Vercors (écrivain)

Jean Bruller, né le à Paris XVe et mort le à Paris Ier, est un illustrateur et écrivain français. Il adopte le pseudonyme littéraire Vercors en 1941 pendant la Résistance. Par la suite, il garde son nom pour son travail d'artiste et le nom de Vercors comme nom d'écrivain.

Pour les articles homonymes, voir Bruller et Vercors.

Vercors
Nom de naissance Jean Marcel Adolphe Brüller
Naissance
Paris, France
Décès
Paris, France
Activité principale
Romancier, graveur, illustrateur, dramaturge
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Romans, nouvelles, divers

Œuvres principales

Son œuvre la plus célèbre est Le Silence de la mer, publiée clandestinement en 1942.

Biographie

Plaque commémorative sous le Pont des Arts, à Paris, rive gauche de la Seine.

Jean Bruller est né d'une mère française (Ernestine Bourbon, institutrice) et d'un père d'origine juive-hongroise (Louis Bruller). L'état civil indique « Brüller » sur l'acte de naissance[1], mais tous les livres publiés[2] et l'usage utilisent « Bruller ».

L'histoire de son père a inspiré la nouvelle La Marche à l'Étoile publiée pendant l'Occupation. Dans son livre d’entretiens À dire vrai, Vercors attribue à son père une plus ancienne ascendance française : « La famille Bruller venait des Vosges, au XVIIIe siècle. Chassée par un des siens, converti et devenu évêque, et que gênait la présence de cette famille juive, elle a émigré en Hongrie. » Louis Bruller, son père, revient à Paris en 1880, poussé par la haine de la « barbarie » régnant en Hongrie et attiré par l’idée de la France comme pays de la liberté et des arts. Il y lance un commerce de livres populaires, essentiellement des « feuilletons dominicaux diffusés surtout en province, dans les campagnes, dont les auteurs avaient été cédés à cet effet à prix réduit : Balzac, Hugo, Eugène Sue, mais aussi Paul Féval ou Jean de La Hire. Ou encore cette Histoire populaire de la France. » Quelques années plus tard, il vend ce commerce et « fait fructifier modestement ce capital dans l’immobilier » en ouvrant une rue dans Paris pour y construire un immeuble[3].

Jean Bruller effectue ses études primaires et secondaires à l’École alsacienne à Paris. Après son bac, il veut devenir chercheur ; il aurait dû entrer à Supélec. Mais mal orienté, il échoue à l'Université et se rabat vers l'École Breguet qui forme des ingénieurs électriciens (ESIEE-Paris). Bien qu'il obtienne son diplôme d'ingénieur en 1923 avec la médaille de bronze, il ne souhaite pas rejoindre l'industrie.

Dès 1921, il devient dessinateur humoristique et illustrateur dans la lignée de Gus Bofa. Il publie ses premiers dessins dans la revue Sans-Gêne grâce à Maxime Ferenczi que connaît son père. Il rédige ses premières chroniques Les Propos de Sam Howard dans l'hebdomadaire Paris-Flirt en 1923-1924 sous l'influence des Contes profitables d'Anatole France. Il signe ses dessins avec son pseudonyme Joë Mab. En 1923, il participe au Salon des humoristes[4] et, en juin de la même année, crée sa propre revue humoristique qu'il nomme L'Ingénu, en hommage à Voltaire. Il y dessine et rédige une chronique appelée Les Propos d'un Huron. En 1924 il met fin à l'expérience pour suivre sa formation militaire à Saint-Cyr-Coëtquidan. Il effectue ensuite six mois de service militaire à Tunis, jusqu'au printemps 1925. De retour à Paris le dessinateur répond à de nombreuses commandes publicitaires. Il travaille notamment chez Fernand Nathan pour le compte de Citroën. Il illustre ainsi l'album Frisemouche fait de l'auto décrivant les aventures de la citroënnette, modèle réduit créé par André Citroën pour séduire les parents par le biais de leurs enfants.

Il réalise son premier album (dessins et textes) en 1926 : 21 recettes pratiques de mort violente[5]. Il illustre en 1930 l'album pour enfants Patapoufs et Filifers, fable d'André Maurois sur les méfaits de la ségrégation. En 1931 il se marie avec Jeanne Barrusseaud, le couple se séparant en 1948.

