Alain-René Lesage
Alain-René Lesage ou Le Sage, né à Sarzeau le [1] et mort à Boulogne-sur-Mer le , est un romancier et auteur dramatique français surtout connu comme étant l'auteur du roman picaresque Histoire de Gil Blas de Santillane.
Naissance |
Sarzeau, province de Bretagne Royaume de France |
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Décès |
Boulogne, Royaume de France |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Œuvres principales
Biographie
Unique fils d’un notaire royal, Alain-René Lesage perd son père à l’âge de 14 ans et est mis en pension chez les Jésuites à Vannes où il fait de bonnes études pendant que son tuteur dissipe sa fortune. Il étudie ensuite la philosophie et le droit à Paris. On croit qu’ayant obtenu une place dans la ferme générale dans sa province natale, il en fut dépouillé par une injustice qui serait pour quelque chose dans le ressentiment de l’auteur de Turcaret contre les financiers. Marié à vingt-six ans et ayant demandé en vain des ressources à la profession d’avocat, il essaya de vivre de sa plume et, sur les conseils du poète Danchet, dont il fut toujours l’ami, il traduisit du grec sans succès les Lettres galantes d’Aristénète (1695). Se trouvant de nouveau entre la nécessité et la difficulté de tirer des ressources de son esprit, Lesage ne craignit pourtant pas d’acheter son indépendance au prix d’une laborieuse pauvreté et refusa d’être attaché à la personne de Villars.
Dans ses années d’obscurité, probablement très fécondes en observations morales, Lesage rencontra un protecteur et un guide en l’abbé de Lyonne qui, non seulement, lui assura une pension de 600 livres par an[2], mais l’initia aux œuvres de la littérature espagnole. Il traduisit successivement : le Traître puni, de Francisco de Rojas Zorrilla et Don Félix de Mendoce, de Lope de Vega, qu’il publia, sans signer, sous le titre de Théâtre espagnol (1700). En 1702, il put faire jouer le Point d’honneur, une comédie traduite de Rojas, mais cette pièce espagnole étant vieillie et dépaysée ne réussit pas. Lesage en donna une autre au Théâtre-Français, Don César Ursin, traduite de Calderon, qui n’eut pas plus de succès ().
L’Espagne, jusque-là, ne portait pas bonheur à Lesage : dans l’intervalle, la traduction des Nouvelles aventures de l’admirable Don Quichotte, d'Alonso Fernández de Avellaneda (1704) n’avait pas été remarquée. C’est en faisant œuvre originale, avec sa petite comédie en un acte et en prose de Crispin rival de son maître (1707), qui fut souvent réimprimée et ne quitta jamais le répertoire, que Lesage rompit sa mauvaise chance. Le grand succès de cette pièce est dû à la vérité de l’observation, à la vivacité et à la franchise de l’esprit, ainsi qu'à sa gaieté naturelle et de bon aloi.
La même année, Lesage s’annonce comme romancier de premier ordre dans le Diable boiteux (1707) où le héros se fait transporter par le diable sur le toit de chaque maison, pour voir ce qui s’y passe et avoir l’occasion de conter une aventure sans liaison avec ce qui précède ni avec ce qui suit. Cet ouvrage était aussi une imitation de l’espagnol, mais une imitation libre, appropriée aux mœurs françaises et fécondée par l’observation originale et personnelle de l’esprit humain. Lesage n’avait guère emprunté à l’auteur espagnol, Guevara, que l’idée et le cadre du principal personnage, le diable. Il avait fait une création toute nouvelle en lui donnant, suivant la remarque de Villemain, « une nature fine et déliée, malicieuse plutôt que méchante. » Dans cette œuvre où le merveilleux n’est là que pour la forme, toute une diversité d’aventures et de portraits défilent rapidement devant les yeux du lecteur, en soumettant à une critique railleuse et pleine de finesse une foule de types, tous frappants de naturel et de vérité.
