Arques (Pas-de-Calais)

Arques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Arques.

Arques

L'ascenseur des Fontinettes.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Benoît Roussel
2020-2026
Code postal 62510
Code commune 62040
Démographie
Gentilé Arquois
Population
municipale
9 654 hab. (2018 )
Densité 431 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 44′ 10″ nord, 2° 18′ 12″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 62 m
Superficie 22,41 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Omer
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Longuenesse
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Arques
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Arques
Géolocalisation sur la carte : France
Arques
Géolocalisation sur la carte : France
Arques
Liens
Site web ville-arques.fr/accueil.htm

    La commune est célèbre pour sa verrerie-cristallerie qui est le premier producteur mondial de verrerie de table, et pour son ancien ascenseur à bateaux des Fontinettes, unique en France. À proximité du marais audomarois, la commune est l'une des premières de la région a réaliser un agenda 21 local. Elle a également fait construire des équipements sportifs de haut niveau.

    Géographie

    Situation

    La commune de Arques est située en plein cœur de la région Nord-Pas-de-Calais, à la frontière même entre les départements du Pas-de-Calais, auquel elle appartient, et du Nord, au centre d'un triangle Lille - Dunkerque - Boulogne-sur-Mer. Elle fait partie du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. La superficie du territoire communal est de 2 241 hectares soit 22,41 km2. La population y est de 9 615 habitants en 2006.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Site

    Dans sa partie nord-est, le territoire est occupé par la forêt domaniale de Rihoult Clairmarais (espace boisé de plus de 1 200 ha situé pour l'essentiel sur la commune). La partie sud-ouest est urbanisée par de l'habitat et des équipements en partie centrale, et par la zone industrielle de la cristallerie d'Arc vers le sud du territoire. La voie de chemin de fer sépare ces deux espaces.

    Accès et transports

    La commune est à environ 40 km de Calais et de Dunkerque (47 km de Calais via la D 943 et l'A26 et 50 km de Dunkerque via la D 300 et l'A16), 45 km de Boulogne-sur-Mer (56 km par voie routière, via la N 42), ou encore 60 km de Lille et 70 de Lens et Arras via l'A26. Elle dispose de plusieurs modes de transports, et développe la multimodalité.

    La rocade de l'agglomération de Saint-Omer traverse la commune au sud-est et au sud-ouest, ainsi que les départementales D 211, D 210, D 943.

    Une voie ferrée en direction de la gare de Saint-Omer passe sur le territoire. La création d'une gare à proximité du futur écoquartier de la ZAC (Zone d'Aménagement Concerté) de la forêt est prévue dans le SCOT approuvé en avril 2009[1]. La gare d'Arques (Pas-de-Calais) est fermée aux voyageurs mais ouverte au service Fret SNCF et est une gare du Chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa[2].

    Les canaux offrent un accès fluvial. De nombreuses péniches utilisent ces voies d'accès pour le tourisme et le transport de marchandises (cristallerie) jusqu'au port fluvial.

    Les transports en commun (CASO bus) desservent la commune ; les liaisons douces, dont certaines sont très anciennes, se développent. Il s'agit de cheminements séparés de la circulation des véhicules motorisés, favorisant l'écomobilité : chemins piétons, chemin de halage le long du canal, pistes cyclables. Des stationnements pour les vélos sont également mis en place.

    Vue panoramique d'Arques

    Hydrographie

    Canal de Neufossé et péniche, juillet 2006
    Écluse les fontinettes. Arques 62510. août 2010
    L'étang d'Harchelles

    L'eau est très présente sur le territoire d'Arques. Le marais audomarois s'étend au nord - ouest de la commune, au-delà du territoire. Le schéma d'aménagement et de gestion des eaux de l'Audomarois (SAGE) s'applique.

    Le territoire est traversé du sud au nord par le fleuve côtier de l'Aa, ainsi que par le canal de Neufossé. Celui-ci assure la liaison entre l'Aa et la rivière de la Lys ; il est équipé de deux écluses, celle des Flandres au nord et celle des Fontinettes au sud.

    La commune est parsemée d'étangs : Harchelles dans la forêt ; Beauséjour, Arc-en-ciel, Malhôve au nord, à proximité du port de plaisance ; et Batavia au sud, près de la rocade et de la cristallerie d'Arc International.

