Plounévézel

Plounévézel [plunevezɛl] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Plounévézel

Vieilles maisons de Kergroas près du Petit Carhaix.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Poher communauté
Maire
Mandat
Stéphane Cotty
2020-2026
Code postal 29270
Code commune 29205
Démographie
Gentilé Plounévézéliens
Population
municipale
1 201 hab. (2018 )
Densité 49 hab./km2
Population
agglomération
14 136 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 41″ nord, 3° 35′ 33″ ouest
Altitude 130 m
Min. 75 m
Max. 181 m
Superficie 24,42 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Carhaix-Plouguer
(banlieue)
Aire d'attraction Carhaix-Plouguer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carhaix-Plouguer
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Plounévézel
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Plounévézel
Géolocalisation sur la carte : France
Plounévézel
Géolocalisation sur la carte : France
Plounévézel
Liens
Site web Site de la commune de Plounévézel

    Géographie

    Carte de la commune de Plounévézel

    Plounévézel est situé dans le centre-est du département du Finistère, dans la région historique du Poher, au nord-ouest de Carhaix et au sud-est des Monts d'Arrée et du Parc naturel régional d'Armorique.

    Le finage communal est limité au sud et à l'est par l'Hyères (qui la sépare de Carhaix et de Treffrin), au nord-est par le ruisseau du moulin de Polan (qui prend plus en aval le nom de ruisseau de Goaz ar Guelen), affluent de rive droite de l'Hyères, qui sépare la commune de celle de Carnoët (ces deux cours d'eau servant alors aussi de limite départementale entre les départements du Finistère et des Côtes-d'Armor), et à l'ouest par le ruisseau de Dourcan, autre affluent de rive droite de l'Hyères ; leur confluence à 80 mètres d'altitude, au niveau du pont routier sur la D 764 (ancienne RN 764, désormais axe Lorient-Roscoff, lequel longe la limite ouest de la commune), constitue le point le plus bas de la commune, en pente douce exposée au sud (le point le plus élevé, à 164 mètres d'altitude, se trouve à l'extrême nord de la commune avec Poullaouen, près de Kerviolet. Le bourg, en situation relativement centrale au sein du territoire communal, est vers 120 mètres d'altitude.

    La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé formé de nombreux écarts (hameaux et fermes isolées), dont le hameau de Kergroaz (Kergroas), situé à l'extrême sud de la commune, qui est un faubourg de Carhaix. Lors du recensement de 1892, le bourg n'avait que 38 habitants agglomérés, moins que les hameaux de Kergroas (qui possédait alors 120 habitants), Kerzutal (56 habitants), Kerviolet (53 habitants), Garsalain (51 habitants), Coatilouarn (45 habitants) et Kergariou (39 habitants) et à peine plus que ceux de Kermarzin (36 habitants), Kervengoz (31 habitants), Kernevez (30 habitants) et Kergonval (30 habitants)[1]. Le bourg, donc traditionnellement tout petit, a grossi ces dernières décennies en raison de la création de lotissements au sud-ouest de l'ancien bourg, la commune connaissant une certaine périurbanisation en raison de la proximité de Carhaix.

    L'ancienne voie ferrée du Réseau breton, Ligne de Morlaix à Carhaix, qui traverse la partie nord-est du territoire communal (la commune disposait d'une halte ferroviaire près du hameau de Frostel), a été aménagée en voie verte (n°8, allant de Roscoff à Concarneau).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 038 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 17 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 082,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 48 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Plounévézel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carhaix-Plouguer, une agglomération inter-départementale regroupant 3 communes[18] et 8 949 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), prairies (10,7 %), zones urbanisées (4,3 %), forêts (4,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploeneguezell au XIVe siècle, Ploenevezell en 1514 et Prounezvel en 1646[25].

    Plounévézel vient du breton ploe (paroisse) et nevezel ou nevez (nouveau)[25].

    Le nom de la commune en breton est Plonevell[26].