Le succès du Diable boiteux, qui fut considérable, acheva enfin de distinguer le nom de Lesage de la foule des écrivains. Cette dernière œuvre donna cours à plusieurs anecdotes. Deux seigneurs se disputèrent le dernier exemplaire de la seconde édition en mettant l’épée à la main dans la boutique du libraire Claude Barbin. Boileau s’indignait d’une telle vogue et menaçait, dit-on, de chasser son laquais, pour avoir introduit chez lui le Diable boiteux tandis qu’au théâtre, les portiers étouffés pouvaient attester la gloire de l’auteur.
Lesage avait étudié la littérature espagnole, au moment où déjà la France avait abandonné celle-ci et ce qui n’était qu’un souvenir parut presque une nouveauté. Ses romans n’avaient cependant d’espagnol que les noms et les lieux de la scène. Pour le reste, c’est l’esprit et les mœurs françaises que retrace Lesage. Le voyage ne dépayse pas le lecteur qui sent, dans la peinture malicieuse des vices et des passions espagnoles de Lesage, une perpétuelle allusion aux ridicules de sa patrie.
Lesage n’avait pas encore donné toute sa mesure comme romancier. Avant de le faire dans Gil Blas, il atteignit, comme auteur dramatique, par sa comédie de Turcaret ou le Financier, une hauteur que ni ses débuts ni la nature aimable de son talent ou l’indulgence de son caractère ne faisaient pressentir. L’auteur se montra, dans cette pièce, le digne élève de Molière et Turcaret est peut-être l’œuvre qui se rapproche le plus des grandes créations de ce dernier. Cette pièce, qui est presque le pendant de Tartuffe, est une satire âpre et vigoureuse de la platitude naturelle et des vices d’emprunt du parvenu de la fortune, dépourvu d’éducation. On a reproché à Lesage d’avoir mis en scène des mœurs aussi mauvaises, mais c’est l’essence de la comédie de peindre les mauvaises mœurs sociales, celles qui ont besoin d’être corrigées. On a aussi dit que Turcaret manquait d’intérêt, parce qu’elle n’offrait pas de personnages honnêtes et sympathiques au profit desquels la confusion du vice put tourner. Ce défaut, si c’en est un, est racheté, en fait, par la vérité des peintures, l’imprévu des incidents, le comique des situations, la verve du dialogue, la vivacité des saillies, la gaieté piquante de la satire, le mouvement et la vie de l’œuvre entière. Les formes de l’usure en réalité ont pu changer, et avec elles les types de ceux qui l’exercent, mais Turcaret n’en est pas moins resté jusqu’à aujourd’hui la satire classique des fortunes improvisées par la spéculation et l’agiotage.
Avant même de paraître, Turcaret avait excité contre elle, les mêmes oppositions que Tartuffe. Les financiers menacés firent jouer toutes les cabales, essayèrent toutes les influences, même celle de la séduction de l’argent envers l’auteur. Ils lui offrirent, dit-on, cent mille livres pour retirer sa pièce et se virent refuser. En attendant la représentation publique, l’auteur produisait sa comédie dans la société. Un jour qu’il devait la lire chez la duchesse de Bouillon, il fut retenu au palais par un procès et arriva en retard à l'hôtel aristocratique. La duchesse lui reprocha aigrement d’avoir fait perdre plus d’une heure à la compagnie : « Eh bien, madame, repartit le fier Breton, puisque je vous ai fait perdre une heure, je vais vous en faire gagner deux » et il se retira, malgré toutes les instances pour le retenir. Ce fut le dauphin, fils de Louis XIV, qui mit un terme aux difficultés en envoyant aux comédiens du roi l’ordre formel « d’apprendre la pièce et de la jouer incessamment ». La première représentation eut lieu le .
