Saint-Omer (Pas-de-Calais)

Saint-Omer est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Omer.

Saint-Omer

Le « Moulin à Café », théâtre de Saint-Omer et ancien hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Omer
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
François Decoster (UDI)
2020-2026
Code postal 62500
Code commune 62765
Démographie
Gentilé Audomarois
Population
municipale
14 726 hab. (2018 )
Densité 898 hab./km2
Population
agglomération
62 250 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 50° 44′ 46″ nord, 2° 15′ 42″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 27 m
Superficie 16,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Omer
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Omer
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Saint-Omer
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Saint-Omer
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Omer
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Omer
Liens
Site web ville-saint-omer.fr

    Avec une population de 14 726 habitants en 2018, elle est la 11e ville du Pas-de-Calais. Elle est également la ville la plus peuplée de son aire urbaine qui compte 91 256 habitants en 2015[1]

    Sa position géographique centrale par rapport aux principales villes nordistes (Lille, Arras, Lens, Boulogne, Calais et Dunkerque) lui confère une place relativement importante à l'échelle régionale.

    Elle fait partie du parc naturel régional des caps et marais d'Opale, dont elle est la commune la plus peuplée. L'agriculture et la nature occupent une place importante sur le territoire avec le premier marais maraîcher de France, à l'hydrographie complexe, et des étangs classés en réserve naturelle nationale. Si la commune offre de nombreux commerces, loisirs et services, elle est fortement dépendante d'Arques et notamment de sa cristallerie Arc International, deuxième employeur privé régional. C'est également une ville au passé riche, ayant laissé de nombreux vestiges. Son patrimoine et sa proximité avec l'Angleterre, la Belgique et les Pays-Bas participent au tourisme local.

    Géographie

    Localisation

    La ville est située dans le Nord de la France, dans le département du Pas-de-Calais, sur l'axe fluvial Dunkerque-Escaut. Saint-Omer est dans le pays de l'Artois, en plein cœur du marais audomarois. La ville est à la limite de la Flandre traditionnelle et de la Flandre française. Elle est également, avec Arques et Clairmarais, à la limite Est du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

    Saint-Omer se situe à 16 km d'Aire-sur-la-Lys, à environ 35 km de Calais et de Béthune, à 63 km d'Arras (préfecture du département) et 57 km de Lille (préfecture de région). Saint-Omer se trouve également à 211 km de Paris, 587 km de Lyon et 862 km de Marseille à vol d'oiseau[2].

    Le mont Sithieu, à 21 mètres d'altitude, constitue le point le plus haut de la ville. À son pied s'est formée l'agglomération autour de l'abbaye Saint-Bertin, et son sommet accueille la cathédrale Notre-Dame. La rivière de l'Aa traverse la ville-basse du sud vers le nord, et sépare l'ancienne ville fortifiée de ses faubourgs situés au nord-est : le Haut-Pont à l'ouest et Lysel à l'est. Ces deux faubourgs ont longtemps parlé flamand occidental, tandis que le reste de la ville sur la rive occidentale de l'Aa parlait picard. À l'ouest des boulevards Pierre-Guillain et Charles-de-Gaulle (tracé des anciens remparts Vauban) se trouvent plusieurs grands ensembles rénovés à la fin des années 2000.

    La ville fait partie d'une conurbation appelée « communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer » (CAPSO) et regroupant, entre autres, Saint-Omer, Saint-Martin-lez-Tatinghem, Longuenesse et Arques.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Voies de communications et transports

    Carte des infrastructures routières et ferroviaires de la région.

    Réseau routier

    L'autoroute A26, entre Calais et Troyes (via Arras, Cambrai et Reims), passe à proximité de la commune et la dessert par le biais des sorties  3 et  4.

    La ville est également sur le trajet de plusieurs routes départementales et nationales, dont l'ancienne route nationale 42 vers Boulogne-sur-Mer à l'ouest, Hazebrouck, Bailleul et l'A25 (vers Lille) à l'est. Une portion de cette route est appelée « rocade de Saint-Omer », contournant l'ouest et le sud de la ville sur presque 10 km entre Saint-Martin-lez-Tatinghem et Arques.

    Réseau ferroviaire

    La gare de Saint-Omer.

    La gare de Saint-Omer est desservie par des TER Nord-Pas-de-Calais entre Calais-Ville d'un côté et Hazebrouck, Béthune et Lille-Flandres de l'autre.

    Elle a été construite en 1902 pour la Compagnie des chemins de fer du Nord par les architectes Ligny, Aumont et Vainet. La gare est de style classique. La partie centrale de la gare, endommagée pendant la seconde Guerre mondiale, a été remise en état en 1948. En 1984, la gare de Saint-Omer est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques[5].

    La gare est devenue, depuis 2014, un pôle d’échanges multimodal. Avec entre autres l’aménagement d’une gare routière, d'une piétonisation de son parvis et des espaces de stationnement afin de faciliter les transports en commun et d’offrir une alternative au transport individuel[6].

    Transport aérien

    Les aéroports les plus proches de Saint-Omer sont :

    • L'aéroport de Lille - Lesquin (situé à 65 km de la ville) qui assure des liaisons avec des villes françaises, d'Europe et d'Afrique francophone
    • L'aéroport de Beauvais (situé à 145 km de la ville) qui assure des liaisons avec toute la France, l'Europe et l'Afrique francophone
    • L'aéroport de Charleroi à 160 km qui assure les liaisons vers les villes d'Europe, d'Afrique du Nord et vers la Chine
    • L'aéroport de Bruxelles à 160 km pour les liaisons internationales.

    L'aérodrome de Saint-Omer - Wizernes, situé à Longuenesse, à 2,5 km au sud-ouest de Saint-Omer, est utilisé pour la pratique d'activités de loisirs et de tourisme (aviation légère).

    Transport en commun

    Le réseau de transport en commun de la ville de Saint-Omer se définit en trois points :

    • 7 lignes urbaines organisées autour de pôles de correspondances la gare et le complexe aquatique Scèneo qui relie Saint-Omer à ses communes mitoyenne ;
    • un réseau de transport sur commande CASOTAD qui permet aux habitants des communes rurales de rejoindre Saint-Omer et son agglomération et vice versa ;
    • il existe également un réseau de 38 circuits scolaires spéciaux destinés à desservir les 8 collèges et 7 lycées de l'agglomération[7].

