Mathieu Bock-Côté

Mathieu Bock-Côté, né en 1980 à Lorraine (Québec), est un sociologue, enseignant, essayiste et chroniqueur québécois[1]. Formé à l'université du Québec à Montréal (UQAM) et d'orientation indépendantiste et conservatrice, il étudie notamment la sociologie politique.

Mathieu Bock-Côté
Mathieu Bock-Côté en 2017.
Biographie
Naissance (40-41 ans)
Lorraine (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Thématique
Formation Université de Montréal
Université du Québec à Montréal
Titres Ph.D.
Profession Chroniqueur et essayiste (en)
Employeur Université de Montréal
Approche Conservatisme
Souverainisme
Nationalisme québécois
Intérêts Sociologie politique, philosophie politique
Auteurs associés
Influencé par Alain Finkielkraut et Raymond Aron

Biographie

Mathieu Bock-Côté grandit dans la banlieue nord de Montréal. Son père a été professeur d’histoire du Québec au collège de Rosemont (collège d’enseignement général et professionnel, ou cégep)[réf. nécessaire].

Formation

Il est diplômé en philosophie de l'université de Montréal et titulaire d'une maîtrise en sociologie de l'université du Québec à Montréal (maître ès arts) et d'un doctorat en sociologie, de la même université[2],[3]. Ses recherches portent principalement sur le nationalisme québécois, le conservatisme occidental et la démocratie occidentale depuis les années 1960[4].

Au Québec

En 2000, Mathieu Bock-Côté présente sa candidature pour la présidence du Comité national des jeunes du Parti québécois, sans succès[5]. En 2001, il est responsable du contenu au sein du Forum jeunesse du Bloc québécois, un parti politique canadien. Avec deux autres membres du forum, Guillaume Ducharme et Benjamin Gagnon, il rédige un mémoire : La Situation du français et le chantier du redressement national - Pour une conception nationaliste du français au Québec[6]. Présenté en aux États généraux sur la situation et l'avenir de la langue française au Québec, le mémoire suscite les critiques de la direction du Bloc Québécois, ce qui entraîne la démission de ses rédacteurs[7],[8].

Le , La Presse canadienne annonce que le Bloc québécois renvoie Guillaume Ducharme, le président de l'aile jeunesse[9]. Cette fausse information est démentie dans les jours suivants[10],[11]. Le , Le Devoir publie une lettre dans laquelle Ducharme, Bock-Côté et Gagnon font savoir qu'ils démissionnent du Forum jeunesse, mentionnant que leurs idées et leurs convictions ont été diabolisées[12].

Mathieu Bock-Côté obtient en 2011 un titre de chroniqueur au quotidien montréalais 24 heures. Il collabore aussi au mensuel La Vie agricole ainsi qu’à des émissions radio comme Isabelle le matin, au 98,5 FM et C’est bien meilleur le matin à Radio-Canada[13]. Il anime depuis 2011 une chronique et un espace de blog au quotidien Le Journal de Montréal. Il contribue à des revues de réflexion politique et sociale comme L’Action nationale, L’Inconvénient et Argument[14][source insuffisante].

En 2016, il lance une première émission radio sur les ondes de Radio VM, sous le titre La vie des idées[15]. Il participe ensuite au lancement de la nouvelle plateforme QUB Radio, qui naît en octobre 2018. À cette antenne, il est à la tête du balado Les idées mènent le monde[16].

À partir de 2019, Mathieu Bock-Côté devient un intervenant régulier à l’émission d’affaires publiques La Joute, sur les ondes de LCN. Ses analyses sur la politique québécoise sont débattues avec d’autres intervenants aux opinions. Il est aussi un chroniqueur radiophonique à l’émission Politiquement incorrect, animée par Richard Martineau sur les ondes de QUB Radio. Il fait aussi des apparitions à diverses émissions télévisées, comme Bazzo.tv, Zone Franche et Les Francs-Tireurs, à Télé-Québec, ou encore à Tout le monde en parle, à Radio-Canada.[réf. nécessaire]

Mathieu Bock-Côté fut chargé de cours au sein de différentes universités à partir de 2008[17][source insuffisante]. Il a notamment enseigné à l’Université du Québec à Montréal, à l’Université de Sherbrooke et aux Hautes Études Commerciales[réf. nécessaire]. Depuis 2008, il est directeur de la recherche pour l’Institut de recherche sur le Québec, un organisme fondé en 2002[18].