Pacifiste jusqu'en 1938, il est mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale à Mours-Saint-Eusèbe près de Romans au pied du massif du Vercors. Il entre ensuite dans la Résistance, encouragé par Pierre de Lescure. Jean Bruller prend alors le pseudonyme de Vercors, nom dudit massif montagneux (sans savoir que celui-ci deviendra par la suite le théâtre d'événements liés à une branche de la résistance), selon un procédé utilisé par de nombreux résistants. À l'automne 1941, il fonde avec Pierre de Lescure les Éditions de Minuit, maison d'édition clandestine et y publie sa nouvelle Le Silence de la mer le . Il est le concepteur du logo à l'étoile des Éditions de Minuit qui est utilisé à partir de 1945. Il participe également au Comité national des écrivains (CNE) et au Mouvement de la paix. Il a écrit ses souvenirs dans La Bataille du silence. Il fait partie de la Commission d'épuration de l'édition, mais il en démissionne en raison de l'inégalité des sanctions à l'encontre des écrivains, collaborateurs avec l'Allemagne nazie, et à l'encontre de leurs éditeurs, jamais pénalisés. Il refuse dans le même temps de participer à l'établissement d'une « liste noire » et renvoie les auteurs au jugement de leur conscience.

En guise de protestation contre la torture pratiquée en Algérie, Vercors renvoie en 1957 sa Légion d'honneur au Président de la République[6]. En 1960, il fait partie, avec Sartre, des signataires du Manifeste des 121 écrivains et artistes qui déclarent « le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie ». Il est membre de la rédaction du journal clandestin Vérité-Liberté[7] qui publie ce manifeste.

Vercors dédie Le Silence de la mer « à la mémoire de Saint-Pol-Roux, poète assassiné » ; en effet, Saint-Pol-Roux est aussi un vieil homme qui meurt de chagrin en 1940 quand son manoir contenant tous ses textes inédits est pillé, peu après qu'un soldat allemand a violé sa servante et blessé sa fille, qui s'était interposée entre le poète et le soldat[8]. Tout comme Le Silence de la mer veut évoquer une résistance muette au bord des cris[9], cet homme qui meurt brisé est chargé de symboles et c’est à ce titre que le premier volume des Éditions de Minuit lui est dédié[10].

Vercors est aussi connu pour un roman philosophique, Les Animaux dénaturés, dont fut tirée la pièce Zoo ou l'assassin philanthrope.

Il meurt à Paris, au 58 quai des Orfèvres, dans la nuit du 9 au . Sa seconde épouse, Rita Barisse (1917-2001), a traduit en anglais certains de ses ouvrages.

Le fonds d'archives de l'écrivain est déposé à la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet à Paris.

Une plaque à la mémoire de Vercors et des Éditions de Minuit a été posée en 1992 sur le Pont des Arts, à Paris, par le Secrétariat d'État aux anciens combattants, en souvenir des exemplaires clandestins qui s'échangeaient sur ce pont sous l'Occupation.

En 2018, l'artiste américaine Lutz Bacher présente The silence of the sea, en référence à la nouvelle de Vercors, pour l'inauguration de Lafayette Anticipations, lieu artistique à Paris conçu par Rem Koolhas[11].

Œuvres

Albums

  • 21 recettes pratiques de mort violente précédées d'un Petit Manuel du Parfait Suicidé, chez l'artiste, 1926. Réédition : Rome, Portaparole, 2010.
  • Hypothèses sur les amateurs de peinture, 16 lithographies, chez l'artiste, 1927.
  • Un homme coupé en tranches, Paris, Paul Hartmann, 1929.
  • Le mariage de monsieur Lakonik, Paris, Paul Hartmann, 1930[12].
  • Nouvelle clé des songes, avec vingt aquarelles de l'auteur représentant les rêves typiques, Paris, Creuzevault, 1934.
  • L'enfer, 27 aquarelles, Paris, Aux Nourritures Terrestres, 1935.
  • Visions intimes et rassurantes de la guerre, Paris, Aux Nourritures Terrestres, 1936.
  • Silences, huit estampes dessinées, gravées, imprimées et coloriées à la main, Paris, Aux Nourritures Terrestres, 1937.
  • La Danse des vivants (1932-1938) :
    • Les Relevés Trimestriels, 12 fascicules, 120 dessins, Paris, Aux Nourritures Terrestres, 1932, 1933 et 1934[13].
    • Première suite aux Relevés Trimestriels, 20 dessins, Aux Nourritures Terrestres, 1935.
    • Les Relevés trimestriels no 15 et 16, 2 fascicules, 20 dessins, 1938.
  • La Danse des vivants, recueil des 160 dessins des Relevés trimestriels, édition critique établie par Alain Riffaud, Création et Recherche, Le Mans, 2000.