    Un chemin au bord de l'eau rejoint le chemin de halage du canal et permet des promenades à pied ou à vélo. Une réhabilitation est en projet.

    Géologie et relief

    La ville de Saint-Omer est située à la rencontre des collines de l'Artois, du marais audomarois, et de la Flandre intérieure :

    • l’Artois au sud-ouest de la commune, de formation ancienne (-130 à -65 millions d’années), séparé de la Flandre intérieure par l'Aa ;
    • le Marais audomarois, cuvette de 4 000 hectares, qui correspond au cours de l’Aa, limité au sud par l'agglomération de Saint-Omer, et au nord par le goulet formé à Watten par la « montagne » de Watten et la colline d’Éperlecques ;
    • la Flandre intérieure ou Houtland à l'est de la ville (-65 à -2 millions d’années), région de collines (les monts des Flandres) ou buttes témoins, vestiges d’un plateau qui a été raviné par la fonte successive des glaces (-2,4 millions d’années à 10000 av. J.-C.).

    L'argile locale, plus claire, donne à la ville des rues caractéristiques aux façades de briques claires, bien que des façades rouge foncé existent également.

    Hydrographie

    L’Aa traverse la commune du sud-ouest vers le nord-est, en direction de Gravelines pour se jeter dans la mer du Nord. Les premiers travaux de canalisation se terminèrent vers 1165 avec le comte de Flandre Baudoin VII. Ainsi la rivière est devenue navigable depuis Saint-Omer jusqu'à la mer. Gravelines constituait au Moyen Âge l'avant-port de la cité audomaroise.

    Cependant les eaux suivent des ramifications complexes du fait de la faible altitude de la commune, située au même niveau que la mer, qui rend difficile l'écoulement naturel des eaux vers les fleuves sur des sols qui sont dès lors largement couverts de marais, parcourus de nombreux canaux construits et entretenus par l'homme, avec de nombreux ouvrages hydrauliques prévenant leur inondation par une régulation du cours de l'Aa selon le régime des marées en Mer du Nord. On distingue au sud l'Aa Haute Meldyck puis au nord le canal du Haut Pont, et à l'est le canal de Neufossé (déviation de Saint-Omer). Entre ces canaux principaux, de nombreux petits canaux et watergangs (localement appelés aussi watringues) drainent les sols.

    Le nord de la commune est d'ailleurs dominé par les parcelles de marais maraîcher.

    De nombreux ouvrages hydrauliques sont aujourd'hui menacés d'inefficacité et d'obsolescence du fait du manque d'entretien (et du coût de plus en plus élevé pour les propriétaires de parcelles et leurs syndicats) et de l'élévation progressive du niveau de la mer, et les marais pourraient à l'avenir s'étendre sur de nouvelles terres par inondation quasi permanente (et devront alors être évacués et désartificialisés) ou devront être protégés par la construction et l'entretien de digues pour protéger les zones habitées, les zones de culture encore exploitables (pour éviter leur salinisation par les surcotes marines) et la route de Saint-Momelin (D 928) qui longe les canaux de Neufossé et de l'Aa (qui évacuent tant bien que mal le trop-plein des marais alors que stagnent les débits en eau douce apportée par le bassin versant et que s'accroissent la fréquence et l'importance des surcotes marines).

    L'étang Degezelle est sur le territoire communal en limite nord. Les étangs du Romelaëre débordent dans leur moitié est sur la commune voisine de Nieurlet, et leur accès se fait au sud-est des étangs par Clairmarais. La zone est classée en réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre.

    Climat

    Le climat, de type océanique, subit les influences continentales de l'est : les précipitations, plus faibles qu'en façade maritime, sont de l'ordre de 500 à 600 mm par an. La température annuelle moyenne est d'environ 10 °C, avec des gelées plus précoces et plus tardives que dans d'autres secteurs de la région[8].

    Statistiques 1981-2010 et records Station LICQUES (62) Alt: 75m 50° 47′ 00″ N, 1° 56′ 36″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 0,8 2,9 4,1 7,4 10,1 12,3 12,1 9,7 7,2 4 1,6 6,1
    Température moyenne (°C) 3,8 4 6,6 8,7 12,2 14,8 17,1 17 14,3 11,1 7,1 4,3 10,1
    Température maximale moyenne (°C) 6,6 7,2 10,3 13,4 17 19,5 21,9 22 18,9 14,9 10,2 6,9 14,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22
    08.1985
    −14,5
    11.2012
    −12
    04.2005
    −5,5
    13.2021
    −2,6
    05.1996
    0
    01.1975
    2,5
    01.1984
    0,4
    25.1980
    0
    30.2018
    −6
    29.1997
    −8,5
    24.1998
    −13
    07.1969
    −22
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    14,5
    09.1998
    19,5
    26.2019
    25
    31.2021
    28,5
    19.2018
    32,2
    27.2005
    35,3
    21.2017
    40,9
    25.2019
    37,5
    07.2020
    32,7
    13.2016
    29,5
    01.2011
    20,2
    19.1969
    15,5
    19.2015
    40,9
    2019
    Précipitations (mm) 99,8 75,4 78,4 65,3 73,5 72 71,2 82,9 100 131,2 131,7 122,3 1 103,7
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 14,9 11,7 12,6 10,5 10,6 9,8 9,3 9,8 12,4 14,3 15,2 14,6 145,6
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,5 5,4 5,7 4,6 5,2 4,7 4,6 4,9 6,2 7,9 8 8,1 71,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 3,6 2,4 2,3 1,8 2,2 2,4 2,5 2,5 3,2 4,7 4,6 4,1 36,2
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 62506001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Omer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[12] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

    Briques en terre cuite claires de Saint-Omer sur une façade.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,3 %), zones urbanisées (23 %), zones humides intérieures (10,5 %), terres arables (9,7 %), prairies (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Morphologie urbaine

    Le territoire communal est partagé entre le quart sud-ouest du territoire, qui correspond aux derniers reliefs de l'Artois (à environ 10 à 20 mètres d'altitude), et une majorité de sols très bas (environ 3 mètres), qui font partie du marais audomarois. L'urbanisme, dominé par la cathédrale, se concentre dans la partie haute. Le mont Sithieu est le point culminant de la ville, à 21 mètres. À l'ouest, les remparts créent un dénivelé au bas duquel se trouve un espace vert ; le sol y remonte jusqu'à la limite de Saint-Martin-au-Laërt. La ville-basse est occupée par des faubourgs, et le marais reste en grande majorité agricole, avec du maraîchage et de nombreux watringues qui drainent les sols.