En France

Il publie des éditoriaux au journal Le Figaro, ainsi que sur « Figaro Vox »[19]. Il défend notamment l'identité historique d'une civilisation occidentale ou franco-québécoise affaiblie selon lui par des politiques multiculturalistes ne permettant pas une bonne intégration de populations immigrées musulmanes[20]. En , Mediapart annonce qu'il va devenir rédacteur en chef de la revue Recomposition, créée par Alexandre Devecchio[21].

Depuis 2019, il est membre du Conseil d'orientation de l'Institut Thomas More[22]. Le , il tient une conférence sur la liberté d'expression devant le congrès de la Commission de la Relève de la Coalition Avenir Québec[23].

Il est un contributeur régulier du site frontpopulaire.fr, fondé par Michel Onfray[24]. À partir de septembre 2021, il anime une émission hebdomadaire sur CNews, ainsi que le dimanche sur Europe 1 aux côtés de Sonia Mabrouk[25].

Orientation politique

En 2010 l'écrivain Louis Cornellier, dans une tribune publiée par Le Devoir, le considère comme issu des « nationalistes conservateurs ». Selon lui, il critique « le culte du pluralisme et les accommodements raisonnables au nom de la protection des valeurs québécoises, pas toujours bien définies », par opposition à un modèle « libéral-pluraliste favorisant une laïcité ouverte et les accommodements raisonnables, au nom de la liberté de conscience et de l'intégration »[26].

20 Minutes le qualifie de « héraut de la "renaissance intellectuelle du conservatisme" » et s'interroge en 2017 : « la nouvelle voix de la droite conservatrice en France serait-elle québécoise ? ». Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès déclare à propos de l'analyse de Mathieu Bock-Côté sur l'antagonisme antre le multiculturalisme, l’identité et la « référence nationale » qu'elle prend source « dans la société multiculturelle québécoise dans laquelle la population francophone se sent marginalisée ». Selon lui, « le fait d’avoir un pied au Québec et un autre en France lui apporte un œil nouveau, et sa pensée apporte incontestablement au débat d’idée à droite même si ce ne sont pas mes opinions politiques. Et c’est assez rare, pour un intellectuel étranger, de se faire une place dans le débat d’idée à droite au sein de grands journaux généralistes »[27].

Pour le quotidien communiste L'Humanité en 2021, « Mathieu Bock-Côté, la nouvelle idole des réacs français », est souverainiste et identitaire, luttant contre le wokisme, le multiculturalisme et le politiquement correct de gauche, « une rhétorique désormais caractéristique des conservateurs, qui consiste à faire passer pour hégémoniques des minorités militantes et pour minoritaire une pensée soi-disant iconoclaste de droite pourtant largement relayée dans le discours politique »[28].

Selon L'Express en 2021, face au sociologue de gauche Philippe Corcuff « pour qui les thèmes chers au Rassemblement national contaminent le débat public, allant jusqu'à s'insinuer dans la pensée de gauche », Mathieu Bock-Côté, sociologue de droite « considère que les principaux lieux de pouvoir (médias publics, universités) sont dominés par l'idéologie "diversitaire" selon sa formule, c'est-à-dire faisant la part trop belle aux minorités »[29].

Le Monde le classe comme « ultraconservateur » au coté d'éditorialistes comme Charlotte d'Ornellas et Eugénie Bastié, alors qu'ils remplacent le chroniqueur d’extrême droite Éric Zemmour sur CNews en septembre 2021. Selon Le Monde cela montre que pour CNews il n'est « pas question d’effectuer le moindre virage éditorial »[30].

Œuvre

En 2007, Mathieu Bock-Côté publie La dénationalisation tranquille[31], son premier essai, aux éditions du Boréal.

En 2012, Bock-Côté fait paraître Fin de cycle[32] aux éditions du Boréal.

