Alliés de la Première Guerre mondiale
Les Alliés de la Première Guerre mondiale, parfois appelés Forces de l'Entente ou Triple-Entente, désignaient la coalition formée tout au long de la Première Guerre mondiale entre plusieurs pays (principalement la France, l'Italie (qui rejoint l'alliance en 1915), l'Empire britannique, l'Empire russe (qui se retire en 1917) puis les États-Unis (en 1917) contre la Triplice.
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Historique
Les principaux alliés étaient la France, l'Empire russe, l'Empire britannique, l'Italie (à partir de 1915), puis en 1917 les États-Unis. La France, la Russie et le Royaume-Uni s'engagèrent dans la Première Guerre mondiale en 1914, en conséquence de l'alliance formant les Empires centraux. Bien d'autres pays les rejoignirent tout au cours de la guerre.
En 1914, la Belgique était soumise, depuis 1831, à un régime de neutralité garanti par la France et le Royaume-Uni, ce qui signifie que ce pays pouvait compter sur ces deux nations pour venir à son secours s'il était attaqué. Mais la Belgique ne pouvait pas signer de traité d'alliance militaire avec un pays, quel qu'il soit, en conséquence du traité de neutralité. De 1914 jusqu'à la victoire de 1918, durant les opérations militaires consécutives à l'attaque allemande contre la Belgique, ce pays se lia de fait avec les Franco-Britanniques.
En 1917, le président américain Woodrow Wilson et son gouvernement décidèrent de ne pas définir les États-Unis en tant qu'allié lorsqu'ils déclarèrent la guerre à l'Allemagne à la suite du casus belli constitué par l'attaque par les Allemands de la marine marchande américaine, en violation de la neutralité américaine. Ainsi les Américains ne déclarèrent pas la guerre à l'Empire ottoman ni à la Bulgarie en tant qu'allié formel de la France et du Royaume-Uni, mais seulement pour défendre leurs intérêts, en maintenant cette différence de statut tout au long du conflit, et tout en s'alliant de fait avec les Franco-Anglais sur le plan de la tactique des combats. Le , la Chine décide de rompre ses relations diplomatiques avec l'Allemagne ; le , la Chine du gouvernement de Duan Qi Rui déclare la guerre à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie.
Bien que les États du dominion britannique et les colonies de la couronne de l'Empire britannique aient contribué de manière significative à l'effort de guerre des alliés, ils n'avaient pas de politique de défense et d'affaires étrangères indépendante de l'Angleterre. Cependant les gouvernements des dominions contrôlaient le recrutement dans leurs pays. Le contrôle opérationnel de l'Empire était aux mains d'un cabinet de cinq membres. À partir de début 1917 le cabinet fut supervisé par le Cabinet de guerre impérial où les dominions étaient représentés. Plus tard, au cours de la guerre, les corps australiens et canadiens furent groupés au sein d'une armée séparée sous le commandement de généraux australiens et canadiens soumis à l'autorité de supérieurs hiérarchiques anglais et français.
En , le contrôle opérationnel des forces alliées et des Belges sur le Front occidental passa aux mains d'un nouveau commandant suprême, le maréchal Ferdinand Foch.
Les forces alliées
Estimation chiffrée et cumulative des forces alliées prenant en compte le nombre cumulé des différents personnels en uniforme entre 1914 et 1918 incluant toutes les armées (marine, armée de terre, aviation) et les troupes auxiliaires.
- Empire russe : 14 000 000
- Empire britannique : 8 904 500
- Australie : 300 000[1]
- Canada : 619 636[2]
- Nouvelle-Zélande : 100 000
- France : 8 410 000
- Royaume d'Italie : 5 615 000
- États-Unis : 2 743 826 (voir la composition du corps expéditionnaire américain en 1918)
- Royaume de Roumanie : 750 000
- Royaume de Serbie : 707 300
- Belgique : 267 000
- Royaume de Grèce : 230 000
- Portugal : 100 000
- Royaume du Monténégro : 50 000
Total : 42 959 850
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Allies of World War I » (voir la liste des auteurs).
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