    Toponymie

    Saint-Omer apparaît dans les écritures de chroniqueurs au cours du VIIe siècle sous le nom de Sithiu (Sithieu ou Sitdiu), autour de l’abbaye Saint-Bertin fondée sous l'impulsion d'Audomar (Audomarus, Odemaars ou Omer), moine de Luxeuil, évêque de Noyon-Tournai puis de Thérouanne en 637, fondateur de l'église de Saint-Bertin autour de laquelle la ville a été bâtie. Il meurt le à Wavrans-sur-l'Aa. L'abbaye doit son nom à Bertin qui travailla comme compagnon d'Audomar. C’est au cours du Xe siècle que l'endroit a pris son nom actuel.

    Le faubourg du Haut-Pont aurait pour origine un pont de bois très haut sur l'Aa, sous lequel pouvaient passer les vaisseaux en provenance de la mer du Nord par l'ancien golfe de l'Aa. Les habitants portent le nom de Haut-Ponnais.

    L'origine du nom du faubourg de Lysel proviendrait des nombreux canaux séparant les parcelles agricoles en îles. Ses habitants portent le nom de Lyselards.

    De nombreux canaux et lieux-dits dans le marais sur la rive orientale de l'Aa ont des noms qui ont une origine flamande : le Brockus (brouck ou marais), le Westbrouck (marais de l'ouest), le Bogarwaert, le Hongarwaert, le Stackelwaert. D'autres lieux ont un nom d'origine commune franco-flamande : la Grande Meer, la Haute Meldyck, la Basse Meldyck, tandis que certains ont un nom d'origine française : l'Île Flottante, l'Île Sainte-Marie, le Bac.

    Sint-Omaars en flamand[19].

    Durant la Révolution, la commune porte les noms de La Barrière et de Morin-la-Montagne[20].

    Ses habitants sont appelés les Audomarois[21].

    Histoire

    Moyen Âge

    Omer et son serviteur XIe siècle.

    À l'époque de Charlemagne, lors de la dernière invasion marine due à une période de réchauffement climatique, Saint-Omer est un port[réf. souhaitée], alors que l'actuelle Flandre maritime est encore sous les eaux de la mer du Nord ainsi qu'une partie du Calaisis. Dans la 2e moitié du IXe siècle, Saint-Omer est ravagée par les Vikings du Danemark[22].

    Avec le pagus d'Artois, la ville entra en 932 dans la possession des comtes de Flandre, et au cours des XIIe et XIIIe siècles, l'industrie textile (protoindustrialisation ?) y fut florissante[23]. Au cours de sa période de plus grande prospérité, la ville fut en Occident une des premières à bénéficier d’institutions communales, peut-être au début des années 1070[24] (Saint-Omer dispose d'un sceau dès 1050, le sceau étant un des attributs de la commune[25]). Ces institutions prennent la suite d’institutions d’entraide de voisinage, formalisées sous forme de confrérie, qui évolue ensuite en guilde marchande, qui a donné naissance à la commune[26]. Cette commune est un soutien pour le comte de Flandre qui lui a accordé ces libertés[27]. Saint-Omer reçoit une charte communale qui confirme les anciennes libertés déjà accordées le 14 avril 1127 par Guillaume Cliton, Comte de Flandres. Par la suite, elle dut céder à Bruges la première place pour le tissage. L'Aa est canalisé dès 1165 jusqu'à Gravelines, qui constituera jusqu'à son ensablement l'avant-port de la cité audomaroise.

    Le roi de France Philippe Ier, peu après la défaite de la Bataille de Cassel (1071), va revenir piller la ville, probablement en guise de représailles, puis se retire.

    En 1096, Hugues de Saint-Omer participe à la première croisade. Son nom figure dans la cinquième salle des croisades du château de Versailles.

    Guillaume, châtelain de Saint-Omer, et son fils Oston, renouvellent entre les mains du patriarche de Jérusalem la donation des églises de Slype et Leffinge faite à l'ordre du Temple. Jérusalem, 1137. Archives nationales de France.

    Aux XIe et XIIe siècles, les marchands de Saint-Omer sont organisés en guilde, dotée de statuts[28]. Y sont codifiés, les beuveries mais aussi les conditions d'admission, le rôle des doyens, l'entraide, la charité envers les pauvres, l'entretien des places et des remparts, etc.

    Saint-Omer fut perdue par le comté de Flandre au traité de Pont-à-Vendin du 25 février 1212 et devint une des principales places du comté d'Artois qui venait de se créer. Ferrand de Flandre essaya de reprendre la ville mais il fut vaincu à la bataille de Bouvines. Dès lors la francisation commença et les documents officiels furent écrits en français ; le flamand n'en resta pas moins la langue courante dans la population et, au XIIIe siècle, le chroniqueur Guillaume d'Andres nous affirme que, de son temps, les affaires se plaidaient en flamand. Encore en 1507 la coutume de Saint-Omer précise dans son article 7 que « ses majeurs et eschevins ont accoustumé faire raidigier leurs dictes sentences criminelles en langaige flamang »[29]. La ville resta d'ailleurs dans une large mesure au sein du réseau économique des Pays-Bas dont elle était officiellement séparée. Vers l'an 1300 la ville compta près de quarante mille habitants[30].

    Le siège et la bataille de Saint-Omer ont lieu le .

    En 1384, Saint-Omer revint aux ducs de Bourgogne, mais la paix de Nimègue (1678) la céda définitivement à la France. Les épidémies firent chuter le nombre d'habitants à quinze mille au XVe siècle.

    Ville économiquement prospère, Saint-Omer paraît également avoir été à la fin du Moyen Âge, entre la Flandre et l'Artois et Amiens, un centre artistique relativement important. Les chantiers de construction de la puissante abbaye Saint-Bertin et de la collégiale voient intervenir dès le XIIIe siècle des équipes d'artistes en provenance de Picardie et d'Île-de-France[Note 3].

