Lens (Pas-de-Calais)

Lens (prononcé : /lɑ̃s/[1]) est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Lens.

Lens

La rue de Paris à Lens.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
(sous-préfecture)
Arrondissement Lens
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Lens-Liévin
(siège)
Maire
Mandat
Sylvain Robert (PS)
2020-2026
Code postal 62300
Code commune 62498
Démographie
Gentilé Lensois
Population
municipale
31 606 hab. (2018 )
Densité 2 701 hab./km2
Population
agglomération
503 966 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 56″ nord, 2° 50′ 00″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 71 m
Superficie 11,7 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(ville-centre)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Lens
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Lens
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Lens
Géolocalisation sur la carte : France
Lens
Géolocalisation sur la carte : France
Lens
Liens
Site web villedelens.fr

    Si elle n'est que la 4e ville du département et la 19e de la région avec ses 31 606 habitants, son agglomération est l'un des territoires les plus densément peuplés de France. L'aire urbaine de Douai-Lens est la quinzième aire urbaine du pays avec 539 322 habitants. Elle est également directement sous l'influence de l'« aire métropolitaine de Lille », ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants dont le centre, la ville de Lille, ne se trouve qu'à trente kilomètres.

    La ville est surtout connue pour avoir été l'un des principaux centres urbains du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (avec la Compagnie des mines de Lens), qui marque encore aujourd'hui économiquement, socialement, paysagèrement et culturellement l'agglomération, pour son équipe de football, le Racing Club de Lens (RCL), et plus récemment pour le musée du Louvre Lens ouvert en .

    Lens comprend de nombreux équipements d'enseignement et de santé. C'est aujourd'hui une ville universitaire : on y trouve le pôle science, technologie et tertiaire de l'université d'Artois, une école d'ingénieurs, l'institut de génie informatique et industriel (IG2I) et plusieurs IUT. La faculté Jean-Perrin, installée dans les anciens bureaux des mines de Lens depuis le début des années 1990, est le pôle scientifique de l'université d'Artois. On y étudie la biologie, la biochimie, la physique, la chimie, les mathématiques et l'informatique. La ville est également dotée d'un tribunal d'instance et d'un théâtre.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord de la France, dans la plaine de l'Artois, à environ 15 km au nord d'Arras[2], 20 km à l'ouest de Douai[3], 27 km au sud-ouest de Lille[4], 90 km au sud-est de Calais[5] et 180 km au nord de Paris[6] à vol d'oiseau.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    Lens est desservi par l'autoroute A21 (appelée « rocade minière ») qui forme un semi-boulevard périphérique au nord et à l'est de la commune et relie la ville à Douai, Valenciennes et d'autres autoroutes, l'autoroute A1 (Paris-Lille) à l'est, et l'autoroute A26 (Calais-Reims) à l'ouest.

    Sa gare est desservie par six aller-retour TGV par la LGV Nord (1 h 10 de Paris) mais aussi par les lignes TER Nord-Pas-de-Calais 6, 13, 21 et 23 allant vers Valenciennes, Arras, Dunkerque et Lille (réduit à 30 minutes par Libercourt depuis le ).

    Les transports en commun sont assurés par la société Tadao, sous l'autorité d'un syndicat mixte qui regroupe la Communaupole de Lens-Liévin, la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, la communauté d'agglomération de l'Artois et la communauté de communes de Nœux et environs. Un projet de tramway reliant Liévin à Hénin-Beaumont par Lens est prévu pour remplacer la ligne buLLe de Tadao[7]. De plus, une nouvelle gare routière est aménagée en 2009.

    L'aérodrome de Lens - Bénifontaine est le plus proche de la ville, l'aéroport le plus proche étant celui de Lille-Lesquin.

    Géologie et relief

    Au XIXe siècle, la richesse de son sol en houille en a fait la principale ville de l'ouest du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

    Hydrographie

    Lens, sur les bords de la rivière Souchez qui est le cours amont de la Deûle se jetant dans le canal de Lens en aval de la ville, est la principale ville de la Gohelle.

    Climat

    Le climat de Lens est de type océanique. Du fait de l'éloignement de la mer (80 km), le caractère océanique est moins marqué que sur les côtes. La température est fraîche en hiver (4 °C de moyenne) et doux en été (18 °C). Des records de chaleurs de 35 °C ont plusieurs fois été enregistrés. Les précipitations sont moindres mais plus réparties sur tous les mois de l'année.

    Relevé météorologique de Lens
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 1 4 5 9 12 14 14 11 8 4 3 7,2
    Température maximale moyenne (°C) 6 7 10 14 18 20 23 23 20 15 9 6 14,2
    Précipitations (mm) 44,5 35,2 37,8 36,1 37,8 44,2 53,3 44,3 43,6 43,7 48,9 49,9 519,3

    Urbanisme

    Typologie

    Lens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[11] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est ville-centre. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (97,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (77,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), terres arables (0,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Logement

    Avec plus de 60 % de logements sociaux[18], une situation héritée de l'exploitation houillère, la ville de Lens reste accrochée à son passé minier.

    Lens a deux ensembles urbains classés en « zone urbaine sensible » et « zone de rénovation urbaine » : le collectif de la Grande Résidence au nord (64 ha, 5 400 habitants), la Résidence Sellier et la Cité du Quatre juste à l'ouest de la gare et du centre-ville (36 ha, 2 800 habitants).

    Le nombre de logements est de 16 668, dont 15 536 en résidence principale. 93 % de la population est en résidence principale, 24 % sont propriétaires et 64 % sont locataires (n'inclut pas les résidences secondaires).