    Topographie et Relief

    La ville se situant à la jonction de l'Artois et de la Flandre. Une partie de son habitat se retrouve sur les hauteurs (Haut-Arques) à environ 25 mètres d'altitude. On retrouve ensuite des quartiers plus bas, à peine au-dessus du niveau de la mer (Malhove, Zone Industrielle du Marais) qui se rapprochent des marais de la commune voisine de Saint-Omer. Les points les plus hauts sont dans la forêt de Rihoult - Clairmarais, au nord-est de l'étang d'Harchelles à 59 et 54 mètres, ainsi qu'à l'extrême sud de la commune à 62 mètres près du Bois de Longatte (hors commune).

    Géologie

    En limite de l'Artois, le territoire est situé sur un socle calcaire formé par d'anciennes mers. Il est recouvert d'argiles à la fin du Crétacé et au Tertiaire, lors du soulèvement de l'Artois. Ces argiles ont permis la fabrication de la brique et de la tuile. Les couches supérieures sont des couches de limons des plateaux et des alluvions dans les vallées, liées à l'évolution des cours d'eau.

    La vallée de l'Aa est une vallée à terrasses, qui se sont formées par le processus continu de creusement par le fleuve. Sous les couches de dépôts récentes, on trouve les ballastières d'Arques. Le cailloutis de la plaine d'Arques a révélé la présence d'ossements de mammouths de type sibérien dans la région, témoins d'une ère glaciaire au Quaternaire. Les ossements auraient été charriés dans une anse par le fleuve[3]. Le mammouth de l'Aa a été découvert à cet endroit en 1908.

    Au nord-est de Saint-Omer, du côté de la forêt et de Clairmarais, un rempli tourbeux est détecté. Des îles flottantes ont dû exister sur le marais autrefois.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat, de type océanique, subit les influences continentales de l'est : les précipitations, plus faibles qu'en façade maritime, sont de l'ordre de 550 à 600 mm par an. La température annuelle moyenne est d'environ 10 °C, avec des gelées plus précoces et plus tardives que dans d'autres secteurs de la région[4].

    Environnement

    La richesse environnementale de la commune est notamment liée à sa situation à cheval sur la forêt de Clairmarais (classée en ZNIEFF), à proximité du Plateau d'Helfaut, et en vallée de l'Aa. Celle-ci constitue un corridor biologique et de migration aviaire, élément important de la trame verte et bleue régionale qui doit être le cadre local de la déclinaison du SDAGE (trame bleue) et du corridor biologique d'importance paneuropéenne, à la suite du Grenelle de l'environnement. Le « marais d'Arques » a en grande partie été comblé avec des déchets, depuis le Moyen Âge, et depuis l'après guerre pour ce qui en restait. Deux grands étangs publics ont été aménagés dans la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Arques est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[8] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (36,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (36,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,8 %), terres arables (25,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,9 %), zones urbanisées (14,3 %), prairies (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Le lieu est attesté dès le VIIe siècle sous la forme Arkae[15]. Il s'agit vraisemblablement d'une formation toponymique médiévale. (Arken en flamand[16]).

    Albert Dauzat et Charles Rostaing[17] assimilent Arques aux autres noms de lieu en Arc, Arches, etc. Ils signifient « arche d'un pont », voire le pont lui-même.

    La forme Arkae est semblable à certaines formes anciennes d'autres Arches / Arques. La désinence -ae représente une latinisation des formes en -as (cf. Arques, Seine-Maritime, Arcas en 750). Il s'agit d'un féminin pluriel issu du singulier gallo-roman ARCA, correspondant du latin arcus (terme masculin, d'où Arc, un arc)[18]. La lettre -k- est fréquemment utilisée pour noter le son [k] au lieu de la lettre -c- ou du groupe -qu- dans les textes rédigés en latin médiéval ou en ancien français. Arques est situé au nord de la ligne Joret, par conséquent le [k] se maintient, alors qu'au sud ARCAS serait devenu arches (cf. Arches (Vosges), de Archis en 1145).

    Les autres Arques du sud de la France sont des francisations de l'occitan Arcas.

