Lutz Bacher

Lutz Bacher (née le [1],[2] et morte le à New York[3]) est une artiste américaine qui travaille sous pseudonyme[4].

Pour les articles homonymes, voir Bacher.
In Memory of My Feelings, Lutz Bacher, 1990, Cartel

Biographie

Sa carrière débute dans les années 1970 à Berkeley en Californie. Elle fut considérée un personnage « culte » — reconnue pour sa présence « mythique mais mystérieuse » sur la scène artistique californienne[5]. En 2014, elle vit et travaille à New York[6].

À partir des années 2010, Lutz Bacher gagne en reconnaissance mainstream ; son travail est désormais présenté dans les galeries new-yorkaises[7],[8],[9],[10].

Elle meurt en 2019[11].

Thèmes

Le travail de Lutz est défini comme « éclectique »[5], « brut, indéfini »[4], et « troublant »[9]. Elle travaille avec des médias variés, dont la vidéo, la photographie et d’autres techniques mixtes[8]. Ses œuvres s’inspirent de la culture populaire, de souvenirs personnels, d’objets trouvés, tout en s’intéressant à des questions d’identité exprimées par la sexualité et le corps humain[10],[12].

Expositions

Le travail de Lutz Bacher est présenté dans de nombreuses expositions internationales, monographiques et collectives. Ses œuvres sont exposées dans des musées et galeries à San Francisco, dont le Berkeley Art Museum[12] et le Ratio 3 gallery[13], ainsi qu'à New York.

En 2008, une exposition lui est dédiée au Musée d'art Contemporain de Saint-Louis. L'année suivante, ses œuvres multimédias sont rassemblées pour une exposition rétrospective, « MY SECRET LIFE » au MoMA PS1 à New York[14].

En 2013, le travail de Lutz Bacher est mis en avant dans trois expositions européennes : à Portikus (Francfort), à l’Institute of Contemporary Arts (Londres) et à la Kunsthalle de Zürich. Trois éditions d’artiste furent publiées à la suite de ces expositions afin de présenter son corpus[10].

En 2016, elle expose à la Sécession de Vienne[15] ; en 2014, au Aspen Art Museum[16] dans le Colorado et au Musée national du Danemark[17] à Copenhague.

En 2018, The silence of the sea, en référence à une nouvelle de Vercors inaugure Lafayette Anticipations, lieu artistique à Paris conçu par Rem Koolhas[18].

Collections

Les œuvres de Lutz Bacher paraissent dans les collections suivantes[19] :

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Lutz Bacher » (voir la liste des auteurs).

  1. (en) Holland Cotter, « Lutz Bacher, Conceptual Artist Who Hid Much About Herself, Dies at 75 », sur The New York Times, (consulté le )
  2. « Disparition de l'artiste américaine Lutz Bacher », sur Le Quotidien de l'Art (consulté le )
  3. (en-US) « Lutz Bacher, the Elusive Conceptual Artist Who Never Revealed Her Real Name, Face, or Age, Has Died », sur artnet News, (consulté le )
  4. (en-US) Martha Schwendener, « Lutz Bacher Gets Damaged », The Village Voice, New York, (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en-US) Caoimhín Mac Giolla Léith, « Peculiar Galaxies », Frieze Magazine, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en-US) Andrew Berardini, « Lutz Bacher », Art in America, (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en-US) Martin Herbert, « Ten exhibitions on in November 2013 you won’t want to miss », Art Review, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en-US) Miranda Sawyer, « Frieze Art Fair 2013 – review », The Observer, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) « Lutz Bacher: Black Beauty », sur www.ica.art (consulté le ).
  10. (en-US) « Lutz Bacher (1943–2019) », sur www.artforum.com (consulté le )
  11. « Lutz Bacher / MATRIX 155 », Exhibition brochure, sur Exhibition brochure, Berkeley Art Museum (consulté le ).
  12. (en-US) Liz Wing, « Lutz Bacher: ODO », The Brooklyn Rail, (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Lutz Bacher at P.S.1, New York », sur Artabase (consulté le ).
  14. Exposition à la Sécession de Vienne.
  15. Exposition au Aspen Art Museum.
  16. Exposition au Musée National du Danemark.
  17. « Lafayette Anticipations : autant en emporte Lutz Bacher », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  18. « Lutz Bacher CV », sur Greene Naftali.

Liens externes

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