Un an plus tard, en 2013, le recueil Exercices politiques[33] paraît chez VLB éditeur.

Avec la parution de Le multiculturalisme comme religion politique[34], aux éditions du Cerf en 2016, Mathieu Bock-Côté publie pour la première fois un ouvrage à l’attention du public français.

En 2017, le sociologue publie Le Nouveau Régime[35].

Deux ans plus tard, en 2019, L’Empire du politiquement correct[36].

À l’été 2021, Bock-Côté publie La révolution racialiste et autres virus idéologiques[37] aux Presses de la Cité.

Ouvrages

  • Mathieu Bock-Côté (dir.) et Jacques Beauchemin (dir.), La Cité identitaire, Athéna Éditions, , 304 p.
  • Mathieu Bock-Côté, La Dénationalisation tranquille : mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire, Boréal, , 216 p.
  • Mathieu Bock-Côté, Fin de cycle, Boréal, , 185 p.
  • Mathieu Bock-Côté, Exercices politiques, VLB éditeur, , 384 p. (ISBN 978-2-89649-535-1)[38].
  • Mathieu Bock-Côté, Le Multiculturalisme comme religion politique, Paris, Éditions du Cerf, , 368 p. (ISBN 978-2-204-11091-4)
  • Mathieu Bock-Côté, Le Nouveau Régime : Essais Sur les Enjeux Démocratiques Actuels, Boréal, , 328 p. (ISBN 978-2-7646-2419-7)
  • Mathieu Bock-Côté, L'Empire du politiquement correct : essai sur la respectabilité politico-médiatique, Paris, Éditions du Cerf, , 299 p. (ISBN 978-2-204-11636-7).
  • Mathieu Bock-Côté, La Révolution racialiste : et autres virus idéologiques, Paris, Presses de la Cité, , 240 p. (ISBN 978-2258196094).

Livres d'entretiens

  • Louis-André Richard, La Cité des ombres : construire une société juste : un débat entre Mathieu Bock-Côté et Roch Bolduc, Québec, Presses de l’université Laval, 2015.
  • Jacques Godbout, Le Tour du jardin : entretiens avec Mathieu Bock-Côté sur les livres, la politique, la culture, la religion, le Québec et la saisine, Montréal, Boréal, 2014.

Réception

Positive

Son essai intitulé L'Empire du politiquement correct, publié en 2019, connaît un certain succès tant au Québec qu’en France. Par exemple, dans Le Nouvelliste de Trois-Rivières, Réjean Boivin écrit : « Le nouvel ouvrage de Mathieu Bock-Côté, L'Empire du politiquement correct, sorti le au Québec, est une contribution lumineuse sur l’importance de la liberté d’expression dans une société démocratique »[39] Pour sa part, Guillaume Perrault, dans Le Figaro, décrit cet essai comme une « vaillante défense de la liberté de l’esprit »[40].

Le premier ministre québécois François Legault a régulièrement salué le travail de Mathieu Bock-Côté. En 2016, alors dans l'opposition, il déclare que son ouvrage Le Multiculturalisme comme religion politique est un « bon plaidoyer pour défendre notre identité nationale, notre histoire, nos traditions et notre culture face au multiculturalisme et au culte des droits de l'homme »[41].

En 2020, dans une séance virtuelle de partage de suggestions de livres, le premier ministre québécois évoque en Mathieu Bock-Côté un « grand intellectuel qui écrit dans les grandes revues françaises » et que « le Québec est chanceux d'en avoir de ce calibre »[42]. Des militants « progressistes » vont alors demander de faire retirer par l'Association des Libraires du Québec la vidéo où le premier ministre recommande le livre. Après avoir d'abord retiré la vidéo, l'ALQ donnera finalement raison à la majorité en faveur du maintien de cette vidéo[43].

Critiques

Au Québec, dans le magazine Urbania, Mathieu Noury affirme : « M. Bock-Côté n’est pas sociologue et ses analyses ne peuvent pas se revendiquer et être qualifiées de sociologiques »[44]. Il est aussi perçu par le sociologue Mark Fortier comme un « militant » : « ses chroniques sont des textes militants, qui tiennent par le sentiment »[45].