    Mais c'est au XVe siècle surtout, quand la région du Haut-Pays rentre en « terre de promission bourguignonne », que l'activité artistique y connaît ses plus belles heures. Entre 1454 et 1459, le célèbre Simon Marmion, originaire d'Amiens, y est de passage avant de rejoindre Valenciennes ; il peint, à la commande du puissant abbé Guillaume Fillastre, les volets du retable de l'abbaye Saint-Bertin, aujourd'hui à Berlin et à Londres, dont la huche orfévrée avait été réalisée par les Steclin, orfèvres valenciennois d'origine rhénane[Note 4].

    En 1440, Charles Ier d'Orléans, le célèbre poète, prend pour troisième épouse à Saint-Omer, Marie de Clèves[31].

    Par ailleurs, par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirma en septembre 1464 les privilèges de la ville, octroyées par ses prédécesseurs[32].

    Époque moderne

    Plan-relief de Saint-Omer, vue de l'est (fait en 1758 sous la direction de Jean-Baptiste Larcher d'Aubencourt (1711-1793). Échelle 1/600e.

    La ville fut l'objet de nombreux conflits entre la France et les Pays-Bas de 1477 à 1677. Elle fut assiégée en 1477, 1489 et 1677

    De 1559 à 1790 la ville fut le siège du diocèse de Saint-Omer qui fut réuni en 1801 au diocèse d’Arras.

    L'empreinte religieuse sur l'urbanisme de la cité audomaroise fut multipliée lors de la Contre-Réforme catholique au XVIe siècle. Saint-Omer accueillit alors de nombreux collèges et séminaires britanniques et wallons. La chapelle des jésuites wallons est construite de 1615 à 1640.

    En 1466, Jacques de Pardieu, échevin de la ville devenu lépreux et très affaibli par quatorze ou quinze ans d'exercice ne peut plus remplir aucune charge et cède sa place d'échevin à Guilbert d'Ausque (originaire de Montreuil).

    Valentin de Pardieu, né en 1520 ou 1521, à Saint-Omer, seigneur de la Motte, seigneur d'Esquelbecq, mayeur de Saint-Omer[33] puis gouverneur de Gravelines décédé le 16 juillet 1595 lors de la bataille de Doullens fit bâtir en 1578 dans la ville de Saint-Omer un local qu'il donne en propriété aux sœurs de Sainte-Catherine. En 1580, ces religieuses prirent possession des lieux et y firent construire une église consacrée en 1595 par l'évêque de Saint-Omer, Jean Six[34]. À la Révolution, les sœurs de Sainte-Catherine furent dispersées. En 1791, elles étaient trente religieuses de chœur et cinq converses. Les révolutionnaires prirent possession du couvent et y établirent une fonderie. Ce sont dans ses creusets que finirent la plupart des cloches de la ville, transformées en pièces de monnaie, sonnantes et trébuchantes.

    L'un et l'autre exigent que l'échevinage montre les privilèges anciennement octroyés aux habitants de Saint-Omer par les comtes d'Artois, comme si la Charte communale eût été violée par "Messieurs de la ville" et, pour première satisfaction, ils veulent que le conseiller pensionnaire de la ville, Guilbert d'Ausque, envoyé l'année précédente de Montreuil à Saint-Omer pour remplacer Jacques de Pardieu, « devenu lépreux et très pauvre après quatorze ou quinze ans d'exercice » ne puisse plus remplir aucune charge.

    Depuis l'abdication de Charles Quint (comte de Flandre et roi d'Espagne), la ville et son bailliage passent sous la domination de l'Espagne. Il en va de même pour les autres comtés et duchés des Pays-Bas méridionaux. L'Artois, la Flandre, le Hainaut, le Brabant et le Luxembourg font dès lors partie des Pays-Bas espagnols.

    À la fin du mois de mars 1677 commence le siège de Saint-Omer par les armées françaises dirigées par Philippe d'Orléans, frère cadet de Louis XIV. Le 5 avril, les armées de la coalition néerlandaise et espagnole, dirigées par le Stathouder Guillaume d'Orange, sont à Ypres. Les Français partent à leur rencontre. La bataille a lieu les 10 et dans la vallée de la Peene, entre les villages de Noordpeene, Zuytpeene et Bavinchove. Philippe d'Orléans remporte la bataille de la Peene. Ses armées sont à nouveau devant Saint-Omer le 14 avril. Mal informés, espérant des renforts - qui bien sûr ne viendront pas - les Audomarois résistent encore six jours ! Finalement, le , la ville de Saint-Omer tombe. Un an plus tard, en 1678, les traités de Nimègue valident les conséquences de la bataille de la Peene ; Saint-Omer et le nord de l'Artois, ainsi que les châtellenies flamandes de Cassel et Bailleul deviennent définitivement françaises.

    Fortifications de Saint-Omer.

    Les fortifications de la ville furent remaniées par Vauban dès 1678, dans le cadre de son projet de pré carré. Le commissaire général des fortifications de Louis XIV superposa à l'enceinte, déjà renforcée par Charles Quint au XVIe siècle, son propre système de défense. Des ouvrages avancés, de nouveaux bastions, et de nouvelles plates-formes sont créés pour accueillir l'artillerie.

    De 1787 à 1795 quelques milliers de patriotes des Pays-Bas du Nord se réfugièrent à Saint-Omer ou dans les villes voisines de Béthune, Watten, Bergues, Gravelines et Dunkerque. Saint-Omer se dote d'une bibliothèque municipale, devenue depuis bibliothèque d'agglomération, en 1799, le premier conservateur fut Jean-Charles Joseph Aubin.

    En 1800, Saint-Omer était encore la ville la plus peuplée du département[35].

    Époque contemporaine

    Le XIXe siècle est une période de développement urbain et économique, avec l'arrivée du chemin de fer en 1848. Mais la ville est peu marquée par la Révolution industrielle. La Grand'Place est conçue selon des plans de l'architecte Lefranc, un nouvel hôtel de ville associé à un théâtre à l'italienne est construit avec les pierres de l'ancienne abbaye Saint-Bertin, ainsi qu'une école de musique, une école des beaux arts, et une bibliothèque. Les fortifications sont en parties rasées pour faire place à des boulevards. Il ne subsiste plus des fortifications que le jardin public de vingt hectares avec arboretum, kiosque à musique, et parterre à la française, qui est créé en 1894 au pied de la cathédrale.