    Histoire

    Moyen-Âge

    L'ancien manoir de Goazvennou existait au moins dès le XVe siècle et appartint un temps à la famille de Lesquellen[25].

    Époque moderne

    Les seigneurs de Lamrat étaient représentés aux montres de l'évêché de Cornouaille entre 1481 et 1562 et un seigneur de Lamprat fut sénéchal de Carhaix en 1660[27]. Charles de Pestivien était seigneur de Goazvennou (Gouarennou) en 1536. Un nouveau manoir de Goazvennou fut construit en 1686 par Jean Veller du Croixmen, sénéchal de Carhaix ; il passa ensuite par alliances successives aux mains des familles Garnier et de Saisy[25].

    Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675. Charles Le Goffic évoque ces faits dans son roman Croc d'argent[28].

    Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Plounévézel et y aurait accompli un miracle par procuration : il aurait guéri une « folle » en lui faisant baiser sa clochette apportée au domicile de la malade par le recteur de la paroisse, Canant[29].

    Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Plounévézel était de 121 sur une population totale qui s'élevait alors à 907 habitants[30].

    Jean-Baptiste Ogée décrit en ces termes Plounévézel en 1778 :

    « Plounévézel, sur une hauteur, à dix lieues et demie au nord-est de Quimper, son évêché ; à 31 lieues de Rennes et à une demi-lieue de Carhaix, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 200 communiants[31], y compris ceux de Sainte-Catherine et Saint-Idunet, ses trèves. La cure est à l'alternative. Cette paroisse relève du Roi. Ce territoire, qui est arrosé par les eaux de la rivière d'Aulne, renferme des terres en labeur, des pâturages abondants et des landes ; les habitants recueillent beaucoup de cidre. Ce pays abonde en gibier, qui passe pour être le meilleur de la province[32]. »

    Révolution française

    La paroisse de Plounévézel fut en 1791 supprimée par l'Assemblée constituante : « Il n'y aura, pour la ville de Carhaix et les campagnes environnantes, qu'une seule paroisse, qui sera desservie sous l'invocation de saint Trémeur, dans l'église ci-devant collégiale de cette ville. La paroisse de Plounévézel, Sainte-Catherine sa succursale, ainsi que les succursales de Saint-Quijeau et Treffrin sont supprimées et réunies à la paroisse de Carhaix ; l'église de Plounévézel et celle de Treffrin sont conservées comme oratoires »[33]. Cette paroisse fut rétablie par la suite.

    Le XIXe siècle

    En 1853, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plounévézel :

    « Plounévézel : commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale. (...). Principaux villages : Keriolet, Kermoigne, Kervénal, Kermarsin, Coat-ar-Zuliec, Kergonval. Superficie totale : 2 423 ha, dont (...) terres labourables 1 324 ha, prés et pâtures 256 ha, vergers et jardins 16 ha, bois 256 ha, canaux et étangs 94 ha, landes et incultes 599 ha, (...). Moulins : 6 (de Polan, du Guern, de Lan-ar-Hézec, à eau). Cette commune a gardé ses trèves, Sainte-Catherine et Saint-Idunet, qui sont devenues chapelles ; il y a en outre celle de Saint-Vital. Chacune de celles-ci et l'église ont leur pardon annuel. L'agriculture ne présente rien que de très ordinaire en Plounévézel, et même elle y est peu avancée ; mais les paysans s'y livrent presque tous à l'élève des bœufs, qu'ils vendent avantageusement aux bouchers de Brest et de Lorient. Il y a quelques années à peine, cette commune était un des plus beaux pays de chasse de la Bretagne, mais elle a été dépeuplée de perdrix par la grande facilité survenue dans les exportations. Les routes de Carhaix à Morlaix et de Carhaix à Guingamp coupent le territoire de Plounévézel. La première se dirige du sud-est au nord-ouest, la seconde du sud-ouest au nord-est. Géologie : la grauwacke domine, surtout autour de l'ancienne trève sainte-Catherine. On parle le breton[34]. »

    La liste des personnes vivant à Plounévézel lors du recensement de 1892 a été publiée sur un site Internet[1].