L’ouvrage capital de Lesage ne devait pas cependant appartenir au genre dramatique, mais au roman : c’est l’Histoire de Gil Blas de Santillane (1715-1735), que l’on a considéré comme le chef-d’œuvre du roman de mœurs en France. Comme le Diable boiteux, Gil Blas n’a, au fond, d’autre objet que le tableau de la société et des mœurs, mais le cadre en est à la fois plus simple et plus vaste. Le sujet de ce roman picaresque est étudié sous plus d’aspects et, pour chacun d’eux, avec plus de profondeur. Le récit a pour règle l’intérêt plutôt que la vraisemblance, mais la vérité est la loi des peintures. Le héros a des aventures nombreuses et bizarres. Il part d’aussi bas que possible et s’élève au plus haut point. Il passe par les situations sociales les plus diverses, et connaît à plusieurs reprises les revers et les retours de la fortune.
On a quelque peu discuté sur la moralité de Gil Blas qui n’a, pas plus que Turcaret, la prétention d’être une histoire édifiante ; ce n’est pas la peinture des hommes, quoique faite par une âme noble et pure, tels qu’ils doivent être : « Ni les excès de la régence dont il fut témoin, ni les désordres de la vie comique au milieu desquels il se trouva jeté, n’eurent le pouvoir de corrompre son imagination ; jamais une image licencieuse ne déshonora ses pinceaux ; il sut respecter les bonnes mœurs en peignant les mauvaises. » Le système de Lesage est de laisser les conséquences pratiques sortir d’elles-mêmes d’une représentation naturelle et vraie. Lorsque, plus tard, il traduira la romanesque et moralisante Histoire de Guzman d’Alfarache, il la donnera « purgée des moralités superflues ». Le trésor d’instructions morales mis par Lesage dans Gil Blas en font une sorte de comédie humaine où l’auteur fait la guerre, avec les mêmes armes, aux mêmes ridicules.
Les autres ouvrages de Lesage ne répondent pas à ces grandes œuvres. Il travaille à la hâte et pour vivre. Au théâtre, l’auteur de Turcaret est rebuté par le mauvais vouloir des comédiens. Il avait écrit en 1708, pour le Théâtre-Français, une petite comédie, La Tontine, dont les comédiens lui feront attendre la représentation (1732) pendant vingt-quatre ans. Alors, fatigué des cabales du théâtre et des coteries de la Comédie-Française, l’auteur de Turcaret, que protégeaient en vain son talent et ses succès, porta, comme Piron, ses ouvrages au théâtre de la foire, pour lesquels il produisit, avec divers collaborateurs, au moins une centaine de pièces. Depuis 1705, ce théâtre subalterne, longtemps abandonné aux bouffonneries italiennes et aux plaisirs du peuple, s’était élevé à côté de la Comédie Française, qui représentait les chefs-d’œuvre dramatiques français. Persécutés par la Comédie Française engoncée dans ses privilèges, les forains avaient opposé l’adresse à la tyrannie des prétentions de leurs rivaux. On leur avait interdit le dialogue, ils avaient chanté ; on leur avait proscrit la chanson, ils s’étaient réfugiés dans la pantomime et ils avaient su trouver, dans leurs métamorphoses diverses, l’art de toujours égayer le public. Bientôt leurs pièces, destinées d’abord au peuple, attirèrent jusqu’aux courtisans et la gaieté licencieuse, la bouffonnerie triviale de leur jeu réveilla la satiété des grands seigneurs qui quittèrent les plaisirs délicats de la scène française pour chercher des représentations où ils s’amusaient en s’encanaillant.
Tel fut le théâtre pour lequel travailla Lesage, en abandonnant la scène française ; mais, quoiqu'il fut forcé de rapetisser son génie dans ces œuvres, l’auteur de Turcaret et de Gil Blas s’y retrouve encore. Bien que ce ne soient que des ébauches, le trait du maître s’y distingue et le mérite comique n’y manque pas. Lesage n’élève pas son genre au-dessus des spectateurs, mais il remplace la trivialité par une gaieté vive encore, qui n’est plus grossière, mais produit des chants dénués d’action et des tableaux toujours vrais, quelquefois gracieux. Lesage sait mettre en scène la vanité, l’ambition et toutes les passions qu’il a déjà peintes et l’intrigue excite et surprend la curiosité. Sous le vernis grotesque du théâtre de la foire, Lesage montre qu’il connaissait ceux pour qui il composait, mais derrière Gilles ou Arlequin, le spectateur averti reconnaît quelque lourd parvenu successeur de Turcaret ou quelque courtisan. Arlequin, Colombine et les marionnettes deviennent, à défaut d’autres acteurs, les interprètes de son esprit caustique. Dans cette veine, il écrit un dialogue, Le Raccommodement comique de Pierrot et de Nicole pour Élisabeth Jacquet de la Guerre qui en compose la musique.