    À Lens, le prix moyen de l'immobilier au est de 1 695 euros au mètre carré.

    Projets d'aménagement

    Afin d’accompagner l’ouverture du musée du Louvre (voir plus haut), plusieurs projets d’envergure sont conçus pour offrir à la ville de Lens une véritable dimension métropolitaine à l’horizon 2015.

    • Le tramway Liévin - Lens - centre commercial Noyelles-Godault (Tram Artois-Gohelle) abandonné en 2013 par la SMT Artois-Gohelle et remplacé par de nouvelles BuLLes Tadao (Bulle1)[pourquoi ?] ;
    • Développement du pôle Gares : la nouvelle adresse tertiaire et hôtelière de l'agglomération desservie par la première ligne de tramway et création dans l'ancien cinéma Apollo d'un centre commercial, culturel et hôtelier ;
    • Renforcement de l’attractivité du centre-ville ;
    • L'Établissement public de coopération culturelle (EPCC) du musée du Louvre-Lens disposera aussi d'un auditorium de plus de 300 places assises, La Scène, « un espace modulable et pluridisciplinaire qui proposera des manifestations culturelles (conférence, débat, spectacle vivant, etc.) organisées en lien étroit avec le musée du Louvre »[19].
    • Un casino exploité par le groupe Partouche couplé avec un hôtel de luxe, le tout relié au stade Bollaert par un parking souterrain ;
    • Aménagement de nouveaux quartiers :
      • Nexans : le site de la câblerie Nexans, ex-Alcatel, abandonné en 2006 au profit de Noyelles-sous-Lens, laisse une friche de 55 ha qui va être affectée à la construction de 350 logements pour cadres, d’un supermarché, d'une galerie des antiquaires et d'une maison de retraite médicalisée[Quand ?].
      • Van Pelt : aménagement d'un nouveau quartier mixte en entrée de ville.
      • Garin : développement d'un projet immobilier haut de gamme dans les abords immédiats du musée ;
    • Une coulée verte : le tissu urbain conserve de vastes emprises ferroviaires et le grand stade de football Bollaert, ce qui va permettre la mise en place d'une coulée verte et d'un alignement monumental à l'ouest et au nord-ouest du centre-ville avec le Louvre, le stade et l'université, complétés un peu plus au nord par le centre hospitalier et relayés au sud-est par le parc de la Glissoire, qui est un autre espace vert pourvu d'étangs[réf. nécessaire].
    • Nouveaux projets pour les BuLLes Tadao, travaux des routes et mise en place d'une nouvelle disposition de la Gare de Bus.

    Toponymie

    Logo de la ville.

    L’origine de la ville n’est pas complètement connue, comme en témoigne l'incertitude sur sa toponymie.

    La première explication fut que le nom de Lens venait d’un proconsul romain appelé Lentulus, mais elle fut écartée après des découvertes de vestiges romains ne donnant aucun crédit particulier à cette hypothèse. Des pièces de monnaie, datant de l'époque mérovingienne, attestent l'existence de Lenna cas[trum]. Si le deuxième mot signifie simplement que la cité était fortifiée, le premier est en revanche plus mystérieux : certains chercheurs pensent qu'il vient du mot gaulois « onna » signifiant fleuve, source. Lenna cas serait alors la « forteresse des sources »[20]. Cependant, l'assimilation de -enna à l'élément onna est purement hypothétique, et l'initiale L- reste dans ce cas inexpliquée.

    Histoire

    Fondation

    La tradition rapporte qu'au début du XIIIe siècle, Gautier et Eustache, co-châtelains de Mons, fondèrent un hôpital tenu par les frères Trinitaires. Le rayonnement de cette institution incita Jean, châtelain de Mons et seigneur de la terre de Lens, à la doter de revenus fixes : c'est ainsi qu'en 1245 il établit le couvent des Trinitaires de Lens[21], dont le missionnaire Chrétien Le Clercq sera le père supérieur quelques siècles plus tard.

    Voir l'histoire de l'Artois et du comté d'Artois.

    En 1415, Henri de Récourt dit de Lens, Jean de Récourt dit de Lens et Philippe de Récourt dit de Lens, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt[22].

    Période espagnole

    C'est en 1526, lors de l'essor de l'Espagne en Europe, que la ville de Lens passe aux mains du roi d'Espagne et fait donc partie des Pays-Bas espagnols[23]. Il faudra attendre le siège de Lens en 1647 puis le Grand Condé et la bataille de Lens, le , pour voir le début du déclin espagnol dans la région. Cette bataille a permis à Mazarin de signer les traités de Westphalie, mettant fin à la guerre de Trente ans. L'Artois sera rendu à la France lors du traité de paix des Pyrénées dix ans plus tard, le .

    Découverte du charbon

    Rame des Chemins de fer économiques du Nord (CEN), une compagnie de chemin de fer secondaire, qui exploita une ligne à voie métrique de Lens à Frévent de 1895 à 1948[24]. Elle circule sur le boulevard des Écoles, où se tenait, en ce jour d'avant la Première Guerre mondiale, un marché.

    Des industriels lillois, MM. Casteleyn, Tilloy et Scrive, découvrent du charbon à 151 mètres de profondeur dans le bois de Lens lors de sondages en 1849. Le décret du attribue à la Compagnie de Lens une concession de 6,051 ha. Lens s’imposa progressivement comme un centre urbain d’importance.

    XXe siècle

    Le passage au XXe siècle n'empêche pas que certaines traditions anciennes survivent : le , un duel au pistolet oppose à Lens un journaliste et un lecteur s'estimant offensé[25].