Début 2019, le reporter Luc Chartrand le nomme dans son analyse sur la montée d'un courant identitaire au Québec. Ce dernier considère ainsi : « Mathieu Bock-Côté, par exemple, un intellectuel dont l’influence a grandi ces dernières années, voit dans les niveaux d’immigration élevés et dans la politique canadienne du multiculturalisme des menaces pour la nation québécoise »[46].

Blaise Wilfert, maître de conférences en histoire contemporaine à l’École normale supérieure renvoie dos à dos la dénonciation médiatique des positions identitaires du racialisme par Mathieu Bock-Côté à l'idéologie identitaire nationaliste[47].

Distinctions

  • 2018 : « Tapis rouge » international de l'Académie de la Carpette anglaise, « pour la constance avec laquelle il fait vivre la coopération franco-québécoise »[48].
  • 2018 : Prix Omer-Héroux, pour « sa contribution à la cause indépendantiste québécoise »[49].
  • 2019 : Prix prestige « Impératif français » (volet politique), pour « sa remarquable contribution au débat sur l'identité québécoise »[50].

Notes et références

  1. BNF, « Notice d'autorité "Mathieu Bock-Côté », sur bnf.fr (consulté le )
  2. Soutenance de thèse en sociologie de monsieur Mathieu Bock-Côté, université du Québec à Montréal (consulté le 7 octobre 2013).
  3. Biographie de Mathieu Bock-Côté, Le Journal de Montréal (consulté le 7 octobre 2013).
  4. « Débatteurs - Mathieu Bock-Côté », sur http://lajoute.telequebec.tv, Télé-Québec, .
  5. Pierre O'Neill, « Nouvelle effervescence chez les jeunes péquistes », Le Devoir, , A1.
  6. Guillaume Ducharme et Mathieu Bock-Côté, La Situation du Français et le chantier du redressement national : Pour une conception nationaliste du français au Québec, Forum jeunesse du Bloc québécois, , 14 p. (lire en ligne).
  7. « Bloc Québécois - Identité nationale et citoyenneté », sur http://archives.vigile.net,
  8. Joëlle Quérin, « Mathieu Bock-Côté, La Dénationalisation tranquille, Boréal, Montréal, 2007 », Politique et sociétés, vol. 28, no 1, , p. 259 (DOI 10.7202/001735ar)
  9. La Presse canadienne, « Le Bloc québécois éconduit le président de son aile jeunesse », La Presse canadienne,
  10. Association du Bloc québécois de l’université Laval, « Le président des jeunes bloquistes n’a pas été viré ! », 20 mars 2001.
  11. Anik Pouliot et autres, « Les membres démissionnaires du Forum Jeunesse rectifient les faits », 21 mars 2001.
  12. Guillaume Ducharme, Mathieu Bock-Côté et Benjamin Gagnon, « Pourquoi nous démissionnons du Forum jeunesse du Bloc québécois », Le Devoir, , A6 (lire en ligne).
  13. « Institut de recherche sur le Québec – Mathieu Bock-Côté » (consulté le )
  14. « Articles et essais », sur Mathieu Bock-Côté, (consulté le )
  15. « La vie des idées », sur Mathieu Bock-Côté, (consulté le )
  16. « Les idées mènent le monde - Mathieu Bock-Côté », sur QUB radio (consulté le )
  17. « Mathieu Bock-Côté », sur Mathieu Bock-Côté (consulté le )
  18. « Institut de recherche sur le Québec – Mission » (consulté le )
  19. lefigaro.fr, « Les églises font partie de l'identité de la France » (consulté le )
  20. « Un Québécois amoureux de la France, La Nef no 291, avril 2017. Magazine mensuel, catholique et indépendant. », sur La Nef.net,
  21. « L’union des droites commence par les médias », sur Mediapart, (consulté le ).
  22. « Qui sommes-nous ? – Institut Thomas More », sur institut-thomas-more.org (consulté le )