    La Belle Époque

    Article du journal La Croix du relatant les inondations provoquées par une crue de l'Hyères.

    Le , l'Hyères déborda de manière catastrophique, submergeant jusqu'à sa toiture la chapelle Sainte-Catherine et abîmant le pont reliant le Petit Carhaix à Kergroas[35]. Une autre grave inondation survint en 1910[36].

    Le pardon de Saint-Pierre était alors célébré chaque année le dimanche de la Pentecôte, même s'il n'était fréquenté que localement[37].

    En , le recteur de Plounévézel reçut un délai de 15 jours pour quitter son presbytère, sous peine d'en être expulsé[38].

    Les courses de Carhaix étaient organisées chaque année sur l'hippodrome de Penalan ; des trains spéciaux amenaient les voyageurs depuis Carhaix et Poullaouen jusqu'à la halte de Plounévézel, située à proximité de l'hippodrome[39].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Plounévézel porte les noms de 57 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux quatre sont morts en Belgique (Joseph Boulanger, soldat du 118e régiment d'infanterie, à Maissin dès le , Pierre Le Corre à Ypres le , Guillaume Jouan et Louis Le Dren, le même jour le à Boezinge) (tous les trois soldats du 73e régiment d'infanterie) ; 1 (François Balem[alpha 1]) est mort en Grèce à Salonique dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; deux d'entre eux (François Bouédec[alpha 2] et Pierre Dantec[alpha 3]) ont été décorés de la Croix de guerre ; François Loget[alpha 4], décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, est décédé des suites de ses blessures le [40].

    L'Entre-deux-guerres

    La "Société anonyme des Ardoisières Centre de Bretagne" exploitait une carrière d'ardoises à Garsalin (Garz Alain), en bordure de la route nationale 787 (actuelle D 787) allant de Carhaix à Callac[41].

    Lors des élections municipales de 1935, la liste radicale de Youenn (Yves) Mével, dont les 12 membres obtiennent entre 157 et 133 voix, sont tous élus, battant la liste socialiste conduite par l'ancien instituteur et secrétaire de mairie Jean-Louis Guillemin, dont les membres obtiennent entre 113 et 95 voix. Une lettre anonyme reçue en 1938 par le maire est consultable sur un site Internet[42].

    La Seconde Guerre mondiale

    Pierre Jappron[alpha 5] est décédé le à Hohenstein-Ernstthal (Saxe, Allemagne)[43]. Jean-Marie Le Gall, né à Plounévézel, résistant membre du réseau Libération-Nord, fut arrêté devant sa famille dans le village de Kerivoal où il habitait le et est mort du typhus en déportation le au camp de concentration de Neuengamme ; chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, son nom a été donné à l'école publique de Plounévézel[44].

    Les martyrs de Plounévézel
    Article du journal L'Humanité relatant les exécutions sommaires des résistants de Lamprat en Plounévézel le .
    La stèle commémorative des résistants de Lamprat pendus par les Allemands le