    Le , 100 000 personnes sont rassemblées à Lens pour entendre Le Couronnement de la Muse, œuvre musicale lyrique en la présence du compositeur Gustave Charpentier[26].

    Première Guerre mondiale

    La ville de Lens, située à proximité du front, a énormément souffert de la Première Guerre mondiale. En , elle connaît l'invasion allemande puis jusqu'en 1918, l'occupation, pendant laquelle elle est un centre logistique important pour l'armée allemande. Elle est durant cette période très largement pilonnée par des obus de tout calibre dont un grand nombre n'ont pas explosé, qui rendront la reconstruction dangereuse. Avant leur fuite, les occupants noient et détruisent tous les puits de mines.

    La population de la ville a diminué de moitié à la fin de la guerre[27], en janvier-, les civils sont évacués sur ordre des Allemands[28]. Elle a reçu la Légion d'honneur le [29]. En 1918, la ville et une grande partie du bassin minier sont presque totalement rasés[30]. Il faut de longs mois pour nettoyer les décombres des munitions non explosées, puis pour entamer la reconstruction.

    Fin 1918, alors que les premiers habitants reviennent déjà, le paysage est lunaire. L'hiver arrive et le papier et le carton bitumé manquent, de même que la nourriture pour les habitants, les prisonniers et le groupe d'ouvriers chinois qui nettoient et reconstruisent la ville, alors que la grippe espagnole apparaît et fait des ravages, emportant de nombreux adultes qui avaient échappé à la mort sur le front, ainsi que des femmes et des enfants. Début , les Pays-Bas offrent des maisons de bois à 300 familles lensoises (et à 200 familles de Liévin)[31].

    Le monument aux morts est édifié sept ans plus tard, sur la place du Cantin, par Augustin Lesieux, marbrier et sculpteur à Paris, avec l'aide de l'architecte Barthelet et d’ouvriers spécialisés. Il est inauguré le devant environ 100 000 personnes et le président de la Chambre des députés (Édouard Herriot). Il rend hommage aux mineurs, par un bas-relief présentant une galerie de mine au boisage brisé et envahie par les eaux, ainsi qu'aux ouvriers qui, au retour de la guerre, ont retrouvé leur outil de travail rasé par des bombardements[32].

    Entre-deux-guerres

    La période qui suit la Grande Guerre va voir l'influence de Lens grandir, de même que sa démographie. Cet essor est symbolisé par la construction des Grands Bureaux de la Société des mines de Lens à la fin des années 1920, un bâtiment qui montre la puissance industrielle de la ville[33].

    Michał Kwiatkowski transfère à Lens, en 1924 le quotidien Narodowiec (fondé à Herne en 1909). Une importante communauté polonaise arrive après la Grande Guerre et les décennies qui suivent et se réunit autour de la chapelle Sainte-Élisabeth de la fosse no 1. Le premier numéro sort des presses régionales le de la même année. Le journal écrit en polonais accompagne les nombreux mineurs polonais qui se sont installés dans la région et plus largement la polonia (diaspora polonaise). Sabordé en 1940, le quotidien ne sera de nouveau imprimé qu'à la Libération. Il cesse de paraître en 1989.

    Le , symboles de la reconstruction de la ville et de la marche en avant, Lens inaugure son hôtel de ville et sa nouvelle gare[34].

    Le , la banque industrielle et commerciale du Nord de Lens fait faillite. Elle laisse un passif de plus d'un million de francs. Les victimes sont toutes de petites gens[35].

    Édouard Herriot, président du conseil, inaugure le le nouvel hôpital de Lens[36].

    Seconde Guerre mondiale

    La Maison syndicale (2005).

    Lens dut subir aussi les dégâts matériels de la guerre de 1939-1945, mais dans une moindre mesure que lors de la Grande Guerre. Dans la nuit du 10 au , 528 juifs (dont 123 femmes et 288 enfants) sont raflés avec la complicité de la préfecture de police, et seront gazés à Auschwitz[37]. Il s'agit de la rafle du 11 septembre 1942 , la plus importante pour la région, où elle a lieu partout mais frappe particulièrement la communauté de Lens, qui n'a pu compter sur le soutien de la population[38]. Une partie de la communauté juive étrangère était d'origine polonaise et était arrivée à Lens dans les années 1920, avec les autres Polonais s'étant engagés dans les mines. Ceci n'avait d'ailleurs pas eu lieu sans une certaine dose de xénophobie et d'antisémitisme, notamment à la fin de l'entre-deux-guerres, avec la création en d'un « Comité provisoire de défense du commerce français » qui dénonçait, par affichage, la venue d'un « NOUVEAU FLOT DE 300 000 JUIFS ÉMIGRÉS […] réparti entre la France, l’Angleterre et les États-Unis »  [sic][39]. Selon les historiens N. Mariot et Cl. Zac qui ont analysé les archives départementales du Pas-de-Calais:

    « Malgré l’exode d’une bonne moitié de la communauté dès mai 1940, le recensement de dénombre encore 482 individus dits « israélites » dans le bassin. Moins de deux ans plus tard, celui du premier n’en compte plus que treize[39]. »

    Une rue de Lens, rue des 528-Déportés-juifs, créée dans les années 2000, commémore l'évènement. Une plaque a également été posée en 2002 sur le quai numéro 1 de la gare où a eu lieu l'embarquement dans le train vers Auschwitz[40].

    Début , a lieu à Lens la première réunion du comité départemental de libération du Pas-de-Calais[41].

    La ville est bombardée par les alliés le , ce qui provoque la mort de 250 personnes[42].