Illustrations

  • Dessins dans Sans Gêne, Paris-Flirt, L'ingénu, Les Échos Parisiens, Le Rire, Fantasio, Allô Paris, Les Annales, Marianne, Vendredi (années 1920 et 1930).
  • Alphonse Crozière, Frisemouche fait de l'auto, Éditions enfantines Citroën, 1926.
  • Hermin Dubus, Pif et Paf, les deux garnements, Paris, Fernand Nathan, 1927.
  • Hermin Dubus, Pif et paf naviguent, Paris, Fernand Nathan, 1928.
  • Hermin Dubus, Pif et Paf chez les cannibales, Paris, Fernand Nathan, 1929.
  • Alphonse Crozière, Loulou chez les nègres, paris, Fernan Nathan, 1929.
  • André Maurois, Deux fragments d'une histoire universelle, 1992, Paris, Paul Hartmann, 1929.
  • Edgar Allan Poe, Le Corbeau, chez l'artiste, 1929.
  • André Chamson, Compagnon de la nuée, Paris, Paul Hartmann, 1929.
  • Rudyard Kipling, Comédie en marge du monde, Paris, Paul Hartmann, 1930.
  • André Maurois, Patapoufs et Filifers, Paris, Paul Hartmann, 1930.
  • Rudyard Kipling, Puck de la Colline, Paris, Paul Hartmann, 1931.
  • 10 légendes en marge du livre, par S. Sylvestre de Sacy, Creuzevault, 1931.
  • Pétanque de Toulon, 1932.
  • Les Plaideurs, par Jean Racine, Les Bibliophiles du Palais, 1933.
  • Paul Silva-Coronel, Couleurs d'Égypte, 1935.
  • Baba Diène et Morceau-de-Sucre, par Claude Aveline (N.R.F., 1937), illustré de 30 dessins par Jean Bruller. Ouvrage naïf destiné à l'apprentissage du français par les Japonais.
  • Silence, suivi de Ombres et L'île de la fée par Edgar Poe, 1941 (traduction de Charles Baudelaire).
  • Les Stances du vieux matelot, par Samuel Coleridge, 1942 (traduction de Jean Bruller).
  • Reproductions de tableaux de maîtres par le procédé « La callichromie » (Léger, Braque, Monet, Renoir, Van Gogh, Picasso, Degas, Pissarro, Sisley…) (1952-1958).
  • Les Silences de Vercors, réunissant Silences, Ombres, Les Stances du vieux matelot, édition critique établie par Alain Riffaud, Le Mans, Création et Recherche, 2002.

Nouvelles

  • Le Silence de la mer, 1942.
  • La Marche à l'étoile, 1943 (inclus dans le recueil de nouvelles Le Silence de la mer[14]).
  • Ce jour-là, 1943 (inclus dans le recueil de nouvelles Le Silence de la mer).
  • Le Songe, 1943 (inclus dans le recueil de nouvelles Le Silence de la mer[15]).
  • L'impuissance, (inclus dans le recueil de nouvelles Le Silence de la mer).
  • Le Cheval et la Mort, 1944 (inclus dans le recueil de nouvelles Le Silence de la mer).
  • L'imprimerie de Verdun, 1945 (inclus dans le recueil de nouvelles Le Silence de la mer).
  • Les Armes de la nuit, 1946.
  • Les Yeux et la Lumière, Albin Michel, 1948[16].
  • La Puissance du jour, Albin Michel, 1951.
  • Sur ce rivage, I - III, Albin Michel, 1958-1960.
  • Clémentine, 1959.
  • Sept sentiers du désert, Presses de la Cité, 1972.
  • Le Piège à loup, 1979.

