Portes de Paris

Les portes de Paris correspondent aux différents points d'entrée dans la capitale française à travers les enceintes successives qui l'ont entourée. Les portes les plus récentes sont celles liées à l'enceinte de Thiers, que l'on retrouve dans la dénomination des sorties routières du boulevard périphérique ; les portes plus anciennes se situent dans Paris intra-muros.

Carte des différentes portes, poternes et barrières de Paris :

 : enceinte gallo-romaine (c. IVe siècle)
 : Enceinte carolingienne (c. Xe siècle)
 : enceinte de Philippe Auguste (1190 à 1213)
 : enceinte de Charles V (1356 à 1383)
 : enceinte de Louis XIII (1566)
 : mur des Fermiers généraux (1784 à 1790)
 : enceinte de Thiers (1841 à 1844)
et portes des bois de Boulogne et de Vincennes

Ne doivent pas être confondues avec les portes de Paris, qui dans plusieurs villes françaises marquent ou marquaient l'entrée de la ville depuis la route de Paris.

Portes routières actuelles

Accès au boulevard périphérique de Paris :
leurs noms constituent un sous-ensemble des portes de l’ancienne enceinte de Thiers.

Pour une correspondance des portes avec les boulevards des Maréchaux et les communes limitrophes, voyez la Liste des boulevards des Maréchaux et des portes de Paris.

Liste des portes et poternes créées lors de l'extension de Paris en 1860 et ayant laissé aujourd'hui une trace dans sa toponymie, triée dans le sens horaire à partir du nord, démarrage de la route nationale 1 :

18e arrondissement est

19e arrondissement

20e arrondissement

12e arrondissement

13e arrondissement

14e arrondissement

15e arrondissement

16e arrondissement

Nord-ouest

17e arrondissement

18e arrondissement

Anciennes portes de Paris

Les murs d'enceintes de Paris se sont succédé au fur et à mesure de l'extension urbaine, entraînant la création de nouvelles portes le long des principaux axes :

Après la construction du mur des Fermiers généraux en 1785, les portes de Paris ont porté le nom de « barrières » jusqu'en 1860 : barrière de Clichy, barrière du Trône, barrière d'Italie

Elles servaient en effet de barrières d'octroi, matérialisées par des pavillons construits par Ledoux. Certains sont toujours visibles :

Portes constituant des voies officielles

Le département de la Seine et ses communes avant les annexions de 1860 au profit de Paris.
Le département de la Seine avec ses 81 communes tel qu'il était au moment de la réorganisation :

Seul un petit nombre de « portes » situées sur le territoire de Paris sont des « voies officielles » figurant dans la Nomenclature des voies officielles (édition de ). On en trouve dans le bois de Boulogne et le bois de Vincennes. Et sont aussi qualifiées de « portes » les accès (pour les piétons et au moyen d’escaliers mécaniques) à la partie souterraine du Forum des Halles.

Les portes de l’enceinte de Thiers ne figurent plus que parmi les anciennes voies de Paris dans la Nomenclature officielle des voies.

Voies portant le nom d'une porte de Paris

Quartiers administratifs portant le nom d’une porte de Paris

Parmi les 80 quartiers administratifs de Paris, les quartiers suivant se réfèrent à une « porte » :

  1. le quartier de la Porte-Saint-Denis (ou 38e quartier de Paris), dans le 10e arrondissement (ou arrondissement de l'Entrepôt), tenant son nom de la porte Saint-Denis ;
  2. le quartier de la Porte-Saint-Martin (ou 39e quartier de Paris), dans le 10e arrondissement (ou arrondissement de l'Entrepôt), tenant son nom de la porte Saint-Martin ;
  3. le quartier de la Porte-Dauphine (ou 63e quartier de Paris), dans le 16e arrondissement (ou arrondissement de Passy), tenant son nom de la porte Dauphine.

Autres accès parisiens qualifiés de porte

La porte Océane de la gare de Paris-Montparnasse.

Certains accès à des bâtiments de Paris sont aussi qualifiés de « portes », comme les portes du Jour, Saint-Eustache, Rambuteau, Lescot, Berger, du Pont-Neuf et du Louvre du Forum des Halles et l'accès principal de la gare de Paris-Montparnasse, appelé « porte Océane ».

Notes et références

  1. Curieusement rangée à la lettre L sous le titre LA PORTE JAUNE dans l’édition de mars 1997 de la Nomenclature officielle des voies.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

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