    Après-guerre et Trente Glorieuses

    L'après-guerre vit la nationalisation des anciennes compagnies houillères avec l'ordonnance du du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) dirigé par le général de Gaulle. Avec les Trente Glorieuses, la ville s'agrandit encore pour atteindre en 1962 les 42 733 habitants, puis accueille de nombreux immigrés d'Afrique du Nord. Elle prend une importance suffisante pour scinder en deux l'arrondissement d'Arras, et créer en 1962 celui de Lens qui englobe sa conurbation minière de Lens avec entre autres les villes de Liévin, Carvin et Hénin-Beaumont. C'est son bassin houiller qui a permis à Lens de devenir une cité industrielle orientée vers la carbochimie (Mazingarbe, Drocourt, Vendin-le-Vieil) et la métallurgie (chaudronnerie, tréfilerie).

    Deux bâtiments furent alors protégés des Monuments historiques : la gare (en forme de locomotive) inscrite en 1984[43] et la Maison syndicale des mineurs partiellement inscrite en 1996[44].

    Crise et reconversion

    La rue de Paris dite « rue piétonne ».

    Le recul de l'extraction du charbon, à partir des années 1960, puis l'arrêt total de l'extraction en 1990, a entraîné une grave crise de reconversion. Lens voit pendant une trentaine d'années sa population reculer, ses magasins et ses cinémas fermer et le chômage grimper. Depuis, la ville a diversifié ses activités industrielles autour de l'industrie textile, de la métallurgie, de la construction automobile et de l'industrie alimentaire, ainsi qu'autour des fonctions médicales (Centre hospitalier important), tertiaires (banques, centres d'appels) et administratives (sous-préfecture, université d'Artois).

    La ville a néanmoins été classée neuvième ville la plus pauvre de France en 2010 par le Journal du Net en raison de l'importance du chômage (15,21 %* de la population active) et de la faiblesse de revenus de ses habitants (10 074,3 euros annuels en moyenne). En effet, plus de la moitié des foyers fiscaux y déclarent moins de 11 250 euros de revenus par an (revenu fiscal de référence).

    Politique et administration

    L'université d'Artois, dans les anciens Grands bureaux des Houillères.

    En 2011, la commune de Lens a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[45]

    Lens dans son arrondissement et ses cantons :
    • canton de Lens-Nord-Ouest
    • canton de Lens-Nord-Est
    • canton de Lens-Est.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014, huit listes s'affrontent : la liste Parti socialiste de Sylvain Robert (27,52 %), la liste Front national de Hugues Sion (19,98 %), la liste divers gauche d'Arnaud Sanchez (18,22 %), la liste divers gauche de Sébastien Piociniczak (12,61 %), la liste d'union de la droite de Sophie Gauthy (10,99 %), la liste divers gauche de Naceira Vincent (5,56 %), la liste Front de gauche de Jean-Michel Humez (3,22 %) et la liste d'extrême gauche de Flore Lataste (1,86 %). L'abstention est de 44,39 %. Le second tour est une triangulaire : la liste de Sylvain Robert remporte l'élection (42,01 %), il est suivi par celle d'Arnaud Sanchez (33,93 %) et par celle de Hugues Sion (24,04 %). L'abstention au second tour est de 44,67 %[46].

    Si la ville de Lens connaît une forte tradition de gauche due à l'industrialisation du bassin minier, celle-ci connaît un déclin au profit du parti de Marine Le Pen. À titre d'exemple, cette dernière a obtenu 36,70 % des suffrages exprimés au premier tour de la présidentielle de 2017, suivie par Jean-Luc Mélenchon (22,72 %)[47].

    Administration territoriale

    Lens fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin (appelé la Communaupole) qui regroupe 36 communes, soit 250 000 habitants. Elle fait aussi partie du SCOT de Lens-Liévin et d'Hénin-Carvin.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[48]
    Période Identité Étiquette Qualité
    31 décembre 1944 23 avril 1945 Paul Sion    
    23 avril 1945 19 octobre 1947 Auguste Lecœur PCF  
    19 octobre 1947 23 septembre 1966 Ernest Schaffner SFIO  
    4 décembre 1966 14 octobre 1998 André Delelis PS Ministre (1981 → 1983)
    14 octobre 1998 16 juin 2013[49] Guy Delcourt PS Démissionnaire
    16 juin 2013[50] En cours
    (au 29 janvier 2015)
    Sylvain Robert PS Président de la Communaupole de Lens-Liévin (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[51],[52]

    Politique environnementale

    Panorama de Lens depuis le site Écopôle 11/19 à Loos-en-Gohelle.

    La commune a souffert de lourdes séquelles physiques et environnementales de deux guerres et de l'activité industrielle induite par l'activité minière. Mais la requalification des friches industrielles et le verdissement des terrils et des cavaliers miniers sont aussi devenus un atout environnemental, avec notamment l'inscription d'une partie des milieux renaturés dans la trame verte du bassin minier dont le prolongement est le parc de la Deule et la trame verte de Lille-LMCU qui déclineront ou compléteront localement le Réseau écologique paneuropéen dans le cadre de la trame verte et bleue nationale à la suite du Grenelle Environnement.

    La commune qui en 2008 disposait d'environ trente personnes pour la gestion de 111 ha d'espaces verts, a depuis 2007 une démarche de gestion différenciée, avec notamment deux grands espaces verts publics en gestion durable et 29 espaces verts en « végétalisation durable »[53].

    Instances judiciaires et administratives

    La ville est dotée d'un tribunal d'instance.