    Le à Lamprat, un hameau de Plounévézel, de jeunes résistants s'invitent à déjeuner à la ferme d'Yves Mével, maire de la commune. Leur chef a été blessé la veille lors d'un bombardement anglais de la ligne ferroviaire à Port-de-Carhaix. Six Allemands arrivent par hasard dans l'intention de réquisitionner des charrettes pour transporter du matériel et les font prisonniers, sauf Jean Manach, 20 ans, caché dans la cheminée. Eugène Léon, 24 ans, sur qui les Allemands trouvent un pistolet, et qui tente alors de s'enfuir, est aussitôt abattu. Les Allemands mettent le feu à la ferme. Les huit résistants (cinq autres personnes furent également un temps arrêtées, mais relâchées) arrêtés subissent un interrogatoire et sont torturés dans le bois de Coat-Penhoat, sur la route de Poullaouen ; puis entassés, ligotés, dans un camion qui prend la direction de Rennes. En cours de route, ils furent successivement pendus : Jean Le Dain, 23 ans, à un poteau électrique au bas de la descente de Moulin-Meur ; Georges Auffret, 23 ans, à l'entrée de Carhaix, route de Brest ; Marcel Goadec, 22 ans, en pleine ville de Carhaix, rue de la Fontaine-Blanche (actuelle rue des Martyrs) ; Georges Le Naëlou, 22 ans, au bourg du Moustoir ; Marcel Le Goff, 22 ans, à l'embranchement de La Pie en Paule ; Marcel Bernard, 19 ans, à l'entrée de Rostrenen ; Louis Briand, 18 ans, dans la ville de Rostrenen et François L'Hostis à Saint-Caradec[45]. Le responsable de ces exécutions serait un feldwebel du 8e régiment de parachutistes Kreta, qui se dirigeait vers le front de Normandie[46],[47],[48]. Une stèle érigée à Lamprat[49] commémore ces faits tragiques[50], dont un récit détaillé a été fait par Éric Rondel dans un chapitre son livre "Crimes nazis en Bretagne"[46]. Jean Le Manac'h (1925-2003) fut le seul résistant rescapé du drame.

    L'après Seconde Guerre mondiale

    En 1948 est installé à Plounévézel un centre d'insémination artificielle.

    En 1973 est créé le club de football, qui choisit comme nom "Les Toros" par référence au centre d'insémination de la commune ; les trois premières années le club joue ses matches à domicile sur l'hippodrome de Penalan, faute de disposer d'un autre terrain. En 1977 Xavier Berthou, président du club, devient aussi maire de la commune et le reste pendant 43 ans[51].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1803 1804 Joseph Marie Collober    
             
    1818 1818 Joseph Mauviel[alpha 6]    
    1818 1820 Hervé Prigent[alpha 7]    
    1821 1829 Corentin Revault    
    1832 1836 Montfort    
    1844 1848 Inizan    
    1850 1851 Corvest    
    1853 1854 Marc    
    1856 1860 Le Bellec    
    1861 1874 Yves Montfort[alpha 8]   Cultivateur propriétaire.
    1874 1876 François Kerhervé[alpha 9]   Propriétaire.
    1876 1892 Yves Montfort   Déjà maire entre 1861 et 1874.
    1892 1907 Jean-Marie Ropars[alpha 10]   Agriculteur[alpha 11]
    1908 1925 Yves Mevel[alpha 12] Rad. Agriculteur
    1925 1929 Pierre-Louis Pinsec[alpha 13] SFIO Agriculteur
    1929 1935 Pierre Le Norgant[alpha 14] SFIO Agriculteur
    1935 1944 Yves Mevel Rad. Agriculteur. Déjà maire entre 1908 et 1925.
    1945 1959 Pierre-Louis Pinsec SFIO Agriculteur. Déjà maire entre 1925 et 1929.
    1959 1977 Isidore Offret SFIOPS Agriculteur
    1977[52] 2020 Xavier Berthou[alpha 15] PS Agriculteur retraité
    2020 En cours Stéphane Cotty PS Inséminateur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Xavier Berthou, élu maire en 1977 a eu pendant 40 ans, à partir de 1980 et jusqu'en 2020, le même secrétaire de mairie, Philippe Connan[53].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].

