Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet

La bibliothèque littéraire Jacques-Doucet (BLJD) est une bibliothèque patrimoniale de littérature française, du symbolisme à nos jours, située au 8-10 place du Panthéon, dans le 5e arrondissement de Paris.

Avec plus de 140 000 manuscrits et une centaine de fonds d'écrivains, 50 000 livres imprimés, 800 revues littéraires, plus d'un millier de reliures d'art, auxquels s'ajoutent près de 7000 objets d'art, tableaux, dessins, sculptures et mobiliers, c'est l'une des collections les plus riches au monde pour ce qui est des archives littéraires de Baudelaire à nos jours[1].

Bibliothèque universitaire et de recherche de dernier recours[2], ouverte sur réservation aux chercheurs, étudiants et professionnels, elle met à la disposition de ses publics deux salles de lecture, l'une dans les locaux du 8 place du Panthéon, l'autre dans ceux de la réserve de la bibliothèque Sainte-Geneviève, au 10.

Historique de la bibliothèque

Du temps de Jacques Doucet

Jacques Doucet (1853-1929) était un grand couturier et mécène français, mais aussi un grand collectionneur. Dès l’âge de 21 ans, en 1874, il achète ses premiers tableaux aux peintres impressionnistes[3]. À partir des années 1880, il constitue une collection consacrée à l’art du XVIIIe siècle qu’il remet au goût du jour puis il la disperse en 1912[4]. Parallèlement, de 1897 à 1917, pour répondre à l’absence d’instrument de travail dans ce domaine, il réunit une première bibliothèque consacrée à l’art et à l’archéologie. Elle est ouverte à un public de chercheurs dès 1909, mais en 1914, la déclaration de guerre et la conscription du personnel oblige de fermer ses portes. Donnée en 1917 à l’université de Paris, elle est aujourd’hui rattachée à l’Institut national d'histoire de l'art[5].

En 1913, Jacques Doucet fait la connaissance de l’écrivain André Suarès avec lequel il entretient une riche correspondance littéraire[6]. Devenu le conseiller du couturier[7], l’écrivain lui suggère la création d’une seconde bibliothèque consacrée à la littérature de son temps, qui rendrait compte de tous les aspects de la modernité. À partir de 1916, la collection littéraire initiale de Jacques Doucet organisée autour d’un quatuor d’écrivains[8], s’enrichit, suivant les conseils de Suarès, d’auteurs perçus comme les précurseurs de la modernité : Stendhal, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, etc.[9].

Par l’intermédiaire de Camille Bloch, Jacques Doucet rencontre alors de jeunes auteurs en devenir : Pierre Reverdy et Blaise Cendrars. Le collectionneur rétribue Pierre Reverdy pour sa correspondance sur l’art poétique et la conception philosophique de l’art. Dès 1917, il participe au financement de la revue Nord-Sud, lancée par le jeune homme[10]. Quant à Blaise Cendrars, il rédige mensuellement et contre financement les chapitres d’un ouvrage plus tard publié sous le titre L’Eubage.

En 1920, Jacques Doucet, qui s’est éloigné d’André Suarès, rencontre André Breton. Le jeune poète devient l’année suivante le bibliothécaire et le conseiller artistique du collectionneur, bientôt rejoint par Louis Aragon. Ils sont notamment à l’origine de l’achat de lettres de Lautréamont. Les deux écrivains orientent les collections de la Bibliothèque vers le surréalisme. Des manuscrits de Paul Éluard, Tristan Tzara, Louis Aragon, André Breton, etc., enrichissent la bibliothèque. Leur collaboration avec le couturier prend fin en 1924[11]. L’année suivante, Marie Dormoy devient à son tour la bibliothécaire de Jacques Doucet.

En 1927, Robert Desnos, déjà auteur d’une étude sur l’érotisme en 1923, est recruté comme conseiller littéraire à la demande du mécène. Sous son impulsion, la collection s’enrichit d’un ensemble rare de documents surréalistes éphémères (tracts, affiches, etc.)[12]. En 1927, le collectionneur fait aussi appel à Michel Leiris pour la commande d’une dernière étude sur « le merveilleux en littérature ».