  23. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Des prix incluant les taxes à la protection des données : les idées des jeunes de la CAQ », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  24. « Conseil de lecture #3 : Jacques Parizeau, tome III, avec Mathieu Bock-Côté », sur frontpopulaire.fr (consulté le )
  25. « Mathieu Bock-Côté recruté en France », sur Journal de Montréal, (consulté le )
  26. Louis Cornellier, « Comment être sainement pluralistes ? », Le Devoir, (lire en ligne).
  27. Qui est le Québécois Mathieu Bock-Côté, nouvelle voix de la droite conservatrice française?, 20 Minutes, 28/10/2017
  28. « Mathieu Bock-Côté, la nouvelle idole des réacs français », L'Humanité, 21/4/2021.
  29. « Néo-réactionnaires, minorités, "cancel culture" : la grande confrontation Corcuff-Bock-Côté », L'Express, 14/5/2021.
  30. « CNews remplace Éric Zemmour par plusieurs éditorialistes ultraconservateurs », Le Monde, 13/9/2021.
  31. Mathieu Bock-Côté, La dénationalisation tranquille : mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec postréférendaire, Boréal, (ISBN 978-2-7646-0564-6 et 2-7646-0564-1, OCLC 166321351, lire en ligne)
  32. Mathieu Bock-Côté, Fin de cycle : aux origines du malaise politique québécois, Boréal, (ISBN 978-2-7646-2168-4 et 2-7646-2168-X, OCLC 772686168, lire en ligne)
  33. Mathieu Bock-Côté, Exercices politiques, (ISBN 978-2-89649-535-1 et 2-89649-535-5, OCLC 858717056, lire en ligne)
  34. Bock-Côté, Mathieu, 1980- author., Le multiculturalisme comme religion politique (ISBN 978-2-204-13219-0 et 2-204-13219-5, OCLC 1151010115, lire en ligne)
  35. Mathieu Bock-Côté, Le Nouveau Régime : essais sur les enjeux démocratiques actuels, (ISBN 978-2-7646-2419-7 et 2-7646-2419-0, OCLC 965747156, lire en ligne)
  36. Mathieu Bock-Côté, L'empire du politiquement correct : essai sur la respectabilité politico-médiatique, dl 2020 (ISBN 978-2-204-14184-0 et 2-204-14184-4, OCLC 1241729403, lire en ligne)
  37. Bock-Côté, Mathieu, 1980-...., La révolution racialiste : et autres virus idéologiques, Presses de la Cité, (ISBN 978-2-258-19609-4 et 2-258-19609-4, OCLC 1260150428, lire en ligne)
  38. Louis Cornellier, « Mathieu Bock-Côté, le conservateur républicain », Le Devoir, 9 novembre 2013 (consulté le 9 novembre 2013).
  39. « Mathieu Bock-Côté: l’importance de la raison dans le débat public », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
  40. « Eureka », sur nouveau.eureka.cc (consulté le )
  41. « Facebook », sur www.facebook.com (consulté le )
  42. « #lirenchoeur - Les prescriptions littéraires de François Legault, premier ministre du Québec » (consulté le )
  43. « L’Association des libraires du Québec réintègre la liste de lecture de François Legault », sur Le Devoir (consulté le )
  44. Urbania. Joannie Lafrenière. M. Bock-Côté. Sociologue ou commentateur social? 2012En ligne
  45. Le Devoir. Mark Fortier face à l’ouragan Mathieu Bock-Côté. En ligne
  46. « Le Québec face à l’islamophobie », sur ICI Radio-Canada.ca (consulté le )
  47. Blaise Wilfert, « Nationalisme et "racialisme" », un même combat identitaire », mai 2021.
  48. MAR, « Premier prix Tapis rouge qui illustre et défend la langue française », sur Avenir de la langue française, (consulté le ).
  49. « Bernard Landry sera honoré au Dîner des patriotes », TVA Nouvelles, (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Prix prestige « Impératif français » 2018-2019 », sur www.imperatif-francais.org, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Mark Fortier, Mélancolies identitaires : une année à lire Mathieu Bock-Côté, Lux Éditeur, 2019 (ISBN 9782895963073)

Liens externes

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