    Jumelages

    Lens a été jumelée avec Plauen (Allemagne) en 1985 mais ce jumelage a pris fin, et au , Lens n'est jumelée avec aucune ville[54].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[55],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 31 606 habitants[Note 4], en diminution de 0,13 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0812 3652 3162 3812 5512 6452 6732 8072 796
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 3414 5065 7387 2989 38310 51511 78013 86217 227
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    24 37027 74431 81214 25930 15533 51332 73034 34240 753
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    42 59041 87440 19938 24435 01736 20635 58334 19030 689
    2018 - - - - - - - -
    31 606--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Comme la plupart des villes du bassin minier, Lens a connu sa plus forte population durant la période d'extraction de charbon, vers les années 1930, et la chute démographique a commencé en 1962 et plus fortement dans les années 1990. On peut évaluer cette perte à plus de 30 000 habitants pour le SCOT de Lens-Liévin Hénin-Carvin[58]. Malgré une hausse entre 1990 à 1999, la ville perd 903 habitants entre 1999 et 2005, passant de 36 192 à 35 289 habitants[59], soit la troisième plus grosse chute de la région après Calais et Liévin. Depuis, la population baisse tous les ans. 4e ville du département depuis plusieurs décennies, Lens passe pour la première fois 5e en 2014, derrière Liévin, ville de sa banlieue[60].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 25,1 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 16,1 %) ;
    • 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 17 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 25,7 %).
    Pyramide des âges à Lens en 2007 en pourcentage[61]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    1,0 
    5,6 
    75 à 89 ans
    11,7 
    10,4 
    60 à 74 ans
    13,0 
    19,0 
    45 à 59 ans
    17,8 
    19,2 
    30 à 44 ans
    17,0 
    25,1 
    15 à 29 ans
    21,1 
    20,6 
    0 à 14 ans
    18,4 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Sécurité

    Le quartier lensois de la Grande Résidence a été placé en zone de sécurité prioritaire[63]. La circonscription de Lens a un taux de délinquance supérieur à la moyenne dans le Pas-de-Calais « avec des indicateurs éducatifs et sociaux qui sont tous au rouge »[64]. Seul Calais du fait de la problématique des migrants bat le record lensois[65].

    Enseignement

    Lens a trois collèges publics et un privé, quatre lycées publics dont deux professionnels et un privé. On y trouve le pôle science, technologie et tertiaire de l'université d'Artois, une école d'ingénieurs, l'Institut de génie informatique et industriel (IG2I) et plusieurs IUT. La Faculté Jean-Perrin, installée dans les anciens bureaux des mines de Lens depuis le début des années 1990, est le pôle scientifique de l'université d'Artois. On y étudie la biologie, la biochimie, la physique, la chimie, les mathématiques et l'informatique.

    Santé

    La ville est équipée d'un centre hospitalier de 1 200 lits dont 880 médicaux, de trois instituts médico-éducatifs (180, 90 et 75 places) et de cinq centres d'aide par le travail, ainsi que de maisons de retraite.

    Équipe de football

    Outre ses activités économiques, Lens bénéficie du rayonnement national de son fameux club de football, le Racing Club de Lens, les « Sang et Or », véritable pôle culturel et sportif de la ville, qui contribue fortement à sa notoriété nationale, et le symbole actif de la mémoire des houillères et de certaines valeurs chères à la ville de Lens et au bassin minier de la région Nord-Pas-de-Calais. L'équipe fut championne de France de football en 1998, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1999, demi-finaliste de la Coupe UEFA en 2000, vainqueur de la coupe Intertoto en 2005 et régulièrement présente sur la scène footballistique européenne. Le club descend néanmoins en Ligue 2 à l'issue de la saison 2007-2008 pour y faire un bref passage et remonter dès la saison suivante en Ligue 1. Malheureusement leur retour au premier plan du football français fut bref puisque le club n'y restera que deux saisons malgré une bonne première saison (11e place et demi-finaliste de la coupe de France en 2010). Le RC Lens joue actuellement en Ligue 1 saison (2020/2021).

    Stade Félix-Bollaert - André Delelis

    Stade Bollaert-Delelis.

    La ville de Lens dispose avec le stade Bollaert-Delelis (puis Bollaert Delelis) d'un équipement sportif de renommée internationale. Situé en plein cœur de ville, il est bâti sur le modèle des stades anglais. L'image de la ville est indissociable de cette enceinte consacrée au football. Il reflète la passion que les Lensois et la population régionale éprouvent pour le RC Lens. D’importance nationale, il a une capacité supérieure à la population totale de la ville. Son affluence record a été de 48 912 spectateurs en 1992, avant sa mise aux normes internationales et travaux qui ont ramené sa capacité à 42 000 places. Lens est la plus petite ville à avoir accueilli une coupe du monde de football (en 1998) et une coupe du monde de rugby (en 1999 puis en 2007). Le stade a également accueilli, outre les rencontres européennes du club local, plusieurs matches à domicile de celui de Lille, une agglomération beaucoup plus grande mais qui n'était pas dotée d'un tel stade.

    Lens accueille l'euro 2016 au stade Bollaert Delelis dont les rencontres Albanie-Suisse, Angleterre-Pays de galles et Turquie-République tchèque et la rencontre Croatie-Portugal comptant pour les 8e de finale. Une fan-zone est créée pour toutes les rencontres durant l'Euro au centre-ville.

    Économie

    Lens est la ville centre d’une agglomération qui compte de nombreux établissements industriels et commerciaux. Elle est également le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Arrondissement de Lens.