    En 2018, la commune comptait 1 201 habitants[Note 6], en diminution de 1,8 % par rapport à 2013 (Finistère : +0,86 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9169589838559751 0761 0411 0701 072
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0241 0309881 0391 0741 0811 1111 2541 284
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2991 2691 2591 2981 2011 0981 0181 007845
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    7606587148291 0171 0151 0401 1511 242
    2018 - - - - - - - -
    1 201--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'Église paroissiale Saint-Pierre date du XVIe siècle, mais a été restaurée au XIXe siècle ; elle abrite de nombreuses statues[25].
    • La chapelle Sainte-Catherine, dont la construction (probablement à l'initiative du marquis de Tymeur) fut achevée en 1616, est située au bord d'une voie romaine qui longe la rivière de l'Hyères qui passe à cet endroit sous un pont médiéval nommé le pont « Gaulois » ; cette chapelle, alors église tréviale de Sainte-Catherine, fut abandonnée à partir de la Révolution française, servant même un temps d'écurie ; le culte y est sporadiquement rétabli sous la Restauration (deux pardons annuels) ; la chapelle, qui menaçait ruine, est restaurée à la fin du XIXe siècle, mais est victime d'inondations de l'Hyères en 1925-1926 ; elle est à nouveau abandonnée dans la décennie 1960[58], puis à nouveau restaurée à partir de 1991 par l'Association "Les Amis de Sainte-Catherine"[59]. Un pardon y est organisé chaque année au mois de mai[60].
    • La chapelle Saint-Idunet, ancienne église tréviale de Saint-Idunet. Elle abrite les statues de saint Idunet, saint Jean-Baptiste et une Pietà en kersanton peinte en 1884[25]. Une "pierre de fécondité", située à proximité de la fontaine Saint-Idunet et associé e à un vieil if possède les mêmes vertus propitiatoiress que celle-ci[61].
    • L'ancienne chapelle Saint-Vital, construite en 1694 ; son toit s'est effondré vers 1998[62].
    • Plusieurs croix dont celle de Kermoigne (elle date de 1524) et celle de Saint-Idunet (aussi du XVIe siècle ; la croix du cimetière date de 1876.
    • Les vieilles maisons de Kergroaz (Kergroas) et le pont du Petit Carhaix sur l'Hyères.
    • Les manoirs de Goaremmou (il date du XVIIIe siècle) et de Lamprat.
    • Le centre missionnaire protestant de Coatilouarn, fondé en 1966 par le pasteur Yvon Charles[63].

    Événements

    Le semi-marathon Huelgoat-Carhaix et le 10 km Poullaouen-Carhaix traversent la commune chaque année au mois de mai[64].

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    1. François Balem, canonnier au 2e régiment d'artillerie de montagne, mort de maladie contractée en service le .
    2. François Bouédec, né le à Plounévézel, aide familial agricole, marsouin au 2e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le à Vienne-le-Château (Marne).
    3. Pierre Dantec, né le à Plounévézel, cultivateur au hameau de Coat Guern, soldat au 207e régiment d'infanterie, décédé le à Reims (Marne).
    4. François Loget, né le à Poullaouen, cordonnier, décédé au hameau de Kergroas en Plounévézel.
    5. Pierre Jappron, né le à Collorec, domicilié à Kerguévarrec en Plounévézel.
    6. Probablement Joseph Mauviel, né le à Poullaouen.
    7. Hervé Prigent, né le dans la trève de Saint-Corentin, paroisse de Carnoët (Côtes-d'Armor), marié en 1812 à Plounévézel, décédé le à Saint-Servais (Côtes-d'Armor).
    8. Yves Monfort, né le à Plounévézel, domicilié au village de Kergonval, décédé entre 1892 et 1895.
    9. François Kerhervé, né le à Plonévézel, décédé le à Plounévézel.
    10. Jean-Marie Ropars, né le à Kerdutal en Plounévézel, décédé le à Kerdutal en Plounévézel.
    11. Qualifié d'"antiministériel", c'est-à-dire hostile au gouvernement radical, en 1901 par le journal La Croix, voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2194672/f2.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=21459;2
    12. Yves (Youenn) Mével, né le à Kergonval en Plounévézel, sous-lieutenant en 1918, chevalier de la Légion d'honneur, décédé le .
    13. Pierre-Louis Pinsec, né le à Kerbastard en Plounévézel, décédé le à Gourin.
    14. Pierre Le Norgant, né le à Coat Guern en Plounévézel, décédé le à Plounévézel.
    15. Xavier Berthou, né le .