Une des particularités de cette collection vient de la volonté du mécène d’offrir un riche écrin à ses acquisitions. Dans ce but, il suscite, entre 1917 et 1919, une vocation de créateur de reliure, puis de relieur chez le décorateur Pierre Legrain, auquel succède Rose Adler à partir de 1923. À sa demande, ils inventent la reliure contemporaine, par la réalisation de reliures allusives, au service du texte qu’elles mettent en valeur[12].

Jacques Doucet meurt le . Par son testament en date du , il lègue sa bibliothèque littéraire à l’université de Paris. Le décret d’acceptation du legs du donne à la BLJD son statut de bibliothèque publique rattachée à l’université de Paris[12].

À partir de 1929

Après l’acceptation du legs, la bibliothèque est transférée au 10 place du Panthéon, dans une salle de la réserve de la bibliothèque Sainte-Geneviève. Jusqu’en 1956, Marie Dormoy en assure la direction. Elle y organise des expositions et intéresse des personnalités susceptibles de perpétuer l’esprit de la collection. Les fonds d’archives d’André Gide et de Paul Léautaud rejoignent ainsi la BLJD[12].

En 1956, François Chapon en devient le bibliothécaire. Deux universitaires, Octave Nadal de 1957 à 1961, puis Georges Blin de 1961 à 1988, prennent ensuite la direction de la bibliothèque. François Chapon devient directeur en titre en 1988. Son action durant trois décennies permet un accroissement considérable des collections. Il marque véritablement la bibliothèque de son empreinte. Avec lui, entrent à la Bibliothèque les fonds Stéphane Mallarmé, Pierre Reverdy, André Breton, Tristan Tzara, Guillaume Apollinaire, Natalie Clifford Barney, André Malraux, la collection de Lucien Scheler consacrée à Paul Éluard, ou la collection de Julien Monod dédiée à Paul Valéry, etc. Il reconstitue également des cabinets d’écrivains comme ceux de Michel Leiris, de Paul Valéry, de Natalie Clifford Barney, du collectionneur Henri Mondor[13]. Sous sa direction, l’importance de ces accroissements rend nécessaire l’extension de la Bibliothèque dans de nouveaux locaux, au 8 place du Panthéon (1961).

Avec la direction d’Yves Peyré (1994-2006), de nouveaux fonds entrent à la bibliothèque : Robert André, Paul Bénichou, Emil Cioran, Jean-François Lyotard, Bernard Noël, Pierre Klossowski, Pierre Lartigue, Bernard Vargaftig, Roger Munier, Claude Simon… En 2003, le fonds André Breton connaît un accroissement considérable à l’occasion de la dispersion de l’atelier de la rue Fontaine. Grâce aux dons d’Aube Elléouët-Breton et au soutien du ministère de la Culture, la Bibliothèque acquiert alors de nombreuses pièces[14].

En 2007, Sabine Coron prend la direction de la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet. Entrent, alors, à la BLJD les fonds Francis Ponge, André du Bouchet, Jean Echenoz, ainsi que des compléments aux fonds Roger Munier, Pierre Lartigue, André Malraux, etc.[14]. La politique d’acquisition de la Bibliothèque se recentre essentiellement[non neutre] autour des manuscrits et correspondances d’écrivains[12].

Depuis , c’est Isabelle Diu qui dirige la bibliothèque et poursuit la politique d’accroissement des collections dans les champs des archives littéraires comme du livre d'artistes. Sous sa direction entrent notamment les fonds Laurent Mauvignier, Alexandre Vialatte, Jorge Semprún, un enrichissement du fonds Vercors, tandis qu'une section archives des éditeurs de livres d'artiste est ouverte.

Directeurs de la BLJD

Fonds et collections de la bibliothèque

Les collections de la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet se composent, tous supports confondus, de la collection Jacques Doucet (tous les documents acquis ou reçus par Jacques Doucet), du fonds général (pièces isolées ou ensembles entrés par don ou par achat), et des fonds spécifiques.