    Histoire

    Carte de Cassini montrant le canal construit en 1774

    Dans l'antiquité, le lieu était déjà un point de passage afin de relier la région aux bords de mer.

    Cette cité devient en 530 la propriété de la comtesse Mathilde[Laquelle ?], arrière-petite-fille de Flandebert, chef des Morins et des Ménapiens[Information douteuse]. Walbert, arrière-petit-fils de Mathilde et comte d'Arkes, dresse sur les conseils des abbés Audomar et Bertin une église dédiée à Saint Martin et à proximité de son château en 646.

    En 1093, Robert Ier de Flandre (Robert le Frison) comte de Flandre confirme à l'abbé Jean Ier et aux religieux de l'abbaye de Saint-Bertin, la possession de la terre d'Arques et d'un marécage voisin, un droit de taxe exclusif sur le bétail pâturant dans la forêt de Ruhout (à Clairmarais) et des dîmes dans la châtellenie de Bourbourg. Le comte Baudouin V de Flandre avait confirmé cette possession en 1056 en ajoutant que la terre d'Arques a été donnée jadis à l'abbaye par le comte Walbert, cité ci-dessus. Baudouin veut extirper les mauvaises habitudes introduites par les avoués dont il restreint les droits et prérogatives et il autorise l'abbé à prélever une taxe pour la paisson des bestiaux dans la forêt de Ruhout, donne à l'abbaye un marais voisin, et attribue encore d'autres avantagesg[19].

    La guerre de Cent Ans n'épargne pas la ville qui est pillée en 1340 par l'armée anglo-flamande assiégeant Saint-Omer. Les Anglais mettent de nouveau la ville à sac en 1346, 1369 et 1435[réf. nécessaire]. Les Français font de même en 1477 sous Louis XI.
    Au XVIIe siècle, l'Espagne qui détient la Flandre possède aussi les villes d'Aire, de Saint-Omer et leurs alentours, formant ce que les historiens nomment "l'Artois réservé". Mais le traité de Nimègue (1678), ramène l'Artois à la France[20].

    Par ailleurs, après que la ville d'Arques ait subi un incendie, le roi Louis XI confirma, par ses lettres patentes, les 'droits de foyres de deux fois l'an ainsi que des marchés', afin de soutenir la restauration de la ville[21].

    Monsieur, frère de Louis XIV campe à Arques le 4 mars 1677, prend le château d'Arques le 5[22].

    La présence d'un canal (voulu par Vauban) date de 1774. L'ascenseur à bateaux des Fontinettes est construit entre 1881 et 1887 puis est inauguré le 20 avril 1888. Deux filatures de lin et de jute, deux distilleries, des fabriques de briques et de tuiles dont la tuilerie mécanique Vergriete fondée à la fin du XIXe siècle ainsi qu’une verrerie-cristallerie sont créées.

    En août 1908, le chef de chantier d'une carrière située à 400 mètres de la verrerie-cristallerie actuelle découvre que de grands ossements se révèlent dans la coupe. Il alerte Georges Pontier, médecin à Lumbres et paléontologue éclairé, lequel se rend sur les lieux avec Paul de Givenchy de Saint-Omer., secrétaire de la société préhistorique de France. Il s'agit du squelette d'un « elephas primigenius », éléphant de la première génération, autrement dit un mammouth. Ce spécimen est de petite taille pour l'espèce. En 1930, le même paléontologue va découvrir de nouveau à Arques, auprès du canal de Neufossé, des ossements d'individus nettement plus grands. Le médecin lumbrois va reconstituer le squelette du mammouth de 1908 en remplaçant les pièces manquantes par des os d'autres mammouth de même type, (sibérien), par des éléments de bois travaillés par un ébéniste local, par du plâtre. Il va exposer l'exemplaire reconstitué dans deux pièces de sa villa à Lumbres jusqu'à sa mort en 1933. Le squelette est alors remonté au musée d'histoire naturelle de Boulogne-sur-Mer, avant d'être démonté lors du déménagement du musée en 1991[23].

    Durant la Première Guerre mondiale, Arques est un lieu stratégique qui accueille jusqu'à 100 000 soldats.

    Entre deux-guerres, les mouvements ouvriers du Front populaire donnent lieu à d'importants défilés localement.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Arques est occupée ; elle est libérée du 3 au 5 septembre 1944 par un régiment polonais[24].