Romans

  • Les Animaux dénaturés, Albin Michel, 1952.
  • Colères, Albin Michel, 1956.
  • Sylva, Grasset, 1961.
  • Quota ou les Pléthoriens avec Paul Silva-Coronel, Stock, 1966.
  • Le Radeau de la Méduse, Presses de la Cité, 1969.
  • Sillages, Presses de la Cité, 1972.
  • Comme un frère, Plon, 1973.
  • Tendre naufrage, Plon, 1974.
  • Les Chevaux du temps, Tchou, 1977.
  • Le tigre d'Anvers, Plon, 1986.
Cette œuvre regroupe en fait deux récits publiés en 1951 : Les Armes de la nuit et La Puissance du jour. C'est une réécriture de la même histoire dans des décors différents.
  • Le Grenier d'Armor, Michalon, 1997 (posthume).

Théâtre

Divers

  • Les propos de Sam Howard, recueillis par Joë Mab (1923-1924). Réédition : Rome, Portaparole, 2011.
  • Chroniques bibliophiles, La Quinzaine Critique (fin des années 1920), Arts et Métiers Graphiques (années 1930).
  • Le Sable du temps, essai, Emile Paul, 1945.
  • Les Mots, 1944., essai, Emile Paul, réédité par Actes-Sud, 1994.
  • Souffrance de mon pays, essai, Emile Paul, 1945.
  • Portrait d'une amitié, essai, Albin Michel, 1946.
  • Plus ou moins homme, essai, Albin Michel, 1948.
  • Les Pas dans le sable, essai, Albin Michel, 1954.
  • Les Divagations d'un Français en Chine, essai, Albin Michel, 1956.
  • P. P. C. Pour prendre congé, essai, Albin Michel, 1957.
  • Goetz (un écrit sur l'art), essai, Le Musée de poche, 1958.
  • Les Chemins de l'être, essai (échange de lettres avec Paul Misraki), Albin Michel, 1965.
  • La Bataille du silence, mémoires, Presses de la Cité, 1967.
  • Les Contes des cataplasmes, contes pour enfants, Rouge et Or, 1971.
  • Questions sur la vie à MM. les biologistes, essai, Stock, 1973.
  • Tendre Naufrage, 1974.
  • Ce que je crois, essai, Grasset, 1975.
  • Sens et non-sens de l'Histoire, essai, Galilée, 1978.
  • Je cuisine comme un chef, Seghers, 1976.
  • Camille ou l'enfant double, pour enfants, Rouge et Or, 1978.
  • Assez mentir !, essai, Ramsay, 1979.
  • Moi Aristide Briand : Essai d'autoportrait, essai, Plon, 1981.
  • Cent ans d'histoire : I. Moi, Aristide Briand, 1981, II. Les occasions perdues, 1984, III. Les nouveaux jours, 1985, Presses de la Cité.
  • Ann Boleyn, Perrin, 1985.
  • Costumes et décor de L'orphelin de Chine de Voltaire, mise en scène Jean Mercure, Comédie-Française, Paris, 1965.

Traductions

Ouvrage collectif militant

Sur Vercors

  • Anne Simonin, Les Éditions de Minuit, 1942-1955, Le devoir d'insoumission, Paris, IMEC éditions, 1994 (ISBN 9782908295207).
  • Vercors (Jean Bruller) et son œuvre, textes réunis par Georges Cesbron et Gérard Jacquin, Paris, L'Harmattan, 1999 (ISBN 2738480667).
  • Alain Riffaud (éd.), Vercors, Le Silence de la mer et autres œuvres, Paris, Omnibus, 2002 (ISBN 9782258058521).
  • Alain Riffaud, Vercors. L'homme du silence, Roma, Portaparole, 2014 (ISBN 9788897539353).
  • Alain Riffaud, Le Petit Louis. Souvenirs d'enfance, Arles, Portaparole, 2017, (ISBN 978-88-97539-60-5).
  • Eva Raynal, Une réactualisation des figures mythiques de l'aller-retour chez Alfred Döblin, Jorge Semprún et Vercors. Thèse de doctorat soutenue à l'Université d'Aix-Marseille, dir. Alexis Nuselovici, novembre 2019.
  • Nathalie Gibert, Vercors - Un parcours intellectuel, Paris, L'Harmattan, 2021 (ISBN 978-2-343-22281-3).
  • Sur Jean Bruller artiste :
    • Catalogue Jean Bruller, éditions Arts-Plus, 1990.

