou(t)), etc.

    Le second, Turold est une variante (anglo-scandinave [?]) du vieux norrois Þórvaldr (autre forme Þóraldr) « Thor-dirigeant ». Cet ancien prénom, commun dans le duché de Normandie (cf. Turold), est devenu un patronyme fréquent en Normandie sous les formes Théroude, Touroude, Thouroude, Throude et Troude. On le retrouve de manière manifeste dans Thérouldeville (Seine-Maritime, Thourodi villa XIIe).

    Les Trouville étant attestés par des formes anciennes latinisées du type Turolvilla ou Thorouvilla, cela rend complexe l'identification du second élément -ol / -ou du nom de personne; c'est-à-dire anciennement -ulfr ou -old.

    Ainsi, Jean Renaud mentionne de surcroît le hameau de Trouville à Bois-d'Ennebourg qui serait attesté sous la forme Turulfi villa vers 1025[28]. Cette forme conforterait la première hypothèse dans certains cas.

    En revanche, François de Beaurepaire identifie nettement Turold dans Trouville-la-Haule (Turoltvilla, forme supplémentaire transcrite à côté de Turolvilla de la charte de 1025)[29].

    Histoire

    L'histoire de Trouville remonte au Moyen Âge. La ville était alors un petit port de pêche.

    Le , Henri V débarque à l'embouchure de la Touques sur la plage de Trouville, avant sa conquête de la Normandie[30].

    Au XIXe siècle, l'ancien village de pêcheurs devient une destination touristique de Normandie, notamment prisée par les habitants de l'Île-de-France. L'essor de la station balnéaire, qui a débuté au XIXe siècle avec la mode des bains de mer, est sûrement dû à sa fréquentation par un petit groupe de peintres : Charles Mozin[31] le « découvreur de Trouville » en 1825[32],[33], Paul Huet, A. G. Decamps et son élève Louis Godefroy Jadin, Eugène Isabey, Corot, dont le musée d'Orsay fournit au moins une preuve Trouville bateaux de pêche échoués dans le chenal et aussi Eugène Boudin. L'écrivain Alphonse Karr[34] a également contribué à sa renommée. Louis-Philippe aide également au lancement de Trouville qu'il oppose à Dieppe la légitimiste, et c'est de cette station qu'il tente de partir pour l'Angleterre lors de la révolution de 1848[35]. Gustave Flaubert y a rencontré Élisa Schlésinger durant l'été 1836. Surnommée la « reine des plages », cette villégiature de « grande bourse » selon un classement des guides Joanne est bientôt concurrencée par Deauville[36].

    Alexandre Dumas en parle dans ses mémoires [37]: « […] Arrivé au Havre, je me mis en quête d'un endroit où passer un mois ou six semaines ; je demandai un village, un coin, un trou, pourvu qu'il fût au bord de la mer ; on me nomma Sainte-Adresse et Trouville. […] et ayant appris que Trouville était encore plus isolé, plus perdu, plus solitaire que Sainte-Adresse, j'optai pour Trouville. […] Puis je me rappelai, comme on se rappelle un rêve, que mon bon ami Huet, le paysagiste, le peintre des marais et des grèves, m'avait parlé d'un charmant village au bord de la mer où il avait failli s'étrangler avec une arête de sole, et que ce village s'appelait Trouville. […] ll y avait au Havre infiniment plus d'occasions pour Rio de Janeiro, pour Sydney ou pour la côte de Coromandel qu'il n'y en avait pour Trouville. Trouville, comme latitude, était alors à peu près aussi ignoré que l'île de Robinson Crusoé ».

    En 1847, la commune absorbe Hennequeville.