    Après la dernière guerre, la cristallerie donne à la ville une renommée mondiale.

    Dans les années 2000, la cristallerie perd 6 000 emplois. La reconversion de la ville est alors enclenchée, avec la création de la ZAC du centre-ville, en renouvellement urbain[25], sur le site de l'usine 1 d'Arc International et des établissements Edard[26].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie de 1801 à 1984 du canton de Saint-Omer-Sud, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Arques[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Longuenesse

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Arques était membre de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste UDI menée par Caroline Saudemont obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 646 voix (58,34 %, 23 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant largement la liste DVG menée par le maire sortant Joël Duquenoy[28]  qui bénéficiait de la fusion avec la liste FG du 1er tour menée par Benoît Roussel   qui a obtenu 1 889 voix (41,65 %, 6 conseillers municipaux dont 2 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 34,87 % des électeurs se sont abstenus[29].


    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste DVG menée par Benoît Roussel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 851 voix (50,71 %, 23 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[30],[31] :
    - Caroline Saudemont, maire sortante, (DVC, 665 voix, 20,42 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Jean-Marc Bourgeois (UDI, 541 voix, 16,62 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Frédéric Vanrechem (DVC, 399 voix, 12,25 %, 1 conseiller municipal élus)
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 52,53 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      avant 1854 Toussaint Rebsomen[réf. nécessaire]   Percepteur à Dieppe
    Les données manquantes sont à compléter.
    1929 1938 Alfred André SFIO Commerçant négociant
    Conseiller général de Saint-Omer-Sud (1937 → 1938)
    Conseiller d'arrondissement (1919 → 1928)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1953 mars 1977 Benjamin Catry
    (1914-1981)
    UDR Négociant
    Député du Pas-de-Calais (8e circ) (1962 → 1967 puis 1968 → 1973)
    Conseiller général de de Saint-Omer-Sud (1958 → 1976)
    mars 1977 mars 2001 Michel Lefait PS Professeur de collège
    Député du Pas-de-Calais (8e circ) (1997 → 2017)
    Conseiller général d'Arques (1985 → 2015)
    Vice-président du Conseil général du Pas-de-Calais[Quand ?]
    mars 2001 avril 2014 Joël Duquenoy PS puis DVG[32] Président de la CA de Saint-Omer (2008 → 2014)
    Président de l'Association des Maires du Pas-de-Calais (2004 → 2014)
    avril 2014[33],[34] mai 2020[35] Caroline Saudemont[36] DVD (ex-UDI)[37]
    puis LREM[38]
    Retraitée
    Vice-présidente de la CA de Saint-Omer (2014 → 2017)
    Vice-présidente de la CAPSO (2017 → )
    mai 2020[39] En cours
    (au 30 juin 2021)
    Benoit Roussel DVG Juriste
    Conseiller départemental de Longuenesse (2021 → )

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[40].

    La communauté d'agglomération de Saint-Omer prend en charge le tri sélectif[41]. Arques a également mis en place un composteur communal avec les déchets verts de la commune, et un ramassage des déchets de compost ménager. Une déchèterie est également en fonctionnement sur la commune. Le verre est récupéré dans 31 colonnes à verre réparties sur le territoire communal.

    Des logements sociaux HQE (Haute qualité environnementale) en bois ont également été construits le long du canal, face à la maison du Parc[42],[43],[44]. Un projet d'écoquartier comprenant environ 1 000 logements, à proximité de la porte multimodale de l'Aa et de la forêt de Clairmarais (ZAC de la forêt[45]), a été abandonné[réf. nécessaire].


    Jumelages

    La commune d'Arques est jumelée avec[46] :

    Internet

    En 2010, la commune d'Arques a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[47].