    Tertiaire

    Les plus gros employeurs sont les supermarchés Carrefour Market (deux magasins), Auchan Supermarché (deux magasins), et la librairie Le Furet du Nord. Le centre commercial Lens 2 (hypermarché, galerie marchande, grandes surfaces de bricolage et d’équipement de la maison) se situe en périphérie, à quelques kilomètres à Vendin-le-Vieil. Un marché alimentaire se tient les mardis et vendredis en centre-ville et un marché classique les samedis entre la grande résidence et les commerces fixes. Le poids de la fonction publique est très important, puisqu’il représente 29 % du total des emplois salariés de la ville ; les cinq plus gros employeurs sont le centre hospitalier, la mairie, le commissariat de police, le lycée technique et la communauté d’agglomération.

    Le Louvre, ouvert le , emploie actuellement 65 agents. Conséquence directe de l'implantation du Louvre dans la ville, un pôle numérique et culturel va voir le jour sous le nom de Louvre Lens Vallée. Avec ce « pôle de compétitivité », la ville, et plus largement le bassin minier, prétendent à occuper les premiers rangs mondiaux dans une « industrie de la connaissance » et une nouvelle économie voulue en plein essor. Le projet doit permettre l'émergence d'un pôle regroupant entreprises, centres de recherches et de formations, acteurs culturels spécialisés dans la numérisation du patrimoine culturel, dans le développement de technologies permettant sa transmission. Cet équipement devrait créer 1 000 à 1 500 emplois dans les cinq prochaines années.[réf. nécessaire] Dans les activités tertiaires apparaissent les bureaux d'informatique JSI (130 salariés) et Euro Techni Contrôles (85 sal.), un centre d’appels Orange (170 sal.), la Caisse d'Épargne (290 sal.), la Brink's (60 sal.), Ed (85 sal.), Adrexo (390 sal.), Mediapost (180 sal.), Arvato spécialisé dans le marketing direct (1 740 salariés répartis sur trois sites), les transports Lezier (210 sal.), Dumont (130 sal.), Accart (100 sal.), le brasseur Soldib et le garage Lallain (55 sal.). Le Racing Club de Lens emploie quant à lui 70 salariés, auxquels il faut ajouter son centre de formation, La Gaillette (150 sal.). La commune proche de Vendin-le-Vieil comprend depuis 2014 un centre pénitentiaire de 238 places, avec une unité spéciale pour détenus condamnés pour terrorisme.[réf. nécessaire]

    Artisanat et industries

    Les établissements industriels ne sont pas de très grande taille. Ils comprennent une usine de production du plasturgiste Novares (190 sal.)[66] qui travaille pour l'automobile, et TT Plast (90 sal.) ; la métallerie Etci (120 sal.), la Lensoise du Cuivre (groupe Nexans 75 sal.), Semeca (mécanique générale, 75 sal.).

    Dans le bâtiment et l'entretien, Lens accueille le traitement des eaux Veolia (120 salariés), les nettoyages GSF Stella (200 sal.), Concerto (90 sal.) et Cofraneth (65 sal.) ; les installations électriques Soleg (65 sal.), les constructions Miroux (180 sal.) et DG (70 sal.), les finitions de bâtiment BIP (85 sal.), la couverture Applicamat (50 sal.), les travaux publics Eiffage (80 sal.) et Colas (75 sal.).

    Parmi les industries importantes, on peut citer dans l’industrie automobile, la grosse usine de moteurs d'une filiale commune de Renault, Peugeot et Volvo sous le nom de Française de mécanique (4 000 salariés), les semi-remorques en aluminium Benalu (310 sal.), la carrosserie Durisotti (430 sal.) ; dans la métallurgie, Nexans (160 sal.), dans l’agroalimentaire, l'usine MacCain (590 sal.) qui transforme 420 000 tonnes de pommes de terre par an et en tire 700 t de frites par jour, la boulangerie Eurorol (140 sal., groupe américain Earthgrains) et la biscuiterie Eurodough du même groupe (75 sal.), dans l'alimentation les conserves de poisson Dutriaux (55 sal.), les salaisons Norvia (50 sal.), les viandes PCB (50 sal.) ; dans le textile, le linge de maison Descamps (220 sal.), Filartois (140 sal.), dans la distribution, les hypermarchés Carrefour (430 sal.) et Cora (380 sal.), des magasins Brico-Dépôt (65 sal.) et Boulanger (électroménager, 70 sal.) ; un centre Leclerc (110 sal.), des supermarchés Champion (160 sal.), Simply Market (40 sal.), Intermarché (40 sal.), Match (105 sal.), des magasins Leroy Merlin (130 sal.), Conforama (75 sal.), Decathlon (50 sal.), Boulanger (50 sal.), Locagel (85 sal.), plus les entrepôts Logidis du groupe Carrefour (160 sal.), le nettoyage Alliance (200 sal.) et Clean Service (55 sal.), la gestion immobilière Soginorpa (160 sal.), France-Loisir (210 sal.)…

    Culture locale et patrimoine

    Catholique

    • Église Notre-Dame-de-Boulogne, rue Prosper-Mérimée, construite en 1954 [67].
    • Église Saint-Édouard, parvis de l'église Saint-Édouard, cité no  12, avec le presbytère et l'ancien logement des Sœurs (inscription en 2009)[68],[69] ;
    • Église Sainte-Élisabeth, rue du Père Joseph Puchala (dite église du Millénium) regroupe la paroisse polonaise[70] ;
    • Église Saint-Léger, rue Berthelot, centre-ville ;
    • Église Saint-Théodore, rue Molière, cité numéro 9 ;
    • Église Notre-Dame-des-Mines-Saint-Wulgan, route de Lille, construite en 1961-1962[71].
    • Église Sainte-Barbe, rue Saint-Valentin (désaffectée).
    • Chapelle Saint-Pierre, rue Saint-Esprit.
    • Chapelle Sainte-Thérèse, route de la Bassée (désaffectée).