Lorsqu’il peint la douleur, Lesage le fait simplement, naturellement, telle qu’il l’a vue dans le peuple auquel il parle en sachant qu’il n’a pas encore assez de raffinement pour corrompre les vertus par l’affectation ou pour couvrir les vices d’un éclat de frivolité élégante. Ceci fait de Lesage, avec plusieurs autres auteurs, le fondateur d’un de ces genres de littérature de genre populaire, l’opéra comique ou plutôt le vaudeville, un genre aussi vieux que la gaieté française dont les refrains faciles et gais font circuler les épigrammes en leur donnant la musique pour passeport.
La grâce et la facilité du style de Lesage ont perpétué et agrandi chaque jour le renom de ses ouvrages. Son expression est comme sa pensée, simple et sans affectation ; rapide et spirituelle, elle se prête avec souplesse à la gaieté dans les récits, à la satire dans les portraits. Toujours exempt de mauvais goût, Lesage ne cherche pas les saillies, il les rencontre. Lesage parcourut la carrière littéraire avec éclat, mais sans ambition. Toujours modeste, c’est par ses ouvrages seuls qu’il obtint sa réputation, et jamais il ne rechercha les dignités et les titres littéraires. C’est à ce titre qu’il est cité dans l’histoire littéraire comme le premier écrivain à avoir vécu de sa plume.
Lesage s’était retiré chez un de ses fils, chanoine à Boulogne-sur-Mer, où il mourut à soixante-dix neuf ans. Le comte de Tressan, qui commandait alors en Boulonnais et en Picardie, organisa ses obsèques .
Deux des fils de Lesage s’étaient faits, contre son gré, comédiens. L’un deux, René-André Lesage, dit « Montménil », s’est acquis une célébrité sous ce nom de théâtre. Né à Paris, le , il était destiné par son père à l’état ecclésiastique et fut entraîné par la vocation dramatique. Il débuta au Théâtre-Français en 1726, puis parcourut la province, avant de rentrer à Paris où il prit rang parmi les bons acteurs comiques. Il joua Turcaret avec un succès qui le réconcilia avec son père. Il mourut à la Villette, près de Paris, le .
Œuvre
Théâtre
- Crispin rival de son maître (1707)
- Les Étrennes (1708)
- Turcaret (1708), remaniement des Étrennes
- Arlequin baron allemand (1712), suivi d’une quinzaine d’autres pièces sur Arlequin (Arlequin roi de Serendib en 1713...)
- La Foire de Guibray (1714)
- Arlequin colonel (1714)
- Le Monde renversé (1718)
- Les Pèlerins de la Mecque (1726)
- La Tontine (1732)
- Les Amants jaloux (1735)
Romans
- Le Diable boiteux (1707)
- Histoire de Gil Blas de Santillane, Livres I-VI (1715)
- Histoire de Gil Blas de Santillane, Livres VII-IX (1724)
- Histoire de Gil Blas de Santillane, Livres X-XII (1735)
- Histoire de Gil Blas de Santillane (1747)
- Historia de Gil Blas de Santillana : Tome III, Paris, (lire en ligne)
- Histoire de Gil Blas de Santillane (1873), notes et préface de Saint-Marc Girardin
- Les Aventures de Monsieur Robert Chevalier, dit de Beauchêne, capitaine de flibustiers dans la Nouvelle-France (1732)
- Le Bachelier de Salamanque (1736)
Adaptations
- Guzman d’Alfarache (1732)
Postérité
- "Je ne me lasse pas de Gil Blas : je respire plus librement, aucune sentimentalité, aucune rhétorique comme chez Shakespeare." Nietzsche, Aurore, Oeuvres philosophiques complètes, Gallimard 1970, p.610
Édition complète
- Alain-René Lesage, Œuvres complètes. Sous la direction de Christelle Bahier-Porte et Pierre Brunel, Honoré Champion, 2009. En cours de publication :
- Tome I. Théâtre I : Pièces « espagnoles ». À paraître.