    Population et société

    Démographie

    27,6 % de la population a moins de 19 ans, ce qui fait de la commune une ville dynamique. En 2006, la ville comptait 4 627 hommes et 4 988 femmes[48].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

    En 2018, la commune comptait 9 654 habitants[Note 3], en diminution de 2,84 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5311 6821 6911 8542 1902 3302 6012 7692 771
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9923 4563 8054 0804 1454 2704 5674 2844 355
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 3024 4784 6584 6134 5124 6965 0085 2225 800
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    7 2248 73810 0429 2459 0149 3319 6159 6569 696
    2013 2018 - - - - - - -
    9 9369 654-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,4 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 22,7 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 16,2 %) ;
    • 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 18,2 %, plus de 60 ans = 22,6 %).
    Pyramide des âges à Arques en 2007 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,3 
    11,4 
    60 à 74 ans
    13,6 
    19,3 
    45 à 59 ans
    18,2 
    22,7 
    30 à 44 ans
    20,9 
    18,5 
    15 à 29 ans
    19,2 
    23,4 
    0 à 14 ans
    19,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Écoles maternelles

    Écoles primaires

    Enseignement secondaire

    Le collège Pierre Mendès France est sur le territoire communal. Les lycées se situent à Saint-Omer.

    Santé

    Plusieurs médecins et pharmacies sont présents sur la commune, ainsi qu'une maison de retraite. Le centre hospitalier de la région de Saint-Omer se situe à Helfaut, et une clinique privée à Longuenesse.

    Sports

    La commune regroupe de nombreuses infrastructures adaptées aux besoins des habitants : sept salles de sports (pour la pratique du volley-ball, du tennis de table et de la boxe, de la gymnastique, de la pratique scolaire, du tir, des arts martiaux et tennis), cinq stades (dont deux de football), quatre courts de tennis plein-air, deux courts de tennis couverts, un boulodrome couvert, une piscine couverte et chauffée, une piste d'athlétisme de 400 mètres. Le nouveau stand de tir, de 1 200 m2, en ossature bois, a été inauguré en 2009. Il a obtenu le label handisport[54].

    L'association locale de gymnastique (l'Amga) compte 1 500 licenciés qui pratiquent ce sport à Saint-Omer, Longuenesse et Arques. Un complexe gymnique de 2 000 m2 y est construit, pour accueillir ces licenciés ainsi que 600 enfants dans le cadre de la pratique scolaire du sport. Ce complexe ferait également partie de la base arrière des Jeux olympiques de 2012 souhaitée dans le Pas-de-Calais par le Conseil général[55], tout comme le stand de tir.

    Cette ville possède également plusieurs clubs de sport (Étoile Sportive d'Arques), un club d'athlétisme, de football, de tennis, ...

    Cultes

    La commune est dotée d'une église protestante[56], rue de Sète, et d'une église catholique.

    Économie

    La ville compte plus de 220 entreprises (115 commerçants de détail ou de gros, 41 industries et 64 prestataires de service), avec un total de 12 351 emplois locaux en 2006. L'emploi est majoritairement ouvrier, avec 62,4 % des emplois dans ce secteur en 2006[57].

    On retrouve cette caractéristique dans la population active arquoise, notamment chez les hommes avec 1 321 ouvriers. On compte 797 retraités hommes et 1 004 retraitées femmes[58].

    Arc International, avec 5 500 salariés, est une entreprise de première importance à l'échelle de la ville, de la région et même de la France, et ce depuis l'installation de la première verrerie en 1825. En 1997, elle était la 3e plus importante usine de France en termes d'effectif (12 900 personnes). Industrie du verre et du cristal, l'entreprise s'étend sur un site de plusieurs dizaines d'hectares comprenant plusieurs usines avec fours à verre et chaînes de production, une scierie, un garage, une cantine... Les consommations journalières en ressources (sable, eau, gaz, électricité) du site sont énormes ; le gaz est acheminé directement par un gazoduc et l'électricité provient de la centrale électrique de Gravelines dans le Nord.

    La porte multimodale de l'Aa est la deuxième zone industrielle d'Arques après la cristallerie. D'une surface de 160 ha, elle accueille le port fluvial de commerce, antenne du port de Lille. Ce port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Omer Saint-Pol-sur-Ternoise. Des zones sont également affectées à la logistique, l'artisanat, aux industries, aux services... Parmi les 22 entreprises implantées en 2010, Transgourmet compte 170 emplois, STND 110, la pépinière d'entreprises 66 (15 bureaux et 5 ateliers), les fromagers de Saint-Omer 50.

    La ZAC du centre ville s'étend sur 54 900 m2 de SHON, le long du canal. Elle a pour objectif de reconvertir une partie des anciennes usines d'Arc, ainsi que l'ancien port. Les études pour cette ZAC ont été réalisées en 2008.