    La gare de Saint-Omer actuelle est construite en 1904 par l'architecte Clément Ligny, en remplacement de la première gare jugée trop petite. La partie centrale de la gare équipée d'un clocheton et d'ouvrages en fer forgé est endommagée lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Lors des deux guerres mondiales, la ville est gravement endommagée. Dans la région, sont construits par l'armée de l'Allemagne nazie le blockhaus d'Éperlecques en 1942, et la coupole d'Helfaut en 1943. Ces équipements, qui devaient à l'origine servir de bases de lancement des fusées V2, sont bombardés par l'armée alliée et ne sont jamais entrés en service. La ville est libérée le par la 1re division blindée polonaise du général Maczek.

    Politique et administration

    Saint-Omer dans l'arrondissement de Saint-Omer et dans son canton.

    Saint-Omer est une sous-préfecture du département du Pas-de-Calais.

    Tendances politiques et résultats des élections en 2007

    En 2007, il y avait 10 277 électeurs inscrits. Les résultats des élections présidentielles 2007 sont conformes aux résultats nationaux : sur 7 543 votes exprimés, Nicolas Sarkozy obtient 4 006 voix (53,11 %) et Ségolène Royal 3 537 voix (46,89 %)[36]. Lors des élections législatives de 2007, pour 5 683 votes exprimés, Michel Lefait (PS) est élu au premier tour avec 2 539 voix (44,68 %), devant Marie-Pascale Bataille (UMP) avec 2 304 voix (40,54 %)[37].

    Liste des maires

    Listes des maires depuis 1945[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    avril 1945 octobre 1947 Célina Roye   Directrice d’école
    L'une des premières femmes maires de France[39]
    octobre 1947 avril 1953 Marcel Merlin    
    avril 1953 septembre 1965
    (décès)
    Pierre Guillain DVG puis CNIP Négociant en tissus
    Député de la 8e circonscription du Pas-de-Calais (1958 → 1962)
    Conseiller général du canton de Saint-Omer-Nord (1945 → 1964)
    octobre 1965 mars 1977 Raymond Senellart DVD Notaire
    mars 1977 mars 1983 Jean Saint-André PS Pharmacien
    Conseiller général du canton de Saint-Omer-Sud (1976 → 2001)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1977 → 1982)
    mars 1983 mars 2008 Jean-Jacques Delvaux RPR puis UMP Professeur d'enseignement économique
    Député de la 8e circonscription du Pas-de-Calais (1993 → 1997)
    Conseiller général du canton de Saint-Omer-Nord (1982 → 2008)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1986 → 1993 puis 1998 → 2001)
    mars 2008 avril 2014[40],[41],[42],[43] Bruno Magnier PS Proviseur de lycée
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2015)
    Vice-président de la CA de Saint-Omer
    avril 2014[44],[45],[46] En cours François Decoster UDI Chef d'entreprise
    Conseiller régional des Hauts-de-France (2015 → )
    8e vice-président du conseil régional des Hauts-de-France (2016 → )[47]
    Président de la CA de Saint-Omer (2014 → )

    Intercommunalité

    Saint-Omer fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes, soit 105 000 habitants. L'arrondissement, qui comporte huit cantons (liste), compte 153 523 habitants, dont 15 785 habitants pour le canton Nord et 24 039 habitants pour le canton Sud.

    Saint-Omer fait partie du Syndicat mixte Lys-Audomarois (SMLA) pour la rédaction du schéma de cohérence territoriale avec l'Agence d'urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer. La ville fait partie du Pays de Saint-Omer.

    Fiscalité

    La taxe d'habitation s'élevait en 2006 à 25,07 %, à laquelle s'ajoute un taux départemental de 9,29 %. La taxe foncière est de 26,45 % en 2006 sur les propriétés bâties (à laquelle s'ajoute 11,50 % pour le département et 3,70 % pour la région), et de 48,06 % sur les propriétés non-bâties (à laquelle s'ajoute 33,36 % pour le département et 12,56 % pour la région)[48].

    Instances judiciaires et administratives

    Saint-Omer est siège de plusieurs instances judiciaires :

    On y trouve également la sous-préfecture de l'arrondissement de Saint-Omer.

    Politique environnementale

    La collecte sélective des déchets (tri sélectif) est en place sur la commune. La gestion des déchets est assurée par la communauté d'agglomération de Saint-Omer.

    L'opération Marais Propre a lieu annuellement, avec pour but le nettoyage du Marais Audomarois. Cette opération est actuellement organisée par RAMSAN, le parc naturel régional des caps et marais d'Opale, et la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO)[49].

    Un incinérateur Flamoval a été construit dans l'agglomération, sur le territoire de la commune d'Arques. Plusieurs associations de protection de l'environnement, ainsi que des élus et parlementaires se sont opposés à son installation[50]. L'incinérateur a été mis en service en juin 2012[51].

    Jumelages

    Au 8 septembre 2015, la commune est jumelée avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 5]

    En 2018, la commune comptait 14 726 habitants[Note 6], en augmentation de 5,25 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    20 13520 10920 36218 24619 34419 03220 66121 07822 054
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    21 98722 01121 86922 38121 85521 55621 26621 66121 481
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    20 86720 99320 46919 23819 77417 81518 37318 10619 280
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    19 28318 20516 93215 41514 43415 74715 00414 06414 443
    2018 - - - - - - - -
    14 726--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,2 %, 15 à 29 ans = 25,1 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 19,6 %, plus de 60 ans = 13,4 %) ;
    • 53 % de femmes (0 à 14 ans = 17,9 %, 15 à 29 ans = 24,1 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 21,7 %).
    Pyramide des âges à Saint-Omer en 2007 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,9 
    4,5 
    75 à 89 ans
    9,9 
    8,6 
    60 à 74 ans
    10,9 
    19,6 
    45 à 59 ans
    17,8 
    20,7 
    30 à 44 ans
    18,4 
    25,1 
    15 à 29 ans
    24,1 
    21,2 
    0 à 14 ans
    17,9 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 


    En 1999 Saint-Omer comptait 6 709 résidences principales et 76 résidences secondaires. Le nombre total de logements augmente de 13,9 % entre 1990 et 1999, pour faire face au solde démographique positif. Le nombre de logements vacants s'est réduit de 23,8 % entre 1990 et 1999, mais il restait encore 521 logements vacants en 1999[58].

