Emmanuelle Riva
Paulette Germaine Riva, dite Emmanuelle Riva[1], est une actrice de cinéma et de théâtre et poétesse française née le à Cheniménil (Vosges) et morte le à Paris XVIe[2],[3].
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Nom de naissance | Paulette Germaine Riva |
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Surnom | Emmanuelle Riva |
Naissance |
Cheniménil, (Vosges, France) |
Nationalité | Française |
Décès |
Paris XVIe, (France) |
Profession |
Actrice Poétesse |
Films notables |
Hiroshima mon amour Léon Morin, prêtre Thérèse Desqueyroux Les Risques du métier Amour |
Elle est révélée en 1959 par Alain Resnais qui lui donne le rôle principal de son premier long-métrage, Hiroshima mon amour.
En 2013, à la suite de son interprétation dans Amour, elle obtient le César de la meilleure actrice, puis une nomination aux Oscars.
Biographie
Débuts
Née dans une modeste famille ouvrière d'origine italienne (son grand-père Alfred Riva était né à Monvalle en Italie) de la vallée de la Vologne dans le département des Vosges[4], la jeune fille ne peut se satisfaire du métier de couturière auquel elle semble destinée.
Premiers pas
Grande lectrice d'œuvres théâtrales, elle se joint à une petite troupe amateur de Remiremont.
Convaincue de ses aptitudes et malgré l'opposition de sa famille, elle passe le concours de l'école de la rue Blanche. Reçue, elle monte à Paris en 1953, et obtient une bourse d'études. Elle est alors l'élève de Jean Meyer.
Trop âgée pour prétendre à la formation prestigieuse du Conservatoire d'art dramatique, elle obtient son premier rôle dans Le Héros et le Soldat, de George Bernard Shaw, dans une mise en scène de René Dupuy.
Carrière
C'est en la découvrant sur l'affiche de L'Épouvantail – une pièce de Dominique Rolin, mise en scène par André Barsacq – qu'Alain Resnais l'imagine pour son premier long métrage, Hiroshima mon amour, qui la fait mondialement connaître. En septembre 1958, avant le tournage, treize ans après l'explosion de la bombe du , Emmanuelle Riva parcourt les rues de la ville martyre avec son appareil photo Ricohflex et en saisit la vie retrouvée. Ces photos illustreront l'ouvrage collectif Tu n'as rien vu à Hiroshima.
Elle tient un rôle marquant dans Kapò de Gillo Pontecorvo et incarne une agnostique éprise d'un homme d'église, interprété par Jean-Paul Belmondo, dans Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville[5].
En 1962, Emmanuelle Riva est couronnée à la Mostra de Venise pour son interprétation dans Thérèse Desqueyroux de Georges Franju, adapté du roman éponyme de François Mauriac. Franju la dirige à nouveau dans Thomas l'imposteur sur un scénario posthume de Jean Cocteau.
Elle disparaît ensuite progressivement des écrans, refusant de nombreux projets, mais exerçant son métier d'actrice au théâtre, en toute discrétion, auprès de metteurs en scène de renom : Jacques Lassalle, Roger Planchon ou encore Claude Régy[6].
En , elle fait partie des membres fondateurs du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés[7].
Dans les années 1980, elle apparaît dans les réalisations d'auteurs réputés difficiles à l'instar de Liberté, la nuit de Philippe Garrel et Les Yeux, la Bouche de Marco Bellocchio[6]. Elle tient également un second rôle remarqué dans Trois couleurs : Bleu de Krzysztof Kieślowski en 1993[6] où elle interprète la mère de Juliette Binoche.
Outre le cinéma et le théâtre, Emmanuelle Riva a aussi publié trois recueils de poèmes : Juste derrière le sifflet des trains (1969, réédité en 1976), Le Feu des miroirs (1975) et L'Otage du désir (1982).