Pour ces derniers, c'est la renommée et le rayonnement de la bibliothèque qui a incité nombre d’écrivains reconnus par Jacques Doucet dès leur jeunesse ou leurs héritiers à lui confier partie ou totalité de leur mémoire littéraire, tels Suarès, Breton, Desnos, Reverdy, Tzara, Gide, Valéry, Mallarmé, Leiris, etc. S’ajoutent à ces fonds de nombreux ensembles entrés par don ou achat,[15].

La richesse des fonds ne se mesure pas seulement à la valeur ou à la notoriété d'un texte ou d'un écrivain, comme Calligrammes d'Apollinaire, L'Immoraliste de Gide, Charmes de Valéry, ou Arcane 17 de Breton. Elle découle surtout du regroupement de manuscrits et de correspondance d'auteurs, qui forment un réseau littéraire remarquable, en parfaite résonance avec l'esprit de Jacques Doucet et son souci permanent de modernité[16].

La BLJD, « archives littéraires de la modernité », conserve tous les types de documents qui illustrent la création artistique et littéraire contemporaine : les manuscrits (correspondances, brouillons, etc.), les livres imprimés (généralement annotés par leur propriétaire ou enrichis de dédicaces, de dessins), des photographies, des archives de presse, des objets (tels les bureaux de Leiris, Bergson, Valéry ou Breton), ainsi que des œuvres d’art (peintures, dessins, etc.)[17]

Outils de recherche

Publications

Livres

  • François Chapon, Le Peintre et le livre l'âge d'or du livre illustré 1870 1970, Flammarion, 1987
  • Yves Peyré, Peinture et poésie: le dialogue par le livre, 1874-2000, Gallimard, 2001
  • François Chapon, C'était Jacques Doucet, Paris, Fayard, 2006
  • Michel Collot, Yves Peyré, Maryse Vassevière, Collectif, La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet : archive de la modernité, Paris, Éditions des Cendres, 2007 (ISBN 978-2-86742-144-0)
  • Édouard Graham, Les Écrivains de Jacques Doucet, Paris, Éditions des Cendres, 2011

Revues

  • Cahiers de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, n° 1 (1997)-3/4 (2000)

Expositions virtuelles

Expositions

De nombreux musées, en France et dans le monde, empruntent à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet des oeuvres qu'ils présentent dans le cadre de leurs expositions. Certaines d'entre elles[précision nécessaire] font l'objet d'une collaboration plus étroite ou d'un commissariat commun avec la Bibliothèque.