    Le niveau d'étude montre une scolarisation de la population totale de 24,2 % de niveau primaire, 32,5 % de niveau collège, 13,7 % de niveau BAC, et de 16,2 % de niveau études supérieures[59].

    Enseignement

    Saint-Omer est située dans l'académie de Lille.

    Établissements scolaires

    La ville administre xx écoles maternelles et xx écoles élémentaires communales.

    L'enseignement maternel et primaire est développé.

    On trouve différents établissements secondaires publics (collège de la Morinie, collège de l'Esplanade, lycée Alexandre-Ribot) et privés, dont certains très anciens (école et collège Saint-Bertin[60], collège et lycée Notre-Dame-de-Sion[61], lycée privé technique Saint-Denis).

    L'enseignement supérieur s'effectue à l'université du littoral, sur Saint-Omer ou Longuenesse (campus) : IUT de Saint-Omer (génie industriel et maintenance, gestion administrative et commerciale)[62], IUP Génie des Systèmes Industriels-Maintenance Industrielle, DEUST Animation des Activités Physiques et Sportives, Institut de formation en soins infirmiers[63]. Le campus de la Malassise accueille également une école d'ingénieur et une école supérieure de commerce. De nombreux étudiants vont par ailleurs à Lille.

    Manifestations culturelles et festivités

    Un cinéma de neuf salles projette des films tous les jours et réalise des avant-premières. Le centre culturel La propose des pièces de théâtre et une programmation musicale.

    Différents événements marquent le calendrier annuel local :

    • le carnaval.
    • le feu d'artifice du 14 juillet.
    • festival de Jazz, en juillet.
    • le défilé nautique, plutôt appelé cortège nautique, qui a lieu le dernier dimanche de juillet ; le Groupement de Loisirs du Haut Pont organise cet événement[64].
    • la fête de la bière, en septembre.
    • la fête du légume, en octobre.
    • la fête de la Saint-Nicolas et le marché de Noël, en fin d'année.
    • Le Born to Chill Festival, fin mai/début juin qui se déroule sur le site historique de l'Aérodrome de Saint Omer pour une programmation Rock, Blues et Electro.

    Santé

    Les centres hospitaliers les plus proches sont le centre hospitalier de la région de Saint-Omer à Helfaut, à km au sud, et la clinique privée de Longuenesse. De nombreux professionnels de la santé (médecins, spécialistes, dentistes) et équipements (pharmacies) sont présents sur la commune. Les personnes âgées peuvent être accueillies au sein de la maison de retraite Saint-Jean (capacité d'accueil de 14 personnes), ou de la résidence « Arpage », qui accueille des résidents atteints de la maladie de Parkinson (70 lits).

    Politique environnementale

    Le tri sélectif est en place sur la commune. La CASO a également incité les particuliers à s'équiper de composteurs, et réalise une étude avec des foyers témoins volontaires (objectif de réduction des déchets). Un incinérateur (Flamoval) est en construction dans l'agglomération et devrait être opérationnel fin 2011.

    Sports

    La commune est équipée d'un boulodrome, d'un terrain d'athlétisme, de terrains de football et de rugby et du vélodrome Jacques Anquetil, plus ancien vélodrome de l'Hexagone (1892) et siège du VELO CLUB DE SAINT OMER, club formateur qui accueille les compétiteurs de tous âges et de toutes disciplines (route, VTT, BMX, cross) et qui bénéficie, pour les plus jeunes, d'une école de cyclisme. En outre, les espaces verts, les canaux et les étangs permettent la pratique de nombreux sports et loisirs de nature. Outre le Vélo Club de Saint - Omer d'autres clubs sont actifs : l'US Saint-Omer (Régional 1), le Canoë-Kayak Club de Saint-Omer, le Skating Club de la Région Audomaroise (niveau national pour le rink hockey), le Rugby Club audomarois et l'Aviron audomarois.

    La ville voisine d'Arques a construit deux équipements homologués pour les jeux olympiques, pour la gymnastique et le tir.

    L'équipe de cricket local, le Saint-Omer Cricket Club Stars, a la particularité d'être entièrement composée de réfugiés[65]. Cette équipe gagne le prix du citoyen européen 2017, décerné par le parlement européen.

    Presse écrite

    Cultes

    Catholique

    • Cathédrale Notre-Dame.
    • Collège anglais de Saint-Omer (devenu le lycée Alexandre-Ribot) : « L'Angleterre avait, dès le milieu du XVIe siècle, interdit aux catholiques toute forme d'enseignement religieux sur son sol. Ceux-ci avaient donc créé, dans les Pays-Bas espagnols, plusieurs collèges catholiques, dont ceux de Douai et de Saint-Omer. Ils resteront en activité jusqu'à la Révolution, attirant non seulement des élèves anglais mais aussi des fils de colons américains. Les colons catholiques venus d'Angleterre avaient tendance à s'installer soit dans la Maryland, dont le « propriétaire », Lord Baltimore, avait une réputation de grande tolérance, soit en Virginie. Mais avec l'avènement des co-régents William et Mary, l'enseignement catholique est interdit, y compris dans le Maryland en 1704, ce qui explique l'envoi, pendant près de trois-quarts de siècle, de générations de jeunes Américains pour étudier sous la férule de professeurs jésuites, au collège de Saint-Omer. On parlait alors plutôt de Blandike, par anglicisation de Blendecques, petite ville proche de Saint-Omer où le collège avait acheté une propriété et où les élèves pouvaient passer leurs vacances. »[67]

    Islam

    • La ville compte une mosquée, rue de l'Abbaye, gérée par l'association musulmane audomaroise.

    Mormon

    Évangélique

    • Assemblée évangélique de Saint-Omer, quai du Haut Pont.

    Témoins de jehovah

    • Salle du royaume, rue Monsigny.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 203 , ce qui plaçait Saint-Omer au 30 308e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[68].

    Emploi, entreprises et commerces

    Rue des Épéers à Saint-Omer.
    Bouteille de bière Saint-Omer.

    La vie économique de Saint-Omer et de ses alentours s'est développée autour de l'eau. L'aménagement du marais audomarois a permis le développement d'activités d'élevage et de maraîchage importantes (culture du chou-fleur) ; c'est devenu aujourd'hui un pôle touristique remarquable. Il y a également une activité fluviale autour de l'Aa et du canal de Neufossé avec un port fluvial que gère la Chambre de commerce et d'industrie. Saint-Omer accueille aussi une brasserie industrielle qui produit la bière de Saint-Omer, et une brasserie locale, la brasserie audomaroise, qui produit différents types de bières (à la chicorée, à la rhubarbe...).