    Références

    1. « Le recensement nominatif de 1872 » (consulté en ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Carhaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Plounévézel et Carhaix-Plouguer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Carhaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Plounévézel et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Carhaix-Plouguer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plounevezel » (consulté le ).
    26. EOLAS, « La base de données KerOfis - Office Public de la Langue Bretonne », sur www.fr.brezhoneg.bzh (consulté le ).
    27. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f74.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=386268;0
    28. Charles Le Goffic, "Croc d'Argent", , 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k805589/f337.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel
    29. R.P. Guillaume Le Roux, "Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir", 1848, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624088k/f234.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=901292;0
    30. Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle à la Révolution", 1906, page 307.
    31. Personnes en âge de communier
    32. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, (lire en ligne).
    33. Jérôme Mavidal et Émile Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860. Du 28 août au 17 septembre 1791", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k495459/f564.image.r=ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=2038636;4
    34. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, (lire en ligne).
    35. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 février 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k638811b/f3.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=364808;4
    36. Journal La Croix, n° du 29 janvier 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k257592x/f3.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=64378;0
    37. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 28 mai 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6392603/f3.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=386268;0 et n° du 2 juin 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642183x/f5.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=1137344;4
    38. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 14 septembre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6415560/f4.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=2103014;4
    39. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 mai 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642152h/f2.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=1738206;0
    40. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=29608
    41. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 17 août 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6477356/f11.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=1845502;4
    42. http://mairie.plounevezel.free.fr/plounevezel_site/www.plounevezel.org/spipe1af.html?article224
    43. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=41470
    44. Georges Michel Thomas, "Le Finistère dans la guerre", tome 2, "La libération", 1981, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33258057/f40.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=1824043;2 et https://www.letelegramme.fr/finistere/plounevezel/deportes-un-hommage-a-jean-marie-le-gall-28-04-2015-10610375.php
    45. Journal L'Humanité, n° du 24 novembre 1944, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408001c/f1.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=21459;2
    46. Éric Rondel, Crimes nazis en Bretagne : 1941-1944, Sables-d'Or-les-Pins, Éd. Ouest & compagnie, , 255 p. (ISBN 978-2-36428-032-8, OCLC 864818964)
    47. Guerre et libération dans le Finistère : hors-série publié par le journal "Ouest-France", .
    48. « À Carhaix, le martyre de neuf jeunes résistants », sur Ouest France, .
    49. « Stèle de Lamprat en Plounévézel (Finistère) », sur le site du CERP et http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=41471
    50. « Plounévézel », sur PÔLE JEAN MOULIN (consulté le ).
    51. Dominique Morvan, « Drôle de nom pour un club de foot : Plounévézel, les Toros par les cornes », sur Journal Le Télégramme, (consulté le )
    52. https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/xavier-berthou-recompense-de-lordre-du-merite-927998
    53. Jean-Noël Potin, 40 ans de travail en binôme à la mairie, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 juillet 2020.
    54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    58. http://mairie.plounevezel.free.fr/plounevezel_site/www.plounevezel.org/spip429b.html?article16
    59. « Les amis de la chapelle sainte-catherine association Chapelle catholique environnement la chapelle offices Plounévézel, », sur Gralon (consulté le ).
    60. https://www.ouest-france.fr/bretagne/plounevezel-29270/chapelle-sainte-catherine-les-fideles-etaient-la-3399466
    61. Bernard Rio, Le cul bénit. Amour sacré et passions profanes, Coop Breizh, (ISBN 978-2-84346-582-6).
    62. Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, "Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France", juillet 1998, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9777309c/f20.image.r=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel?rk=64378;0
    63. « Centre Missionnaire Carhaix, une œuvre protestante en Centre-Bretagne », sur CENTRE MISSIONNAIRE CARHAIX (consulté le ).
    64. Courses Huelgoat-Carhaix

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du Finistère
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.