    Protestant

    • Temple protestant de Lens, rue Victor Hugo.
    • Temple baptiste, avenue Alfred Maes.
    • Église évangélique protestante l'Essen'Ciel, 50 Rue de la Gare.
    • Église évangélique réunions chrétienne, chemin Chevalier.

    Islam

    • Mosquée Abou Bakr, rue Mansart.

    Judaïsme

    • Synagogue ACI, rue Casimir Beugnet.

    Architecture civile

    • École Louis-Pasteur et ancien dispensaire de la cité no 11 de la compagnie des mines de Lens (inscription en 2009)[72] ;
    • Gare de Lens (inscription en 1984)[73] ;
    • Grands bureaux de la compagnie des mines de Lens, actuelle Faculté des sciences Jean-Perrin, 2 route de La Bassée : vestibule, cage d'escalier, rampe d'appui, pavillon, jardin, mur de clôture, décor intérieur (inscription en 2009)[74] ;
    • Groupe scolaire Jean-Macé, ancienne habitation du directeur des écoles et ancien patronage de la cité no 12 de la compagnie des mines de Lens, parvis de l'église Saint-Édouard, grand chemin de Loos (inscription en 2009)[75] ;
    • Logement des Sœurs de la cité numéro 12 de la compagnie des mines de Lens, 2 parvis de l'Église Saint-Edouard (inscription en 2009)[69] ;
    • Maison du peuple de Lens
    • Maison syndicale des mineurs, rue Émile-Zola, rue Duquesnoy, rue Casimir-Beugnet : cour, cinéma, élévation (inscription en 1996)[76] ;
    • Monument à Émile Basly, par Augustin Lesieux (1877-1964), avenue Alfred-Maës, rue Albert-Camus (inscription en 2009)[77] ;
    • Monument aux morts de la compagnie des mines de Lens, route de Béthune, avenue de la Fosse 12 : square, cimetière (inscription en 2009)[78] ;
    • Monument aux morts de la Première Guerre mondiale de Lens, rond-point Van-Pelt (inscription en 2009)[79] ;
    • Salle d'œuvres Saint-Pierre de la cité numéro 11 de la compagnie des mines de Lens, rue du Saint-Esprit (inscription en 2009)[80] ;
    • Monument aux morts du bombardement du par les Allemands, place Saint-Léonard (inscription en 2015).

    Théâtre municipal Le Colisée

    Au départ un cinéma ouvert en 1965, puis racheté par la ville en 1979 et inauguré le 9 octobre 1982, le théâtre municipal Le Colisée de Lens est situé dans la rue piétonne du centre-ville.

    Le Colisée comporte une salle d'exposition ainsi qu'une salle de spectacles.

    Louvre-Lens

    La Galerie du Temps du Louvre-Lens.

    Le 29 novembre 2004, lors d'une visite à Lens, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé que l'ancienne cité minière avait été choisie pour recevoir l'antenne décentralisée du musée du Louvre. Le 4 décembre 2012, un nouveau bâtiment de 18 000 m2 a été inauguré par le président de la République François Hollande dans un parc paysager sur les vingt hectares de l'ancien carreau de la fosse 9/9bis. Il reçoit en alternance avec le musée parisien 500 à 600 œuvres majeures ainsi que des expositions temporaires. Différents espaces pédagogiques ont été construits.

    Les organisateurs espéraient accueillir 700 000 visiteurs l'année de l'ouverture, puis un demi-million par an. Finalement, le nombre de visiteurs pour la première année s'établit à environ 900 000[81].

    Événements

    Le salon du livre policier « PolarsLens » se tient tous les ans en mars depuis 1996.

    La Route du Louvre relie Lens à Lille depuis 2006 au mois de mai, par une compétition de course à pied.

    Récompenses

    En 2003, le jury national des Villes et Villages Fleuris a décerné le label « Deux Fleurs » à Lens[82].

    Œuvres liées à Lens

    (œuvres citées par ordre chronologique)

    Films et séries

    Plusieurs films ont été tournés à Lens, dont le film à succès Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon.