À 85 ans, elle a l'occasion de revenir au premier plan du cinéma mondial[6]. Elle est en effet, au côté de Jean-Louis Trintignant en 2012, l'interprète principale d'Amour de Michael Haneke, drame intimiste et universel sur la maladie, la vieillesse et la mort, récompensé par la palme d'or au 65e Festival de Cannes, le césar du meilleur film et l'oscar du meilleur film étranger. Son interprétation, comme celle de Trintignant, fait l'unanimité au sein de la critique, du public et de la profession[8]. Pour ce film dans lequel elle incarne une professeur de piano octogénaire victime de deux accidents vasculaires cérébraux, elle remporte, entre autres, le prix de la meilleure actrice européenne en 2012, puis le BAFTA et le césar de la meilleure actrice en 2013. Elle reçoit également une nomination à l'oscar de la meilleure actrice[9]. À près de 86 ans, elle devient la comédienne la plus âgée jamais nommée pour cette récompense et se retrouve en compétition avec la plus jeune actrice de toute l'histoire des Oscars à être citée pour ce prix (Quvenzhané Wallis, 9 ans, nommée pour Les Bêtes du Sud sauvage, film également récompensé à Cannes en 2012 par la caméra d'or).
Décès
Elle meurt le à l'âge de 89 ans à la suite d'un cancer.
Elle est enterrée au cimetière de Charonne (4e division).
Filmographie
Cinéma
- 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière : une secrétaire
- 1959 : Hiroshima mon amour d'Alain Resnais : Elle
- 1960 : Le Huitième Jour de Marcel Hanoun : Françoise
- 1960 : Recours en grâce de László Benedek : Germaine
- 1960 : Adua et ses compagnes (Adua e le compagne) d'Antonio Pietrangeli : Marilina
- 1961 : Kapò de Gillo Pontecorvo : Terese
- 1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville : Barny
- 1962 : Climats de Stellio Lorenzi : Isabelle
- 1962 : Thérèse Desqueyroux de Georges Franju : Thérèse Desqueyroux
- 1963 : Caterina (de Félicien Marceau), téléfilm de Gérard Herzog : Caterina
- 1963 : Les Heures de l'amour (Le Ore dell'amore) de Luciano Salce : Maretta
- 1964 : Le Gros Coup de Jean Valère : Clémence Grandval
- 1964 : Le Coup de grâce de Jean Cayrol et Claude Durand : Sophie
- 1965 : Thomas l'imposteur de Georges Franju : la princesse de Bormes
- 1966 : L'Or et le Plomb d'Alain Cuniot : la femme du monde
- 1967 : Les Risques du métier d'André Cayatte : Suzanne Doucet
- 1967 : Fruits amers de Jacqueline Audry : Soledad
- 1969 : Safari 5000 de Koreyoshi Kurahara : Anna Leduc
- 1970 : La Modification, de Michel Worms : Henriette
- 1971 : L'Homme de désir, de Dominique Delouche : Valentine
- 1972 : Les Portes de feu, de Claude Bernard-Aubert : la baronne
- 1973 : J'irai comme un cheval fou de Fernando Arrabal : la mère
- 1974 : Ariane de Pierre-Jean de San Bartolomé : Pasiphae
- 1975 : Au long de rivière Fango de Sotha : Mathilde
- 1976 : Le Diable au cœur de Bernard Queysanne : madame Bouvier, la mère
- 1980 : Le Règlement intérieur de Michel Vuillermet
- 1981 : Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz de Catherine Binet : une invitée
- 1982 : Y a-t-il un Français dans la salle ? de Jean-Pierre Mocky : Adélaïde Tumelat
- 1982 : Les Yeux, la Bouche de Marco Bellocchio : la mère
- 1983 : Liberté, la nuit de Philippe Garrel : Mouche
- 1983 : Un homme à ma taille d'Annette Carducci : Lisa Leibovitch
- 1987 : Funny Boy de Christian Le Hémonet : la mère de Micky
- 1988 : Les Tribulations de Balthasar Kober de Wojciech Has : la mère
- 1989 : La Passion de Bernadette de Jean Delannoy : mère Marie-Thérèse Vauzou
- 1991 : Pour Sacha d'Alexandre Arcady : Mme Malka