    Jusqu'en 1926, Trouville-sur-Mer et son canton étaient rattachés à l'ancien arrondissement de Pont-l'Évêque, supprimé à cette date.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    18 pluviose An II   Buhour    
    An X   Couyére    
    An XIII   Pimbert    
    21 novembre 1812   Pimbert renouvellement quinquennal  
    23 novembre 1819   Louis Pimbert (fils du précédent)    
    10 octobre 1830   Louis Guettier Orléaniste aide Louis Philippe en 1848
    20 août 1837 Démission Florentin Couyère    
    9 juillet 1845 Démission Alphonse Napoléon d'Hautpoul « nommé » Saint-cyrien (7e promotion : 1824-1826)
    7 avril 1852   Léon Lesieur « nommé »  
    25 mars 1855   Baron Nicolas Clary    
    11 septembre 1865   Émile Leclercq de Lannoy[Note 7] « nommé » (28 aout) Administrateur des messageries nationales
    1878   Adolphe Durand-Couyère    
    18 avril 1884   Adolphe Durand ( -Couyère)  
    24 avril 1898   Ernest Charles Coutant   Inspecteur général de l'Instruction publique
    1904 1910 Eugène Letellier   Directeur du Journal
    1910 Démission 10 février 1913 Michel Pelletier   Avocat
    6 avril 1913 Démission 1919 Auguste Vimard    
    décembre 1919   André Demazure   Avocat
    2 décembre 1934 Démission 1951 Fernand Moureaux   Propriétaire de Suze
    2 décembre 1951 21 mars 1959 Pierre Cassagnavere    
    21 mars 1959 28 mars 1971 Charles Lainé   Notaire
    28 mars 1971 13 mars 1983 Jean-Charles Médard de Hersé   Administrateur des cures marines
    13 mars 1983 juillet 2020 Christian Cardon[39] UDF, puis DVD Conseiller à la Cour des comptes
    juillet 2020[40] En cours Sylvie de Gaetano SE Avocate
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

    En 2018, la commune comptait 4 614 habitants[Note 8], en diminution de 2,41 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9386281 0721 2361 4641 6731 8872 2673 504
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1635 2005 6945 7615 8866 2636 3086 2436 264
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 1376 4016 1906 2626 5146 4656 1827 5857 040
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    6 6226 4296 6186 0085 6075 4114 9924 9284 864
    2013 2018 - - - - - - -
    4 7284 614-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La plage de Trouville.

    Activités principales

    Le tourisme est la principale activité économique de la ville, avec un camping de 200 places, 14 hôtels, dont 4 trois étoiles, un casino Barrière (le 21e de France par le produit des jeux), employant 110 salariés, des restaurants, dont les brasseries du quai (50 salariés) et un centre de thalassothérapie[45].

    Trouville conserve également une petite activité de pêche (25 à 30 chalutiers)[46].

    Le BTP est représenté par les maçonneries Lambert (35 salariés) et Lemétayer (30 salariés), les revêtements Laîné (30 salariés) et les charpentes Santos (20 salariés)[45].

    Tourisme

    Trouville-sur-Mer est une station balnéaire très appréciée[réf. nécessaire], et notamment des Parisiens[réf. nécessaire] pour sa proximité (environ deux heures de route ou de train).

    Médias

    Plusieurs journaux [47] ont été publiés à Trouville-sur-Mer[48] :

    • Journal de Trouville et de ses environs puis Journal de Trouville et de Deauville (1858-1868)
    • La Plage (1859-1903)
    • L'Avenir trouvillais (1867-1875)
    • L'Avenir de Trouville et de Deauville (1876-1944)
    • Le Progrès du littoral (1884-1887)
    • Journal de Trouville-Deauville (1887-1888)
    • La Dépêche trouvillaise (1893)
    • Le Petit normand (1893) propriétaire Jehan Soudan de Pierrefitte
    • Trouville Gazette (1893-1914)
    • Paris-Trouville et Gazette des bains (1897)
    • Le Sable (1902-1904)
    • L'Impartial normand de Deauville et Trouville (1903-1904)
    • Journal de Trouville (1905-1909)
    • Trouville-Deauville (1907-1914)
    • Le Réveil de Trouville-Deauville (1909-1940)
    • La Dépêche de Trouville-Deauville (1914)
    • Le Progrès de Trouville-Deauville (1916-1931)
    • Trouville-Journal (1919-1931)
    • Le Progrès du littoral (1924-1940)
    • La Reine des plages (1927-1928)
    • Le Courrier de Trouville (1928-1930)
    • La Gazette sociale (1936-1939)

    Santé

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue panoramique de la plage et de l'entrée du port.