  • Degas : a new vision, Melbourne, National Gallery of Victoria, - ; Houston, Museum of fine art, -
  • Culture Chanel : la femme qui lit- The reading woman, Venise, ca’ Pesaro – Galerie internationale d’Art moderne, -
  • Oscar Wilde : l’impertinent absolu, Paris, Petit Palais, -
  • Soulèvements, Paris, Musée du jeu de Paume, -
  • Art et liberté : rupture, guerre et surréalisme en Egypte : 1938-1948, Centre Pompidou, Paris, -
  • Rétrospective Francis Picabia, The Museum of Modern Art, New York, -
  • Après Babel, l’œuvre de la traduction, MUCEM Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, -
  • Kickshaws, compositeur de livres, rétrospective 1980-2017, Paris III CNRS UMR THALIM, 1er mars –
  • Fernand Léger, le beau est partout, Centre Pompidou Metz, , reprise à Bruxelles, au BOZAR, -
  • Louise-Denise Germain (1870-1936). Rétrospective. BNF, Arsenal.
  • Derain, Balthus, Giacometti. Paris, Musée d’art moderne.
  • Breton et l’art magique. Lille, LAM,
  • Picasso 1932. Musée Picasso, Paris.
  • Dada Africa, Musée de l’Orangerie,
  • Degas Danse Dessin, Musée d'Orsay, Paris, -
  • Echenoz, rotor, stator, BPI et Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, -
  • Derain, Balthus, Giacometti, una amistad entre artistas, MAPFRE de Madrid, 1er février -
  • Valentine Hugo, le carnaval des ombres, Galerie du Cloître, Boulogne sur Mer, -
  • René Char, l'homme qui marche dans un rayon de soleil, Musée Angladon, Bibliothèque Ceccano et Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Avignon, - [21]
  • Malraux, éditeur d'extraordinaires, Galerie Gallimard, Paris, -
  • Couples modernes, Centre Pompidou-Metz, - , reprise au Barbican, Londres, -
  • Union des artistes modernes : une aventure moderne 1929-1958, Centre Pompidou, -
  • Picasso Picabia : histoire de peinture, Musée Granet, Aix-en-Provence, - , reprise à Barcelone, au MAPFRE, -
  • Léger et les poètes : dynamique de l'amitié, Granville, Musée Richard Anacréon, -
  • Rimbaud, Musée Rimbaud, Charleville-Mézières, -
  • Gala Dali, Museu Nacional d'Art de Catalunya/ Fundacio Gala-Salvador Dali, -
  • Faune, fais-moi peur ! Musée de Lodève, -
  • Picasso et le livre d'artiste, Musée PAB, Alès, -
  • Robert Delaunay et la Ville Lumière, Kunsthaus de Zürich, -
  • Picasso. Chefs d'oeuvre ! Musée Picasso, Paris, -
  • Paul Claudel, voyage dans l'espace des livres, Bibliothèque Sainte-Geneviève, Bibliothèque Sainte-Barbe et Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, -
  • Camille et Paul Claudel, Musée Camille Claudel, Nogent-sur-Seine, -
  • Company : Pedro Costa, Fondation Serralves, Porto, -
  • Cubisme, Centre Pompidou, Paris, - , reprise au Kunstmuseum de Bâle, -
  • Suarès : livres à voir et à imaginer, Musée Angladon d'Avignon et Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, -

Statut et missions

Bibliothèque patrimoniale d’études et de recherches, la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet est placée, depuis 1972, sous la tutelle de la Chancellerie des universités de Paris (ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche).

Controverses

Fonds Char

En [22], Anne Favre-Reinbold, compagne du poète René Char, souhaitait donner à la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet l'intégralité des papiers de Char produit pendant les 20 ans passés à L'Isle-sur-la-Sorgue. Obligée d'elle-même inventorier son don et de le mettre en caisse avec une aide minimale de la bibliothèque, elle attend pendant trois ans que les services de la BLJD viennent prendre possession des documents[22]. Personne ne réagissant et ne recevant plus de réponse, elle finit par les mettre en vente - ce qui rapporte 500 000 euros en [22] - le journal Le Monde parle d'« une perte majeure » pour les bibliothèques[23]. Yves Peyré affirme que la faute en revient au transporteur, qui aurait omis d'aller chercher les cartons, puis à Anne Rheinbold, qui aurait cessé de répondre à ses lettres[24]. Le journaliste de Libération se montre sceptique devant la défense d'Yves Peyré car il a pu avoir communication de l'ensemble des échanges épistolaires entre Anne Rheinbold et Yves Peyré : les réponses de ce dernier sont qualifiées d'« espacées, cavalières et dilatoires »[24].

Fonds Cioran

L'attitude d'Yves Peyré est de nouveau mise en cause à propos du don des papiers d'Emil Cioran à la chancellerie des universités de Paris, prenant effet en 1997, à la mort de sa compagne. Il se rend alors avec d'autres personnes à l'appartement de l'écrivain pour choisir ce qu'il désire récupérer pour la BLJD, attributaire du don[25]. Pourtant, en 2005, apparaissent en vente publique douze cahiers contenant cinq versions de De l’inconvénient d’être né, dix-huit cahiers de journal intime, quatre cahiers de travail pour Écartèlement et trois cahiers de travail pour Aveux et anathèmes, mis en vente par la brocanteuse chargée de vider l'appartement après le passage d'Yves Peyré. La chancellerie des universités porte plainte ; le , la propriété de ces documents est reconnue à la brocanteuse en tant que « découvreuse ». La chancellerie et l'héritier de Cioran sont condamnés à 5 000 euros d'amende et la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet ne prendra pas possession de ces documents qu'elle aurait pu obtenir gratuitement[25].