- 1992 : Loin du Brésil de Tilly : Juliette
- 1993 : Trois Couleurs : Bleu de Krzysztof Kieślowski : la mère
- 1993 : L'Ombre du doute d'Aline Issermann : la grand-mère
- 1997 : XXL d'Ariel Zeitoun : Sonia Stern
- 1999 : Vénus beauté (institut) de Tonie Marshall : la tante Lyda
- 2001 : C'est la vie de Jean-Pierre Améris : Dominique
- 2003 : Vert paradis d'Emmanuel Bourdieu : la mère de Lucas
- 2004 : Éros thérapie de Danièle Dubroux : Emma
- 2006 : Mon fils à moi de Martial Fougeron : la grand-mère
- 2006 : Le vent, le vent de Frank Smith : voix off
- 2008 : Le Grand Alibi de Pascal Bonitzer : Geneviève Herbin
- 2008 : Un homme et son chien de Francis Huster : la femme croyante à l'église
- 2009 : Je ne dis pas non d'Iliana Lolic : madame Revison
- 2011 : Le Skylab de Julie Delpy : Mémé
- 2012 : Amour de Michael Haneke : Anne
- 2013 : Tu honoreras ta mère et ta mère de Brigitte Roüan : Granny
- 2013 : Michael Haneke : Profession réalisateur (Michael Haneke – Porträt eines Film-Handwerkers) d'Yves Montmayeur (film documentaire)
- 2016 : Marie et les Naufragés de Sébastien Betbeder : Suzanne
- 2017 : Paris pieds nus de Dominique Abel et Fiona Gordon : Martha
Télévision
- 1966 : La Fin de la nuit (téléfilm) d'Albert Riéra : Thérèse Desqueyroux
- 1968 : La Forêt noire (téléfilm) : Maria Richter
- 1972 : Le Cygne (téléfilm) d'Aldo Altit : Dame Gritie
- 1976 : Au théâtre ce soir : Un mois à la campagne d'Ivan Tourgueniev, mise en scène Jean Meyer, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Édouard-VII
- 1978 : Les Jeunes Filles (téléfilm) de Lazare Iglesis et Andrée Hacquebaut
- 1994 : Éclats de famille de Didier Grousset : Marguerite
- 1995 : L'Homme aux semelles de vent (téléfilm) de Marc Rivière : la mère d'Arthur Rimbaud
- 2005 : Vénus et Apollon (série télévisée) de Tonie Marshall : madame Galinet
Théâtre
- 1954 : Le Héros et le Soldat de George Bernard Shaw, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
- 1955 : Espoir de Henri Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Ambassadeurs
- 1956 : Le Séducteur de Diego Fabbri, mise en scène François Périer, Théâtre de la Michodière
- 1956 : La Profession de madame Warren de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Wall, Théâtre de l'Athénée
- 1958 : L'Épouvantail de Dominique Rolin, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Œuvre
- 1963 : Les Enfants du soleil de Maxime Gorki, mise en scène Georges Wilson, TNP Théâtre de Chaillot
- 1964 : Zoo de Vercors, mise en scène Jean Deschamps, TNP Théâtre de Chaillot
- 1965 : Badadesques de Jean Vauthier, mise en scène Marcel Maréchal, Théâtre du Cothurne, Théâtre de Lutèce
- 1965 : L’Opéra du monde de Jacques Audiberti, mise en scène Marcel Maréchal, Théâtre du Cothurne, Théâtre de Lutèce
- 1966 : Le Retour d'Harold Pinter, mise en scène Claude Régy, Théâtre de Paris
- 1967 : La Journée d'une rêveuse de Copi, mise en scène Jorge Lavelli, Théâtre de Lutèce
- 1971 : Vétir ceux qui sont nus de Luigi Pirandello, mise en scène René Dupuy, Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet
- 1972 : Macbeth de William Shakespeare, mise en scène Roger Blin
- 1972 : Le Jour le plus court de Jean Meyer, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins
- 1973 : Sainte Jeanne de George Bernard Shaw, mise en scène Pierre Franck, Théâtre des Célestins
- 1975 : C'est beau de Nathalie Sarraute, mise en scène Claude Régy, Théâtre d'Orsay
- 1976 : Un mois à la campagne de Ivan Tourgueniev, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