    Naissance

    Décès

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur au château formé d'une tour d'or crénelée de cinq pièces, ouverte et ajourée de sable, l'ouverture chargée d'un monde d'or, la tour flanquée de deux tourelles du même ouvertes et ajourées de sable, le tout accosté de deux fleurs de lys d'or.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • P. Feuchère, « Les origines urbaines de Lens-en-Artois », Revue belge de philologie et d'histoire, no 30, , p. 91-108 (lire en ligne).
    • Loïc Leclercq, « Les Detœuf: un chimiste, un polytechnicien, un député et un physicien », dans Gauheria, no 73, 2010, p. 57–63.
    • Loïc Leclercq, « André Detœuf (1884-1931): pharmacien, industriel et chimiste », dans Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 59, no 369, 2011, p. 85–93.
    • Nicole Duchon, Jean Lebert, Auguste Béhal, de Lens à Mennecy, Amattéis, 1991.
    • Loïc Leclercq, « Auguste Béhal ou l'Essor de la chimie organique moderne », dans Gauheria, no 60, 2006, p. 47–54.
    • Loïc Leclercq, « Auguste Béhal, précurseur et visionnaire de la chimie organique moderne », dans Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 55, no 355, 2007, p. 329–340.
    • Loïc Leclercq, « Amand Valeur : Lensois, chimiste et... béhalien », Gauheria, no 63, , p. 55–61.
    • Loïc Leclercq, « Amand Valeur et Raymond Delaby : L’œuvre de deux pharmaciens « béhaliens » en chimie organique au XXe siècle », Rev. Hist. Pharm., no 361, 2009, p. 41–54.
    • Loïc Leclercq, « Le professeur Raymond Delaby : Le dernier grand chimiste lensois ? », dans Gauheria, no 65, 2008, p. 49–56.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Lens et Arras », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Lens et Douai », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. « Distance à vol d'oiseau entre Lens et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    5. « Distance à vol d'oiseau entre Lens et Calais », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    6. « Distance à vol d'oiseau entre Lens et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    7. « Transport en commun en site propre », ArtoisComm (page consultée le 14 avril 2008)
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur insee.fr (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. « Lens est à la croisée des chemins » - La Voix du Nord - Édition du 20 janvier 2008, no 19 793, p. 3.
    19. Le projet de musée Louvre-Lens officiellement lancé - Le Point, 12 janvier 2011
    20. Association Mémoire de Lens - Les origines.
    21. D'après Jacques de Guyse, Chroniques de Hainaut [« Annales Historiæ Illustrium Principum Hannoniæ »], vol. XV, Paris, libr. Paulin, .
    22. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
    23. Ville de Lens - Époque moderne
    24. Henri Domengie, José Banaudo, Les petits trains de jadis - Nord de la France, p. 248.
    25. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, La Voix du Nord éditions, 1998, page 39
    26. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 59
    27. Ville de Lens - La Première Guerre mondiale
    28. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 39.
    29. Légion d'honneur - Collectivité décorée de la Légion d'honneur - Ville française
    30. chanoine E.. Occre « LENS 1914-1918, La guerre, l'invasion. L'occupation allemande, les destructions » Ed : Gabriel Beauchesne, Paris, 1919, 256 pages, photos noir & blanc, format : 19 cm × 12 cm.
    31. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 41
    32. L'inauguration du monument aux morts sur le site Mémoires de pierre
    33. Les Grands Bureaux sur le site de l'office de tourisme
    34. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 49
    35. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 51.
    36. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 55
    37. « 11 septembre 1942 : la rafle des juifs de Lens - Anniversaires - Les Archives du Pas-de-Calais (Pas-de-Calais le Département) », sur www.archivespasdecalais.fr (consulté le ).
    38. Danielle Lemaire, « Nuit et brouillard pour les juifs de Lens », dans Cent ans de vie dans la région, Tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, Hors série du 17 juin 1999, p. 16.
    39. Nicolas Mariot et Claire Zalc, « Identifier, s'identifier : recensement, auto-déclarations et persécution des Juifs de Lens (1940-1945) », in Revue d'histoire moderne et contemporaine 3/2007 (no 54-3), p. 91-117.
    40. La Voix du Nord, vendredi 14 septembre 2018, p. 10
    41. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 43
    42. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 45
    43. Notice no PA00108328, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Notice no PA62000003, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
    46. Hervé Naudot, « Le RN peut-il faire trébucher la gauche à Lens », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24160, , p. 8.
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    51. Édouard Wayolle, « Sylvain Robert, maire de Lens, en taille patron : « Je ne suis pas le clone de Guy Delcourt » : Une « rentrée politique » pour mettre à plat les grands projets de ville. Voilà en substance l’ordre du jour de la conférence de presse tenue ce lundi matin par Sylvain Robert, quelques heures avant celle de Guy Delcourt sur son avenir communautaire. Le maire de Lens depuis juin en a tout de même profité pour prendre un peu plus son indépendance vis-à-vis de son prédécesseur. Tout en se montrant plutôt serein face aux divisions internes qui pourraient secouer le PS local à l’aube des municipales 2014 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    70. Paroisse polonaise de Lens
    71. Les églises des mines
    72. « Écoles maternelles et primaire Louis Pasteur et ancien dispensaire de la cité no 11 de la compagnie des mines de Lens, situés respectivement rue du Saint-Esprit, square Henri-Noguères et avenue de la fosse 11 », notice no PA62000086, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    73. « Gare », notice no PA00108328, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. « Anciens grands bureaux de la compagnie des mines de Lens, aujourd'hui Faculté des Sciences Jean-Perrin (université d'Artois) », notice no PA62000091, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. « Groupe scolaire Jean-Macé, ancienne habitation du directeur des écoles et ancien patronage de la cité no 12 de la compagnie des mines de Lens dite Saint-Édouard, situés parvis de l'église Saint-Édouard et grand chemin de Loos de part et d'autre de l'église Saint-Édouard », notice no PA62000088, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    76. « Ensemble des bâtiments formant la maison syndicale des mineurs », notice no PA62000003, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    77. « Monument à Émile Basly, situé au croisement de l'avenue Alfred-Maës (RD 38 d'Acq à Lens) avec la rue Albert-Camus (RN 25 du Havre à Lille) », notice no PA62000087, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    78. « Monument aux morts de la compagnie des mines de Lens, situé à l'intersection de la route de Béthune et de l'avenue de la fosse 12 », notice no PA62000090, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. « Monument aux morts de la Première Guerre mondiale », notice no PA62000092, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. « Salle d'œuvres paroissiales Saint-Pierre de la cité no 11 de la compagnie des mines de Lens, située à l'angle de la rue du Saint-Esprit et de la rue du Béarn », notice no PA62000085, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    81. Agence France-Presse, E.M., « Le Louvre-Lens a un an : déjà 900 000 visiteurs », sur le site de la chaîne France 3 Nord-Pas-de-Calais, (consulté le ).
    82. communes.com - Vie locale - Lens
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