Legs Bélias

En , un article du Canard enchaîné, relayé notamment par Le Figaro[26], met en cause la Direction de la bibliothèque pour sa gestion du legs du courtier Jean Bélias (1921-2010), soit plus de 15.000 livres et manuscrits. Des disparitions, selon la presse, ainsi que des transactions faites en privé auraient eu lieu, facilitées par l’absence d’inventaire exhaustif de cet accroissement survenu depuis la remise de cette libéralité sept ans plus tôt. Malgré le déclenchement immédiat d’un audit et la venue sur place de l’Inspection générale des bibliothèques, aucune lumière sur les faits dénoncés par la presse ne semble avoir été encore faite[27].

Un an plus tard, un second papier du Canard enchaîné[28] et un article du syndicat FSU se font l’écho des « dysfonctionnements et discriminations à la BLJD »[29] en publiant des extraits du « rapport explosif »[30],[31] de l’Inspection générale des bibliothèques, à propos notamment des échanges illégaux de « manuscrits légués au domaine public, en principe inaliénable. »[32] Toujours selon le Canard enchaîné, « dix prestigieux donateurs » de la bibliothèque auraient multiplié en vain des courriers de protestation auprès de la Chancellerie des universités de Paris, tutelle de la Bibliothèque Doucet. Un mois après, Le Figaro revient sur la « gestion scandaleuse de l’actuelle directrice »[33]. Des années après le legs et les mystérieuses transactions avec des libraires, « un inventaire digne de ce nom »[33] serait en cours, portant sur les livres et documents non retenus par la bibliothèque, destinés préalablement à un libraire d’Orléans[33]. La Chancellerie dit se réjouir « de voir reparaître de nouvelles archives à chaque inventaire », « à croire qu’elles se reproduisent dans l’ombre de leur garde-meuble » ironise le journaliste[33]. Apprenant que les archives de son père[34] avaient quitté les rayonnages de la bibliothèque pour être remisées dans un sous-sol de la Sorbonne, la fille de Francis Ponge a décidé de donner le reste de ses manuscrits à la Bibliothèque nationale. Armande Ponge avait apporté son soutien aux archivistes lanceurs d’alerte, ostracisés depuis par la direction[35],[33].