    Monuments historiques

    La commune abrite cinq monuments historiques :

    • L'Hôtel des Roches Noires d'Alphonse-Nicolas Crépinet. Ancien palace inauguré en 1866, dont le hall d'entrée fut décoré par Robert Mallet-Stevens en 1924. L'hôtel fut peint par Claude Monet en 1870 et fut le lieu de villégiature de Marcel Proust puis de Marguerite Duras. Inscrit par arrêté du 8 novembre 2000 [49]. La façade est en maçonnerie de briques rouges et beige; le bâtiment comporte deux ailes symétriques et des fenêtres à la française[50].
    • La villa Montebello (1865) de Jean-Louis Celinsky de Zaremba qui accueille désormais le musée de la ville. Inscrite par arrêté du 16 juillet 1987[51].
    • La poissonnerie normande (1936), due aux architectes Maurice Vincent, Marcel Davy et Maurice Halley (gravement endommagée par un incendie le 24 septembre 2006), reconstruite à l'identique. Inscrite par arrêté du 14 septembre 1992[52].
    • Le château d'Aguesseau, situé sur les hauteurs de la ville. Construit au XVIIe siècle à la demande de Robert de Nollent, seigneur de Trouville. Il a été profondément remanié en 1853 à la suite des travaux entrepris par le prince Murat. Inscrit par arrêté du 24 février 1995[53].
    • Le bureau de poste (1929), dû à l'architecte Pierre Chirol. Inscrit par arrêté du 5 juillet 2010 [54]. Il a été fermé puis vendu aux promoteurs. Le bureau de poste de Trouville est aujourd'hui démantelé en appartements de luxe.

    Monuments religieux

    Trouville possède plusieurs églises :

    Autres édifices

    • le Trouville-Palace ouvert en 1910, premier hôtel de cette époque à disposer d'un ascenseur et à équiper ses 200 chambres de sanitaires individuels[55].
    • Les villas du bord de mer
    • Le chalet Mozin et la tour Malakoff, résidences de Charles Mozin[56]
    • L’hôtel de ville.
    • Le casino sur le thème de la Louisiane, premier casino à thème d'Europe, construit en 1912 par Alexandre Durville, rénové et décoré par Jacques Garcia[57].
    • La jetée promenade construite en bois.
    • La statue de Gustave Flaubert, située Place Foch. Elle est inaugurée en 1954. C'est une reproduction de celle en bronze, réalisée par Léopold Bernstamm, inaugurée en 1907 sur la place des Carmes à Rouen.

    Culture

    Trouville accueille chaque année depuis 2000 un festival de cinéma consacré aux courts-métrages "Off-Courts".

    En juin 2016 a eu lieu la première édition du Festival international du film culte de Trouville-sur-Mer fondé par Karl Zéro[58].

    Jumelages

    Sports

    Naissances

    Décès

    Résidents

    Plaque rappelant les séjours de Marguerite Duras à l’ancien hôtel des Roches noires.

    Trouville dans des œuvres conservées dans les collections publiques

    Héraldique

    Les armes de la commune de Trouville-sur-Mer se blasonnent ainsi :
    d'azur à la barque trouvillaise contournée, équipée, habillée et flammée d'argent, voguant sur une mer de sinople ; au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Né Leclercq est autorisé en 1867 à ajouter de Lannoy. On lui doit l'installation d'une promenade de planches sur la plage en 1867.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Trouville-sur-Mer et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    9. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Dives-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    20. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
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    Bibliographie

    • Gilles Plum, Villas balnéaires du Second Empire : Trouville, Deauville et Côte fleurie, édition Cahier du Temps, 2001, 119 p.

    Voir aussi

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