    Les principales autres entreprises de la ville sont :

    • Lebrun (entre 100 et 200) : articles ménagers ;
    • Edard (entre 50 et 100) : articles métalliques et bouteilles ;
    • Sabé (entre 50 et 100) : alimentation pour bétail ;

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    L'hôtel de ville d'Arques, 2008
    L'église d'Arques, 2008
    • L'église d'Arques. Dans la nef de l'autel de la Vierge de l'église d'Arques est inhumé Louis Dominique Régnier (1696-1749), marchand de bestiaux à Arques et bourgeois de Saint-Omer.
    • L'hôtel de ville avec son carillon.
    • L'ascenseur à bateaux des Fontinettes a été construit en 1887, et a fonctionné jusqu'en 1967[59]. Il a été classé monument historique le 9 novembre 1987. Il n'est actuellement plus en état de fonctionnement mais abrite un musée consacré au fonctionnement de l'édifice et son remplacement par les écluses.
    • Mais également divers château où manoir tel que : le Château du Pavé d'Arques, où encore le Château Arques[ À compléter et à Illustrer ]

    Lieux

    • Le grand vannage sur l'Aa, maison du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, est toujours en fonctionnement. Il abrite une salle des vannes, qui sont au nombre de 4, mais également un accueil du public, les bureaux d'une partie de l'équipe du Parc et une salle de réunion.
    • La cristallerie d'Arc International est ouverte à des visites guidées.
    • Le rond-point au croisement des avenues De Gaulle et Bernard Chochoy est orné d'une œuvre d'art en verre ; il a été créé en 1997 à la mémoire de Jacques Durand (cristallerie d'Arques)[60].
    • Le Chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa a son terminus dans l'ancienne gare d'Arques

    Cadre de vie et espaces verts

    La commune est ville fleurie avec 3 fleurs. Près de 45 000 plants sont plantés chaque année[61]. En 2008, la commune dispose d'environ 30 personnes pour la gestion de 75 hectares d'espaces verts. En 2006, elle a mis en place une démarche de gestion différentiée[62] (jachère fleurie dans les fossés, sur le bord des routes...). Un verger ainsi que des fruitiers ont été plantés dans un de ses nouveaux quartiers.

    Le jardin public est situé en centre-ville. Il est équipé d'une aire de jeu et d'un terrain de pétanque.

    D'autres espaces verts se situent à proximité de l'ascenseur à bateaux des Fontinettes, de la médiathèque, des canaux...

    Équipements culturels

    Différents équipements culturels sont présents : trois salles des fêtes, une école de musique, une école de danse, une médiathèque, un centre social Jean Ferrat, un cyber-centre, un Centre culturel d'agglomération « Centre Daniel-Balavoine », un espace petite enfance (halte garderie, relais assistantes maternelles et espace jeu), une maison du tourisme et une des maisons du Parc naturel régional (la maison du Vannage, sur l'Aa).

    La médiathèque a été construite en 2005. Elle compte 9 salariés, dispose d'une superficie de 1 300 m2 et propose le prêt de plus de 50 000 documents (livres, revues, CD et DVD). Depuis le , elle propose l'accès à une plateforme numérique départementale avec livres numériques, VOD, musique en ligne, autoformation et revues. Elle a obtenu le label ville en poésie en 2014 car elle œuvre régulièrement pour faire vivre la poésie contemporaine. La médiathèque propose de nombreuses animations en particulier pour les enfants et les tout-petits.

    Le dimanche , la fête du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale s'est tenue à Arques, sur le site de l'ascenseur à bateaux des Fontinettes. Elle a accueilli près de 30 000 visiteurs, sur le thème du développement durable ; des navettes gratuites de CASO - BUS avaient été mises en place pour l'occasion.

    la médiathèque municipale

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la crosse abbatiale accostée de deux clefs adossées, le tout d'or[63].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    La crosse est celle de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer et les clefs sont celles du monastère.