    La région de Saint-Omer comprend le deuxième employeur privé de la région Nord-Pas-de-Calais, la cristallerie Arc International, située sur le territoire de la commune d'Arques. À proximité se situe l'usine Bonduelle de Renescure, Bonduelle étant la première entreprise de la conserve en Europe et le quatrième employeur privé du Nord-Pas-de-Calais[69].

    Saint-Omer est également un centre tertiaire important. Le centre-ville est composé de nombreuses boutiques commerciales, et d'un grand nombre de restaurants, brasseries et friteries. La clientèle est enrichie par les touristes anglais.

    Saint-Omer possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie Grand Lille.

    Culture locale et patrimoine

    Saint-Omer, classée ville d'art et d'histoire en 1997, a vu cet agrément étendu en 2014 au territoire constitué par la communauté d'agglomération de Saint-Omer et la communauté de communes de la Morinie[70].

    Monuments historiques et lieux touristiques

    La cathédrale Notre-Dame.
    La façade de la chapelle de l'ancien collège des jésuites.
    La tour gothique du XIIIe siècle de l'église Saint-Denis.
    Espace vert de la ville de Saint-Omer, au pied des anciens remparts de Vauban. Vue sur le jardin à la française.
    • La motte castrale, avec son portail d'accès, place Sithieu, et son ancienne prison.
    • La bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer au patrimoine d'une richesse peu commune (voir l'article sur le premier conservateur Jean-Charles Joseph Aubin).
    • Le musée de l'hôtel Sandelin[71].
    • Ancien collège des Jésuites anglais.
    • Collège Saint-Bertin
    • La Grande Place
    • L'ancien hôtel de ville, dit le Moulin à café.
    • Le théâtre à l'italienne, ancien hôtel de ville.
    • La fontaine et l'hôtel Sainte-Aldgonde.
    • Les caves médiévales.
    • La caserne de la Barre, sur l'emplacement de l'ancien château de Philippe-Auguste.
    • Ancien hôpital Saint-Jean, fondé par Jean de Wissocq
    • Le jardin public, de l'architecte Guinoiseau (XXe siècle), situé dans les fossés des fortifications de Vauban. Il comprend un jardin à la française, un kiosque, des jeux pour enfants, des arbres remarquables, un petit parc animalier.
    • L’ancien hôpital général fut construit en 1702 par Louis-Alphonse de Valbelle, évêque de Saint-Omer nommé par Louis XIV, sur les plans de Bernard Joseph de Neufville.
    • Le quartier du Haut-pont, ancien quartier maraîcher avec façades typiques, traversé par l'Aa canalisée.

    Édifices religieux

    L'église Saint-Sépulcre.
    • La cathédrale Notre-Dame, enclos Notre-Dame. Modeste chapelle à l'origine (VIIe siècle), elle fut agrandie pour devenir collégiale entre le XIIIe et le XVIe siècle. Chapelle qui fut à l'origine située sur la grande place actuelle de la ville. Nous pouvons localiser cet ancien site par l'emplacement d'un médaillon en bronze sur l'une des entrées Sud de la place. Elle devient ensuite cathédrale en 1561, après la destruction de Thérouanne par Charles Quint. Elle abrite le cénotaphe de saint Omer, un tableau de Rubens représentant la descente de Croix, et aussi la châsse de saint Erkembode.
    • Les ruines de l’abbaye Saint-Bertin, rue des Ruines Saint-Bertin, édifiée de 1325 à 1520, bien national en 1789 et détruite par la municipalité en 1830.
    • Chapelle des Jésuites, rue du Lycée, ancien collège des Jésuites wallons, de style renaissance italienne, construite de 1615 à 1640.
    • L'ancien séminaire épiscopal, de style flamand (pignon à pas de moineaux) fut édifié de 1605 à 1625.
    • Église Saint-Denis, place Saint-Denis. Église gothique du XIIIe siècle, elle abrite plusieurs monuments funéraires dont une partie du tombeau de Guillaume Fillastre, évêque de Thérouanne, chancelier de l'ordre de la Toison d'or, mort en 1473 (et un fragment de la Céne terracotta invetriata d'Andrea della Robbia).
    • L'église de l'Immaculée-Conception, place de la Ghière dans le quartier du Haut-Pont, construite en style néogothique par Charles Leroy, l'architecte du XIXe siècle de la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille et de plus d'une soixantaine d'édifices de la région.
    • L'église Saint-Sépulcre, enclos Saint-Sépulcre. Elle fut érigée en l'honneur de trois seigneurs de la région ayant participé aux croisades.
    • La chapelle néogothique de l'hôpital Saint-Jean rue de Wissocq.
    • La chapelle du collège Saint-Denis, place Saint-Jean.
    • La chapelle, rue Henri Dunant.
    • La chapelle, rue de Courteville (groupe scolaire Notre-Dame de Sion).
    • La chapelle, rue des Bleuets (Centre d'Accueil Permanent de l'Éducation Nationale).
    • La chapelle, rue Carnot (École Européenne Supérieur).
    • La chapelle, rue Saint-Bertin (collège Saint-Bertin).

    Trésors de Saint-Omer

    Marais audomarois

    Le marais audomarois situé en grande partie sur la commune de Saint-Omer accueille de nombreuses espèces animales et végétales remarquables. Il inclut une zone classée en réserve naturelle.

    Réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre

    Réserve naturelle nationale du Romelaëre.

    La réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre abrite plusieurs espèces remarquables, le blongios nain (petit héron dont le PNR réalise un suivi depuis plusieurs années), une grande colonie de grands cormorans, des stations de stratiotes.

    La réserve est équipée d'un cheminement accessible tout public (guide au sol pour les aveugles, panneaux d'informations en relief et en braille, platelage plat et de largeur adaptée au passage des fauteuils roulants et poussettes) et d'un observatoire d'oiseaux en bois. La réserve est fermée en hiver.

    Eden 62 (conseil général du Pas-de-Calais) en est le gestionnaire depuis 2009 (il succède ainsi au parc naturel régional). Le classement en réserve nationale a été obtenu en 2008 ; auparavant, la réserve bénéficiait d'un classement régional. Le site est également inscrit dans le réseau européen Natura 2000 et en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) de type 2.