- 1978 : Remagen d'après Anna Seghers, mise en scène Jacques Lassalle, Festival d'Avignon, Théâtre Gérard-Philipe
- 1976 : Cantique des cantiques, Festival d'Avignon
- 1978 : Remagen de Jacques Lassalle d'après Anna Seghers, mise en scène Jacques Lassalle, Festival d'Avignon, Théâtre Gérard-Philipe
- 1979 : Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Jacques Lassalle, Théâtre Gérard-Philipe
- 1979 : Avec ou sans arbres ? de Jeannine Worms, mise en scène Yves Bureau, Théâtre de l'Athénée
- 1980 : Charcuterie fine de Tilly, mise en scène Michel Hermon, Théâtre de la Tempête
- 1982 : L'Exil d'Henry de Montherlant, mise en scène Bernard Ristroph, Théâtre Hébertot
- 1983 : Émilie ne sera plus jamais cueillie par l'anémone d'après Emily Dickinson, mise en scène Gabriel Garran, Festival d'Avignon, Théâtre de la Commune
- 1983 : La Vie que je t'ai donnée de Luigi Pirandello, mise en scène Massimo Castri, Théâtre national de Strasbourg
- 1986 : Regarde, regarde de tous tes yeux de Danièle Sallenave, mise en scène Brigitte Jaques-Wajeman, Petit Odéon
- 1987 : Ma chère Rose de Josette Boulva et Marie Gatard, mise en scène Josette Boulva et Frédérique Ruchaud, Théâtre Montparnasse
- 1987 : George Dandin de Molière, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne
- 1988 : George Dandin de Molière, mise en scène Roger Planchon, TNP, tournée
- 1989 : La Bonne Mère de Carlo Goldoni, mise en scène Jacques Lassalle, Théâtre national de Strasbourg
- 1994 : La Source bleue de Pierre Laville, France Culture
- 1997 : Le Siège de Léningrad de José Sanchis Sinisterra, mise en scène Dominique Poulange, Théâtre national de la Colline
- 2000 : Médée d'Euripide, mise en scène Jacques Lassalle, Festival d'Avignon
- 2001 : Médée d’Euripide, mise en scène Jacques Lassalle, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 2014 : Savannah Bay de Marguerite Duras, mise en scène Didier Bezace, Théâtre de l'Atelier
Distinctions
Récompenses
- Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine à la Mostra de Venise 1962 pour Thérèse Desqueyroux
- Prix des Journalistes mexicains du cinéma 1964 : Déesse d'argent (Silver Goddess) de la meilleure actrice étrangère pour Thérèse Desqueyroux
- Prix Marguerite-Duras 2012 pour l'ensemble de sa carrière
- Palme d'or au Festival de Cannes 2012 pour Amour de Michael HanekeNormalement, la Palme revient toujours au seul réalisateur mais l'interprétation d'Emmanuelle Riva a été mentionnée par le Jury comme l'une des principales raisons de cette victoire au même titre que la prestation de son partenaire dans le film, Jean-Louis Trintignant[10]
- Festival international du film de Flandre-Gand 2012 : Joseph Plateau Honorary Award
- Prix du cinéma européen 2012 : Meilleure actrice européenne pour Amour
- Los Angeles Film Critics Association Awards 2012 : Meilleure actrice pour Amour
- Boston Society of Film Critics Awards 2012 : Meilleure actrice pour Amour
- New York Film Critics Online Awards 2012 : Meilleure actrice pour Amour
- National Society of Film Critics Awards 2012 : Meilleure actrice pour Amour[11]
- Lumières de la presse internationale 2013 : Meilleure actrice pour Amour
- London Film Critics Circle Awards 2013 : Actrice de l'année pour Amour
- BAFTA 2013 : BAFTA de la meilleure actrice pour Amour
- Césars 2013 : César de la meilleure actrice pour Amour
Nominations
- Oscars 2013 : nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour Amour
- Satellite Awards 2012 : nommée au Satellite Award de la meilleure actrice pour Amour
Décorations
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Elle est faite commandeur le [12].