    Adopté par la commune.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Scot du Pays de Saint-Omer, agence d'urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer
    2. Site CFTVA : « Histoire de la ligne », dans Chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa et le chemin de fer lire (consulté le 30 septembre 2013)
    3. La vallée de l'Aa dans le Pays de l'Artois, bulletin de la société préhistorique française, G. Courty, 1916 sur le site de Persée, revues scientifiques
    4. Les collines de l'Artois sur le site de la DRAAF
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Omer », sur insee.fr (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 24 rubrique Arc.
    16. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    17. Ibidem.
    18. Site du cnrtl : étymologie de "arche"
    19. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 1, années 1093 et 1056.
    20. Éditions Larousse, « traités de Nimègue - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
    21. Lettres patentes de Louis XI, Creil, le 19 juillet 1468 (lire en ligne).
    22. Baclé Lemaire, Conducteur dans Saint-Omer et ses environs, , 12 p. (lire en ligne), p. Il vint jusqu aux sentinelles et campa à Arques le 5 le château d Arques fut attaqué et pris M Carpentier y possède une belle verrerie.
    23. Jean-Paul Chavaudra, « Un mammouth caché dans les alluvions du quaternaire », Cent ans de vie dans la région - Tome 1 : 1900-1914 La Voix du Nord éditions, , p. 63.
    24. Histoire de la ville d'Arques sur le site de la mairie.
    25. « La ZAC du centre-ville d'Arques, vitrine de la reconversion du pays audomarois », sur la Voix du Nord (consulté le )
    26. « Zac du centre-ville », sur le site de la ville d'Arques (consulté le )
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Morgan Railane, « Joël Duquenoy change de monture : Il a perdu mais n'en fait vraiment pas une histoire. Maire d'Arques pendant 13 années, Joël Duquenoy n'a pas tardé à opérer sa reconversion dans le privé après sa défaite de mars dernier. Avec la création de son cabinet de consultant, il change de vue sur le monde économique », La Gazette du Nord-Pas-de-Calais, (lire en ligne, consulté le ).
    29. Résultats officiels pour la commune Arques
    30. « Pas-de-Calais (62) - Arques », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
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    32. David Monnery, « Joël Duquenoy, président de la CASO et maire d'Arques, est exclu du PS », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    34. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
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    36. Sheerazad Chekaik-Chaila, « Caroline Saudemont, maire d’Arques (Pas-de-Calais) « La fonction de maire, c’est l’humain » : Soutenue par la majorité présidentielle, Caroline Saudemont, 71 ans, brigue un deuxième mandat à Arques, une ville de 9 700 habitants située près de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
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    38. Cédric Pietralunga, « Emmanuel Macron nomme ses « ambassadeurs » », Le Monde, (lire en ligne).
    39. Anthony Berteloot, « Benoît Roussel officiellement aux commandes de la ville d’Arques : Plus de deux mois après son élection dès le premier tour des municipales, Benoît Roussel a été élu maire d’Arques ce samedi 23 mai. Il dispose d’une équipe de huit adjoints et deux conseillers municipaux qui seront rattachés au maire, dont Joël Duquenoy, chargé des finances », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    40. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Arques, consultée le 25 octobre 2017
    41. Collecte des déchets sur le site de la mairie]
    42. Lotir autrement, CAUE 62, 2008
    43. Guide de l'écoconstruction en Caps et Marais d'Opale, Syndicat mixte du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, 2010
    44. Recueil d'expériences no 2, Vers de nouveaux types d'habitat en milieu rural, Syndicat mixte du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, 2010
    45. ZAC de la forêt sur le site de la mairie
    46. Le jumelage
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    48. Population par sexe et âges sur le site de l'INSEE
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    52. « Évolution et structure de la population à Arques en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    53. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    54. L'Echo de la Lys, 12 novembre 2009
    55. Article sur le complexe gymnique d'Arques, l'Écho du Pas de Calais, mars 2009
    56. Centre Chrétien Audomarois
    57. Emploi par catégorie socio-professionnelle sur le site de l'INSEE
    58. Population par sexe, âge et catégorie socio-professionnelle en 2006 sur le site de l'INSEE
    59. L'ascenseur à bateaux des Fontinettes sur le site de la mairie.
    60. Les ronds-points d'Arques sur le site de la mairie
    61. Arques, ville fleurie sur le site de la mairie.
    62. Fiche gestion différentiée d'Arques
    63. « 62040 Arques (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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