    Patrimoine culturel

    • La bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer possède une salle du patrimoine, ou sont rassemblés les livres rares et précieux. Un exemplaire du premier tome de la bible de Gutenberg (premier livre imprimé en Europe) y est conservé, ainsi qu'un exemplaire du Premier Folio de William Shakespeare[72],[73].

    Un autre exemplaire du Premier folio est conservé à la Bibliothèque nationale de France.

    La Marseillaise

    Rouget de Lisle a écrit La Marseillaise. Et on l’a appelée ainsi parce qu’elle était chantée par les fédérés marseillais à leur entrée dans la capitale en 1792. Son véritable auteur s’appellerait Jean-Baptiste Lucien Grisons, un compositeur méconnu et dont quasiment toute l’œuvre a disparu, né à Lens en 1746 et maître de chapelle de Saint-Omer de 1775 à 1787. C’est la thèse notamment soutenue en 1886 par Arthur Loth dans Le chant de la Marseillaise et son véritable auteur (on peut consulter des extraits de la réédition de 1992 sur Google books[source insuffisante]).

    L'abbé Suger

    L'abbé Suger, conseiller des rois de France, est resté célèbre pour avoir théorisé la reconstruction et l'ornementation de l'abbatiale Saint-Denis, dans les premiers temps de l’architecture gothique.

    Installé face à la tour de l'abbaye Saint-Bertin, sa statue de marbre est due à Jean-Baptiste Stouf (1817). Cet hommage local s'appuie sur une légende forgée de toutes pièces par les érudits artésiens entre le XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe siècle : Suger serait né à Saint-Omer et aurait été élevé avec son "frère", Alvise, dans le cloître de Saint-Bertin, avant d'entrer comme oblat à l'école monastique de Saint-Denis en 1091. Alvise serait devenu prieur de l'abbaye audomaroise, puis abbé d'Anchin et enfin évêque d'Arras.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes de Saint-Omer se blasonnent ainsi :

    « De gueules à la croix patriarcale d'argent. »

    La devise de la commune est « Fideles Audomarenses ».

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le portail sud de la collégiale (vers 1270) offre un témoignage très intéressant de cette sculpture monumentale dans le Nord de la France, d'autant plus remarquable que sa composition paraît avoir été directement inspirée de la miniature de pleine page d'un manuscrit des commentaires de la Bible, probablement audomarois, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris.
    4. Son implantation provisoire à Saint-Omer, longtemps discutée, est accréditée par l'existence d'autres œuvres de provenance audomaroise avérée et de style nettement marmionesque, ainsi notamment d'un panneau, aujourd'hui au Louvre, qui appartenait à un polyptyque à l'origine à Saint-Bertin, illustrant le double épisode de l'Invention et de la Vérification de la Croix. À ce propos, Marc Gil et Ludovic Nys, Saint-Omer gothique, Valenciennes, 2003.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    42. David Monnery, « Le bilan du maire de Saint-Omer : Bruno Magnier, un style politique bien à lui (3/3) : Il y a six ans de cela, Bruno Magnier était traité avec une certaine condescendance, aussi bien par la droite aux commandes de la ville que par les élus de gauche de l’agglomération. Aujourd’hui, légitimé par son statut de premier magistrat de la ville centre, le proviseur en disponibilité de l’Éducation nationale est devenu quelqu’un qui compte. Avec un style bien à lui », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    Voir aussi

    • Traité de Saint-Omer, un accord conclu le 9 mai 1469 entre le duc d'Autriche Sigismond de Habsbourg et le duc de Bourgogne Charles le Téméraire

    Bibliographie

    • Thomas Delvaux, Le Sang des Saint-Omer des Croisades à la quenouille en Artois, Flandre, Normandie, Angleterre et dans les États latins d'Orient, Tatinghem, 2007
    • Alain Derville (dir), Histoire de Saint-Omer, PULille, 1983
    • Alain Derville, Saint-Omer, des origines au début du XIVe siècle, Saint-Omer, 1995
    • Raymond Dufay, 1968, ce mois-là : le mai de l'Audomarois, Saint-Omer, 1984
    • Raymond Dufay, La Vie dans l'Audomarois sous l'Occupation : 1940-1944, Saint-Omer, 1990
    • Michel Lancelin, La révolution en province, Saint-Omer de 1789 à 1791, Saint-Omer, 1972
    • Michel Lancelin, La Révolution en province, Saint-Omer en 1792, l'année tournante, Saint-Omer, 1983
    • Michel Lancelin, La Révolution en province, Saint-Omer à la veille de la Terreur, Saint-Omer, 1988
    • Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, 1921.
    • Henri Piers, Variétés historiques sur la ville de Saint-Omer, Saint-Omer : Imprimerie de Vaneslandt, 1832. Texte en ligne disponible sur NordNum
    • Hector Piers, Biographie de la ville de Saint-Omer, Saint-Omer, 1835
    • Charles Revillion, Recherches sur les peintres de la ville de Saint-Omer, Saint-Omer : H. d'Omont, 1904. Texte en ligne disponible sur NordNum
    • J.-L. Derheims (né à Calais le 19 février l798 et mort le 30 décembre 1861) auteur de nombreux articles dans les journaux et almanachs et auteur de l’Histoire de la ville de Saint-Omer publié en 1843.
    • Annales 1868, du Comité flamand de France, Lille, page 310
    • Arthur Giry, Histoire de la ville de Saint-Omer et de ses institutions jusqu'au XIVe siècle, Paris : F. Vieweg, 1877. Texte en ligne disponible sur NordNum
    • Louis de Lauwereyns de Roosendaele, Curiosités historiques des archives de Saint-Omer, Saint-Omer : Impr. Fleury-Lemaire, 1878. Texte en ligne disponible sur NordNum.

    Filmographie liée à la ville

    • Le Brouck de Colette Piault, 1972, France, 45 minutes, format 16 mm.
    • Retour au Brouck, le marais audomarois, 40 ans plus tard de Colette Piault, 2010, France, 52 minutes, format HDV.
    • Saint-Omer, entre ville et marais de Martin Peterolff, 2011, France, 52 minutes, format HDV.
    • Ces dames aux chapeaux verts, film français de Maurice Cloche, sorti en 1937.

    Articles connexes

    Liens externes

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