Discographie
- Florilège de la Poésie Amoureuse Française : Moyen Âge – Renaissance, poèmes lus par Emmanuelle Riva et Pierre Vaneck, Deutsche Grammophon Gesellschaft, collection Archive littéraire no 43905.
- Il faudra que je me souvienne... Ravensbrück, poèmes et textes de Micheline Maurel, dits par Silvia Monfort, Emmanuelle Riva, Catherine Sellers et Jany Sylvaire (30e anniversaire de la Libération des camps), Alvares/La Boîte à Musique.
- La Grande Nuit (Ravensbrück), poèmes inédits dits par Silvia Monfort et Emmanuelle Riva, musique de Joseph Kosma, Barclay.
- Tchaïkovski raconté aux enfants, texte de Michel Hofman, dit par Emmanuelle Riva, Le Petit Ménestrel, 1971.
- Cher Diego, Quiela t'embrasse, texte d'Elena Poniatowska, lu par Emmanuelle Riva, Éditions Claudine Ducaté.
Publications
Poésie
- Juste derrière le sifflet des trains, recueil de poésies, Paris, Librairie Saint-Germain-des-Prés, coll. « Poésie pour vivre » no 1, 1969 (réédition en 1976 (ISBN 2-243-00380-5))
- Le Feu des miroirs, recueil de poésies, Paris, Librairie Saint-Germain-des-Prés, 1975 (ISBN 9782243000740)
- L'Otage du désir, recueil de poésies, Paris, Nouvelles Éditions Latines, 1982 (ISBN 2723301842)
- Danzerai senza muoverti, recueil de poésies, bilingue Italien-Français, Rome, Mincione Edizioni, 2015 (ISBN 9788899423421)
Essais
- Avec la collaboration de Chihiro Minato, Sylvette Baudrot et Alain Resnais
- C'est délit-cieux ! : entrer dans la confidence, entretien avec Arnaud Schwartz, Montrouge, Bayard, 2014 (ISBN 978-2-227-48715-4)
Notes et références
- Au début de sa carrière, son prénom s'orthographiait Emmanuèle.
- Jacques Mandelbaum, « L’actrice Emmanuelle Riva est morte » sur Le Monde, 28 janvier 2017
- « matchID - Fichier des décès - Paulette Germaine Riva », sur deces.matchid.io
- Source = état civil de Granges-les-Plombières (Vosges), acte de naissance de René Alfred Riva, père d'Emmanuelle. Curieusement, Emmanuelle a bien des ancêtres Rivat, vosgiens, dans son ascendance à la cinquième génération.
- Alain Riou, « Emmanuelle Riva : « Ce rôle, je ne l'attendais plus ; il aurait fallu que je sois folle pour passer à côté. » », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne)
- Jacques Morice, « Emmanuelle Riva, favorite, forcément », Télérama, (lire en ligne)
- « Tous au CIEL : un combat intellectuel antitotalitaire (1978-1986) présenté par Alain Laurent », sur lesbelleslettresblog.com, .
- Marie-Noëlle Tranchant, « Emmanuelle Riva, un César en attendant l'Oscar... », Le Figaro, (lire en ligne)
- Emmanuelle Riva, Palmarès, consulté le 24 février 2013.
- « Festival de Cannes : Amour de Michael Haneke remporte la Palme d'or », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne)
- Amour prisé par les critiques américains, Le Figaro, 5 janvier 2013.
- Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.
Liens externes
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- (en) AllMovie
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- (en) Oscars du cinéma
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