- Tome II. Théâtre II : Théâtre « français ». Édition critique de Christelle Bahier-Porte et Sophie Marchand, 2012 (ISBN 978-2-7453-2346-0)
- Tome III. Théâtre III : Théâtre de la foire I. À paraître.
- Tome IV. Théâtre IV : Théâtre de la foire II. À paraître.
- Tome V. Œuvres romanesques I : Le Diable boiteux. À paraître.
- Tome VI. Œuvres romanesques II : Histoire de Gil Blas de Santillane. À paraître.
- Tome VII. Œuvres romanesques III : Les Aventures de M. Robert Chevalier, dit de Beauchêne. Édition critique d'Emmanuel Bouchard, 2018 (ISBN 978-2-7453-4706-0)
- Tome VIII. Œuvres romanesques IV : L'Histoire d'Estevanille Gonzalez, surnommé le garçon de bonne humeur. Édition critique de Cécile Cavillac – Le Bachelier de Salamanque. Édition critique de Guiomar Hautcœur, 2010 (ISBN 978-2-7453-1870-1).
- Tome IX. Œuvres « adaptées » I : Nouvelles aventures de l'admirable Don Quichotte de la Manche. Édition critique de David Alvarez, 2009 (ISBN 978-2-7453-1739-1)
- Tome X. Œuvres « adaptées » II : Nouvelle traduction de Roland l’Amoureux. Texte établi, introduit et présenté par Giovanni Dotoli et Marcella Leopizzi, 2009 (ISBN 978-2-7453-1809-1)
- Tome XI. Œuvres « adaptées » III: Histoire de Guzman d'Alfarache. Édition critique de Cécile et Michel Cavillac, 2010 (ISBN 978-2-7453-1953-1)
- Tome XII. Œuvres diverses : Lettres galantes d'Aristénète – La Valise trouvée – Mélange amusant, 2017 (ISBN 978-2-7453-4554-7)
Notes et références
- Archives départementales du Morbihan, baptêmes, mariages, sépultures, Sarzeau 1668-1676 : né le , ondoyé le 9 mai et baptisé le 13 décembre 1668, fils de maître Claude Le Sage, notaire royal et greffier de la cour royale de Rhuys et de damoiselle Jeanne Brenegat.
- René et Suzanne Pillorget, France baroque, France classique. II Le dictionnaire, Robert Laffont, 1995, page 648.
Annexes
Bibliographie
- Le diable boiteux illustré par Tony Johannot précédé d'une notice sur Le Sage par M. Jules Janin, Ernest Bourdin et Cie, Éditeurs, Paris, 1840.
- Francis Assaf, Lesage et le picaresque, Paris, A.-G. Nizet, 1983 (ISBN 978-2-7078-1032-8).
- Christelle Bahier-Porte, La Poétique d’Alain-René Lesage, Paris, Champion, 2006 (ISBN 978-2-7453-1406-2).
- V. Barberet, Lesage et le théâtre de la foire, Genève, Slatkine Reprints, 1970.
- Leo Claretie, Lesage romancier, Paris, Colin, 1890.
- Uwe Holtz, Der hinkende Teufel von Vélez de Guevara und Lesage. Eine literatur- und sozialkritische Studie, Wuppertal, 1970.
- Roger Laufer, Lesage ; ou, Le métier de romancier, Paris, Gallimard, 1971.
- Jacques Wagner, Lesage, écrivain (1695-1735), Amsterdam ; Atlanta, Rodopi, 1997 (ISBN 978-90-420-0196-1).
- Saint-Marc Girardin, « Notice sur Le Sage », Histoire de Gil Blas de Santillane, Paris Charpentier, 1861, p. V-XX.
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 1235-7.
Liens externes
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