Notes et références

  1. « Bibliothèque Jacques Doucet - Littérature française (collection Baudelaire, etc.) - Patrimoine », sur La Chancellerie des Universités de Paris (consulté le ).
  2. « Accès et horaires d'ouverture - Mnesys », sur bljd.sorbonne.fr (consulté le ).
  3. Yves Peyré, « Portrait de Jacques Doucet et histoire de la Bibliothèque littéraire qui porte son nom », in Michel Collot, Yves Peyré, Maryse Vassevière, collectif, La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet : archives de la modernité, éditions des Cendres, Paris, 2007, page 24.
  4. François Chapon, C'était Jacques Doucet, éditions Fayard, 2006, pp. 128-129.
  5. François Chapon, op. cit., pages 14 et 133 à 195.
  6. André Suarès - Jacques Doucet, Le Condottiere et le magicien : correspondance choisie, établie et préfacée par François Chapon, éditions Julliard, 1994.
  7. Édouard Graham, Les Écrivains de Jacques Doucet, « André Suarès », édition des Cendres, Paris, 2011, pages 343-359.
  8. Il s'agit de Paul Claudel, André Gide, Francis Jammes et André Suarès et auxquels Jacques Doucet ajoute Paul Valéry qu'il appréciait.
  9. « Historique de la Bibliothèque » sur le site Internet de la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, consulté le 5 décembre 2012.
  10. Article Pierre Reverdy sur le site Internet de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, consulté le 5 décembre 2012.
  11. Article sur la collection de Jacques Doucet sur le site Internet de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, consulté le 5 décembre 2012.
  12. Article « Historique de la bibliothèque » sur le site Internet de la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, consulté le 5 décembre 2012.
  13. « La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet » in Le livre ancien. Grand Palais, plaquette éditée à l’occasion du XXIIIe Salon international du livre ancien, du 29 avril au 1er mai 2011, page 22.
  14. « La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet » in Le livre ancien. Grand Palais, plaquette éditée à l’occasion du XXIIIe Salon international du livre ancien, du 29 avril au 1er mai 2011, page 23.
  15. « Fonds spécifiques - Mnesys », sur bljd.sorbonne.fr (consulté le ).
  16. « Les collections de la BLJD - Mnesys », sur bljd.sorbonne.fr (consulté le ).
  17. Yves Peyré, « La politique d’enrichissement de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet », Bullatin des bibliothèques de France, 1997, no 2, p. 16-21 en ligne, consulté le 3 septembre 2012.
  18. « Dossier thématique «Pierre Bettencourt, sous le signe du Désordre... », sur Mnesys (consulté le )
  19. « Dossier thématique «André Frénaud, le Très-Vivant. Parcours d'un ... », sur Mnesys (consulté le )
  20. « Dossier thématique «Suarès ou le complexe d’ « Hélène chez Archim... », sur Mnesys (consulté le )
  21. « Avignon accueille une exposition consacrée à René Char, du 23 mars au 10 juin », sur www.actualitte.com (consulté le )
  22. Vincent Noce, « René Char, l'abandon d'un don », Libération, 20 décembre 2007.
  23. Nathaniel Herzberg, « Archives Char, le gâchis », Le Monde, 24 décembre 2007.
  24. Vincent Noce, « La donation pulvérisée de René Char. Yves Peyré tente de renvoyer la faute à la compagne du poète », Libération, 21 décembre 2007.
  25. Pierre Assouline, « Affaire Cioran : fin de partie », [blog] La République des livres, 14 mars 2011.
  26. David Fontaine, « Legs à retardement à la Bibliothèque Jacques-Doucet », Le Canard enchaîné, 25 avril 2018 ; Ludivine Trichot, « Où sont passés les trésors littéraires du legs Jean Bélias à la bibliothèque Jacques-Doucet », Le Figaro, 27 avril 2018 ; Marine Vazzoler, « Mauvaise gestion de legs à la Bibliothèque Jacques-Doucet », Le Quotidien de l’art, n° 1487, 27 avril 2018.
  27. « La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet est entrée dans une phase navrante de déréliction complète, dont se sont vainement fait écho les médias, et [...] l’on peut craindre sérieusement pour sa survie à long terme », article anonyme,Histoires littéraires, n° 75, juillet-septembre 2018, p. 189.
  28. David Fontaine, « La Bibliothèque Doucet toujours sur le gril », Le Canard enchaîné, 5 juin 2019.
  29. [PDF] Tittre ?, Convergences, no 247, mai 2019, page 18.
  30. http://www.snasub.fr/IMG/pdf/Convergences_247_mai_2019.pdf, page 19
  31. http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2019/65/2/Rapport_annuel_2018-V-def_1110652.pdf
  32. David Fontaine, « La Bibliothèque Doucet toujours sur le gril », Le Canard enchaîné, 5 juin 2019.    
  33. Philibert Humm, « À la recherche des manuscrits perdus », Le Figaro, 11 juillet 2019. 
  34. Francis Ponge avait été célébré sous chaque direction de la Bibliothèque Doucet dès 1960. Ses archives, données par sa femme et sa fille entre 1998 et 2009, s’étendent sur dix mètres linéaires. http://www.calames.abes.fr/pub/bljd.aspx#details?id=FileId-312 
  35. http://www.snasub.fr/IMG/pdf/Convergences_247_mai_2019.pdf [archive], page 18 

Annexes

Liens internes

Liens externes

  • Portail de Paris
  • Sciences de l’information et bibliothèques
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.