Hommage

Le jour du centenaire de la naissance de Vercors, le , une plaque commémorative a été apposée sur le pont des Arts. Ce choix a été fait principalement pour deux raisons. Il s'agit d'une commémoration historique. Le pont des Arts est le lieu où, en 1943, Vercors a rencontré Jacques Lecompte-Boinet, chef du mouvement Ceux de la Résistance, pour lui remettre des exemplaires de plusieurs ouvrages des Éditions de Minuit (parmi lesquels le premier ouvrage publié chez l’éditeur, Le Silence de la mer) destinés au général de Gaulle[17]. À cela s’ajoute un hommage littéraire : dans La Marche à l'Étoile, Vercors raconte la vie de Thomas Muritz, jeune Hongrois nourri de la culture française qui traverse l'Europe vers la France, qui est pour lui cette terre de Justice et de Liberté. Plus précisément, l'objectif du héros est de rejoindre le fameux, l'unique Pont des Arts, merveille parisienne. Arrivé, après un mois de périple dans un continent tourmenté par la guerre, devant le Pont, il s'enflamme pour ce Pont, un « point du monde où l'on embrasse à la fois […] l'Institut, le Louvre, la Cité et les quais aux bouquins, les Tuileries, la butte latine jusqu'au Panthéon, la Seine jusqu'à la Concorde[18] ».

Notes et références

  1. Archives Paris.
  2. Catalogue général de la BnF.
  3. À dire vrai : Entretiens de Vercors avec Gilles Plazy, Paris : F. Bourin, 1991.
  4. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 213.
  5. Titre original : 21 Recettes pratiques de mort violente, à l’usage des personnes découragées ou dégoûtées de la vie pour des raisons qui, en somme, ne nous regardent pas précédées d’un Petit manuel du Parfait Suicidé par J. Bruller, usager des chemins de fer de l’État, album de 21 dessins coloriés au pochoir, 1928.
  6. « Vercors renvoie sa Légion d'honneur au Président de la République », Le Monde,
  7. Hervé Hamon et Patrick Rotman, Les Porteurs de valises : la résistance française à la guerre d'Algérie, Paris, Éditions du Seuil, , 440 p. (ISBN 2-02-006096-5 et 9782020060967, OCLC 461675909), p. 240.
  8. Bien que plusieurs versions de l’attaque existent, dont celle de Divine Saint-Pol-Roux elle-même en 1944 dans le Figaro littéraire (lire en ligne : http://www.lavieb-aile.com/article-sur-la-piste-de-saint-pol-roux-un-temoignage-et-quelques-images-114950176.html), Vercors en prend connaissance en 1942 (voir : http://vercorsecrivain.pagesperso-orange.fr/regardscroises/S.html).
  9. Nathalie Gibert-Joly. Lire en ligne : http://vercorsecrivain.pagesperso-orange.fr/silencemer.html#V.
  10. Selon Nathalie Gibert-Joly (http://vercorsecrivain.pagesperso-orange.fr/regardscroises/S.htm) ou encore Le Petit Littéraire, note p. 2 (http://www.lepetitlitteraire.fr/telechargement/preview/2335).
  11. « Lafayette Anticipations : autant en emporte Lutz Bacher », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  12. Christian Marmonnier, « Le Silence de Lakonik », BoDoï, no 30, , p. 10.
  13. Critiques par Pierre Mornand dans Le Bibliophile no 1, 5, 6, 1932-1934. Les premiers Relevés sont publiés chez l'artiste, à Paris, 20, rue Le Verrier et sont vendus à la Librairie Champion.
  14. Vercors (postface Yves Beigbeder), Le silence de la mer : et autres récits, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche », (réimpr. 2013, 2014), 187 p. (ISBN 978-2-253-00310-6 et 2-253-00310-7, OCLC 819142356) — La couverture porte : « suivi de La Marche à l'étoile », sans mention des autres récits.
  15. Vercors, Le Silence de la mer et autres récits, Paris, Albin Michel, , 192 p. (notice BnF no FRBNF31557451, lire en ligne), p. 189 — Avec « en guise de préface » : Désespoir est mort. Les autres récits sont : Ce jour-là ; Le Songe ; L'Impuissance ; Le Cheval et la mort ; L'Imprimerie de Verdun.
  16. Critique de l'ouvrage par André Wurmser dans Les Lettres françaises no 238 du 16 décembre 1948, p. 3.
  17. Musée de la Résistance nationale, en partenariat avec le centre régional de documentation pédagogique de l’académie de Créteil, « Résistance : bulletin pédagogique annuel » [archive] [PDF], 2012-2013 (consulté le ), p. 18.
  18. La Marche à l'Étoile.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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